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Conception architecturale et aménagement des espaces : donner lieu à l'écologie urbaine

Chapitre 7. Penser la ville durable depuis un laboratoire d'écologie urbaine, le Village Vertical sur la

7.2 Conception architecturale et aménagement des espaces : donner lieu à l'écologie urbaine

D'abord le petit collectif à l'origine du projet était parti sur un projet de rénovation, « en partant sur l'idée d'acheter d'un bâtiment industriel désaffecté » ; les choses ont évolué peu à peu vers la construction à neuf d'un immeuble dans la ZAC des Maisons-Neuves, bâtiment qui verra le jour en juin 2013. Quatorze ménages deviendront coopérateurs et emménageront dans l'immeuble (en tant que locataires). Il s'agit d'un bâtiment coconstruit avec une coopérative HLM (Rhône Saône Habitat), avec laquelle le Village Vertical a partagé la maîtrise d'ouvrage (assisté par Habicoop) : le bâtiment comprend au final 38 logements BBC. La partie dévolue au Village Vertical comprend 600 m2 habitables sur 4 étages ; la partie revenant à Rhône Saône Habitat correspond à 24 logements vendus en accession sociale à la propriété. Les cabinets d'architecte (Arbor&Sens et Détry-Lévy) ont été choisis par l'équipe du Village Vertical. Notons que le partenariat avec Rhône Saône Habitat et le choix des architectes s'est fait en amont de l'inscription du projet au sein de la ZAC des Maisons-Neuves. Le terrain est choisi en 2008. La conception architecturale intervient entre 2009 et 2010. Suit le dépôt du permis de construire et l'achat du terrain. Les travaux débutent en 2011 pour une livraison en 2013.

L'implication des habitants intervient donc très en amont, dès le début du projet, dans la conception de l'immeuble, le montage du projet. Le fait d'avoir choisi les architectes, participé à de nombreuses réunions pour réfléchir à leurs attentes et besoins en tant que collectif, et ce en dépit de la complexité liée à la triple maîtrise d’œuvre, est le signe d'un investissement profond pour toute cette phase préparatoire ; les habitants rencontrés au cours de la recherche ont insisté sur l'ampleur du travail accompli : « on a suivi de près le chantier pendant deux ans c'était presque un travail à mi-temps pour certains, et c'est vrai qu'on a été en partie dépassé vue l'ampleur du chantier mais malgré tout ça faisait qu'on pouvait suivre et se prononcer tout de même sur toutes les étapes du processus.

Ça fait beaucoup de responsabilité sur un projet énorme, très coûteux. Et ça valait le coup. »

« Nous œuvrons sur un chantier architectural, car les normes actuelles favorisent encore les produits et procédés polluants. Réduire le nombre des parkings, installer un toit solaire et des toilettes sèches, éviter les baignoires, isoler avec des matériaux sains, récupérer l'eau de pluie... » (extrait du discours de cérémonie de la première pierre 16 nov 2011)

L'expérimentation sur le bâti (dont la conception a débuté en 2009) s'est faite selon deux séries d'exigence. La première concerne la dimension écologique au sens technique du terme :

performance énergétique, impact limité sur l'environnement, économies des ressources en eau, etc.

Le deuxième accent est mis sur l'aménagement des espaces communs pour permettre le développement d'une vie partagée, la mutualisation des espaces, des pratiques de la vie quotidienne et des équipements. « La mutualisation d'espaces et de moyens nous permet de vivre mieux à moindre coût. Notre projet représente donc une alternative à l'individualisme et à la consommation frénétique. »

7.2.1. Les équipements écologiques du Village Vertical

Du point de vue de la performance énergétique, le Village Vertical (et la partie gérée par RSH) souscrit à la norme bâtiment basse consommation (« Le bâtiment se veut exemplaire sur le plan écologique et respecte les normes françaises des bâtiments à faible consommation énergétique : label BBC »). L'immeuble est construit en béton et ossature bois avec une isolation sur 36 cm (sur-isolation aux vues des normes BBC : 30 cm sous toiture et 20 cm pour les parois). Par ailleurs la conception du bâti a intégré des considérations écologiques de second degré : non seulement l'immeuble présente une bonne performance énergétique, mais le choix des matériaux isolants et des matériaux de construction devait minimiser l'emprunte carbone du projet (en limitant les émissions de CO2 nécessaires tant à la production qu'à l'acheminement des matériaux : bois d'essences locales, fenêtres en bois plutôt qu'en PVC, peintures écologiques à faible impact sur l'environnement et dégageant peu ou pas de produits nocifs, etc.). Ce souci écologique différencie clairement le Village Vertical de la ville durable à la Confluence, dont le caractère « éco responsable » est limité à la performance énergétique des bâtiments sans intégrer la question des pollutions liées à la production et aux transports des matériaux de construction.

Une autre différence apparaît dans le processus d'évaluation de caractère écologique du bâti : dans les projets immobiliers classiques, la dimension écologique ou durable est directement reportée sur le respect de normes techniques et la certification BBC ou HQE, certification qui implique une expertise externe sur la base d'un diagnostic énergétique. Dans l'expérimentation écologique toujours reprise et prolongée du Village Vertical, ces certifications externes sont redoublées d'un critère interne, qui vient se loger singulièrement dans les petites expériences de la vie quotidienne :

« Il n'y a pas de chauffage dans le petit bureau, c'est bien isolé, c'est un des atouts de l'immeuble, 36 cm d’épaisseur... et on remarque qu'il suffit qu'on fasse cuire un gâteau et dans le séjour pendant au moins une demi journée on a la température qui monte de 3-4 degrés et ça perdure, on le sent bien. Par rapport à notre ancien logement qui était une passoire thermique, pour une surface inférieure on avait 200 euros de charges mensuelles et ici pour une surface inférieure on a 50 euros par mois ». (émission de radio « C'est pas du vent » du 3/07/2015)

Le confort thermique est d'emblée formulé à partir de petits gestes du quotidien, et non pas piloté ou évalué à partir de dispositifs de suivi des consommations énergétiques. C'est que la sensibilisation aux enjeux environnementaux n'a pas à être déléguée à un dispositif cybernétique : l'expérience corporelle, l'habitude de comptabiliser les charges de chauffage au fil des déménagements suffisent à prendre la mesure de l'importance de l'isolation thermique, et cette sensibilité est directement informée par une sensibilisation préalable et militante aux problématiques écologiques.

Au chapitre de la gestion énergétique toujours, une centrale photovoltaïque est installée sur le toit de l'immeuble :

« Sur le toit la centrale photovoltaïque : on a loué la structure à une entreprise qui l'exploite pendant vingt ans et qui en échange a financé le toit, et revend l'électricité à EDF, ça ne nous coûte rien, ça nous rapporte rien, on a fait les calculs avec cette revente on est mieux que BBC on est pas

loin du passif, le bâtiment ne consomme pas plus d'énergie qu'il en produit. » (émission de radio

« C'est pas du vent » du 3/07/2015)

On retrouve cette intrication expérimentale entre une mise en avant des valeurs écologiques, un souci de la performance énergétique, et un certain pragmatisme qui implique d'aller chercher des modes de financement partiels qui permettent au final d'abriter toute l'expérience de vie du Village Vertical.

Pour le système de chauffage, une chaudière à granulés bois était initialement prévue mais le collectif du Village Vertical a dû céder aux exigences de Rhône Saône Habitat sur l'installation d'une chaudière mixte bois/gaz en cas de panne. Les « villageois » ne sont finalement pas mécontents de ce choix qui au départ leur semblait être un gros compromis : la chaudière à granulés demande des réglage très fin et tombe en panne de temps en temps, ils sont donc satisfaits au final d'avoir suivi ce conseil de la maîtrise d'ouvrage de RSH. La système de chauffage est complété par une pompe à chaleur avec VMC simple flux qui récupère les calories de l’air extrait des logements, pour préchauffer l'eau chaude sanitaire. Ce fluide provient d'une cuve de récupération d'eau de pluie de 7000 litres.

Si les performances énergétique et les systèmes d'économie en eau semblent satisfaisant aux yeux des villageois, ils ont dû malgré tout céder sur certaines de leurs ambitions écologiques initiales, du fait notamment des normes en vigueur dans la construction, ou des surcoûts potentiels : « Nous avons dû abandonner les toilettes sèches, en collectivité cela coûte trop cher. De même, la laine de chanvre n’est pas encore certifiée en France… Et puis, on a dû se plier à la réglementation qui oblige à la création de places de parking. On a construit 10 places à 15 000 euros/ pièce. Seuls quatre box sont effectivement occupées par des voitures… »

7.2.2. Les faitiches écologiques du Village Vertical

Au-delà de cet environnement technique, l'expérience du Village Vertical s'articule autour d'équipements collectifs ad hoc, qui correspondent à ce que nous avons désigné plus haut comme des faitiches de l'éco-citoyenneté (cf. chapitre 1) : les espaces dont il sera question dans la suite sont spécifiquement agencés pour permettre de « faire faire » les bons gestes pour l'environnement, et au-delà prendre le pli, forger des habitudes communes au quotidien, expérimenter et éprouver collectivement ce que pourraient être des comportements écologiques en ville.

La buanderie collective constitue un premier espace aménagé et équipé pour concrètement limiter les impacts environnementaux tout en répondant aux nécessités de la vie quotidienne :

« Cécile : Par exemple quand on se pose des questions sur comment économiser l'énergie on en parle entre nous et on trouve des solutions. Par exemple on n'a pas de machine à laver dans les appartements, nous avons une buanderie en bas donc deux machines au lieu de combien de machines ? Au lieu de quatorze machines... on a aucun problème dans l'utilisation des machines contrairement à ce qu'on aurait pu penser.

Antoine : si on a besoin d'une machine et qu'il y a le linge du voisin et bien on sort le linge on le met en attente et on met le sien à sa place... au niveau des économies d'énergie c'est branché sur l'eau chaude donc ça évite de faire fonctionner les résistances des machines donc c'est plus économique [eau chaude sanitaire préchauffée par système de pompes à chaleur] et autrement on a fait installer une cuve de récupération des eaux de pluie de 7 m3

Cécile : c'est que je me suis posée la question depuis que je suis là et que je n'ai pas de machine chez moi je me suis mise à me poser la question de comment je lave mon linge. Je crois que je le

lave moins qu'avant, c'est plus facile de se poser la question et d'avoir des comportements responsables quand on est plusieurs. Être en lien et être ensemble ça permet d'être vraiment actif...

c'est vachement stimulant en fait. [ibid.]

L'immeuble et la vie de voisinage qu'il implique constitue la bonne échelle pour « trouver des solutions », rendre les problématiques environnementales réellement agissables, techniquement, mais aussi au plan des modes de comportement (qui ne sont ni tout à fait individuels, ni de l'ordre d'une norme collective : Cécile se pose singulièrement la question du fait de la médiation collective ouverte par la buanderie et toutes les petites interactions qui s'y jouent, le fait de se trouver confrontée plus ou moins régulièrement au « linge des autres »).

L'extension naturelle de la buanderie est un local technique qui se situe tout en haut de l'immeuble à H+5. « Il y a tous ces fils à linge, il faut essayer de ne pas se mélanger » ; le linge humide sèche par ventilation naturelle puisque ce local tout en bois présente des cloisons ajourées : « quand on est ici c'est vraiment joli, ça laisse passer le vent et le soleil, il y a cette lumière de miel c'est vraiment... ».

Les paroles de cet habitant s'interrompent pour désigner un pur registre de sensibilité ; et au-delà du caractère pratique de cet espace c'est bien cette propriété sensible qui semble être centrale ici, une puissance de figuration sensible pour ce qui relèverait de l'écologie urbaine, comme manière de se plonger dans un monde élémentaire où le vent, le soleil et la lumière de miel traversent à la fois l'immeuble et les gestes quotidiens des villageois.

Le second faitiche se retrouve au pied de l'immeuble au sens stricte. On y a accédé dans le récit d'un habitant à partir de la question du tri :

« Alors on trie comme partout on peut le faire, pour le verre il y a la benne à verre pas loin et un compost collectif en bas. C'est cette grosse caisse en bois qu'on voit du balcon, elle sert pour l'ensemble des 38 logements, tout ce qui peut aller... déchets alimentaires... ; après le compost sera mis dans le jardin. Pour le jardin potager [qui fonctionne sur la base de cultures collectives, sans parcelle privative] on s'est fait accompagnés par une asso Pass'jardin qui nous guide dans la permaculture... c'est l'interaction des végétaux entre eux qui permet d'avoir des bons rendements, une plante protège l'autre, encourage l'autre. » [ibid.]

Le jardin potager permet de rationaliser encore la gestion des déchets, en approfondissant la logique de tri jusqu'à convertir une partie des ordures ménagères en intrant pour les cultures collectives (et donc pour partie les futurs repas, etc.). Les difficultés d'accès au terrain ne nous ont pas permis d'approfondir réellement cette question de la pratique commune du jardinage, concernant la reprise d'un lien avec un milieu vivant même en ville, les modes de sensibilisation qui se rejouent au travers de cette activité, etc. Mais le résumé que ce villageois propose pour expliciter la notion de permaculture nous indique au moins comment se rejoue au niveau du potager une sorte d'effet fractale qui redessine l'intrication perpétuelle, la recombinaison toujours relancée des différentes dimensions de l'expérimentation au Village Vertical : tout se passe comme si, dans le détail d'un aspect (ici le jardin collectif), l'ensemble de l'expérience se trouvait reconvoquée (la coopération entre les êtres, les plantes comme les humains, pour parvenir à de meilleurs rendements, une amélioration de la situation, une meilleure économie des ressources, etc.).

7.2.3. Esprit commun

La seconde série d'exigences dans la conception du bâti a concerné l'aménagement d'espaces communs mutualisables et qui permettent de gagner de la place dans les logements. Une salle commune (60 m2 avec une cuisine, tables, chaises, équipements partagés type appareil à raclette, à fondu, etc.) est dédiée aux réunions régulières entre « villageois » ; elle fait également office de

salle des fêtes pouvant accueillir des banquets ou des événements collectifs, et elle sert de salle de jeu pour les enfants « quand il fait mauvais dehors (ils ont des jouets partagés, des trucs récupérés) ».

Quatre chambres d'amis « en bas » sont partagées entre les différents habitants. Cette mutualisation donne accès à cette commodité pour les différents villageois (ce qui relève sinon d'un luxe, puisque accueillir des connaissances en visite dans de bonnes conditions implique d'avoir de l'espace en plus dans chaque appartement individuel) ; elle indique aussi cette structuration singulière du commun au Village Vertical : les amis des différents habitants sont accueillis par la coopérative et pas directement chez untel ou une telle, au sein de la coopérative et directement en lien avec la vie collective du lieu (avec ses circulations dans les espaces communs, à proximité de la salle commune et du jardin partagé). Inversement cet accueil renforce une certaine texture commune en déterminant un partage minimal des intimités (on sait quand des proches sont accueillis, il y a la possibilité de croiser et de faire connaissance avec la famille des accueillants, etc.).

Au-delà de ces espaces directement conçus pour un usage collectif ou partagés, l'accent a été mis également sur les espaces de circulation comme lieux d'un partage implicite du quotidien : « les logements sont plutôt plus petits que la norme parce qu'on a mis l'accent sur les espaces partagés.

On a 10% d'espaces de circulation, de balcons, de paliers qui sont des espaces de rencontre. » Il n'y a pas d'ascenseur dans la partie village de l'immeuble : la coopérative a financé une petite partie de l'ascenseur des allées de Rhône Saône Habitat pour en retour pouvoir aménager spécifiquement l'espace de transition entre les différents niveaux du Village Vertical. La cage d'escalier est ainsi pensée comme un lieu d'échange aux deux sens du terme, un espace où on ne fait pas que passer d'un niveau à l'autre mais où on peut flâner, partager un canapé et faire plus que se croiser entre voisins. Des coursives, à chaque étage, forment des balcons partagés. Chaque pallier, très large, constitue comme une terrasse commune aux appartements de même pallier, qui se font face. Une petite lucarne située dans la cuisine permet de se voir d'un appartement à l'autre sans trop de vis-à-vis.

Ces aménagements, qui font la part belle aux espaces de circulation en commun, et qui intègrent dans le jeu des vis-à-vis toute une dimension de convivialité, dessinent une architecture du commun qu'une des habitantes oppose clairement à l'architecture individualisante dans les immeubles « tout béton ».

« Cécile C., 50 ans, j'habite un T4 au quatrième et dernier étage, avec mes deux fils de 18 et 16 ans. Je suis arrivée à Lyon il y a 5 ans choquée par la façon de vivre en ville parce que je venais de la campagne, et quand je suis arrivée je suis arrivée dans un immeuble des années 80 tout béton et quand je suis arrivée j'ai passé un an sans rencontrer de voisins : tout est fait pour isoler les gens en fait, pour les mettre dans leur appartement. Le côté individualiste est extrêmement fort même dans l'architecture, quand vous prenez l'ascenseur vous êtes tout seul, vous prenez l'escalier vous êtes tout seul et tout est fait pour qu'il n'y ait pas de vis-à-vis et je me disais mais comment c'est possible, comment on peut vivre aussi nombreux sans se connaître. J'ai entendu parler du Village Verticale, je voyais bien que c'était un projet génial, un groupe d'habitants qui décide de construire son immeuble lui-même mais qui décide de le faire ensemble... et puis voilà j'ai intégré le Village Vertical, j'ai suivi la procédure d'intégration au groupe et on a emménagé en juin 2013. Ici j'ai dit mais enfin c'est ouvert, l'idée c'est de vivre ensemble pour mutualiser des services, pour se faciliter la vie, pour s'entraider, pour être plus fort tout simplement en fait. » [ibid.]

Les espaces communs les plus ordinaires (les paliers, la cage d'escalier) déterminent dans le détail des activités quotidiennes un autre rapport à l'espace et au collectif, qui se voit entretenu par les villageois eux-mêmes au travers du ménage que deux d'entre-eux prennent en charge par roulement, de manière hebdomadaire.

« On a un roulement pour le ménage, chaque semaine c'est truc et machin qui font les escaliers, et ça marche bien. Surtout qu'on en discute, on essaie de pas voir de sujets tabous comme ça arrive dans

les copropriété. Il y a une énorme différence ici entre l'esprit de propriété individuelle, comme par exemple nos voisins à côté sont propriétaires de leur appartement, ils ont un état d'esprit de propriétaires. Leur espace est très important. L'espace commun autour doit être comme ceci comme cela mais ils n'en sont pas responsables alors qu'ici on se sent vraiment responsables de tout l'immeuble et du bien être dans l'immeuble, c'est ce qui cimente nous tous en fait, sans qu'on s'en rende compte. » [ibid.]

Au-delà de l'aménagement architectural c'est dans cette inter relation entre la qualité des espaces et une organisation collective au quotidien que se distille cet esprit commun (« ce qui cimente nous tous en fait, sans qu'on s'en rende compte »), signe de la forme de vie expérimentale qui trouve lieu au Village Vertical et se distingue clairement de l'esprit de copropriétaire éprouvé dans l'immeuble

Au-delà de l'aménagement architectural c'est dans cette inter relation entre la qualité des espaces et une organisation collective au quotidien que se distille cet esprit commun (« ce qui cimente nous tous en fait, sans qu'on s'en rende compte »), signe de la forme de vie expérimentale qui trouve lieu au Village Vertical et se distingue clairement de l'esprit de copropriétaire éprouvé dans l'immeuble