• Aucun résultat trouvé

: Compte rendu de l‟entretien avec Michel ANDRE (animateur de l‟EHPAD Jean Le Coutaller)

126 Annexe 64 : Compte rendu de l‟entretien avec Michel ANDRE (animateur de l‟EHPAD Jean Le Coutaller), lignes 9 à 12.

127 Ibid., lignes 19 à 21.

128 Annexe 60 : Retranscription de l‟entretien avec Elodie LOIRAND (Service citoyenneté - Responsable de la politique de la ville), Nathalie (Référente du dispositif réussite éducative), Maud LE MENTEC, Melinda Iglesias et Sébastien GOURMIL (les agents de développement local), lignes 23 à 30.

129 Annexe 65 : Retranscription de l‟entretien avec Gaétane LE DORVEN (Professeure documentaliste au Lycée Jean Macé de Lanester), lignes 16 à 23.

Gauthier Mélanie | Mise en œuvre d‟une enquête des publics dans le cadre d‟un projet de service.

39 déficientes visuelles peuvent être développées. « C‟est déjà bien, mais s‟il y avait plus de livres en gros caractères ça serait mieux car on en fait vite le tour »130. Certaines animations n‟ont pas lieu assez régulièrement selon les agents de la PMI. « Ça serait peut-être bien qu‟il y ait plus qu‟une fois par mois l‟atelier pour les tout petits (Samed‟histoires). Car une fois par mois ce n‟est pas beaucoup, bien que je comprenne pourquoi. Pour peu qu‟il y ait une séance où l‟enfant soit malade ou les parents non-disponibles. Pour peu qu‟il y ait une séance ou l‟enfant soit malade ou les parents non-disponibles. Voilà que ce soit plus fréquent »131. Ces mêmes agents souhaiteraient une augmentation des actions menées dans le cadre du partenariat132. C‟est également une demande du partenariat mené avec La crèche collective133, de manière plus générale la structure souhaiterait développer davantage le partenariat. « Il pourrait y avoir des temps uniquement avec les professionnelles sur comment raconter, ou conter ? Développer les actions ponctuelles dans le hall pour sensibiliser les familles (expo, temps de lecture, …)»134. On constate un manque de communication. « Il avait un atelier « papa lit » à la médiathèque ; je ne sais pas s‟il existe toujours ? On pourrait en parler aux parents si c‟est le cas »135. La directrice adjointe souhaiterait davantage d‟ouverture en termes d‟horaire et d‟action

« hors les murs ». « Personnellement, je trouve que la médiathèque est trop souvent fermée ; cela empêche peut-être les gens de s‟y rendre ? Il pourrait y avoir aussi des actions ponctuelles, sur les quartiers, ou à la médiathèque en fin de journée, ….peut-être cela existe déjà ? »136. Cependant, l‟action sur les quartiers a déjà été mise en place de manière ponctuelle. Le manque d‟ouverture en décalé avec d‟autres structures peut occasionner un problème de coordination.

Entre les structures partenaires et la médiathèque, la coordination est parfois un problème. « La difficulté que l‟on a quand on travaille ensemble, c‟est que l‟on n'est pas du tout dans la même temporalité.

[…].C‟est souvent difficile de concilier nos obligations aux uns et aux autres, mais parce que l‟on ne peut pas faire autrement »137. L‟épicerie solidaire envisage également un nouveau partenariat qui semble en accord avec les actions envisagées dans le projet de service : des portes ouvertes, « des visites par exemple, des visites de la médiathèque, expliquer comment la médiathèque fonctionne, comment on s‟abonne à une carte, comment on fait voilà. Pour que ce soit accessible et que les gens puissent aller d‟eux-mêmes après tout seul »138. Le partenariat avec la bibliothèque universitaire de Lorient peut être perfectionné. Une réunion avait eu lieu en mai 2018, le bilan avait été fait sur ce partenariat. Il avait été mentionné qu‟une solution serait recherchée pour

130 Annexe 64: Compte rendu de l‟entretien avec Michel ANDRE (animateur de l‟EHPAD Jean Le Coutaller), lignes 26 à 22.

131 Annexe 62 : Retranscription de l‟entretien avec Madame LE MARCHAND (médecin à la PMI de Lanester), lignes 25 à 28.

132 Ibid., lignes 32 à 33.

133 Annexe 63 : Réponses par mail de Nadia Ouachekradi (directrice adjointe de la Maison de la petite enfance Lucie Aubrac), lignes 22 à 23.

134 Ibid., lignes 19 à 20.

135 Ibid., lignes 21 à 22.

136 Annexe 63 : Réponses par mail de Nadia Ouachekradi (directrice adjointe de la Maison de la petite enfance Lucie Aubrac), lignes 26 à 28.

137 Annexe 65 : Retranscription de l‟entretien avec Gaétane LE DORVEN (Professeure documentaliste au Lycée Jean Macé de Lanester), lignes 27 à 32.

138 Annexe 66 : Retranscription de l‟entretien avec Pauline RONDEAU (Responsable du service action sociale - Adjointe de direction du CCAS de Lanester), lignes 67 à 69.

Gauthier Mélanie | Mise en œuvre d‟une enquête des publics dans le cadre d‟un projet de service.

40 comptabiliser les étudiants à la médiathèque Elsa Triolet139 afin de mesurer l‟impact de ce partenariat auprès des étudiants. Comme nous l‟avons vu du côté de la bibliothèque universitaire, le nombre d‟usagers de la médiathèque Elsa Triolet inscrit à la bibliothèque universitaire est comptabilisé. La communication pourrait être aussi améliorée, l‟interlocutrice avec laquelle j‟ai effectué l‟entretien estime que les usagers sont assez peu informés de la convention140. De plus, elle souhaiterait qu‟un lien soit créé sur le portail documentaire de la médiathèque Elsa Triolet qui renverrait au catalogue en ligne de la bibliothèque universitaire de Lorient141. La mise en commun d‟informations relatives aux services offerts tel que l‟envisage leur projet de service respectif pourrait être envisagé. Une meilleure communication est demandée en interne, mais aussi auprès des publics, afin qu‟ils bénéficient des services des deux structures qui sont complémentaires en terme de d‟horaires142. Par ailleurs, certaines structures partenaires à la médiathèque ont pu récolter les avis de leurs usagers concernant la médiathèque. C‟est le cas de la documentaliste du CDI du lycée Jean Macé : les élèves se plaignent du manque d‟ouverture de la médiathèque143. Tandis que les collectivités interrogées à la médiathèque, c‟est-à-dire le foyer Le Chêne, un professeur et une association, ont exposé respectivement l‟envie de pouvoir disposer de ressources numériques, une durée de prêt trop courte (elle est de six semaines pour les collectivités) et un manque d‟ouverture l‟été, qui perturbe le quotidien des personnes handicapées.

Notons que malgré ces propositions d‟amélioration, l‟ensemble des structures sont satisfaites des partenariats qu‟elles entretiennent avec la médiathèque.

b) Les partenariats potentiels

J‟ai eu l‟opportunité d‟interroger des structures qui n‟avaient pas créé de partenariat avec la médiathèque. Certaines de ces structures avaient pu avoir créé par le passé un partenariat régulier qui avait pris fin. C‟est le cas de la résidence Louis Aragon qui se rendait à la médiathèque sur des temps de fermeture avec les résidents du foyer de vie Louis Aragon afin qu‟ils puissent circuler facilement144. Mais ce partenariat n‟est plus d‟actualité. Il est nécessaire d‟évaluer l‟impact que cela pourrait avoir auprès des résidents avant de le remettre en place, peut-être d‟une manière différente, car les résidents n‟en n‟ont peut pas l‟envie ni l‟utilité.

« Dans les salons à chaque étage, on a des bibliothèques avec des livres, des dons ou des résidents même qui ont donné leurs livres. Donc, il y en a qui font leur lecture de par les livres qui sont mis à disposition, le souci, c‟est que ce n‟est pas réactualisé. C‟est une bibliothèque comme on a à la maison »145. Il semblerait que les résidents aient créé leur propre bibliothèque où les livres des uns et des autres sont mis à disposition de tous.

Mais s‟ils ont créé ces bibliothèques, c‟est peut-être pour pallier à un besoin. « Il n‟y en a pas beaucoup qui vont à la médiathèque, pourtant ce n‟est pas loin mais pour eux ça peut être loin, la distance en déambulateur

139 Annexe 67 : Retranscription de l‟entretien avec Dorothée GOUROND-EVEN (Service Commun de la Documentation, Responsable du Pôle Services aux Publics, Responsable de la BU de Lorient), lignes 67 à 68.

140 Ibid., lignes 77 à 78.

141Ibid., ligne 113.

142 Ibid., lignes 114 à 115.

143 Annexe 65 : Retranscription de l‟entretien avec Gaétane LE DORVEN (Professeure documentaliste au Lycée Jean Macé de Lanester), lignes 57 à 60.

144 Annexe 68 : Retranscription de l‟entretien avec Annie LE FUR (aide-soignante à la Résidence Aragon), lignes 10 à 13.

145 Ibid., lignes 25 à 27.

Gauthier Mélanie | Mise en œuvre d‟une enquête des publics dans le cadre d‟un projet de service.

41 et tout ça »146. La difficulté pour les personnes âgées est bien souvent la distance qui les éloigne du lieu de la médiathèque du fait de leur incapacité à se déplacer qui est réduite avec l‟âge auxquels s‟ajoutent des difficultés d‟ordre visuel. C‟est pour cela que certains résidents préfèrent se rendre à l‟espace culturel Leclerc, qui se trouve plus près. « Il y en a quelques fois qui disent « c‟est écrit trop petit » mais je pense qu‟à la médiathèque il y a des livres en gros caractères. Donc, cela peut peut-être justement les ré-inciter à y aller pour ce type de livre »147. La médiathèque offre des collections adaptées aux personnes qui ont un handicap visuel. Cependant, ces collections ne sont pas toujours très bien placées pour des personnes ayant des problèmes pour se plier. Les étagères sont parfois trop basses148. Puis, pour emprunter, il faut être inscrit et les tarifs d‟inscription semblent être un frein pour certains résidents149. Ainsi, le partenariat permettant la venue des résidents sur des temps de fermeture semble être une possibilité dans l‟éventualité où les résidents seraient intéressés. Tout comme le fait de créer un partenariat similaire à celui de l‟EHPAD Le Coutaller, le problème de cette action, c‟est qu‟elle ne toucherait qu‟une minorité des résidents150. Un système de portage peut également apporter une solution. Le bibliobus a été cité par cette aide-soignante151.

C‟est également une idée évoquée lors de la réunion durant laquelle j‟ai interrogé Elodie Loirand (Service citoyenneté - Responsable de la politique de la Ville), Nathalie Damato (Référente du dispositif réussite éducative), Maud Le Mentec, Melinda Iglesias et Sébastien Gourmil (les agents de développement local)152. L‟objectif, comme ils l‟ont précisé, serait de décomplexer le monde du livre. « Ça serait plus aller vers ça, c‟est vrai que le projet que l‟on évoquait ça serait bien, décomplexer un peu le monde du livre. Et puis à l‟heure où les enfants et les jeunes sont beaucoup sur les écrans, je pense que c‟est important ce que disait Nathalie, les ramener à la lecture enfin au livre. Après oui, par des petites actions ponctuelles comme ça »153. De la même manière, les actions ponctuelles envers les quartiers tels que la lecture à voix haute peuvent permettre d‟amener la lecture dans les quartiers éloignés de la médiathèque. Une action passée avait également cet objectif, le dépôt de livre dans les quartiers. Mais aujourd‟hui, les livres sont regroupés au quartier du Penher, et bien que ce fonds soit utilisé par les agents de développement local, il n‟est plus actualisé, ce qui pose problème154. Cette volonté de rendre accessible le monde du livre, notamment aux plus jeunes, est également une envie partagée au Studio : « Nos jeunes ont une certaine appréhension du bouquin, c‟est scolaire, même si certains ont déjà cette habitude de bouquiner, mais il y en a beaucoup où ce n‟est pas leur truc »155.

146 Annexe 68 : Retranscription de l‟entretien avec Annie LE FUR (aide-soignante à la Résidence Aragon), lignes 23 à 24.

147 Ibid., lignes 36 à 38.

148 Ibid., ligne 80 à 85.

149 Ibid., lignes 76 à 78.

150 Ibid., lignes 99 à 101.

151 Ibid., ligne 28.

152 Annexe 60 : Retranscription de l‟entretien avec Elodie LOIRAND (Service citoyenneté - Responsable de la politique de la ville), Nathalie (Référente du dispositif réussite éducative), Maud LE MENTEC, Melinda Iglesias et Sébastien GOURMIL (les agents de développement local), lignes 117 à 119.

153 Ibid., lignes 143 à 146.

154 Ibid., lignes 48 à 50.

155 Annexe 69 : Retranscription de l‟entretien avec Paskal CLOAREC (encadrement des passeports au Studio), lignes 46 à 48.

Gauthier Mélanie | Mise en œuvre d‟une enquête des publics dans le cadre d‟un projet de service.

42 Cependant, malgré des partenariats qui mériteraient d‟être développés, les structures profitent de la médiathèque Elsa Triolet avec leur carte collectivité, en participant à des animations proposées par la médiathèque156. Car, malgré l‟envie de développer de nouveaux partenariats, les agents ne peuvent pas se démultiplier157. « C‟est un équilibre à trouver. Nous, on serait preneur d‟action « hors les murs » comme ça, que le livre vienne plus vers les habitants aussi sous des formes un peu originales.»158. On constate que ces structures qui n‟ont pas mis en place des actions régulières avec la médiathèque sont avides d‟actions « hors les murs » dans la mesure du possible.

3. Bilan de ma mission de stage

J‟exposerai ici les limites et les apports de ma mission de stage. Lors de l‟enquête, j‟ai été confronté à certains problèmes que j‟ai dû résoudre. Mais la mission qui m‟a été confiée m‟a beaucoup apportée sur le plan professionnel.

3.1. Les problèmes rencontrés

Je n‟avais pas d‟expérience significative dans les enquêtes des publics. Afin de mener à bien ma mission j‟ai dû me former à mon arrivée. C‟est dans ce but que j‟ai pu accéder à des modules de cours en ligne dont l‟un portait sur la construction d‟un échantillon. Ce cours s‟intitulait « Analyse des données quantitatives en science humaine et sociale ». Il était ouvert de mars à mai 2017 sur la plateforme Fun Mooc159, mais j‟ai tout de même pu retrouver les fiches correspondantes aux modules qui m‟intéressait : le module 3 « Construire un échantillon » et le module 4 « Comment élaborer un questionnaire ».

Par ailleurs, il est difficile de quantifier les usagers, non-inscrits, pourtant de plus en plus nombreux. La médiathèque Elsa Triolet dispose d‟un compteur de passage mais celui-ci s‟est avérer d‟affectueux sur une période précédente mon arrivée. De ce fait, je n‟ai pas pu obtenir de chiffre les concernant. J‟ai donc pris la décision d‟élaborer mon échantillonnage seulement à partir des usagers inscrits. Cela a été un choix par défaut étant donné que je n‟avais aucun autre moyen à ma disposition pour connaître leur nombre. Pour autant, ce ne fut pas un problème au vu de la faible part qu‟ils ont représenté dans mon échantillon final.

Mon échantillon concernant les non-usagers était destiné aux non-usagers résidant à Lanester et ne venant pas à la médiathèque. Les internes du lycée Jean Macé m‟ont posé problème, car il ne réside pas à Lanester officiellement, mais ils y vivent pourtant en semaine. J‟ai décidé de les y inclure, car il était utile de savoir pourquoi en étant si proche de la médiathèque en semaine certains ne venaient pas.

La base du SIGB contenait des erreurs qui impactaient mon échantillonnage. Lors des inscriptions, des champs n‟ont pas été complétés comme il le fallait. Ces erreurs sont des fautes d‟inattention. Elles concernent les dates de naissance par exemple : 1008 au lieu de 2008. Ces données ayant parfois faussées mon

156 Annexe 60 : Retranscription de l‟entretien avec Elodie LOIRAND (Service citoyenneté - Responsable de la politique de la ville), Nathalie (Référente du dispositif réussite éducative), Maud LE MENTEC, Melinda Iglesias et Sébastien GOURMIL (les agents de développement local), lignes 96 à 97.

157 Ibid., lignes 147 à 150.

158 Ibid., lignes 154 à 156.

159 Fun Mooc, [en ligne], https://www.fun-mooc.fr/, consulté le 5 mars 2019.

Gauthier Mélanie | Mise en œuvre d‟une enquête des publics dans le cadre d‟un projet de service.

43 échantillonnage concernant les usagers inscrits à la médiathèque, j‟ai corrigé certaines erreurs afin d‟obtenir un échantillonnage correct.

Enfin, j‟ajouterai que ces enquêtes n‟ont pas toujours été évidentes à analyser, il m‟a fallu interpréter certaines réponses. Les usagers ne comprenaient pas toujours le sens de la question malgré mes reformulations. N‟étant pas une professionnelle aguerrie des études des publics mes formulations n‟étaient peut-être pas toujours évidentes pour mon interlocuteur.

3.2. Une contrainte de temps

J‟ai également était confronté à la contrainte du temps concernant la durée et la météo. En effet si l‟enquête auprès des usagers s‟est effectuée rapidement ce ne fut pas le cas pour l‟enquête auprès des non-usagers qui s‟est avéré plus compliquée. J‟avais prévu de réaliser cette enquête auprès des non-non-usagers sur deux mois. Cependant atteindre un public éloigné de la lecture et plus largement de la culture a été complexe.

Les personnes que je rencontrais à l‟extérieur de la médiathèque étaient bien souvent pressées, plus particulièrement les actifs, ou ne souhaitait pas répondre. En effet, certaines personnes ne souhaitaient pas répondre pour ne pas être jugé, ce qui n‟était bien sûr pas le cas mais cela était une de leur appréhension. De plus, le printemps 2019 a été particulièrement pluvieux. De ce fait il m‟était impossible d‟interroger les personnes sous la pluie étant donné que mes lieux d‟enquête étaient bien souvent des sorties d‟établissement comme les sorties d‟école.

Par ailleurs, les structures de la ville de Lanester n‟étaient parfois pas très réactives à mes demandes ce qui retardais mes déplacements. En effet, avant de me rendre dans un établissement, je contactais les responsables au préalable. Cela était obligatoire, surtout pour les structures qui accueillent des enfants, afin de ne pas inquiéter les parents. Ainsi, ce fut un frein pour mon enquête. D‟autant plus que la période des vacances de Pâque et les jours février de mai ont été un temps de pause où beaucoup d‟employés étaient en vacances et de ce fait étaient injoignables.

Il aurait été préférable que je commence l‟enquête des non-usagers avant celle des usagers. J‟aurai ainsi contacté les structures où je comptais me rendre dès le début de mon stage. Par ailleurs, cela m‟aurait permis d‟effectuer mon enquête auprès des non-usagers avant les vacances d‟avril où de nombreux vacanciers étaient présents à Lanester. Je ne pouvais bien évidemment pas interroger ces vacanciers, car même s‟ils n‟étaient pas usagers de la médiathèque Elsa Triolet, il n‟habitait pas Lanester et de ce fait ne faisait pas partie de mon échantillon. De plus en débutant mon enquête auprès des non-usagers début mars et non fin mars cela m‟aurait permis d‟augmenter la durée de l‟enquête sur le terrain afin de compléter mon échantillon. Car je n‟ai pas atteint les 100 non-usagers de mon échantillon, sachant qu‟il me restait moins de trente non-usagers à interroger. La marge d‟erreur dépasse légèrement les 10 % et l‟échantillon n‟est pas totalement représentatif de la population de Lanester. Néanmoins j‟estime que cette enquête n‟est pas un échec car les réponses obtenues sont tout de même exploitable et permettent d‟apporter des réponses sur la non-fréquentation de la médiathèque de Lanester. J‟ajouterai que les échantillons par quota sont certes représentatifs d‟une population, mais s‟avère parfois complexe à remplir, certaines tranches de la population me sont restées inaccessibles.

Il me semble qu‟‟il aurait été de toute manière très compliqué d‟obtenir mon échantillon dans sa totalité. En effet, les gens qui sont éloignés de la culture sont bien souvent inabordables, ils ne souhaitent pas

Gauthier Mélanie | Mise en œuvre d‟une enquête des publics dans le cadre d‟un projet de service.

44 répondre aux enquêtes et il est compliqué de savoir dans quels lieux les rencontrer pour qu‟ils soient dans les meilleures dispositions possibles pour répondre.

3.3. Une posture particulière

Afin que je comprenne la mission qui était la mienne, j‟ai été intégrée aux réunions de direction. Cela m‟a permis d‟aborder des tâches de catégorie A, c‟est-à-dire des fonctions de direction et d‟encadrement supérieur. En effet, mon niveau d‟étude me donne accès aux concours de catégorie A qui permettent d‟être conservateur. Ainsi mon maître de stage, qui n‟était autre que le directeur de la médiathèque, ainsi que le directeur Culture de la ville, ont tenu à m‟associer aux réunions de direction où était évoqué des thématiques sensibles, dont les actions qui allaient être mises en place dans le projet de services et qui ne faisaient pas consensus au sein de l‟équipe. Ma participation à ces réunions fut riche d‟enseignements, les sujets abordés étaient variés, ce qui m‟a permis d‟observer la complexité du métier de conservateur des bibliothèques. Cela m‟a permis de confronter la théorie, apprise en cours de management, à la pratique sur le terrain. Je ne me fixe pas d‟objectifs particulier pour les concours de bibliothèque. Pour le moment, je souhaite passer les concours de bibliothèque de catégorie B ou A. Mais ce fut une opportunité de pouvoir assisté à ces réunions qui m‟ont permis de me faire une idée plus précise des fonctions de catégorie A.

Afin que je comprenne la mission qui était la mienne, j‟ai été intégrée aux réunions de direction. Cela m‟a permis d‟aborder des tâches de catégorie A, c‟est-à-dire des fonctions de direction et d‟encadrement supérieur. En effet, mon niveau d‟étude me donne accès aux concours de catégorie A qui permettent d‟être conservateur. Ainsi mon maître de stage, qui n‟était autre que le directeur de la médiathèque, ainsi que le directeur Culture de la ville, ont tenu à m‟associer aux réunions de direction où était évoqué des thématiques sensibles, dont les actions qui allaient être mises en place dans le projet de services et qui ne faisaient pas consensus au sein de l‟équipe. Ma participation à ces réunions fut riche d‟enseignements, les sujets abordés étaient variés, ce qui m‟a permis d‟observer la complexité du métier de conservateur des bibliothèques. Cela m‟a permis de confronter la théorie, apprise en cours de management, à la pratique sur le terrain. Je ne me fixe pas d‟objectifs particulier pour les concours de bibliothèque. Pour le moment, je souhaite passer les concours de bibliothèque de catégorie B ou A. Mais ce fut une opportunité de pouvoir assisté à ces réunions qui m‟ont permis de me faire une idée plus précise des fonctions de catégorie A.