Le bois est un matériau poreux et hydrophile dont le comportement mécanique est
influencé tant par le taux et la durée du chargement que par des facteurs environnementaux,
comme l'humidité relative et la température. Dans ce chapitre, les paramètres
environnementaux seront considérés comme fixes et seul l’aspect mécanique sera abordé.
Trois échelles d’étude seront considérées : macroscopique (planche), copeau de bois et
microscopique (fibre unitaire).
I.A.3.a. Échelle macroscopique
A l’échelle macroscopique, le bois est souvent considéré comme un matériau
homogène possédant le comportement d’un matériau orthotrope élastique linéaire (Persson,
2000).
Loi de Hooke
Les particularités structurelles du bois lui confèrent une géométrie cylindrique munie
de trois directions principales : la direction longitudinale (axe ), la direction radiale (axe ) et
la direction tangentielle (axe ) (Figure I-12). Ces trois directions définissent un repère
orthonormé . Sous hypothèse de petites dimensions suivant les axes et ,
permettant de négliger la conicité du tronc, le système de coordonnées R, T, L peut être
considéré comme un système cartésien orthogonal.
Figure I-12 - Schématisation des trois directions principales (L, R et T) du bois
La loi de Hooke généralisée pour un matériau orthotrope peut alors être appliquée
dans la base orthonormée .
État de l’Art
Le comportement mécanique du matériau bois est ainsi régi par le système
d'équations suivant (Guitard, 1987 ; Persson, 2000) :
I-13
Soit en inversant :
I-14
Avec :
,
,
,
,
, et
, formant le vecteur de déformation ,
,
,
,
,
, et
, formant le vecteur de contrainte ,
, , et , modules d'élasticité suivant les directions L, R et T,
,
, et