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La distinction étant faite entre les modes symboliques verbaux et non verbaux, on peut bien sûr constater l'existence d'un certain recoupement entre modalités symboliques et modalités sensorielles; par exemple, le fait qu'un individu puisse avoir des représentations visuelles de mots écrits. Egalement, il existe un système auditif non verbal intéressé dans

l'apprentissage et la mémorisation des mélodies.

Pour Paivio, la genèse et l'évolution des modes de représentation imagée et verbale reflètent l'abstraction croissante qui caractérise les conduites de l'individu au cours de son développement. Cette notion est centrale dans la plupart des conceptions c o g n i t i v i s t e s .

D'autre part, si les processus qui font accéder l'individu à plus d'abstraction se développent parallèlement à ceux qui le font passer d'un mode de représentation imagée à un mode de représentation verbal, un développement similaire peut être discerné à l'intérieur même de chacun de ces modes. D'une part, l'imagerie passe de formes concrètes et relativement statiques à des formes plus schématiques et plus flexibles. D'autre part, le langage progresse lui-même vers une plus grande abstraction; par exemple, le lexique rie l'enfant, dont la proportion des mots abstraits augmente en fonction de 1'â g e .

Selon Paivio, d'une manière générale, les modes de représentation évoluent vers des formes plus abstraites et plus flexibles, de l'imagerie concrète à une imagerie plus schématique, cette transformation s'accompagnant de l'émergeance des processus symboliques verbaux, qui deviennent à leur tour de plus en plus abstraits, en même temps que plus différenciés et précis.

Finalement, Paivio conçoit l'image comme le produit des expériences perceptives passées.

Eléments de c o m p a r a i s o n . Paivio considère l'image comme une activité interne de l'esprit humain, point de vue partagé par le béhaviorisme social.

Aussi, dans l'étude de Paivio, l'existence des chaînes de transformation symboliques appliquées aux images et aux mots, porte à croire qu'il y a rapprochement entre cette étude et la théorie du béhaviorisme social, pour qui l'activité d'imagerie donne lieu à l'évocation des images conceptuelles, complexes et à des nouvelles créations.

Egalement, à l'instar du béhaviorisme social, cette théorie du double codage postule que l'imagerie constitue une explication de la conduite humaine: Paivio situe l'activité d'imagerie par opposition à l'activité verbale, mais ces deux systèmes symboliques sont étroitement inter-connectés et des transformations peuvent avoir lieu d'un système à l'autre. Leur début ainsi que leur évolution réflètent l'évolution de la conduite humaine vers une abstraction de plus en plus grande, ceci en fonction du développement.

Dans la théorie du béhaviorisme social, l'image, de par ces trois fonctions - conditionnée, renforçante et directive - contrôle les trois répertoires de la personnalité. Aussi, en introduisant le langage, la notion de familles (concept verbal) et le répertoire mot-image, les processus de l'imagerie sont considérés conjointement avec le langage et les aspects émotionnels-motivationnels de la personnalité, ce qui fait de la théorie béhavioriste sociale sur l'image un aspect explicatif important de la conduite h u m a i n e .

D'autre part, l'analyse de Paivio s'appuie sur un contraste systématiquement mené entre les "aspects imagés" et les "aspects verbaux" de la représentation mentale. Par ailleurs, bien que de nombreuses recherches expérimentales soutiennent la validité d'une dichotomie de cette sorte pour des tâches précises dans lesquelles le matériel est généralement constitué de telle façon qu'un sujet ne puisse prendre en considération que son aspect

figuratif et (ou) son aspect verbal, la mise en évidence expérimentale dans le codage perceptif ou mnémonique d'un stimulus, des deux codes ainsi distingués rle code image et le code verbal) ne fonde aucunement l'extension d'une telle dichotomie à une conception plus générale de la vie psychologique, alors que d'autres modalités de la modalité verbale et de la modalité imagée existent et méritent d'être considérées. Aussi, cette théorie oppose l'imagerie comme forme de cognition centrée sur des aspects figuratifs du réel aux formes de connaissance actives du monde, celles qui impliquent la motricité et la kinesthésie, particulièrement importantes dans les premières années de la vie d'un individu.

Pour l'approche c o g n i t i v i s t e , comme par exemple celle de Piaget et Inhelder (1966'», l'image est vue comme une entité psychologique dépendante des expériences perceptives, mais sa construction, qui s'appuie nécessairement sur une activité du sujet, est étroitement liée aux schèmes de l'intelligence. Paivio, pour sa part, conçoit les termes images et imagerie comme référant à des représentations mnémoniques non verbales concrètes ou à des modes de pensée non verbaux, telle l'imagination. Aussi, son point de vue par rapport à la conception de l'image est sensiblement différent de celui de Piaget et Inhelder (1966), en ce sens qu'il considère l'image comme étant essentiellement le produit des expériences perceptives passées. Finalement, pour ce théoricien, plusieurs sortes de phénomènes de conditionnement sensoriel peuvent rendre compte de la formation des images.

Lors de ce travail, nous avons commencé par la présentation des principes du béhaviorisme social: dans un premier temps, nous avons décrit le conditionnement classique et le conditionnement instrumental séparément, puis dans un deuxième temps, nous avons exposé la conception béhavioriste sociale de deux conditionnements comme des principes interreliés, ceci conceptualisé par la théorie de base de trois fonctions du stimulus.

Comme, d'après Staats, ce sont les expériences de Leuba (1942), Ellson ''1941), Brogden ( 1947'', Philipps ''1953) et l'expérience cognitiviste de Paivio (1971) qui ont inspiré son étude sur l'image mentale, nous avons fait un court exposé des expériences de ces auteurs.

Après, nous avons procédé à la définition de l'image selon la théorie béhavioriste sociale. D'après cette théorie, l'image est le produit d'une réponse sensorielle conditionnée à un stimulus qui ne déclenchait pas cette réponse naturellement. Sa formation implique le conditionnement classique primaire et le conditionnement classique d'ordre supérieur. Aussi, l'image revêt plusieurs modalités sensorielles, On a élaboré la façon dont l'image véhicule à la fois des émotions et des actions instrumentales, la formation des images simples et complexes. On a introduit le langage, la notion de familles "concept-verbal" et le répertoire mot-image (image conceptuelle) qui deviennent parties intégrantes de la théorie sur l'image. Les processus de l'imagerie sont alors considérés conjointement avec le langage et les aspects émotionnels-motivationnels de la personnalité, et ceci, en retour, étend le domaine théorique pour des considérations ultérieures sur l'image. Ces divers développements constituent alors un point d'appui à d'ultérieures analyses des fonctions d'images plus complexes, de même que des fonctions de personnalité, de l'intelligence, d 'auto-ren f o r c e m e n t , de norm.es de réalisation, d'image de soi. Aussi cet effort de construction progressive démontre l'approche de construction d'une théorie à plusieurs niveaux.

Suite à la définition de l'image, nous avons procédé à la description, à l'analyse et à la comparaison des études identifiées comme béhaviorisme traditionnel, approche cognitiviste et béhaviorisme social. L'un des buts était alors de montrer que le béhaviorisme social peut traiter heuristiquement le processus cognitif et répondre à des questions du domaine de la psychologie cogni t i v e .

En dernier lieu dans ce chapitre, nous faisons une synthèse de notre travail en incluant les principaux résultats ainsi que l'utilité pratique de

l'image en counseling.

2 - PRINCIPAUX RESULTATS

Les principaux résultats qui se dégagent de la comparaison du béhaviorisme social avec le béhaviorisme traditionnel et l'approche

cognitiviste sont les suivants:

La ressemblance existant entre les théories dites traditionnelles de Leuba, Ellson et Brogden et la théorie du béhaviorisme social de Staats consiste en leur commune interprétation de la formation de l'image qui réside sur la base du conditionnement classique.

Ce qui les sépare est leur différence manifeste concernant le double aspect - à la fois stimulus et à la fois réponse - de l'image, aspect cependant très bien défini par la théorie du béhaviorisme social, mais qui n'est clair ni dans les études de Leuba et de Ellson qui considèrent l'image selon une modalité S-S qui ne concerne pas l'aspect réponse de la théorie de Staats - ni dans les études de Brogden et de Phillips qui considèrent l'image sur une modalité S-R dont l'aspect stimulus ne semble pas être le même que celui de la théorie béhavioriste sociale.

l'instar de la théorie béhavioriste sociale, conçoit la formation de l'image par rapport au conditionnement classique.

Aussi, la théorie du double codage considère l'image selon une modalité S-R. Toutefois, cette façon de concevoir l'image ne revêt pas les mêmes caractéristiques du stimulus produit par la réponse dans la théorie du béhaviorisme social.

D'autre part, un aspect insatisfaisant de la théorie du double codage est d'opposer au verbal, c'est-à-dire à un ensemble de processus relativement spécifiés, une fraction seulement du champ de la représentation cognitive.

Ici, il y aurait une différence de taille entre la théorie du double codage et la théorie du béhaviorisme social étant donné que pour celui-ci l'image, de par son rôle de stimulus et via ses trois fonctions interreliées et en interaction, contrôle les trois répertoires de la personnalité tels que définis par la théorie du béhaviorisme social et qui se

trouvent également interreliés et en interaction.

Ainsi, de par la façon dont le béhaviorisme social conçoit l'image, il démontre la pertinence et la nécessité d'une réconciliation entre l'approche humaniste et l'approche béhavioriste traditionnelle, réconciliation qui ne serait que favorable à l'avancement de la recherche en ce qui touche la conduite de l'individu.

Le béhaviorisme social, en ce sens, représente un rapprochement. Il accepte les intérêts, les observations et les concepts de la psychologie cognitive. Sa mission toutefois est d'employer les avantages de ces principes détaillés, explicites et objectifs en ce qui a trait aux types de comportements humains reconnus significatifs par la psychologie cognitive traditionnelle. L ’approche tend ainsi à réduire l'écart entre cognitivisme et béhaviorisme. D'un autre côté, il serait approprié que le psychologue cognitiviste utilise sciemment la théorie béhavioriste sociale selon les points expérimentaux et théoriques qui l'intéressent.

3 - IMPORTANCE DE L'IMAGE MENTALE EN COUNSELING

Selon une étude de Sheik et Jordan (1983), les raisons pour utiliser 1'imagerie cliniquement comme outil lors d'une intervention thérapeutique seraient les suivantes:

1- Expérimenter quelque chose en image est à peu près la même chose que d'expérimenter en réalité, psychologiquement parlant. L'imagerie

et la perception sont expérimentalement et neurophysiologiquement comparables. Le "là et alors" devient le "ici et maintenant".

2- Les images agissent comme sources de motivation pour l'adoption d'un comportement à venir. Les objectifs et les solutions qui émergent lors de la thérapie semblent rester valables en dehors des sessions de t h é r a p i e .

3- L'imagerie semble être l'accès principal à des événements importants qui se sont déroulés plus tôt dans la vie avant la prédominance du langage. Les souvenirs du passé ont apparemment un grand potentiel; selon la théorie de la personnalité adlérienne, il y a des indices d'attitudes présentes de croyances et de motifs.

4- Quand on focalise l'imagerie, elle tend à dévoiler des états affectifs très importants ou à générer des réactions émotionnelles. Le langage permet une meilleure communication de l'expérience, mais au risque de perdre le contact direct avec le sens subjectif de l'événement.

5- L'imagerie a le pouvoir de produire plusieurs changements. Miller (1972) a remarqué que l'imagerie peut être le seul moyen pratique de développer un contrôle sur le système nerveux automatique.

6- Les images peuvent dépasser les défenses et les inhibitions ordinaires qui peuvent survenir au cours d'un blocage verbal, ouvrant ainsi de plus larges avenues pour l'exploration en thérapie.

7- L'imagerie guidée dans plusieurs cas semble produire des changements thérapeutiques en l'absence d'interprétation du thérapeute ou de "réflexion intellectuelle du client". La métaphore semble spécialement puissante en ce domaine.

4 - PRE-REQUIS POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'IMAGE

La recherche et les expériences cliniques indiquent certaines conditions pour augmenter l'efficacité de l'imagerie (Korn et Johnson, 19S3; Lazarus, 1977; Sheik et Jordan, 19S3). Ces quatre pré-requis améliorent l'utilisation de l'imagerie vers une plus grande conscience, un contrôle, un changement et une créativité.

Se p r é p a r e r . Des états de consciences altérés permettent au processus de l'imagerie d'être plus efficace (Korn et Johnson, 1933'. Déclencher certains états de conscience altérés produit des changements physiologiques opposés à la réponse de stress. Par conséquent, prescrire au client la relaxation physique et mentale est une étape importante. Les quatre éléments de base décrits par Benson (1975) pour induire la réponse relaxation semblent résumer les conditions physiques et mentales préférables:

a) Un environnement calme, avec le moins de distractions possible;

b) Une position confortable, de sorte qu'il n'y ait pas de tension musculaire parasite;

d) Un objet mental, qui agit comme un point de mire et garantit l'esprit de pensées distrayantes. Cet objet mental peut être un son, un mot, une phrase, la respiration ou un point à fixer.

Vivacité

♦ Un certain degré de vivacité est essentiel à une utilité optimale de la pratique de l'imagerie (Cautela et McCullough, 1978). La plus grande efficacité est obtenue lorsque l'expérience fait appel à plusieurs sens (e.g., les composantes visuelle, auditive et émotionnelle d'une expérience). Si cela s'avère nécessaire, pour obtenir une meilleure visualisation de l'imagerie, des exercices de réchauffement peuvent être faits. On peut demander au client de regarder des objets dans la pièce, puis de les décrire une fois les yeux fermés. Ou encore, on peut demander au client d'imaginer des événements de 1 '"échelle vivacité de l'imagerie" de Lazarus (1977) (e.g. dessiner les caractéristiques faciales d'un ami proche, dessiner une coupe de fruits, imaginer le son d'un chien qui aboie, ou imaginer la sensation d'un bain ou d'une douche bien chaude). Imaginer une maison d'enfance, un jour typique de sa vie, un lieu de vacances ou une expérience particulière dans la vie sont des activités d 'échauffement qui aident à créer la vivacité. Les images claires sont plus facilement formées quand l'attention porte sur des im:ages spécifiques et concrètes - ce qui signifie un objet familier et qui existe vraiment, physiquement. Les images abstraites qui ont une signification symbolique peuvent être utiles mais il faut plus de temps et d'effort pour les comprendre. En provoquant des images concrètes consciemment, les gens peuvent atteindre un plus haut degré de vivacité.

C o n t r ô l a b i l i t é . Quelque soit la vivacité de l'image, s'il n'y a pas de contrôle sur l'imagerie, il n'y aura aucune efficacité thérapeutique. Ce contrôle se décompose en deux parties: (a) inhiber les images indésirables, et (b) développer les images voulues pour atteindre les fins du counseling. Pour assister le contrôle, on utilise la technique de la répétition,

c'est-à-dire qu'on donne à la personne l'instruction de focaliser soit sur le résultat escompté, soit sur le processus. Si la focalisation se porte sur le résultat final, une image claire du but ou du résultat escompté est déclenchée. Une fois que 1'image du but est établie, l'esprit développe intuitivement et créativement un script ou un scénario pour arriver au but imaginé. Ce scénario imaginaire fonctionne comme une force motivante et guidante pour l'action.

Les images du p r o c é d é . Ce sont des images de l'action qu'il faut entreprendre pour atteindre le but ou l'effet désiré. Une personne qui se sent mal à l'aise dans les relations interpersonnelles pourrait imaginer se sentir confortable et confiante dans une petite société. Ayant des images du but fermement établies, les actions sont imaginées. Par exemple, la personne pourrait imaginer se préparer pour une soirée, quitter la maison et s'approcher du groupe, saluer l'hôte, serrer la main de plusieurs personnes et s'arranger pour connaître au moins une chose de chacune d'entre elles. Le processus peut continuer alors que la personne imagine engager divers sujets de conversation, partager quelque chose de positif avec différentes personnes et son hôte, quitter l'endroit avec le sentiment d'être douée pour les rencontres en société. Même si les deux répétitions sont importantes, les images du but devraient être enseignées en premier.

Le contrôle peut être amélioré par la suite en insistant sur le fait:

a'» Que l'imagerie est celle du client, il la crée et est libre de la changer ;

b) Que d'imaginer l'objet inhibe et surpasse le résultat qui n'est pas souhaité;

c) Que les images non désirées peuvent être transformées lentement en réponses souhaitées; et

d) Que garder un ensemble d'incidents et leurs images qui évoquent la tension ou la dépression leur permet d'identifier et de modifier les images antécédentes et subséquentes (Cautela et McCulough, 1978).

La p r a t i q u e . Une fois que l'imagerie désirée est obtenue, elle peut être introduite dans la séance de counseling dans des conditions contrôlées. Quand l'apprentissage est terminé, on peut demander au client de pratiquer la session de counseling deux ou trois fois par jour. Le troisième aspect de la pratique est d'encourager le client à essayer la réponse dans une situation réelle. Il peut procurer un feedback valable pour modifier l'objectif ou l'action des images.

Finalement, parmi les théories corporelles et autres utilisées en counseling, on peut trouver l'image mentale. Le béhaviorisme social permet de comprendre la formation de celle-ci ainsi que son évolution et son action sur l'être humain.

Sur le plan théorique, en counseling comme dans les autres disciplines connexes, il y a un très gros morcellement théorique, et de ce point de v u e ,

il est intéressant de porter attention à des théories comme le béhaviorisme social qui essaient de faire des synthèses des connaissances existantes.

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