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5.1.1 PHASE CHANTIER

La nouvelle usine émettra théoriquement environ 3 500 tonnes de CO2 éq. par an en phase chantier. Ces émissions seront dues à la circulation de véhicules et d’engins, à la confection et à l’acheminement de béton, et principalement à la réalisation des équipements de process.

La principale mesure de réduction consiste en la mise en place d’un chantier responsable (matériaux recyclés, réduction des consommations énergétiques etc.) Le risque résiduel sera faible, direct, et temporaire.

5.1.2 PHASE AMÉNAGÉE

Les principales émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) du projet en phase aménagée proviennent de 7 postes différents :

▪ Déchets incinérés : les 4 types de déchets traités à l’UVE de Villejean

▪ Énergie : les combustibles fossiles et l’électricité consommés sur site

▪ Intrants : les réactifs et autres consommations de produits non énergétiques particulièrement nécessaires pour le traitement des fumées.

▪ Déchets directs : les déchets en sortie de l’installation

▪ Fret : le transport des intrants et des déchets

▪ Déplacements : les trajets domicile-travail

▪ Immobilisations : les études et travaux de construction de l’installation

Les émissions brutes du projet sont de l’ordre de 62 kt CO2 éq. par an et les émissions évitées représentent 11 kt CO2 éq par an.

5.2 SOL ET SOUS-SOL

5.2.1 PHASE CHANTIER

La phase chantier du projet impactera les sols et sous-sols de différentes manières. Tout d’abord, par des altérations physiques induites par diverses étapes du chantier : démolition de la déchèterie actuelle et mise à niveau, création de fondations profondes, extension de la fosse OMr etc.

De plus, le chantier sera susceptible d’être à l’origine de pollution diverses, que ce soit par le ruissellement des eaux météoriques pouvant entrainer des matières en suspension et une pollution chronique, ou des déversements accidentels liés à la présence d’engins de chantier.

Diverses mesures permettront de limiter les risques de pollution des sols et sous-sols. Parmi elles, des mesures d’évitement (par exemple : interdiction de stockage de carburant etc.) et de réduction (mise à disposition permanente de kits d’intervention « antipollution », aménagement des zones de stockage des produits chimiques etc.).

Les résultats des analyses complémentaires réalisées dans le cadre de la détermination de l’ampleur de la pollution aux hydrocarbures précédemment identifiée se sont révélés non-significatifs. En cas de découverte de pollution en phase chantier, un protocole de gestion sera mis en place.

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Le risque résiduel sera négligeable.

5.2.2 PHASE AMÉNAGÉE

L’exploitation du site pourra être à l’origine de diverses pollutions (ruissellement d’eaux de surface souillées, présence de déchets, produits résultant du traitement des déchets, présence d’engins, présence de produits dangereux etc.).

L’imperméabilisation des sols au niveau des zones à risque permettra de limiter le risque de pollution des sous-sols.

Le risque résiduel sera négligeable.

5.3 EAUX SOUTERRAINES

5.3.1 PHASE CHANTIER

Aucun rabattement et aucune exploitation de la nappe ne sont prévus.

Le principal impact de la phase chantier sur les eaux souterraines est potentiellement lié à des incidents sur les engins de chantier, aux laitances de béton ou encore à la mise en suspension de matières lors de phase de terrassement.

Les principales mesures de réduction d’impact consisteront à la récupération des laitances, l’utilisation systématique d’huile de décoffrage biodégradable, l’utilisation de produits chimiques aux caractéristiques de dangers minimisés, l’aménagement des zones de stockage des produits chimiques avec des bacs de rétention, mise à disposition permanente de kits d’intervention « antipollution » etc.

Après application de ces mesures, l’impact résiduel sera négligeable.

5.3.2 PHASE AMÉNAGÉE

En phase d’exploitation, l’eau de la nappe ne sera pas sollicitée pour les besoins du projet et aucun rejet n’est prévu dans la nappe.

L’UVE n’aura donc pas d’impact quantitatif et qualitatif sur les eaux souterraines.

5.4 EAUX SUPERFICIELLES

5.4.1 PHASE CHANTIER

Le projet est éloigné de tout réseau hydrographique. Toutefois, les dispositions pour éviter tous rejets pollués aux réseaux pluviaux, seront prises, en particulier pour les eaux de nettoyage des toupies béton.

Pour cela, seront mises en place, trois stations de lavage avec récupérateur des laitances et neutralisation des eaux de nettoyage avant rejet.

Le risque résiduel sera négligeable.

5.4.2 PHASE AMÉNAGÉE

Les différents usages de l'eau sur le site de Villejean sont :

▪ L’eau potable fournit par le réseau public. Les besoins sont de 2,06 m3/j.

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▪ Les eaux process pour la production de l’eau déminéralisée, fournit par les eaux pluviales de toitures, à hauteur de 12,38 m3/j. En cas d’appoint, il sera assuré par le réseau public.

▪ Différents dispositifs de protection permettront d’éviter les phénomènes de retour d’eau et de protéger les réseaux d’eau destinés à la consommation humaine.

▪ Les eaux de process pour refroidir les mâchefers proviennent des eaux pluviales lessivant les voiries, des égouttures de la zone mâchefer et du process chaudière. La consommation d’eau totale pour cet effet est de 24,11 m3/j.

▪ Les eaux de lavage des sols intérieurs et extérieurs des bâtiments sont fournies par les eaux pluviales de toitures, à hauteur de 0,77 m3/j.

▪ Les eaux de défense incendie issues de 2 bâches de stockage sur site, alimentées par le réseau.

Les rejets aqueux du projet sont :

▪ Les eaux sanitaires rejetées dans le réseau séparatif à raison d’une charge de 10 EH pour un débit de 1,44 m3/j.

▪ Les rejets process sont limités puisque les eaux sont recyclées. En cas d’excédent, les rejets des filtrats et de régénération de la production d’eau déminéralisée sont renvoyés après neutralisation et tamponnement vers un décanteur avant de rejoindre le réseau d’eaux usées. La qualité de ces eaux respecte la convention de déversement

▪ Les rejets pluviaux avec :

o Les eaux de voiries et parkings sont recyclées pour l’extracteur mâchefers. Le débit de fuite est 14% plus faible que le débit actuel. Il rejoint un décanteur déshuileur avant de rejoindre le réseau d’eaux pluviales public. La qualité des eaux rejetées respectera les niveaux imposés par la convention de rejet.

o Les eaux de toitures sont utilisées sur le site. Il n’est pas prévu de rejet direct de ces eaux.

o Les rejets d'eau d'extinction d'incendie sont confinés sur place. Après analyses, ces eaux sont évacuées vers une filière de traitement adaptée.

Ainsi, l’impact résiduel sera négligeable.

5.5 MILIEUX NATURELS

5.5.1 PHASE CHANTIER

Des mesures d’évitement et de réduction seront prises essentiellement lors de la phase travaux. En effet, les enjeux écologiques de la zone d’étude se concentrent sur la haie de vieux chênes, qui représente un habitat pour l’alimentation et la nidification d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux protégés. La haie ne sera pas impactée pas le projet et sera maintenue. Son intérêt en tant que corridor et habitat d’espèces sera ainsi préservée.

Pendant la phase travaux, 41 arbres seront abattus, sur les parcelles d’implantation du projet et 71 replantés. Le chantier sera organisé de sorte à limiter les atteintes aux linéaires arborés et arbustifs. En cas de nécessité d’abattage, diverses mesures seront adoptées afin de limiter les impacts relatifs aux chiroptères et à l’avifaune.

5.5.2 PHASE AMÉNAGÉE

Au regard du diagnostic faune flore réalisé, des espèces contactées, de la nature du projet, et de l’éloignement du site Natura 2000 « Complexe forestier de Rennes-Liffré-Chevré, étang et lande d’Ouée,

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forêt de Haute-Sève » (FR5300025), aucune incidence du projet n’est susceptible d’aller à l’encontre des objectifs de conservation du site Natura 2000.

5.6 PAYSAGE

5.6.1 PHASE CHANTIER

Le principal impact de la phase chantier du projet réside dans la modification du paysage via la présence d’installations de chantier, la mise en place de clôtures, la présence d’engins de travaux etc.

Cependant, différentes mesures seront mises en œuvre afin de réduire cet impact. Parmi elles, le maintien du bon état de la clôture du chantier, la mise en œuvre d’un dispositif de nettoyage des roues des engins avant la sortie du chantier, l’organisation du stationnement, le nettoyage en fin de journée des zones de travail, l’organisation et le balisage des zones de stockage, ou encore le bâchage des bennes à déchets.

L’impact résiduel de la phase chantier sur le paysage sera ainsi négligeable.

5.6.2 PHASE AMÉNAGÉE

Le site du projet est d’ores-et-déjà occupé par l’actuelle UVE de Villejean qui participe pleinement à l’identité du quartier, réduisant ainsi la sensibilité paysagère vis-à-vis du projet. Les haies périphériques seront conservées. Les arbres abattus seront replantés dans l’emprise foncière du site. De plus, une reprise architecturale et paysagère de l’UVE permettra d’améliorer l’insertion des installations dans le paysage.

Ainsi, l’impact résiduel du projet en phase aménagée sur le paysage sera positif, direct et permanent.

Figure 6 : Vue aérienne du projet

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5.7 EMISSIONS LUMINEUSES

5.7.1 PHASE CHANTIER

Afin d’assurer la sécurité des personnes présentes sur le chantier, la mise en place de dispositifs d’éclairage sera nécessaire. Cependant, cet éclairage ne concernera que le début de la soirée (le chantier se déroulant de 6h à 22h), et l’éclairage sera adapté selon l’activité de la zone et orienté correctement.

Ainsi, l’impact résiduel sera faible, direct et temporaire.

5.7.2 PHASE AMÉNAGÉE

Le projet sera à l’origine d’émissions lumineuses liées à l’exploitation et au maintien de la sécurité du personnel en période nocturne. Diverses mesures seront mises en place afin de réduire cet impact :

▪ Orientation du faisceau lumineux de manière à n’éclairer que la zone nécessaire (candélabres à faisceau dirigé vers le bas) ;

▪ Utilisation d’une quantité adaptée de lumière dans le temps et l’espace (circuit d’éclairage piloté par une horloge digitale astronomique) ;

▪ Respect de 30 Lux maximum sur l’éclairage public, respect des recommandations AFE en termes d’éclairement ;

▪ Lanternes équipées de dispositifs de type économe (LED) avec gestion de l’éclairage centralisé et température de couleur entre 3 000 et 4 000 K.

L’impact résiduel sera ainsi faible, direct et permanent.

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