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Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 Moy Académie Classes résultant de la CAH

P a rt mo y enne des P CS des pa re nts des é lèv es de 6 ème Défavorisées Moyennes Favorisées B Favorisées A 73,2 % 64,4 % 22,5 % 25,2 % 12,9 % 39,3 %

Fig 146 : Caractéristiques des cinq classes produites par la classification ascendante

hiérarchique (CAH) : PCS des collégiens en 6ème dans l’académie de Versailles en 2009.

CARACTERISTIQUES DES CINQ CLASSES PRODUITES PAR LA CLASSIFICATION ASCENDANTE HIERARCHIQUE (CAH), SUITE A L'ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES.

Source : Rectorat de Versailles. PCS des parents des collégiens en 6ème, en 2006.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 Moy. Académie Classes résultant de la CAH

P a rt mo y enne des P CS des pa re nts des é lèv es de 6 ème Défavorisée Moyen Favorisée B Favorisée A 68,4 % 56,4% 22,5 % 26,6 % 14,4 % 36,4 %

Fig 147 : Caractéristiques des cinq classes produites par la classification ascendante

Fig 148 : Carte : part des collégiens rattachés à des PCS « favorisées A » à l’entrée en 6ème

Fig 149 : Carte : part des collégiens rattachés à des PCS « défavorisées » à l’entrée en 6ème

Fig 150 : Carte : part des collégiens rattachés à des PCS « favorisées A » à l’entrée en 6ème

Fig 151 : Carte : part des collégiens rattachés à des PCS « favorisées A » à l’entrée en 6ème

Le profil social des collèges se trouvant dans la dépendance du profil de leur territoire d’implantation, il est indispensable de disposer d’une cartographie de ces distributions. Les informations sur les PCS des collégiens entrant dans tel ou tel établissement étaient complétées par celles sur leur commune de résidence. Il est ainsi possible d’obtenir des cartes des collégiens « à leur lieu de résidence » (voir Figures 148 et 149). Afin de lisser les informations annuelles, ont été cumulées les entrées en collège de 2006 à 2009. De forts écarts de structure apparaissent distinctement : en 2006, les PCS « favorisées A » représentaient 41,9 % des collégiens dans les Yvelines, 29,2 % dans l’Essonne, 42,4 % dans les Hauts-de-Seine et seulement 23,9 % dans le Val-d’Oise. Les évolutions enregistrées entre 2006 et 2009 indiquent que les PCS « favorisées A » progressent dans chacun des quatre départements, mais à des rythmes différents : + 4 points dans les Yvelines, + 3,1 dans l’Essonne, + 3,7 dans les Hauts-de-Seine et seulement + 1,7 dans le Val-d’Oise, département où leur croissance a été la plus faible. Le Val-d’Oise se caractérise à la fois par les taux initiaux les plus faibles de collégiens rattachés au PCS « favorisées A » et par une augmentation plus faible de cette catégorie. Ces contrastes sont conformes aux analyses développées aux chapitres précédents. Pour cela des comparaisons intéressantes pourraient être faites entre la Figure 148 et la carte de la part des foyers fiscaux non imposés en 2007 (voir Figure 15, p. 17), avec la carte des revenus fiscaux des occupants des résidences principales en 2007 (voir Figure 32, p. 29) ou encore avec la carte des acquéreurs CPIS entre 2001 et 2005 (voir Figure 45, p. 40). Aborder la question des distributions socio-spatiales par les PCS « défavorisées » (voir Figure 149) fournit une image inversée de la précédente. Les écarts de structure qui viennent d’être signalés sont importants : en 2006, 18,9 % des collégiens des Yvelines étaient rattachés à ces PCS, 23,6 % dans l’Essonne, 16,5 % dans les Hauts-de-Seine et 29,2 % dans le Val-d’Oise. Entre 2006 et 2009, sont observées de légères augmentations dans trois départements, + 1,3 points dans l’Essonne, + 0,2 dans les Hauts-de- Seine, + 0,7 dans le Val-d’Oise et une baisse de – 0,9 dans les Yvelines.

Le géocodage des collèges à partir de leur adresse permet à la fois de visualiser ces situations locales et de projeter les collèges avec le profil social qui leur correspond suite à la CAH précédemment réalisée (voir Figure 145). Compte tenu des données disponibles, cette CAH a été générée avec tous les collèges de l’académie ouverts sur la période de l’étude, qu’il s’agisse d’établissements du public ou du privé. La typologie des établissements résulte grandement du profil social des parents des collégiens à leur lieu de résidence. Les établissements « décalquent » le profil social du territoire où ils sont implantés. Toutefois un point relatif à l’échelle à laquelle l’étude a été conduite mérite d’être soulevé. Les données concernant les « collégiens à leur lieu de travail » sont référencées à la commune. Or, les bassins de recrutement des collèges, autrement dit leur carte scolaire spécifique peut soit être plus vaste, dans le cas d’une implantation en zone rurale, soit plus réduite dans le cas d’une ville possédant plusieurs collèges. L’idéal serait donc de disposer des PCS des parents des collégiens entrant en 6ème avec renseignement sur leur adresse, mais comme il a été souligné précédemment, une telle information serait susceptible de transgresser la règle de l’anonymat et nécessiterait en conséquence une autorisation préalable de la CNIL. À partir de telles informations, à la condition qu’elle soient intégrées dans un SIG, pourraient être identifiés les collégiens non affectés dans leur collège de proximité. Ceci offrirait l’avantage de cerner les zones où s’exercent les influences concurrentes des établissements ainsi que les populations recourant le plus fortement à l’inscription des enfants hors secteur. Tout porte à croire que l’assouplissement de la carte scolaire profite préférentiellement aux catégories les plus aisées, les catégories plus défavorisées étant davantage « captives » du collège de proximité. En l’absence de ces informations, il est toutefois possible d’obtenir une cartographie des établissements en fonction de leur profil social (voir les Figures 150 et 151). Sans surprise, les collèges classe 1 (à la forte sur-représentation des PCS « favorisées A ») se situent dans les

Hauts-de-Seine et les Yvelines). Inversement, les collèges Classe 5 (avec une forte sur- représentation des PCS « défavorisées ») se trouvent dans les communes de l’Est du Val- d’Oise, de la vallée de la Seine ou dans certaines communes caractérisées par de forts taux de logements sociaux (voir Chapitre VII). Certaines villes disposent d’une offre multiple, les collèges pouvant appartenir à des catégories différentes. Ceci provient d’abord des écarts sociaux à l’intérieur de la commune. Celles qui se trouvent dans ce cas seront plus facilement identifiables par les cartes zoomées qui seront présentées ultérieurement (voir la Figure 164, pour les Yvelines et la Figure 165, pour le Val-d’Oise). Ces cartes feront figurer les ZUS (Zones Urbaines Sensibles).

PART DES COLLEGIENS SCOLARISES DANS UN COLLEGE PUBLIC OU PRIVE, A L'ENTREE EN