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Les images suivantes concernent un cas d’amputation du membre supérieur (Figure 43.a, b) :

2. Chimiothérapie : 2-1 Néoadjuvante :

Les patients en ayant bénéficié étaient au nombre de 25, soit 83,33% de notre série.

Différents protocoles contenant diverses molécules ont été utilisés selon plusieurs critères dont le type histologique et le stade de la tumeur ainsi que l’état général du malade.

a. Protocoles et molécules utilisées :

Les protocoles les plus utilisés étaient le protocole de Memphis et le protocole Cisplatine-Adriamycine représentant ainsi 36% chacun de l’ensemble des patients ayant reçu une chimiothérapie néoadjuvante, suivi par le protocole de VIDE utilisé chez 3 patients soit 12%.

Les cas de sarcome d’Ewing ont reçu les protocoles de VIDE et Memphis comme traitement, par ailleurs les cas d’ostéosarcome ont le plus souvent reçu le protocole Cisplatine- Adriamycine associé ou non au Métothrexate.

Sur l’ensemble des chimiothérapies néoadjuvantes indiquées (Tableau 14):

 La Cisplatine a été prescrite chez 9 patients, tous avaient un ostéosarcome.

La Doxorubicine a été prescrite chez 21 patients dont 12 avaient un sarcome d’Ewing et 9 avaient un ostéosarcome.

Le Cyclophosphamide a été prescrit chez 8 patients, tous avaient un sarcome d’Ewing.

Le Métothrexate a été prescrit chez 2 patients qui avaient un ostéosarcome. La Vincristine a été prescrite chez 3 patients qui avaient tous un sarcome d’Ewing.  L’Ifosfamide a été prescrit chez 3 qui avaient également tous un sarcome d’Ewing.  L’Etoposide a été prescrit chez 4 patients, tous avaient un sarcome d’Ewing.

 La Carboplatine a été prescrite chez un patient qui avait aussi un sarcome d’Ewing.

Tableau 14: répartition de l'utilisation des différentes molécules de CTH en fonction du type histologique

Nombre

Total de cas sarcome d’Ewing ostéosarcome

Cisplatine 9 0 9 Doxorubicine 21 12 9 Cyclophosphamide 8 8 0 Métothrexate 2 0 2 Ifosfamide 3 3 0 Etoposide 4 4 0 Carboplatine 1 1 0 b. Nombre de cures :

Dans le cadre de la prise en charge non chirurgicale des tumeurs osseuses malignes primitives, cent onze cures de chimiothérapies néoadjuvantes ont été indiquées au sein du service d’oncologie pédiatrique avec un nombre minimum de cures reçues par malade de 3 et un nombre maximum de 6. La moyenne de cures administrées est de 4,62 (Figure 47).

Figure 47: répartition des malades

en fonction du nombre de cures de chimiothérapie néoadjuvantes administrées. 7 cas

3 cas

6 cas 7 cas 3 cures 4 cures 5 cures 6 cures

c. Examens radiologiques de contrôle post-chimiothérapie :

Seulement 18 cas parmi ceux ayant bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante, ont été évalué par un examen radiologique de contrôle, Ils représentent ainsi 72% des cas. Parmi eux 15 ont bénéficié d’une IRM et une TDM post-chimiothérapie a été réalisée chez 3 cas (Figure 48).

Figure 48: répartition des examens radiologiques de contrôle après une chimiothéapie néoadjuvante (n=18)

Les résultats étaient répartis entre un aspect stable de la lésion tumorale, une diminution de la taille tumorale ou carrément une augmentation de celle-ci (Figure 49).

Une lésion stable était retrouvée chez 5 patients.

 Une diminution de la taille tumorale était retrouvée chez 9 patients.  Une augmentation de la taille tumorale était retrouvée chez 4 patients.

83% 17%

Figure 49: répartition des différents aspects radiologiques évolutifs des tumeurs osseuses malignes primitives ayant reçu une chimiothérapie néoadjuvante (n=18).

Le tableau si dessous illustre le contrôle radiologique de l’évolution des tumeurs osseuses malignes primitives après une Chimiothérapie néoadjuvante en fonction du type histologique :

Pour les cas d’ostéosarcome : 3 patients montraient une augmentation de la taille tumorale après avoir reçu leurs cures de chimiothérapie néoadjuvante, une réduction de la taille tumorale était observée chez 4 patients, par ailleurs un aspect stable de la lésion tumorale a été retrouvé chez 3 patients.

Concernant les cas de sarcome d’Ewing : 5 cas avaient une nette baisse de la taille tumorale, 2 autres par contre avaient un aspect stable de la tumeur.

Chez le seul cas de chondrosarcome, une augmentation de la taille avait été retrouvée.

22%

50% 28%

augmentation de la taille tumorale baisse de la taille tumorale aspect stable de la lésion tumorale

Tableau 15: répartition des résultats radiologiques de contrôle chez les patients ayant reçus une chimiothérapie néoadjuvante en fonction des types histologiques.

Nombre total Nombre d'ostéosarcome Nombre de sarcome d’Ewing Nombre de chondrosarcome Augmentation

de la taille tumorale 4 cas 3 cas --- 1 cas

Réduction de

la taille tumorale 9 cas 4 cas 5 cas ---

Aspect stable

de la lésion tumorale 5 cas 3 cas 2 cas ---

Les figures ci-dessous illustrent les aspects radiologiques évolutifs en fonction du type histologique (figures 50, 51) :

Figure 50: aspects radiologiques évolutifs des ostéosarcomes après une chimiothéapie néoadjuvante.

21%

21% 29%

29%

Augmentation de la taille aspect stable

Figure 51: aspects radiologiques évolutifs des sarcomes d’Ewing après une chimiothérapie néoadjuvante.

2-2 chimiothérapie adjuvante :

Une chimiothérapie post-opératoire a été entreprise chez les 22 patients de notre série qui ont été opérés, elle a concerné 11 cas d’ostéosarcome, 10 cas de sarcome d’Ewing et le seul cas de chondrosarcome (Figure 52).

Figure 52: répartition des chimiothérapies adjuvantes selon le type histologique. 2-3 chimiothérapie palliative :

Elle a été indiquée d’emblée chez 2 patients dont un avait une tumeur inopérable, et l’autre avait une tumeur très étendue avec des métastases osseuses controlatérales.

13%

33% 54%

aspect stable réduction de la taille tumorale pas de contrôle radiologique

50% 45%

5%

La chimiothérapie palliative a été indiquée chez 4 patients qui avaient préalablement reçu une CTH néoadjuvante et une chirurgie mais qui ont présenté des récidives locales ou des métastases générales.

3. Radiothérapie :

Elle était indiquée en post-opératoire chez 6 cas qui étaient tous des sarcomes d’Ewing.

VI. Durée moyenne d’hospitalisation

:

Au sein du service de traumatologie-orthopédie pédiatrique A, 30 patients ont été hospitalisés pour recevoir la prise en charge diagnostique et thérapeutique permettant la découverte de leur tumeur osseuse maligne primitive et le traitement adapté à la situation de chacun.

La durée moyenne d’hospitalisation des tumeurs osseuses malignes primitives était de 54,31 jours avec une durée minimum allant de 15 jours à une durée maximum de 152 jours soit 5 mois, qui se sont déroulées en une hospitalisation ou en plusieurs sur des périodes séparées. (Figure 53).

Figure 53: répartition des patients en fonction de leur durée d'hospitalisation 6cas

4cas

6cas

5cas 5cas

3cas < un mois un mois un mois et 1/2 2 mois 2 mois et 1/2 > 3mois

VII. Evolution :