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Référentiel des métiers CEN
Famille : Gestion des connaissances et des ressources
DATE D’EMISSION : 18/12/2013
FICHE METIER
Assure le maintien, développe et suit les relations avec les partenaires, élus locaux et usagers des sites (informations périodiques des actions mises en œuvre, bilans de la gestion, rapports d’activités annuels, organisation et animation de réunions techniques…) Met en place les relations de sous-traitance et rédige les conventions de partenariat (activités déléguées à des partenaires et entreprises extérieures au CEN)
Apporte un appui technique aux opérations sur le terrain auprès des chargés d’études, techniciens de gestion et techniciens d’espaces naturels (chantiers)
Compile les données et alimente les bases de données naturalistes
Coordonner des études et réaliser les documents nécessaires à la gestion :
Réalise des études permettant d’évaluer l’intérêt de la protection foncière d’un site
Effectue des recherches bibliographiques et scientifiques auprès de naturalistes locaux référents
Recueille les données biologiques et écologiques et les synthétise
Rédige les plans de gestion en collaboration avec les équipes du CEN (définition et hiérarchisation des enjeux écologiques, identification des objectifs de gestion, déclinaison des actions dans le temps)
Assure la présentation des plans de gestion en interne (conseil scientifique) et en externe (collectivités, partenaires du CEN…)
Participe à la rédaction de documents juridiques contractuels (Docob Natura 2000, RNR, RNN, restauration de zones humides, etc.)
Met en place des protocoles d’inventaires et de suivis d’espèces terrestres ou marines Supervise ou participe aux études de terrain (inventaires scientifiques, cartographies d’habitats, relevés de paramètres physiques, etc.)
Apporte en interne les conseils nécessaires à la bonne mise en œuvre des actions prévues dans le plan de gestion
Assure un suivi régulier des plans de gestion, évalue leur avancement
Assure un suivi du travail des chargé(e)s d'études, stagiaires et technicien(ne)s sur le terrain
Assure l’encadrement des stagiaires et le suivi des rapports de stages
Valoriser les actions et les projets réalisés :
Rédige les bilans pluriannuels et annuels d’activités (relationnel, gestion, suivis scientifiques…) en lien le cas échéant avec d’autres pôles du CEN
Rédige des notes, synthèses d’études et rapports d’activités Veille à la diffusion des plans de gestion en interne
Participe à la communication et à la valorisation des actions liées aux projets en lien avec le pôle valorisation / communication
Participe à différents colloques ou conférences de gestionnaires d’espaces naturels au niveau régional et national
Participe à des groupes de travail nationaux, des réseaux de partage et d’échange de données naturalistes selon ses compétences (réseau FCEN, Muséum Paris, programmes internationaux…)
MISSIONS ET ACTIVITES COMPLEMENTAIRES : Peut être amené à :
Gérer les dossiers d’autorisations et de dérogations en matière d’espèces protégées ou d’interventions sur les espaces protégés
Participer au recrutement, à la formation et à l’encadrement de chargé(e)s d’études patrimoine naturel
Participer à la réalisation d’outils de communication ponctuels (flyers, lettres d’informations, blogs, etc.)
Assurer des missions de surveillance de l’évolution des habitats et des espèces Présenter et défendre des projets auprès du conseil scientifique du CEN
Assurer des conférences, animer des réunions sur le milieu naturel (tous publics, étudiants, jeunes publics, usagers du site, habitants du secteur…)
Organiser et animer des visites guidées du patrimoine naturel pour le grand public et les scolaires (du primaire à l’université) en l’absence d’un chargé(e) de mission animation éducation
COMPETENCES REQUISES :
Connaissances :
Naturalistes généralistes avec spécialisation recommandée (au moins sur un groupe) Ecologie et biologie de la conservation
Biodiversité régionale
Connaissance des sites et de leurs usages (au plan patrimonial, géologique, géographique, socio économique et en termes de fréquentation)
Acteurs institutionnels et processus de décision et d’attribution budgétaire Réglementation de programmes spécifiques (Life, Natura 2000…)
Protocoles scientifiques, statistiques naturalistes, plans d’échantillonnage Notions de droits de l’environnement
Code des marchés publics
Permis côtier, règles de sécurité à bord (si activité en espace maritime) Certificat hyperbare classe 1 mention B (si activité sous marine)
Savoir-faire :
Analyse de site naturel (espèces, espaces, pratiques et enjeux) Montage et conduite de projet
Coordination d’équipe projet
Rédaction de cahier des charges (appels d’offre) Recherche de financements
Rédaction de plans de gestion et de divers documents techniques, administratifs et financiers liés aux plans de gestion
Suivi écologique de terrain, analyse des résultats Vulgarisation de données scientifiques
Maîtrise du SIG Bureautique
Navigation côtière (si activité en espace maritime)
Capacités :
Adaptabilité
Qualités rédactionnelles Esprit de synthèse Rigueur scientifique Sens de l’observation Sens du travail en équipe Esprit d’initiative
Maîtrise de soi
Qualités relationnelles (contact avec partenaires, réunions de travail) Disponibilité
EVOLUTIONS LIEES AU METIER:
Le métier évolue en fonction de plusieurs facteurs : l’exigence technique se renforce au niveau des rendus administratifs et financiers, dont un volet accordé à la recherche de financement dans les programmes européens qui est devenu essentiel. Importance grandissante de l’encadrement d’équipe. Liens plus étroits qu’auparavant avec le monde scientifique et le monde de la recherche.
CONDITIONS ET MOYENS D’EXERCICE :
Le métier demande de l’organisation et de l’autonomie. Il est exercé pour partie de façon sédentaire, et comprend des déplacements réguliers sur le terrain, y compris en soirée ou de nuit en fonction des activités ponctuelles de suivis et inventaires d’espèces. Travail parfois de nuit (pour le baguage des oiseaux), et astreintes ponctuelles le week-end.
Nombreux équipements spécifiques mis à disposition : uniforme de terrain, radio portatives, matériel de sécurité (pour le bateau), trousse de secours. Matériel d’observation ou de capture (loupes, pinces, jumelles, filets à papillon, etc.) de sécurité et de localisation (GPS). Outils spécifiques aux activités et déplacements maritimes ou en pratique de la plongée.
Utilisation de protocoles scientifiques, conventions, procédures d’autorisations. Maîtrise du SIG et de la bureautique pour la part de travail en bureau. Suivant l’expérience, le métier peut évoluer vers celui de responsable scientifique ou de responsable de pôle ou d’antenne.
RISQUES PROFESSIONNELS LIES AU METIER :
Risque de chutes, coupures, blessures, noyade, piqure d’animaux, risque de contraction de la maladie de Lyme (travaux de terrain)
Fatigue oculaire (lié à une activité prolongée sur écran) Risques baro traumatiques (plongée)
CONDITIONS D’ACCES AU METIER :
Niveau de diplôme généralement constaté :
Métier accessible à partir d’une formation de niveau III en biologie (IUT ou BTS gestion et protection de la nature), mais le plus souvent avec un Master en écologie ou en biologie.
Formation, parcours professionnel :
Expérience pratique en milieu comparable (chargé(e) d’études ou bénévolat en gestion d’espaces naturels, suivi d’espèces) avec expérience du montage et de la gestion de projets.
Compétence privilégiée en connaissance et suivi de certains types d’espèces ou d’environnement terrestre ou marin, dans un contexte professionnel ou bénévole ou en qualité d’autodidacte.
LIENS FONCTIONNELS ET RELATIONNELS :
Au plan hiérarchique :
Sous l’autorité du responsable de pôle ou d’antenne ou du directeur (trice)
Peut avoir sous sa responsabilité au plan technique des chargé(e)s d’études et des stagiaires
Liens et réseaux professionnels :
En interne : chargé(e) d’études patrimoine naturel, technicien(ne) de gestion de sites, berger, agent technique des espaces naturels, responsable scientifique, chargé(e)s de mission gestion de sites, chargé(e)s de mission animation territoriale, responsable de pôle /antenne, directeur(trice), chargé(e) de communication, RAF
En externe : chargés de mission (organismes de gestion d’espaces naturels, collectivités, direction régionale de l’environnement, etc.), techniciens d’organismes partenaires (ONF…), associations naturalistes, fédérations d’usagers des sites, organismes agricoles, animateurs (structures associatives, filière éducation à l’environnement), experts et bureaux d’études naturalistes, élus locaux et usagers des sites, universitaires…
METIERS CONNEXES ET MOBILITE :
Métiers connexes :
Chargé de mission scientifique, biodiversité, terrestre, marin, et selon spécialité d’un type d’espèce ou d’habitat en Parc Naturel, Conservatoire, Réserve Naturelle ou tout organisme gestionnaire d’espaces naturels
Chef de projet en bureau d’études spécialisé
Evolution :
Conservateur d’espaces naturels Responsable scientifique
Responsable de pôle / antenne (transverse ou sectoriel)
Code ROME :
A1303 Ingénieur en agriculture et environnement naturel
Code RIME :
FPETDD04 Chargé de la préservation écologique et de la gestion des milieux et des espèces
CNFPT :
04B09 Chargé d'études environnement
Répertoire des métiers ATEN :
Filière : Préservation du patrimoine naturel et culturel Famille : Connaissance et gestion du patrimoine naturel
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Famille : Gestion des connaissances et des ressources
DATE D’EMISSION : 18/12/2013
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