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4 ANALYSE DES BESOINS

5.5 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Afin d’être cohérent dans la dénomination des fichiers du site, nous avons établi une convention. Nous trouvons la norme ISO 9660 trop contraignante du fait qu’elle limite à huit le nombre de caractères pour la nomination d’un fichier et trois pour son extension. Nous adaptons cette norme afin de créer une convention personnalisée.

• Nous limitons le nombre de caractères pour nommer les fichiers à 31 ce qui permet d’assurer une compatibilité avec le système d’exploitation Mac ;

• les extensions sont composées généralement de 3 caractères à l’exception des fichiers html qui en comprennent 4 (html) ;

• nous utilisons au besoin les chiffres dans les dénominations des fichiers ;

• les caractères spéciaux admis sont le « _ » afin de séparer deux termes et le « » pour les dates en format ISO ;

• dans un souci d’universalité (Unix), nous optons pour le respect des casses.

Nous utilisons donc systématiquement des lettres minuscules et sans accent pour les noms de fichiers.

Pour éviter un temps de télédéchargement trop long, les pages web ne doivent pas dépasser 100 Ko et les images 40 Ko. Ces dernières sont optimisées si nécessaire.

46 Voir : 6.6 Plan d’urgence : quel format ?

5.6 HEBERGEMENT

Les membres du COSADOCA dépendent de trois institutions distinctes, chacune étant susceptible d’héberger le site web. Un hébergement à l’EPFL permet d’avoir une personne à disposition pour assurer la maintenance et les mises à jour et de bénéficier des backups du serveur de l’EPFL. De plus, le site web n’est pas obligé de suivre la charte graphique de l’EPFL s’il dispose de son propre nom de domaine. Nous avons proposé aux membres de COSADOCA d’acquérir leur propre nom de domaine ce qui implique un investissement financier peu important – 75 Frs la première année et 35 Frs les années suivantes47. Le COSADOCA a accepté notre proposition et le site bénéficie donc d’une adresse URL intuitive : www.cosadoca.ch.

5.7 STATISTIQUES

Les mandants ont émis le souhait de disposer de statistiques concernant l’utilisation du site web. Pour ce faire, nous pouvons reprendre le système de statistique utilisé pour le site de la BC. Celui-ci est plus que satisfaisant pour les besoins statistiques de notre projet qui se résument au nombre de visites par page.

Il est effectivement intéressant de connaître ces données afin d’identifier quelles sont les pages les plus visitées et les informations les plus consultées. Elles seront également utiles pour définir l’évolution du site. Les statistiques pourront être relevées une fois par mois afin de comparer le nombre de visites d’un mois à l’autre et d’une année à l’autre. Notons également l’existence de nombreux services externes proposant des statistiques pour les sites web. Certains sont gratuits tels que Web Site Center (www.websitecenter.org) et E-Stat (www.estat.com). Le site www.gratuit.org propose d’autres outils de statistique gratuits.

47 SWITCH. The swiss education and research network [en ligne].

http://www.switch.ch/fr/ (consulté le 31.10.2005)

5.8 SECURITE

Le site web contient des informations sensibles qu’il s’agit de sécuriser. Pour cela, nous avons défini des accès différenciés selon trois niveaux. La partie Internet est évidemment accessible à tous et l’Intranet uniquement aux collaborateurs des institutions membres. Les plans des collections à sauver en priorité sont accessibles uniquement aux coordinateurs du sauvetage et à leurs remplaçants.

Vu le temps qui nous est imparti et notre manque de connaissances en la matière, nous ne sommes pas en mesure de mettre en place le système de sécurité. Cela sera effectué par le webmestre de la BC. Nous avons néanmoins réfléchi aux différents moyens de sécuriser les accès et avons retenu deux possibilités.

D’une part, l’accès par mot de passe présente deux désavantages conséquents : cela nécessite une lourde gestion des mots de passe et les collaborateurs doivent se souvenir de leur mot de passe en situation d’urgence. Nous recommandons néanmoins cette solution pour protéger les plans des collections à sauver en priorité. Car l’accès à ces documents ne concerne qu’une dizaine de personnes et nécessite un plus haut degré de protection.

La deuxième solution, vers laquelle s’oriente le projet, est la gestion des accès par IP. Cette solution est possible, car la BC et la BCU disposent de deux IP différenciant les postes des collaborateurs de ceux des usagers. Cela n’est pas le cas des ACV, mais puisque les postes ne sont pas trop nombreux, il sera possible d’entrer les adresses IP concernées. Au total, la mise en place de ce système ne prend en compte qu’une quinzaine d’IP. Par contre, cette solution présente le désavantage de restreindre l’accès à l’Intranet uniquement depuis les postes identifiés par leur adresse IP. Les collaborateurs ne peuvent pas y accéder depuis leur ordinateur personnel. En cas de sinistre, cela peut poser problème. Si les ordinateurs de l’institution sinistrée ne sont plus fonctionnels, le plan en cas de catastrophe n’est plus accessible sur le Web. Comme nous l’avons déjà souligné lors de la présentation des désavantages du Web48, les institutions ne doivent pas

48 Voir : 4.3 Opportunités d’un site web pour le COSADOCA.

compter uniquement sur le site pour accéder aux plans d’urgence mais prévoir des alternatives. Lors d’une journée de formation des collaborateurs du consortium, les exercices ont montré qu’il est nécessaire que chaque personne intervenant sur le lieu du sinistre dispose d’une version papier du plan en cas de catastrophe.

Concernant les mises à jour du site, les collaborateurs qui en sont responsables pourront accéder aux fichiers du site par mot de passe. Le même système peut être utilisé pour gérer les accès aux formulaires de saisie des bases de données. Cela concerne actuellement trois personnes.

Un problème se pose concernant l’accès des différents services de pompiers appelés à intervenir aux plans d’urgence. Il n’est pas judicieux de leur donner un accès par IP et, vu le nombre de services de pompiers impliqués et les éventuels changements de personnel, un accès par mot de passe pourrait mettre en péril la sécurité des données. La solution la plus adaptée est encore de continuer à envoyer un exemplaire du plan d’urgence à chaque mise à jour.

En ce qui concerne les aspects liés aux sauvegardes du site (backups), nous nous en remettons à l’EPFL. En effet, l’adresse www.cosadoca.ch est un nom de domaine sur un serveur fictif. Le site est hébergé sur le serveur de la BC de l’EPFL (http://library.epfl.ch) auquel renvoie l’adresse www.cosadoca.ch. Cette solution a le mérite de rendre plus visible le consortium sur Internet grâce à son propre nom de domaine et de ne pas affilier le projet à l’EPFL. Et le site est sur le même serveur que celui de la BC et bénéficiera des actions de backup faites pour le serveur.