Charline BOURCIER DOYER est plasticienne et professeure agrégée. Elle a soutenu en 2015 une thèse intitulée Les dislocations de l’espace pictural sous la direction de Khalil M’Rabet. Son travail pictural interroge les relations que la peinture figurative peut entretenir aujourd’hui avec diverses sources visuelles (images d’actualités, photographies personnelles, captures d’écrans, etc.) mises en tension avec l’affirmation de procédés plastiques (recouvrements, inachèvements, coulures).
Sylvie COËLLIER est Professeure des Universités. Elle enseigne l’histoire de l’art contemporain au Département ARTS de l’Université d’Aix-Marseille. Elle co-dirige actuellement l’axe « Constructions de l’imaginaire actuel à travers les arts » au Laboratoire d’Etudes en Sciences des Arts. Spécialiste en sculpture, elle s’intéresse plus particulièrement aux transformations qui affectent l’art contemporain à l’ère du numérique et de la mondialisation. Elle a écrit Lygia Clark (L'enveloppe). La fin de la modernité et le désir du
contact, l'Harmattan, 2003, dirigé plusieurs publications collectives, et notamment Des émotions dans les arts aujourd’hui (2015) et La performance, encore (2016) aux Presses
universitaires de Provence où elle est responsable de la série Histoire, théorie et pratique des ARTS. Elle a rédigé de nombreux articles, dont « « L’usine silencieuse », Mark Manders, Les
études d’ombres, Carré d’Art – Musée d’Art contemporain, Nîmes, 2012, « Art, artisanat et
design dans la culture numérique », Artpress 2, n°29, mai/juin/juillet 2013, et « Alien Seasons, une exposition de Philippe Parréno » dans Christophe Viart (dir.), L’art contemporain et le
temps, Rennes, PUR, 2016.
Franck DORIAC est Maître de conférences en Arts plastiques à Aix-Marseille Université, membre du Laboratoire d'Etudes en Sciences des Arts (LESA, EA 3274), chercheur associé à l'Institut ACTE (Paris 1-Panthéon-Sorbonne, CNRS UMR 8218). Son domaine de recherche porte sur un art en relation avec le dehors (art, nature, écologie, etc. ). Il a publié des ouvrages tels Géopoétique et Arts plastiques en co-direction avec Kenneth White, Le Land Art, et après,
Une oeuvre de Serge Goudin-Thébia, mais aussi dans des revues comme "Phréatique",
"Recherches en esthétique" ,"Cahiers Gaston Bachelard", etc. Jérôme DUSSUCHALLE :
Études supérieures en Design à l’École des Beaux Arts de Saint Étienne (D.N.S.E.P et Certificat de Recherche en Design). Cursus universitaire à la faculté d’Arts Plastiques de Saint Étienne
(D.E.A et Doctorat). Professeur agrégé d’Arts Plastiques. Docteur en Arts-Plastiques et Sciences de l’art. Sculpteur. Vit et travaille en Île-de-France et à Saint-Étienne.
Michel GUERIN est philosophe, professeur émérite (AMU) et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Philosophie du geste (Actes Sud 2011 pour la 2e édition, augmentée) et Origine de la peinture (Belles Lettres « encre
marine », 2011). Vient de paraître chez ce dernier éditeur, Le Cimetière marin au boléro, un
commentaire du poème de Paul Valéry.
Etienne KIPPELEN est agrégé de musique, docteur et compositeur. Titulaire d'un master au CNSMD de Paris et au CNSMD de Lyon, lauréat des concours Dutilleux et Jolivet, il enseigne à Aix-Marseille Université, dans les CRR de Paris et d'Aix-en-Provence. Il publie La mélodie
instrumentale après 1945 : analyse et esthétique des ruptures (Delatour, 2015) et dirige la
revue Euterpe, consacrée à l'étude de la musique française de 1870 à nos jours. Les recherches qu'il mène le conduisent vers une approche esthétique et anthropologique des musiques savantes de la fin du XIXe siècle aux répertoires contemporains. Son doctorat, sous la direction
de François Decarsin, a obtenu le Prix de thèse 2013 de l'Université d'Aix-Marseille.
Marie-Thérèse LATUNER EL-MOUHIBB est artiste plasticienne et docteur en Arts plastiques et Sciences de l’art. Elle est par ailleurs professeure agrégée et enseigne actuellement au Lycée français de San Francisco (USA).
IRIS LE FUR Après un apprentissage en musique étude au CNR (conservatoire national de région) de Marseille dans la classe de violon du super soliste Yves Desmond, Iris Le Fur continue des études d’Arts Plastiques à l’Université d’Aix Marseille et obtient un Master II Recherches ainsi qu’un Master MEEF. En parallèle elle approfondit ses recherches musicales au Conservatoire de musiques actuelles amplifiées de Aix en Provence dans la classe de Thierry Riboulet, ainsi que sa pratique plastique à l’école ESBAM de Marseille.
Actuellement professeur d’art et de violon dans différentes structures tel que l’école Mélodie 7 à Marseille ou La Mareschale à Aix en Provence, Iris Le Fur continue de développer ses créations entre art et expériences musicales dans différentes manifestations artistiques entre création d’art de la rue, expositions et spectacles interdisciplinaires. Ses travaux de recherches sont centrés sur des productions artistiques mêlant une perception visuelle et auditive.
Khalil M’RABET est plasticien et Professeur émérite en Arts Plastiques et Sciences de l’Art à l’Université d’Aix-Marseille. Ancien responsable, au Maroc, de la formation et de la coordination nationale en Arts Plastiques (1976-1984). Comme plasticien, il exploite un matériau à l’état brut en pratiquant la teinture et la gravure sur cuir. Il utilise une technique ouverte, cumulative qui se prête à l’altération des marques, au brouillage des inscriptions, le tout trompant l’attente du spectateur. Les recouvrements ou l’arrachage de voiles superposés diaphanes ajoutent à l’ambiguïté délibérée. Le hasard et le temps sont aussi convoqués quand il grave, corrode ou patine les formes fractales d’une cartographie fictive entravée. Ses peaux imprégnées portent les traces où se manifeste l’intériorité du vécu. Cicatrices de la mémoire, stigmates et autres balafres de ses cuirs expriment des blessures réelles ou symboliques. Depuis 1991, il exerce à l’Université de Provence. Chercheur et membre du LESA (Laboratoire d’Etudes en Sciences de l’Art), il s’intéresse aux mutations plastiques contemporaines, aux interférences et processus créateurs. Il a publié plusieurs articles et ouvrages sur l’art contemporain, notamment Peinture et identité. L’expérience marocaine (L’Harmattan),
Peinture et mécénat une collection marocaine (Ed.B.C.M). À paraître : un ouvrage, en co-
Hassan Slaoui.
Philippe ORTOLI est Professeur des universités en études cinématographiques à l’Université de Caen. Sa recherche porte essentiellement sur les questions esthétiques du classicisme et de la modernité dans le cinéma de genre, ainsi que sur la conception d’une bâtardise cinématographique. Il a également enseigné à Paris VII, Poitiers, Aix-Marseille I, Lyon 2, en Corse et est l’auteur de nombreux articles et de quatre ouvrages, dont les plus récents sont Il
était une fois dans l’Ouest (Éditions de la Transparence, 2010) et Le Musée imaginaire de Quentin Tarantino (Corlet/Cerf, 2012). Il a également codirigé les actes du colloque dans Praise of Cinematic Bastardy (Cambridge Scholars Publishing, 2012).
Maryline PUYDEBOIS est plasticienne, professeure d’arts plastiques et doctorante en arts plastiques à l'université d'Aix-Marseille 1. Ses recherches plastiques et théoriques interrogent l'art végétal, le matériau et l'altération.
Shiyan LI est Docteur en Sciences de l’Art d'Aix-Marseille Université (AMU). Membre de l’équipe de recherche interuniversitaire Langages artistiques Asie-Occident (LangArts). Membre du Réseau Asie & Pacifique.Elle a publié l’ouvrage Le vide dans l’art du
XXe siècle : Occident/Extrême-Orient, (Aix-en-Provence, PUP, 2014, 344p.) et de nombreux
articles consacrés notamment à l’étude de l’art contemporain chinois.