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Le bilan dressé par employeurs et les organismes de formation sur leur expérience

Partie 4 : Retours d’employeurs et d’organismes de formation

VII. Le bilan dressé par employeurs et les organismes de formation sur leur expérience

VII.1. Un avis globalement très positif sur le dispositif

L’ensemble des employeurs et organismes de formation ont émis un avis positif sur les objectifs et le fonctionnement du dispositif.

Je n’ai pas l'impression d'avoir fait partie d'une expérience. J'ai juste contribué [en] apportant ma petite part, il faut que chacun donne sa part. Et je trouve que l'expérience en elle-même, elle est très, très bien. (Employeur).

C'est toujours positif je trouve. Je suis ouverte à toutes sortes de public, à toutes sortes de dispositifs. Quelqu'un qui est autiste, si on le met à l'écart dès le départ, jamais il ne fera quelque chose ! Élisa, elle peut très bien être autonome. Il y a des choses dans la vie qui sont plus dures que les autres, évidemment. C'est vrai que c'est un combat de tous les jours quand on est différent des autres, mais il y a toutes sortes de combats. Et il ne faut pas perdre espoir, il faut toujours se battre lorsqu'on fait quelque chose. Donc moi je pense que c'est bien. (Employeur).

L’embauche d’une personne autiste dans le cadre de ce dispositif a été vécue comme une expérience gratifiante pour plusieurs employeurs. Ceux-ci ont mis en avant l’expérience humaine qu’ils avaient vécue, au- delà de l’aspect purement professionnel :

Ça a été une très bonne expérience et une très belle expérience. On est vraiment content d'avoir vécu ça avec Simon. (Employeur).

Enquêtrice : Pour vous ça a été une bonne expérience ? Répondant : Ah oui ! Si on renouvelle son contrat, c'est que oui. Ce n’est pas facile mais oui c'est enrichissant. Et quand il nous dit merci sur plein de choses, on sait qu'on n'a pas fait tout ça pour rien. C'est une reconnaissance qui a du sens. Tu te dis, tout ce qu'on fait, ça a du sens. Enquêtrice : ça vous a apporté quelque chose cette expérience avec Kilian ? Répondant : Ah oui, même pour nous. Oui, personnellement, c'est enrichissant. L'ouverture sur l'autisme, cet autisme-là. Et puis on se dit, on a réussi à l'aider, il va mieux, donc c'est super. Ensemble on a réussi à trouver des choses, des outils, des trucs à mettre en place... Quelque part, il y a quand même une petite fierté de se dire voilà, on a embauché Kilian et ça marche quoi ! Ça marche ! Il est serveur Kilian ! Ouais, ça rend fier quoi. On se sent un peu plus utile le lundi matin en venant travailler. (Employeur).

Ça fait beaucoup de bien aux salariés, aux gens qui l'entourent. Ça fait du bien à sa famille, ça fait du bien à Nathan. Moi j'adore Nathan, je suis très proche de lui. On est proche parce qu'il est complètement atypique comme garçon et qu'il me fait rire. Des fois, il va me parler pendant une heure et oui, c'est chouette ! C'est une belle aventure parce que je sens qu'il évolue. Je le sens serein, je le sens bien. On a mis le temps avant de trouver l'équilibre, ça a duré presque un an quand même. On est passé par des hauts et des bas, il y a eu des moments pas faciles. Mais à la fin, on se dit mais c'est chouette en fait ! (Employeur).

La plupart des employeurs et organismes de formation ont exprimé leur volonté de réitérer leur participation au dispositif, en recrutant à nouveau une personne autiste :

Ça a été une excellente expérience et j'espère que j'aurai l'opportunité de renouveler (Employeur). J'étais un peu réticente au début parce que j'avais quand même des doutes. On n'a pas l'habitude de travailler comme ça. Et finalement je me suis dit qu'on pouvait retenter l'expérience pour aboutir sur un CDI. Pas juste une période d'immersion ! (Employeur).

Ça a été une bonne expérience que l'on renouvellera de toute façon, ça, c'est sûr. Dès qu'on pourra en avoir l'opportunité. C'est quelque chose qu'on referra de toute façon. (Employeur).

C’est une très bonne idée je trouve. Surtout qu’une personne autiste peut apporter quelque chose, elle peut apporter un plus à une entreprise si ses capacités lui permettent d’effectuer les tâches. Mais ça peut être un point très positif, c’est très valorisant pour la personne et aussi pour l’entreprise. C’est bénéfique pour tout le monde. (Employeur).

Notons que quatre contrats ont été renouvelés à l’issue d’une période d’essai ou d’un premier CDD et trois personnes étaient en CDI au moment des entretiens. Six contrats n’ont pas été renouvelés.

Deux employeurs souhaitaient réembaucher la personne mais n’ont pas pu à cause de la baisse d’activités liée à l’épidémie de Covid-19. Ceux-ci étaient tous deux très satisfaits du travail accompli et espéraient pouvoir proposer rapidement un nouveau contrat à la personne.

S’il n’y avait pas eu le Covid-19, on aurait déjà fait travailler Baptiste pendant au moins un mois depuis le mois d'avril et très probablement on l'aurait gardé pour toute la saison. On n’exclut pas bien sûr que ce soit le cas si l'activité reprend. Il figure parmi les gens qu'on va rappeler en premier, d'autant qu'il a pris un logement juste à côté, il a ses permis CACES, il connaît le fonctionnement, il connaît les gens, c'est un garçon rigoureux. C'est même dans l'intérêt de l'entreprise, ce n'est plus une bonne action ! On n’est plus du tout dans ce registre-là. […] Il n’a pas loupé une journée, il était ponctuel, il était travailleur. Vraiment je n’ai rien à redire au contraire. Dans le service où il était, qui était un des plus compliqués où quand on embauche des étudiants l'été, on a des gens qui n'ont pas la même rigueur, le même sens des responsabilités ou en tout cas le même à cœur de bien faire. Il s'est distingué, clairement. (Employeur).

Un autre employeur voulait embaucher la personne à la suite de son immersion mais celle-ci a déménagé en dehors de la région. La gérante interrogée précise néanmoins être d’accord pour réitérer l’expérience avec une autre personne, dans l’optique de l’amener vers un CDI.

Deux employeurs n’ont pas pu renouveler le contrat pour des questions administratives. Pour l’un d’entre eux, il s’agissait d’un chantier d’insertion où les durées des contrats sont limitées. Le deuxième employeur avait embauché la personne en service civique et n’avait pas de poste à lui proposer.

Notons que dans une seule situation, l’employeur a constaté que la personne ne correspondait pas au poste après une période de formation et qu’il n’était pas possible d’offrir les aménagements nécessaires. Le poste requérait trop de polyvalence et de flexibilité pour la personne. Sans regretter sa participation au

dispositif, l’employeur pense ne pas être en mesure aujourd’hui de pouvoir renouveler l’expérience d’embaucher une personne autiste, à cause du manque de marge de manœuvre dont il dispose pour aménager le poste de travail.

VII.2. Une expérience enrichissante pour l’entreprise ou l’organisme de formation

Outre l’intérêt de cette aventure sur le plan humain évoqué par de multiples employeurs et organismes de formation, ceux-ci ont aussi mis en avant le fait que cette expérience avait été très enrichissante pour leur structure, à plusieurs niveaux.

VII.2.1. Permettre l’évolution du regard sur le handicap

Plusieurs employeurs expliquent que cette expérience les a convaincus que les personnes autistes avaient de grandes compétences et qu’elles pouvaient tout à fait travailler en milieu ordinaire, à condition de mettre en place certains aménagements. La plupart précisent cependant que cette affirmation n’est peut-être pas valable pour l’ensemble des personnes autistes, selon leur niveau d’autonomie. Eux précisent qu’ils sont « tombés sur la bonne personne », mais que les choses se seraient peut-être passées différemment avec quelqu’un d’autre.

Enquêtrice : Est-ce que votre regard sur l'autisme a changé ? Répondant : Il a changé dans le sens où quand je pensais autisme, je pensais crise. On voit toujours dans les situations le pire mais finalement le fait d'avoir travaillé avec Simon pendant 6 mois, on se rend compte que par beaucoup d'aspects, il s'est intégré au groupe, il a des compétences, il peut vraiment rendre service. Je pense que maintenant, quand je pense autisme, je pense qu'un autiste peut être employé, peut travailler. Après je sais qu'il y a plein d'autismes différents mais dans le cas de Simon en tout cas, il peut s'intégrer dans le milieu professionnel. Ça [a fait] évoluer mon regard. Je pense que cette expérience devrait faire changer le regard de beaucoup d'entreprises, [en montrant que] c'est jouable, c'est vraiment jouable. Après ça dépend du type d'autisme. (Employeur).

Enquêtrice : Est-ce que votre regard sur l'autisme a changé ? Répondant : En fait non parce que je ne connaissais pas bien l'autisme ! (Rires). Donc est-ce que mon regard, il a changé ? Non parce que moi je pense qu'il a tout à fait sa place en entreprise normale. Donc mon regard n’a pas changé. Je dirais qu'il n’y a pas forcément de problématiques, donc il pourrait travailler tout à fait normalement. Peut- être que pour un autre autiste oui, faut être honnête. Mais dans le cas de Charles, non, ça ne pose pas de problème. (Employeur).

Enquêtrice : Est-ce que votre regard sur l'autisme a évolué avec cette expérience ? Répondant : Oui parce que je pense que c'est un handicap et en même temps ça leur donne beaucoup de force. Nathan, ça lui en a donné énormément. C'est une vraie preuve qu'un autiste peut rentrer dans le monde du travail, peut avancer et être dans le même cadre que les autres. Il faut trouver des solutions appropriées pour que ça se passe bien. Ça prend du temps. Mais en attendant, on est hyper content pour lui. Sa famille est ravie. Sa maman vient toutes les semaines, elle me remercie parce qu'elle n’a jamais vu son fils aussi épanoui. Et juste pour ça, ouais, c'est chouette. (Employeur).

Seul un employeur explique s’être rendu compte que le travail qu’il proposait n’était peut-être pas adapté selon lui à des personnes autistes. Notons que cet employeur n’a pas souhaité renouveler le contrat de la personne qu’il avait embauchée, s’étant aperçu que celle-ci ne correspondait pas au profil requis et qu’il n’avait pas suffisamment de marge de manœuvre pour mettre en place les aménagements nécessaires. On pourrait néanmoins rappeler que les besoins d’aménagement varient d’une personne autiste à l’autre. Cette expérience a dissuadé cet employeur de participer davantage au dispositif :

Je connaissais un petit peu le monde de l'autisme, ce handicap, de par mes études précédentes et une précédente expérience. Mais là où ça m'a ouvert les yeux, c'est de dire moi je voudrais donner la chance à tout le monde et il faut peut-être que je me dise qu'il y a une catégorie de personnes - je n'aime pas trop ce terme, ça met des gens dans des cases - que le handicap, qui plus est l'autisme, que ce n'est peut-être pas possible en fait. (Employeur).

Les organismes de formation ont expliqué que leur regard sur l’autisme et le handicap avait évolué de manière positive, en particulier chez les formateurs qui s’étaient aperçus que l’accueil d’une personne autiste était possible et moins compliqué qu’ils ne le pensaient :

Je suis agréablement surprise parce que je pensais que ça allait être plus compliqué. Parce que quand on m'a dit autiste, je me suis dit oh là là ! C'est vrai que les autistes, je pensais que... Je pensais Élisa plus... avec un handicap plus lourd quoi. C'est quand même quelqu'un qui peut s'intégrer facilement au milieu d'un groupe, qui ne pose pas problème à un groupe. Et elle, je pense qu'elle s'est trouvée à l'aise aussi. Donc je pense que oui, j'ai un regard encore meilleur disons des choses qu'on peut mettre en place pour le handicap. (Organisme de formation).

Le regard des autres formateurs a sûrement changé parce qu'ils n'avaient pas forcément l'habitude d'avoir ce public-là. Donc ça a pu changer d'une façon très positive leur regard sur l'autisme, [leur montrer] que justement, il y a différents degrés dans l'autisme, c'est différent selon les personnes. Donc on ne peut pas forcément toujours faire des amalgames au niveau du handicap. Je pense que ça les a fait avancer par rapport à l'inclusion des personnes handicapées justement dans les formations de professionnels et que c'est possible ! Au départ, il y avait une certaine appréhension, une certaine crainte sur combien de temps on va y passer ? Est-ce que le fait de l'accueillir, on va passer beaucoup plus de temps sur les contenus ? Et en fait on s'est bien aperçu qu'en changeant nos stratégies, on arrivait au même résultat et pour autant, il n'était pas forcément complètement largué dans les compétences. Ça a fait évoluer l'équipe, oui. (Organisme de formation).

VII.2.2. Permettre l’évolution des pratiques

Outre l’évolution du regard sur l’autisme et le handicap, certains employeurs et organismes de formation ont décrit la manière dont l’accueil de la personne avait permis de faire évoluer leurs pratiques, notamment en termes de management et d’accompagnement des salariés.

Plusieurs employeurs et organismes de formation ont insisté sur l’idée que cette expérience allait leur être utile pour accueillir d’autres personnes autistes et/ou en situation de handicap.

Maya a été une première belle expérience. Mais il y en a eu d'autres. J'ai eu dernièrement une autre personne qui était en reconversion professionnelle, qui par contre n'avait pas le même âge, mais qui a su qu'elle était autiste Asperger récemment. Donc il a fallu l'accompagner. Elle n'était pas pour autant accompagnée par Pôle Emploi. […] Heureusement qu'on a eu l'expérience avec Maya ! Si l'équipe pédagogique n'avait pas eu cette expérience, on n'aurait certainement pas accompagné avec la même qualité cette personne. (Organisme de formation).

C'est une expérience en plus pour nous, dans notre rôle, dans notre mission, parce que ça va nous servir aussi pour d'autres stagiaires, la façon de se comporter, c'est toujours enrichissant. Ça fait une corde en plus à notre arc. (Employeur).

Pour deux employeurs, l’accompagnement individualisé dont a bénéficié la personne les a fait réfléchir sur les modalités d’accueil de tout salarié au sein de leur entreprise, qu’il soit en situation de handicap ou non.

Le fait d'embaucher Baptiste et le travail de préparation de la job coach, ça nous a amenés à prendre plus d'attention aux conditions d'accueil en ayant un comportement qu'on aurait dû avoir depuis le début et ça avec tout le monde. (Employeur).

Pour cette responsable, l’accueil dont a bénéficié Valentin devrait même servir de modèle pour tous : J'ai échangé avec la DRH23 et je lui ai dit au final, on est mal formé au RH24, dans la mesure où l'accompagnement de Valentin au final, c'est celui qui devrait faire cas et qui devrait être notre modèle en fait. Parce qu'en attendant, c'est-à-dire une fois que les gens sont placés sur le poste et qu'on n’identifie pas de problématique et qu'il n’y a pas de problématiques qui nous sont remontées, on enchaîne. Ce n’est pas par manque d'envie, mais plus par manque de temps. Mais on s'aperçoit que ça fait aussi partie des évolutions du travail que de repenser l'accompagnement des collaborateurs au long cours et plus seulement à la période du recrutement. C'est un peu pour le coup l'apprentissage que j'ai retiré de cette expérience. Ce n’est pas normal [par exemple] de chambouler [tous les repères] d’une personne, qu'elle soit porteuse de handicap ou pas. Donc est-ce que nous on se pose les vraies bonnes questions aussi et est-ce qu'on est les meilleurs accompagnants des personnes qui rentrent ? J'ai un doute. Très sincèrement, ça m'a remis en question sur ma capacité à inclure aussi tous les agents de la même manière quoi. (Employeur).

Deux organismes de formation expliquent que l’accueil de la personne les a amenés à réfléchir et à revoir la manière dont les cours étaient enseignés, puisqu’il était important d’être davantage explicite dans la manière de communiquer les informations. Pour ce formateur, la présence de Mathis leur a permis d’être plus efficaces dans la transmission de certains contenus pédagogiques :

Mathis nous a fait beaucoup réfléchir sur la stratégie pour aborder certains contenus, de façon à aller beaucoup plus sur l'essentiel à retenir. C’est ce qui nous a permis justement d'être un peu plus efficace dans notre façon de former. C'est vraiment la position de Mathis qui nous a fait évoluer dans nos stratégies. (Organisme de formation).

VII.3. Un accompagnement jugé utile et efficace

VII.3.1. L’accompagnement par les job coach

Les employeurs et organismes de formation ont été très satisfaits de l’accompagnement proposé par le job coach. La plupart ont jugé sa présence nécessaire. Beaucoup reconnaissent qu’il aurait été difficile de réussir sans son intervention :

Enquêtrice : Pensez-vous que vous auriez pu le faire sans l’expérimentation de Pôle Emploi ? Répondant : Non je ne pense pas. J’aurais pu tenter oui, mais ça aurait été peut-être plus compliqué. Surtout que le job coach parlait aux équipes aussi. Tout seul, je n’aurais pas pu tout gérer. Ça aurait été moins évident pour Arnaud. (Employeur).

Je pense que c'était indispensable. Je ne sais pas si on aurait pu le faire sinon, parce qu'elle apporte énormément la job coach. Elle nous a apporté énormément. Elle nous a vraiment expliqué les symptômes. Enfin quand je dis « symptômes », je n’ai pas les mots mais... Les particularités... Voilà, le fonctionnement. Quelles solutions on peut apporter. La job coach là-dessus, elle a été géniale parce que très ouverte d'esprit et on essayait ensemble de trouver des solutions. Et je ne sais pas si je les

23 Directrice des Ressources Humaines. 24 Ressources Humaines.

aurais mises en place sans elle. Parce que c'était une première expérience. Elle nous a beaucoup aidés la job coach. (Employeur).

On n’aurait pas réussi, on ne l'aurait pas fait si la job coach n’avait pas été là, ça, c'est sûr. Elle a été certainement le premier facteur de succès. Alors elle vous dira peut-être qu'elle est tombée dans une entreprise avec des gens très ouverts, bienveillants. Oui, OK, peut-être mais ça ne suffit pas la bonne volonté dans ces cas-là ! C'est quand même un peu de psychologie, c'est une capacité à un moment donné de s'extraire du résultat pour aller un peu plus dans le comment, en se mettant à la place des gens, des choses qu'on a tendance parfois à gommer. On est tellement obsédé par le résultat, la rapidité d'une commande à livrer parce que le client nous engueule que voilà, la manière dont on va faire exécuter la tâche n'est pas suffisamment prise en compte. Comme on était plutôt en période d'apprentissage parce qu’on ne savait pas très bien comment faire, on a respecté à la lettre ce qu'elle nous a dit. Et on a constaté très vite que c'était ça ! Et on s'est dit après « mais c'est ça qu'il faut faire pour tout le monde en fait ». (Employeur).

La plupart des répondants ont été rassurés par la présence du job coach. Ils ont eu le sentiment de ne pas avoir été laissés seuls, mais au contraire d’avoir été soutenus et accompagnés dans ce recrutement, à la