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Avenir et devenir : le futur des domestiques de 1681 Nous l'avons déjà évoqué, plusieurs sources nous permettent de

cerner plus précisément le futur de celles et ceux qui, en 1681, forment le contingent des domestiques au Canada. Ainsi, les travaux de André Lafontaine et de René Jette par exemple nous donnent un certain nombre de renseignements de valeur sur ce que sont devenus certains domestiques après avoir fini leur contrat, et plusieurs de ces parcours professionnels sont assez étonnants. Cependant, nous l'avons évoqué, un grand nombre de domestiques n'étant pas identifiés clairement, la recherche d'éventuelles reconversions reste limitée, rappelant et confirmant encore une fois le caractère marginal et anonyme du groupe.

Ainsi, parmi les domestiques que nous recensons en 1681, nous retrouvons un futur notaire, la prochaine Supérieure de l'Hôtel-Dieu de

Montréal, des soldats, plusieurs maîtres-artisans et une future femme de seigneur (tableau 19). Remarquons aussi deux domestiques dont nous connaissons la profession exacte au sein de toutes celles entrant dans la définition de domestique : deux cuisiniers.

A ceux-ci s'ajouteront les domestiques qui, dans les années suivant 1681, vont se marier, surtout les femmes pour qui nous supposons fortement que cette union va sonner la fin d'une période de service de durée variable. Ce service qui, en plus d'apporter une formation notamment dans le domaine de la culture de la terre ou de l'entretien d'une maison, fournit à ces femmes une somme d'argent plus ou moins substantielle dont une part au moins servira de dot. Car si le célibat est caractéristique du service domestique, la situation ne semble pas rester la même tout au long de la vie des employés de maison. En effet, selon notre base de données, nous sommes dans la possibilité d'isoler bon nombre de domestiques célibataires qui contracteront un mariage dans les années qui suivent 1681.

Nous avons en effet pris soin de noter, quand l'information était

disponible, la date probable153 de premier mariage de ces domestiques

ainsi que le nom du notaire rédigeant le contrat. Nous pouvons donc dégager 15 femmes (soit 20% du groupe des femmes célibataires) et 61 hommes (16% des hommes célibataires en 1681), déclarés célibataires dans le recensement, qui vont se marier pour une première fois dans les années qui suivent.

153 Dans bien des cas, les renseignements donnés par René Jette ne donnent que le mois et l'année, voire juste l'année ou la période approximative de l'union.

Tableau 19: Exemples de reconversion professionnelle des domestiques de 1681.

Prénom Nom Reconversion Jean Aide Maçon en avril 1681.

Pierre Allard Tonnelier en 1690. -Antoine Bâillon Chapelier en 1691.

André Berriot Cuisinier lors du recensement. Claude Jean Jean Bourget Brideau Caillé Cuisinier et pâtissier en 1716. Charpentier en 1687. Maître charpentier. Barthélemi René Coton Delavoye

Soldat de la garnison de Québec en 1691, puis maître chapelier Notaire en 1729.

Pierre Pierre

Deshayes Dubisson

Capitaine de milice du fief Dutort en 1726. Cuisinier lors du recensement.

Guillaume Antoine Jean Dupont Duquet Filion Qualifié de boulanger. Engagé Ouest en 1691. Maître taillandier en 1695. Mathieu Giraud Tailleur d'habits en 1708. Claude Guichard Engagé Ouest en mai 1688. Paul Guyon Vacher en 1694.

/Angélique René

Hayot Lancelleur

Religieuse à l'Hôpital Général de Québec, novice en avril 1699 juillet 1700, supérieure de 1714 à 1717.

Navigateur en 1702.

professe en Jean de Lavoye Soldat en 1690

Jeanne-Marguerite Jean

Lenoir Mardor

Épouse Louis Dandonneau, Seigneur du Sablé, en 1684

Tonnelier en 1681, domestique de l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1700. François Pelletier Tonnelier en 1711.

Marie Rancin Épouse un maître menuisier. François

Jean

Tardif Tournois

Engagé Ouest 29 juillet 1688. Couvreur en 1686.

René Vien Vacher de Louis Rouer en 1694.

Un dernier point qu'il convient de signaler à propos des domestiques apparaît systématiquement dans la littérature qui leur est consacrée : il s'agit de leur tendance au mimétisme social et leur rôle d'intermédiaires culturels. Comme nous l'avons vu, selon Jean-Pierre Gutton, « la présence d'hommes dans la domesticité a valeur ostentatoire »154, et les maîtres,

tout comme les domestiques, le savent. Il semble en effet que la condition du maître déteigne sur celle du domestique, contrevenant à la règle énoncée par l'abbé Fleury : « un domestique de ministre ne vaut pas mieux

qu'un domestique de fermier »155. Cependant, dans les faits, il semble que

cette dernière règle ne soit pas respectée. On note même que les domestiques sont d'allure suspecte pour les hautes classes de la société parce qu'ils « partagent les vices et le goût du luxe des aristocrates. »156

Dans un contexte plus large, on note que maîtres et domestiques ont même certaines formes de sociabilité communes », comme l'adhésion à des confréries ou des congrégations telles celles formées par les Jésuites et, quoique réservées aux domestiques, d'un fonctionnement identique à celles fréquentées par les maîtres. Cet « indice non négligeable de l'intégration culturelle des serviteurs » entre dans ce processus de mimétisme social au même titre que l'alphabétisation du groupe dont nous

avons parlé plus haut1 5 7. D'autres éléments appuient cette idée : les

domestiques sont habillés par leurs maîtres, un serviteur de grande maison ou simplement d'une personne aisée se verra donc offrir comme part de ses gages une livrée qui le rapprochera bien plus des valeurs du monde de son maître que de celles du milieu souvent inférieur sinon pauvre dont il est probablement issu. C'est donc au cours de son service que le domestique est amené, du fait de l'influence de son maître et du milieu qu'il côtoie, à rêver de possibilités d'ascension sociale qui se caractérisent par cette « logique d'accumulation » déjà évoquée afin de ne pas, une fois le contrat à son terme, retourner dans son milieu d'origine. Ce phénomène s'amplifie d'autant plus que ce sont souvent des enfants qui sont placés sous la garde d'un employeur et sont élevés de la même manière que les enfants de celui-ci, apprenant les mêmes valeurs, les mêmes habitudes. La position de domestique apparaît donc comme un « mal nécessaire », une transition vers une situation sociale plus enviable, un moyen d'ascension jumelé à une période d'apprentissage.

155 FLEURY, op. cit. 156 ROCHE, loc. cit.

Conclusion

La cohabitation et l'organisation du métier sont donc l'affaire des maîtres mais aussi des domestiques. Comme pour les autres employeurs et employés, la relation entre maîtres et domestiques est basée sur des règles écrites et tacites dont les fondements se retrouvent tant dans la loi que dans la morale et le respect de l'individu. Les tâches et la rémunération sont assez clairement définies dans un contrat d'engagement à valeur légale qui va établir le cadre professionnel dans lequel les domestiques vont se plonger pendant une période donnée. Cette période d'engagement, de durée variable, servira de période d'apprentissage à ces femmes et ces hommes qui nourrissent pour la plupart l'envie de s'installer à leur tour comme cultivateurs, peut-être même comme employeurs de domestiques.

Les employés passent une partie de leur vie à vivre chez leurs maîtres, à les côtoyer, voire à recevoir des bribes d'éducation scolaire ou religieuse de leur part. Le mimétisme social apparaît donc chez eux comme un élément important, surtout si l'on en juge par l'attitude de bon nombre d'entre eux qui vont quitter leur emploi pour contracter un mariage et s'installer. Ce système aura même parfois des conséquences très heureuses chez certains, puisque de l'état de domestique, plusieurs passeront à une profession ou à une situation notable, à l'image de ce futur notaire ou de cette femme qui entre directement dans la bourgeoisie en épousant un seigneur. Sans affirmer que l'immersion des personnes dans un milieu notable a une influence directe et primordiale, le goût d'ascension sociale tient certainement quelques-unes de ces racines dans la période de service domestique que ces femmes et ces hommes ont traversée.

L'étude des domestiques au Canada sous l'Ancien Régime n'en est qu'à ses premiers pas. Cependant, nous avons ici réussi à cerner de manière relativement exhaustive un groupe qui se dégage du reste de la population du Canada de 1681. Bien que représentant seulement une partie infime de la population recensée cette année là, moins de 5,1%, tranchant ainsi avec la situation en métropole à la même époque, les domestiques sont bien présents sur le territoire du Canada.

Cependant, si les membres de ce groupe partagent certaines caractéristiques avec les colons et les Canadiens, une différence majeure peut en faire une classe à part de la société. En effet, les colons, marchands, artisans, religieux et seigneurs qui peuplent le Canada ont toujours été considérés comme des acteurs de l'histoire : ce sont eux qui ont fait ce pays. Les domestiques, s'ils sont aussi, dans un sens, des acteurs, sont pourtant des acteurs « par défaut ».

Les domestiques sont en grande majorité (à 83%), des hommes. De plus, la quasi-totalité du groupe est composé de célibataires (95% du groupe). Non pas que les employeurs choisissent de n'embaucher que des hommes, ni que tous ces domestiques soient contraints par la loi ou la règle de rester célibataire pour embrasser cette profession, c'est le manque notable de femmes au Canada et, dans une moindre mesure, la nature du travail qui amène, sinon contraint employeurs et domestiques à créer cette situation.

De la même manière, les domestiques sont en général d'âge assez peu élevé. Là aussi, cette situation n'est pas la conséquence d u n e règle, mais plutôt le résultat d'une immigration massive de jeunes gens inexpérimentés à partir de la métropole d'un coté, et d'une stratégie de

placement des jeunes enfants chez des employeurs par des parents dont la situation financière est trop précaire, et ce jusqu'à ce que ces enfants aient atteint une formation et un âge suffisants pour se marier et fonder un foyer. D'où, par exemple, la présence de jeunes filles engagées et retenues par un contrat alors qu'elles sont en âge de se marier.

Enfin, la répartition et les tâches attribuées aux domestiques sont aussi conséquences de la situation du Canada à la fin du XVIIème siècle.

Outre la domesticité urbaine traditionnelle qui regroupe les serviteurs domestiques et les employés des ateliers d'artisans, on rencontre une grande part de domestiques agricoles, des bras consacrés à la tâche la plus préoccupante de l'époque : la conquête du territoire et la mise en culture des terres. Si le Canada a de tout temps été réputé pour ses vastes forêts, il n'est pas étonnant de retrouver, en 1681, près de la moitié du groupe des domestiques dans les campagnes, sur les terres et dans les maisons des cultivateurs.

Parallèlement, nous retrouvons de nombreux domestiques aux caractères semblables, mais dont les tâches apparaissent comme très différentes. Là aussi, le type d'activité est issu en majeure partie des règles des congrégations. Les religieuses ne pouvant s'occuper, dans les hôpitaux et hospices, des soins apportés aux hommes, ce sont les domestiques qui assumeront les rôles d'infirmiers, d'apothicaires etc.

Tout ce temps de service est soumis à une double réglementation : légale et morale. Les domestiques, tout comme les maîtres, ont des devoirs les uns envers les autres, mais aussi des droits. La législation canadienne est prolifique à ce sujet, même si les différences entre engagé, domestique et apprenti sont parfois floues. Cependant, le Conseil souverain a eu maintes fois l'occasion de se prononcer sur ce que maîtres et domestiques peuvent ou ne peuvent pas faire ou exiger les uns des autres.

Nous avons aussi pu suggérer, à travers quelques exemples, que la situation de domestique pouvait n'être qu'un passage, un temps dans la vie de ces hommes et de ces femmes qui profitent de ce métier pour

atteindre une certaine situation : la domesticité apporte une certaine éducation, permet l'accumulation de biens ou d'argent, et fait bénéficier ceux qui s'engagent d'une formation tant d'entretien de la maison et des enfants que de défrichage et de culture de la terre. Cette période de service débouchera bien souvent sur un mariage, l'installation du (ou de la) domestique en ménage, la mise en culture d'une parcelle de terre. C'est à la fin du contrat que les caractéristiques communes à tous ces gens disparaissent, chacun rejoignant un groupe socioprofessionnel différent, à l'image des quelques ascensions sociales fulgurantes que nous avons pu évoquer.

La rédaction de ce mémoire a soulevé un grand nombre de questions qui restent malheureusement ici sans réponse.

En tout premier lieu, la difficulté d'analyse majeure réside dans l'anonymat des personnes étudiées que nous avons déjà plusieurs fois évoquées. En effet, comment cerner complètement des personnes qui ne sont aujourd'hui connues que par des prénoms ou de simples sobriquets, sinon par un nom de famille qui tient plus de l'hypothétique que du fait réel. Malgré les ressources mises à notre disposition, trop peu de renseignements pertinents ne permettent qu'une analyse de surface. De la même manière, malgré le travail considérable effectué par André Lafontaine et par Tanguay avant lui, nos données reposent sur une source certes officielle mais certainement imparfaite que toutes les études historiques ne pourront pas corriger complètement. Tout comme Marcel Trudel l'a démontré pour le recensement de 1666, le recensement de 1681

mérite sans doute une révision importante.

De surcroît, nous avons dû faire face à une notable sécheresse des ressources historiographiques : si les domestiques sous l'Ancien Régime ont parfois intéressé certains historiens, nous ne pouvons que déplorer que ces études se soient limitées aux frontières de la métropole, sans

jamais aborder les colonies ou les provinces françaises d'Outremer. Ainsi, la domesticité nord-américaine, et plus précisément canadienne ne sera décrite de manière scientifique que pour les périodes postérieures au XVIIIème siècle. Il faudra en effet chercher dans des ouvrages d'histoire

sociale ou religieuse canadienne pour obtenir de faibles renseignements sur les domestiques.

Ainsi, le lecteur pourra parfois émettre des doutes quant à la représentativité des résultats présentés. Mais s'il est vrai que « en histoire le singulier est extravagant158 », les résultats proposés ici sont issus de

l'observation et de l'analyse des documents, sources ou ouvrages, dont nous disposons aujourd'hui sur le sujet.

Enfin, cette étude permet d'entrevoir de nombreux nouveaux axes de recherche sur ce sujet. Une étude complète de la question pourrait par exemple inclure les recensements nominatifs de la Nouvelle-France de 1666 et 1667, qui bien qu'imparfaits, pourraient apporter de nouveaux moyens de comparaison entre les différents types de domestiques et les engagés, qui s'ils occupent souvent le même genre de postes, restent selon nous un groupe à part. Des recherches généalogiques poussées pourraient aussi permettre à celui qui en a la compétence de retracer exactement chacun des domestiques, tant sur le plan des origines familiales que sociales ou géographiques, mais aussi sur le plan de la descendance. De la même manière, nous pourrions étudier de plus près les employeurs afin, par exemple, de vérifier s'ils étaient déjà installés en 1666/67 et s'ils employaient des domestiques sur leurs terres, ceci pouvant nuancer ou préciser l'idée de corrélation entre l'état d'avancement du défrichage et de la culture et le nombre de domestiques employés. Une connaissance plus approfondie de la superficie des terres cultivées, ce que nous connaissons

158 Christophe HORGUELIN, La prétendue République. Pouvoir et société au Canada (1645- 1675), Sillery, Septentrion, 1997, p. 19.

pour 1681, mais aussi de la surface possédée par chaque maître permettrait une étude dans ce sens. Ceci passerait alors par une analyse complète des greffes de notaires couvrant cette période.

Un dépouillement systématique des greffes de notaires des deux cotés de l'Atlantique permettrait de cerner correctement qui sont les domestiques de 1681, d'où ils sont issus, et surtout ce qu'ils deviendront une fois leur service terminé. De plus, la lecture et l'analyse complète des Relations des Jésuites par exemple apporteraient plus de précisions quant à la dispersion et aux activités des domestiques de l'Église. Il en va de même pour les domestiques des seigneurs dont la répartition semble encore incertaine du fait des déplacements et de la multiplication des lieux de résidences de leurs employeurs.

La littérature populaire de l'époque et la présence dans les archives de sources tels les livres de raison faisant cruellement défaut, l'analyse des tâches précises des domestiques devra passer par d'autres moyens d'études, et nous sommes en droit d'imaginer qu'une connaissance totale de cet aspect est compromise, du fait surtout, nous l'avons vu, de l'anonymat du groupe.

Toutes les autres questions et ouvertures qui pourraient être issues de cette étude feront peut-être un jour, nous l'espérons, l'objet d'une nouvelle analyse dans un cadre d'étude plus large qui permettrait de cerner un groupe marginal de l'Ancien Régime, pourtant considéré par des historiens comme Jean-Pierre Gutton comme les premiers salariés de l'histoire au sens contemporain du terme ; car l'Histoire sait faire revivre dans la mémoire collective ces personnages parfois trop vite oubliés.

BIBLIOGRAPHIE

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transcription, s o u s la cote MG 1, Série G1, bobine n° F-2474, ou encore a u x

Archives nationales du Québec, sous la cote ZF 000 1-0022/18.

Nous avons consulté les greffes de notaires a u x Archives nationales du Québec, s o u s les cotes 4M00 et 4 M 0 1 . Les contrats d'engagement et les contrats de mariage consultés sont i s s u s des greffes des notaires suivants :

.Antoine Adhémar Séverin Ameau Bénigne Basset Romain Becquet J a c q u e s Bourdon Pierre Cabazier Louis Chamballon J e a n C u s s o n Pierre Duquet François Genaple Etienne J a c o b Claude Maugue Louis Normandin Gilles Rageot Marien Tailhandier Paul Vachon Sources imprimées.

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