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III. Pendant la formation

4.   Arthur : analyse de l’entretien

Arthur est un jeune homme âgé de 27 ans. Tout comme les trois autres personnes que nous avons interrogées, il a fait un CFC d’employé de commerce en maturité professionnelle (profil M). Il a réalisé son apprentissage au sein d’une régie immobilière et il a obtenu ses diplômes en août 2016.

4.1. Trajectoire biographique et parcours scolaire

Arthur est le dernier d’une famille de quatre enfants. Ses parents sont tous les deux médecins et ses frères et sœurs ont suivis la même voie qu’eux. A savoir des études dans le domaine médical ou scientifique. En effet, sa grande sœur est devenue médecin généraliste comme son père, le plus grand de ses frères est physiothérapeute et son autre frère est en train de terminer des études de biologie. En somme, Arthur est le seul à ne pas avoir fait d’études orientées vers le secteur médical.

Avant de s’engager dans le CFC d’employé de commerce, Arthur a eu un parcours scolaire compliqué, les études ont toujours été une source de tensions pour lui.

Enfin c’était vraiment compliqué pour moi. J’avais l’impression d’être nul… de ne pas être assez compétent pour avoir de bonnes notes pour passer d’une année à l’autre… (Entretien, 17-19).

Il avait le sentiment d’être moins compétent que ses frères et sœurs, il avait une sorte de sentiment d’infériorité par rapport à eux. Cette faible estime de soi et ce complexe d’infériorité remontent à très loin, lorsqu’Arthur redouble en 3P HarmoS. Effectivement, dès l’école primaire Arthur rencontre des difficultés sur le plan scolaire. Ses parents le changent fréquemment d’école, ils l’inscrivent dans différentes institutions privées. Il passe de l’école

Moderne, à l’école Steiner, il essaie différentes pédagogies, dans le but de trouver celle qui lui convient le mieux.

En fait… c’était compliqué dans le sens où j’ai redoublé en première primaire (3P HarmoS) après on a déménagé et j’ai dû changer d’école alors que je venais de trouver mon rythme, j’avais enfin une enseignante qui me faisait aimer l’école et qui me comprenait. Donc en 4P (6P HarmoS) j’ai dû changer d’école, là mes parents m’ont mis en privé à l’école Moderne en pensant que la pédagogie me conviendrait plus… je suis resté quelques années ensuite je suis allé dans une autre école privée ça s’est pas très bien passé… donc j’ai encore changé. Après je suis allé à l’école Steiner où la pédagogie était très différente. (Entretien, 24-30)

Au travers de cet extrait, on peut voir qu’Arthur a eu une scolarité plutôt compliquée, mais heureusement, il a toujours pu compter sur le soutien de ses parents, qui étaient toujours là pour lui, même quand il a rencontré de grandes difficultés sur le plan scolaire.

Ainsi, au moment de choisir sa voie après le collège, Arthur décide d’intégrer une université privée, en communication et marketing, pour faire en quelque sorte plaisir à ses parents.

Effectivement, Arthur n’avait pas réellement envie de s’orienter dans cette filière, à cet instant il désire une chose : que ses parents soient fiers de lui. C’est pourquoi il accepte de faire ce bachelor même s’il ne le souhaite pas. Nous pouvons supposer qu’à cet instant Arthur se situe dans un projet identitaire prescrit (Kaddouri, 2006, p. 124), car suivre des études de marketing représente une forme de projet voulu par quelqu’un d’autre (ses parents) pour autrui (Arthur).

4.2. Avant la formation 4.2.1.   Pourquoi cette formation ?

Après avoir obtenu son bachelor, Arthur a envie de faire autre chose. Il n’aime pas particulièrement la communication et le marketing, ce qui implique une difficulté à se projeter dans ces domaines d’activités. Mais, malgré cela, il cherche tout de même du travail dans ces secteurs, sans grande conviction et sans trop s’investir dans ses démarches. Il reçoit de nombreux refus, ses postulations restant donc infructueuses. Cela le démotive légèrement et accentue son envie de changement. Suite à ces refus il ressent un grand besoin de changer d’orientation. Il a envie de faire quelque chose qui lui plaise plus, qui lui corresponde davantage. En somme, nous pouvons voir au travers de ses propos, qu’Arthur a « besoin de s’accomplir, de se réaliser ».

A ce moment de son parcours, Arthur est au cœur d’un projet de redéfinition de soi et de transformation identitaire, tel que Kaddouri (2011) le définit. Il est perdu, son soi est devenu flou, il ne sait pas réellement ce qu’il aimerait faire, quelle voie emprunter pour s’accomplir.

Pour l’aider à trouver sa voie, il décide d’aller voir une conseillère en orientation. Cette dernière lui fait passer de nombreux tests dans le but d’établir son profil. Suite à ces divers examens, elle conclue qu’Arthur n’a pas le profil pour faire de longues études, que ce qui lui conviendrait le mieux, serait une formation en alternance, qui combine l’école et le travail. Cette dame lui parle du CFC d’employé de commerce. Elle lui explique que cette formation lui conviendrait, car elle lui permet d’utiliser les savoirs et compétences qu’il a acquis pendant son bachelor, du fait que la communication et le marketing sont deux domaines complémentaires au métier d’employé de commerce.

Suite à ce rendez-vous, Arthur est convaincu, il trouve que faire un apprentissage est une très bonne idée. Toutefois, sur le moment il n’est pas certain de vouloir s’engager dans des études d’employé de commerce. Il craint de ne pas réellement aimer ce domaine et de revivre ce qu’il a expérimenté durant les trois ans de bachelor. De plus, bien que l’idée de faire un CFC lui semble bien, il a peur de l’annoncer à ses parents. Il craint la réaction de ses proches car d’après lui l’apprentissage est souvent mal jugé. Arthur appréhende également l’avis de ses parents qui ont tous les deux fait des études universitaires et dont toute la famille a étudié des domaines plus scientifiques.

Cependant, il décide quand même de se renseigner sur la formation qui mène au CFC d’employé de commerce, afin de cerner si elle pourrait lui plaire. Ses recherches englobent notamment le fonctionnement de la formation, les domaines dans lesquels il pourrait faire son apprentissage, les entreprises qui engagent les apprentis. Il réussit progressivement à se projeter dans cette voie, et plus spécifiquement dans le secteur de l’immobilier, dans lequel il se verrait bien travailler.

4.2.2.  Recherche d’une place d’apprentissage

Au moment de trouver une place d’apprentissage, Arthur est déterminé et sait où il veut aller.

Il a envie de travailler dans un secteur bien précis, celui de l’immobilier. « Tout de suite j’ai eu envie de m’orienter vers une régie… euh enfin dans l’immobilier… ouais l’immobilier je sais pas pourquoi… » (Entretien, 165-166). De plus, il a la chance de pouvoir bénéficier du réseau de connaissances de son entourage, afin de faciliter le processus de recherche. Ainsi, il envoie

son dossier uniquement auprès d’une régie, qui lui plait par sa taille et par les valeurs qu’elle véhicule et dans laquelle il connaît une personne qui travaille.

Et pis je dois avouer que j’ai eu de la chance, car j’ai pu m’aider du réseau… du réseau de connaissances de mon entourage pour trouver une place d’apprentissage.

Ça m’a bien servi je dois dire… (Entretien, 174-176).

Très vite, il obtient un premier rendez-vous plutôt concluant, mais avant de pouvoir être embauché il doit impérativement réussir les tests que tous les apprentis du secteur immobilier doivent passer. Il réussit donc ces tests d’aptitudes, puis la régie lui propose un second entretien, à la suite duquel il est engagé en tant qu’apprenti en employé de commerce. Arthur n’a pas eu besoin de contacter plusieurs entreprises, car il n’a rencontré aucune difficulté au moment de trouver une place d’apprentissage.

4.3.   L’apprentissage

4.3.1.   Descriptif du lieu d’apprentissage

Arthur effectue ses trois années d’apprentissage dans le secteur de l’immobilier, dans une entreprise privée de taille moyenne. La régie au sein de laquelle Arthur réalise son apprentissage n’est pas composée de plusieurs services. « C’est-à-dire que majoritairement, chaque employé était en charge de toutes les tâches… sauf le comptable qui ne faisait que de la comptabilité…

et la secrétaire qui s’occupait de secrétariat ». (Entretien, 225-227). Ainsi, en première année, Arthur est majoritairement en charge des tâches administratives, ceci dans le but de lui faire découvrir le métier progressivement. Plus son apprentissage avance, plus son formateur lui confie de responsabilités comme, par exemple, établir des contrats de bail. Puis durant la dernière année, il a également l’opportunité d’aller sur le terrain, lors notamment, de visite de biens immobiliers. En somme, Arthur a l’occasion de réaliser un apprentissage très diversifié, au cours duquel il peut « toucher à tout ». Ceci l’aide en partie à dessiner les contours d’un soi auquel il aspire.

4.3.2.   Sources et types de tensions identitaires 4.3.2.1.  Tensions avec certains collègues

Bien qu’Arthur ait apprécié son apprentissage et qu’il en soit sorti grandi, il nous explique lors de l’entretien avoir rencontré des difficultés à trouver sa place au sein de l’entreprise.

Le fait que le réseau de connaissances d’Arthur ait facilité son embauche semble déplaire à certains de ses collègues à tel point qu’ils mettent tout en œuvre pour freiner son intégration.

Arthur a le sentiment d’être mis à l’écart et il ne comprend pas pourquoi ses collègues agissent de la sorte.

Oui j’ai peut-être été engagé en partie par « piston » … mais hum c’est pas pour ça que je suis un mauvais apprenti ou que je vais mal faire mon travail… Franchement j’ai pas compris pourquoi ils se comportaient comme ça avec moi. Ouais j’avais vraiment l’impression d’être mis à l’écart ouais c’est ça mis à l’écart. Ce qui est assez dur à vivre… surtout quand on travaille dans une petite entreprise… c’est pas comme si je pouvais éviter de parler ou de travailler avec les personnes qui m’aimaient pas.

Bah non… je devais être cordial avec eux… euh pas leur montrer que ça me touchait.

Ouais vraiment pas évident au quotidien… mais bon fallait faire avec. (Entretien, 326-333)

Il semblerait qu’Arthur ne fasse pas partie de la communauté de pratique (Wenger 2005) de cette entreprise. Certains de ses collègues ne veulent pas qu’il participe activement à la vie institutionnelle de l’équipe, ce qui est difficile à vivre pour Arthur.

C’était bizarre… quand je travaillais avec mon formateur j’avais des responsabilités, il me faisait confiance. Et pis euh… quand je travaillais avec Monsieur S. par exemple, j’étais plus personne. J’étais plus trop l’apprenti qui est là pour apprendre, pour se former. J’étais plus Arthur l’assistant de Monsieur S. L’assistant qui s’occupait parfois du café ou de tâches qui m’étaient pas destinées. Comme je sais pas moi… euh ça pouvait être classer la paperasse, trier le courrier. Je dis pas que j’étais trop bien pour faire ça hein. Mais c’est que j’apprenais rien mais vraiment rien au contact de certaines personnes. (Entretien, 308-315).

Selon les propos de Bourgeois (2011) nous pouvons supposer qu’Arthur est confronté à des écarts entre « les images qu’on a de soi-même de soi […] et l’image que les autres ont de soi » (p. 273) et plus précisément le soi qu’il voudrait être (soi idéal pour soi), la manière dont il souhaite être considéré par ses collègues ne semble pas correspondre à l’image de soi qu’ils ont de lui (soi idéal ou normatif vu par les autres). Il y a un grand écart entre son soi idéal pour soi et son soi idéal vu par les autres dans le sens où Arthur aimerait être reconnu comme un apprenti qui est là pour apprendre, comme une personne que l’on doit former afin de pouvoir lui confier progressivement plus de responsabilités (soi idéal pour soi). Au contraire certains de ses collègues ne le considèrent pas comme tel, ce qui crée un grand écart et engendre des tensions

identitaires. Cette situation difficile a un impact sur la motivation et l’engagement d’Arthur.

Effectivement, comme il nous le dit lors de l’entretien, par moment il avait envie de baisser les bras, d’abandonner. D’un autre côté, ces tensions lui donnent également envie de prouver à ces personnes qu’elles ont tort de le considérer ainsi.

Ouais c’était pas toujours facile de venir travailler avec la boule au ventre… à l’idée de devoir travailler avec quelqu’un qui ne m’aime pas donc ouais par moments j’étais un peu démotivé. Mais d’un autre côté je voulais surtout pas leur donner raison… ça aurait été trop beau que je baisse les bras non… non fallait que je sois plus fort qu’eux.

J’avais envie de faire… envie de leur prouver que j’étais pas là par hasard que j’étais un apprenti compétent qui avait envie d’apprendre. (Entretien, 338-343)

4.3.2.2.  Besoin et envie d’être à la hauteur

Le fait d’avoir été engagé grâce au réseau de connaissances de son entourage, est une source de tensions pour Arthur. En effet, il ressent le besoin de prouver à tout le monde (parents, employeurs, formateur) qu’il est compétent et qu’il n’a pas été embauché uniquement car il est le fils de Monsieur X. Il se met donc une grande pression sur les épaules, par peur de décevoir sa famille et son formateur. Il craint de ne pas être à la hauteur de leurs attentes, ce qui est à la fois une source de motivation pour Arthur et une source d’inconfort.

Fallait que je prouve à mes collègues, à mon employeur, à mon formateur qu’ils avaient bien fait de m’engager que même si j’avais jamais travaillé dans une régie ou dans l’immobilier en général, j’allais vite apprendre et ils pourraient me confier des responsabilités. Donc ouais j’avais vraiment une autre pression sur les épaules (Entretien, 205-209).

Si nous nous référons à la théorie de Bourgeois (2011) nous pouvons assimiler les propos d’Arthur aux « tensions entre le soi actuel vu par soi-même et le soi idéal vu par les autres selon une logique d’accomplissement » (p. 275). Ceci, dans le sens où Arthur veut « être à la hauteur des attentes [de plusieurs] autrui[s] significatif[s] » (Bourgeois, 2011, p. 275), à savoir ses parents et son formateur. De plus, cette pression qu’éprouve Arthur est accentuée par le fait que l’école transmet les relevés de notes aux employeurs de chaque apprenti. Cela signifie qu’Arthur ne peut pas tricher, s’il obtient une mauvaise note il ne peut pas la cacher à son formateur. Il doit donc faire preuve de transparence et s’investir un maximum pour obtenir de bons résultats à l’école.

4.3.2.3.  Difficultés à faire les liens entre école-pratique

Pour rappel, la formation d’employé de commerce se compose d’une formation théorique (école) et d’une formation pratique (apprentissage et cours interentreprises (CIE)). La formation théorique comprend un enseignement axé sur l’acquisition d’une culture générale et un enseignement professionnel. Initialement, l’enseignement de la culture générale était destiné aux jeunes adolescents qui sortaient de l’école obligatoire et qui n’avaient suivi aucune formation post-obligatoire, mais comme pour beaucoup d’apprentis, Arthur a intégré l’école d’employé de commerce après avoir obtenu des diplômes post-obligatoires. Les cours qu’il suit à l’école, sont donc souvent trop généraux à ses yeux et par conséquent il lui est difficile de faire des liens avec la pratique sur le terrain. Ce manque de liens n’est pas toujours facile à gérer pour Arthur, à tel point que, par moment, il éprouve des difficultés à trouver la motivation nécessaire pour s’engager. « Des fois c’était éprouvant… difficile de trouver la motivation pour réviser pour l’école et de trouver la motivation pour tout simplement aller en cours. » (Entretien, 443-444). Nous pouvons supposer qu’Arthur ressent des difficultés à faire des liens entre l’école et son apprentissage, notamment car la formation théorique est trop axée sur le développement d’une culture générale. Et, comme auparavant il a suivi des formations post-obligatoires, il ne perçoit pas l’intérêt qui réside dans ces cours. Ainsi, un apprenti qui débute le CFC directement après le cycle d’orientation (école obligatoire) se sentira certainement plus concerné qu’Arthur.

Si on veut les cours interentreprises m’ont plus servi parce que c’était vraiment en lien…. Les cours portaient tout à fait sur mon travail, mon apprentissage. Donc ça c’était super intéressant de pouvoir suivre des cours si proches de la pratique si on veut. (Entretien, 278-281).

4.3.3.   Régulation des tensions et ressources mobilisées 4.3.3.1.  Accompagnement - formateur

Comme nous l’avons vu précédemment, Arthur n’a pas toujours bien vécu son apprentissage, par moment il avait le sentiment de ne pas faire partie de la communauté de pratique de l’entreprise et d’être en quelque sorte mis à l’écart. Toutefois, l’accompagnement sur le terrain a été très important pour lui, tant au niveau de son engagement en formation qu’au niveau de la régulation de certaines tensions identitaires qu’il éprouve. Effectivement, son formateur a joué un rôle central tout au long de son apprentissage comme il nous l’explique au cours de l’entretien :

Quand mon formateur était là je me sentais à ma place, il me confiait du travail…

j’étais pas seulement là pour rendre des services, j’étais aussi là pour apprendre en fait. Ouais on peut dire que grâce à lui j’ai appris beaucoup de choses. C’est vraiment lui qui m’a formé, qui m’a donné envie de m’accrocher même quand c’était difficile.

(Entretien, 349-352)

On peut constater qu’Arthur semble s’identifier à son formateur et que son engagement en formation est fortement guidé par la relation qu’il entretient avec ce dernier.

4.3.3.2.  Expectancy-value

Eccles et Wigfield postule que les deux prédicteurs directs les plus importants dans la motivation à apprendre chez un élève sont :

-­‐   la value : la valeur perçue qu’il accorde à la tâche

-­‐   l’expectancy : la perception qu’il a des chances de réussir

En d’autres termes, selon ces auteurs plus l’apprenant croit en ses capacités et en ses chances de réussir et plus la valeur perçue de la tâche est élevée à ses yeux, plus la motivation de l’apprenant à s’engager en formation sera élevée.

Comme nous l’avons vu précédemment, avant de débuter le CFC d’employé de commerce le soi d’Arthur est flou et il a une faible estime de lui-même. Cette perte de confiance en ses capacités personnelles est dû à son parcours scolaire difficile. Ainsi, en s’engageant dans le CFC d’employé de commerce, Arthur a besoin de retrouver confiance en lui et il a envie de prouver à son entourage qu’il est compétent, qu’il a les capacités pour réussir une formation.

Arthur est en plein processus de redéfinition de soi (Kaddouri 2011) accompagné d’un besoin d’épanouissement et de désir d’augmenter son estime de soi.

Comme l’ont expliqué Eccles et Wigfield, cité par Bourgeois (2006), la valeur de la tâche s’appuie sur quatre dimensions : l’intérêt intrinsèque ; l’utilité ; l’importance de la tâche pour le sujet ; un rapport coûts/bénéfices plus favorable.

Dans le cas d’Arthur, deux dimensions sont plus présentes et semblent influencer son engagement en formation. Il s’agit d’une part de l’intérêt intrinsèque et d’autre part du fait que la formation en question revête d’une grande importance pour Arthur.

•   Intérêt intrinsèque

Concernant l’intérêt intrinsèque, nous pouvons constater qu’Arthur aime ce qu’il étudie et qu’il prend du plaisir notamment, car il apprécie le domaine d’activité au sein duquel il réalise son apprentissage.

C’était la première fois que j’avais du plaisir à aller en cours et au travail. Bien sûr c’était pas toujours drôle, des fois on étudiait des choses qui m’intéressait moins…

mais euh on va dire qu’en règle générale j’aimais cette formation. C’était pas comme

mais euh on va dire qu’en règle générale j’aimais cette formation. C’était pas comme

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