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Approche méthodologique

3. DESCRIPTION DU MILIEU RÉCEPTEUR

3.2 Approche méthodologique

Afin de décrire les principales composantes des milieux naturel et humain, de même que celles du paysage, les principales caractéristiques du milieu ont été recueillies à partir de la consultation de personnes ressources et d’ouvrages de référence et complétées par des travaux d’inventaire.

3.2.1 Méthodologie générale

Dans un premier temps, les informations colligées dans ce rapport proviennent de plusieurs sources, notamment de visites effectuées sur le terrain, de la consultation de documents, de cartes thématiques ou de banques de données existantes ainsi que de personnes ressources des principaux organismes publics et privés concernés par ce projet. Il s’agit notamment des représentants de :

• la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ);

• la Ville de Québec (arrondissement Laurentien);

• la MRC La Jacques-Cartier;

• la ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier;

• le ministère de l’Environnement du Québec (MENV);

• la Société de la faune et des parcs du Québec (FAPAQ);

• le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ);

• le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ);

• la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ);

• le ministère des Ressources naturelles (MRN);

• Hydro-Québec;

• l’Association québécoise des groupes d’ornithologues du Québec (AQGO);

• la Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent.

L'annexe 1 liste les personnes contactées pour obtenir l'information pertinente des principales composantes de la zone d’étude. Dans bien des cas, ces consultations ont permis de préciser certaines composantes du milieu ou encore de mieux saisir la nature et la portée des informations. Quant à la bibliographie jointe à cette étude, elle liste tous les ouvrages consultés.

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3.2.2 Méthodologie d’inventaire spécifique

Certaines données obtenues à partir des sources précitées ont nécessité un traitement particulier ou encore une validation sur le terrain afin de les compléter. Il s'agit du couvert forestier, des plantes menacées ou vulnérables, de la faune avienne, de l’hydrogéologie, des puits d’eau potable, du climat sonore et du paysage.

3.2.2.1 Inventaire du couvert forestier et des plantes menacées ou vulnérables

Afin d’établir un portrait relativement précis de la végétation de la zone d’étude, une revue de l’information existante a été réalisée dans un premier temps. Cette revue comprend l’interprétation des photos aériennes existantes les plus récentes du MRN, l’analyse de l’imagerie aérienne à haute résolution effectuée par GENIVAR à l’été 2002, l’analyse des cartes écoforestières les plus à jour, ainsi que la revue de la documentation existante concernant la végétation et la flore de la zone d’étude. Cette première étape a été effectuée par un botaniste reconnu, monsieur Denis-F. Bastien (BOTALYS), à l’automne 2002.

À partir de ces données, un portrait général des principales unités physionomiques présentes dans la zone d’étude (forêts résineuse, mixte et feuillue et leurs stades évolutifs, tourbières, friches, etc.) a été réalisé. Le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) du MENV a également été consulté afin d’identifier les espèces floristiques menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées rapportées dans la zone d’étude du projet ou à proximité.

Dans un second temps, un inventaire de terrain couvrant l’ensemble de la zone d’étude a été réalisé les 24 et 25 septembre 2002 en vue de valider l’identification des unités physionomiques, de discerner les associations végétales dont la valeur phytosociologique est élevée (par exemple les écosystèmes forestiers exceptionnels, les peuplements matures, etc.), de déterminer leur fonction écologique particulière (par exemple des habitats riverains, des ravages, des corridors de circulation pour la faune, des zones d’érosion, etc.), de confirmer la présence ou l’absence d’espèces floristiques menacées ou vulnérables dans la zone d’étude et d’identifier les zones sensibles en relation avec l’implantation d’une infrastructure routière. Pour ce faire, tous les habitats potentiels présents dans le secteur compris entre les limites des emprises projetées et jusqu'à au moins 200 m de part et d'autre à l'extérieur de ce périmètre, ont été considérés par le botaniste.

3.2.2.2 Inventaire de l’avifaune

Une demande d’information effectuée auprès de l’Association québécoise des groupes d’ornithologues (AQGO) a permis d’identifier les espèces d’oiseaux dont la nidification a été confirmée ou est possible dans la zone d’étude. Ces espèces recensées ont été regroupées selon le type d'habitat habituellement fréquenté. Ainsi, il est possible de distinguer les espèces :

généralistes : observées en milieux forestiers ou ouverts;

de milieux forestiers : observées dans les forêts résineuses, mixtes ou feuillues;

de milieux ouverts : observées dans une variété d'habitats ouverts modifiés (bords de route, chemins forestiers, emprises de ligne, zones bâties, etc.) ou naturels (tourbières, affleurements rocheux, sommets de collines dénudées, arbustaies, etc.);

de milieux aquatiques : observées sur les lacs, les rivières et les ruisseaux, certaines mares ou marais, ainsi qu'en milieu marin d’eau saumâtre ou salée.

À l'intérieur de ces catégories, il a été possible de qualifier le statut de chacune de ces espèces comme nicheur probable, possible ou confirmé, selon l'information tirée de l'Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (D. Jauvin, AQGO, comm. pers., septembre 2002), de l’Atlas saisonnier des oiseaux du Québec (Cyr et Larivée, 1995) et de la Liste commentée des oiseaux du Québec (David, 1996).

Pour compléter ces données, un inventaire de terrain couvrant l’ensemble de la zone d’étude a été réalisé à l’été 2003 (le 7 et le 11 juin 2003), soit durant la période de nidification des oiseaux. Comme il s’agit d’un projet linéaire pour lequel la zone à l’étude est de faible superficie et caractérisée principalement par un milieu forestier, l’inventaire par transect s’avère le choix le plus judicieux permettant de consigner le maximum d’observations. Cette méthode consiste à se déplacer le long d’un transect et à enregistrer le maximum possible d’observations. Les données sont recueillies par bandes successives de 50 m (0-50 m; 50 m et plus).

3.2.2.3 Étude hydrogéologique et inventaire des puits d’eau potable

Une étude de puits a été réalisée par la Direction du laboratoire des chaussées du MTQ afin de recueillir les informations se rapportant aux sources d’alimentation en eau potable de propriétaires situés en bordure de la route 367. Les relevés ont été effectués principalement au mois de décembre 2002. Ainsi, 39 puits ont été recensés.

En avril 2003, le MTQ a également procédé à une campagne d’échantillonnage de l’eau de certains puits. Ainsi, sept puits artésiens et cinq puits de surface ont été échantillonnés et les résultats d’analyse ont été expédiés à chacun des propriétaires concernés.

3.2.2.4 Échantillonnage du climat sonore

L’annexe 2 (sections 1 et 2) présente le plan de travail suivi pour l’échantillonnage du climat sonore ainsi que les différents relevés et traitements qui ont été réalisés. Ce protocole spécifie notamment la position et le nombre de relevés sonores ainsi que la période d’échantillonnage. Cet échantillonnage a été réalisé par la firme Soft dB du 23 au 24 octobre 2002.

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3.2.2.5 Étude du paysage

L’approche utilisée pour l’étude du paysage est conforme aux approches classiques d’analyse visuelle élaborée dans le contexte des évaluations environnementales de projets d’infrastructures routières, tout en étant adaptée à la problématique particulière de la zone d’étude de même qu’à la nature et à l’échelle du projet. Tout en s’appuyant sur les concepts proposés par la Méthode d’analyse visuelle pour l’intégration des infrastructures de transport du ministère des Transports du Québec (1994) et sur sa version révisée (1998), la présente étude du paysage permet de saisir l’ensemble de la problématique soulevée par le projet de réaménagement de la route 367. L’annexe 3 indique la démarche suivie pour cette étude. Une visite de reconnaissance a été faite à l’automne 2002.