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a maîtrise est utilisée bien souvent par les mondes su-périeurs pour évaluer l’être humain. C’est un monde où il y a une mise à l’épreuve, un examen et dans lequel l’homme est tes-té pour réellement connaître ses capacites-tés, sa constance, sa fiabi-lité, son honnêteté, sa stabifiabi-lité, sa fidéfiabi-lité, son intelligence…La maîtrise est ce qui parle pour l’homme mais qui est aussi un tentateur afin de l’évaluer et de savoir comment il va réagir pour se sortir d’une situation difficile et parvenir coûte que coûte au but fixé. C’est par l’imprévu, par l’inattendu que l’homme est pesé, mesuré et estimé.
Avant toute autre discipline, tu dois apprendre à te contrôler toi-même, car c’est uniquement là que commence l’art véritable.
La maîtrise n’est qu’un outil, qu’un moyen de parvenir à un but et de mettre en avant un savoir-faire.
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du mal. Bien faire ou mal faire dépend de l’outil et de celui qui le manie.
Lorsque les mondes supérieurs veulent savoir ce que vaut un homme, ils utilisent l’Ange de la maîtrise pour le tester. La maîtrise est le baromètre, le critérium, l’unité de mesure qui dit tout sur un homme, sur sa capacité et sa destinée. C’est un monde très concret : tu sais faire et tu réussis l’épreuve ; tu ne sais pas et tu échoues.
Telle est la vie de l’homme sur la terre : il doit venir et re-venir pour s’entraîner jusqu’à ce qu’il ait compris la leçon, qu’il sache faire, qu’il réussisse l’épreuve et passe à autre chose.
Les mondes invisibles viennent vers l’homme pour connaître sa fiabilité et pour cela, ils l’éprouvent. Ils cherchent des piliers, des êtres capables de porter une œuvre et de l’accomplir sans faillir.
Comprends que la maîtrise ne s’acquiert que par la valeur de l’homme qui s’intéresse et qui, avec cœur et intelligence, tra-vaille sur lui pour conduire le plus petit détail vers la perfection.
Les ignorants cherchent Dieu dans la grandeur, mais Dieu Se trouve dans les petits détails de la création qui, placés ensemble, constituent le grand tout.
La maîtrise est dans le détail parfaitement compris et aimé.
Le détail te parle si tu sais écouter. Il t’enseigne ce qui doit être et ce qui ne doit pas être. Si tu sais percevoir ce qui est bien fait en tout et que tu te laisses guider par lui afin de, toi aussi, en-trer dans la perfection, tu connaîtras le Bien et tu éviteras le mal.
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La maîtrise t’enseignera à discerner les mondes et à les séparer.
Dans la maîtrise, il n’y a que le Bien et c’est pourquoi, c’est une maîtrise.
Si tu es aveugle et sourd, tu ne pourras jamais entrer dans le monde de la maîtrise. Je ne te parle pas des yeux et des oreilles physiques, mais de l’intelligence et du cœur qui font apparaître l’âme.
Celui qui va uniquement vers le corps et l’aspect physique ne pourra atteindre la maîtrise véritable. Ce monde est limité et conduit vers une impasse.
Pour faire apparaître l’âme et donner une âme, il faut ou-vrir en soi d’autres sens, plus subtils, à travers les oreilles, les yeux, mais aussi dans les pieds, les mains, le souffle et tous les organes du corps. Par ces organes éveillés dans les organes, tu pourras comprendre, toucher, sentir, goûter, percevoir une ré-alité plus grande et en la mettant en œuvre, tu pourras donner une garantie de ta fiabilité devant les mondes supérieurs.
Peu importe les circonstances et les évènements de la vie, la maîtrise est un monde supérieur que rien ne peut et ne doit altérer. Je dois dire que bien souvent, plus les évènements exté-rieurs étaient durs et plus la maîtrise s’avérait efficace et puis-sante pour conduire les hommes vers la grande initiation.
Triompher de grandes épreuves sans faillir signifie être capable.
Es-tu capable de devenir le maître de tes pensées, de tes atti-tudes, de tes humeurs, de tes paroles et de tes gestes quand tu es habité par un monde d’extase où tout devient merveilleusement
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tu ne comprends pas qu’il y a un équilibre à trouver, un travail à faire, une transformation à opérer afin de libérer un monde en le conduisant vers la perfection. Ou alors tu es habité par un mécontentement qui se transforme en un flot de paroles qui cassent, qui détruisent, abîment et salissent. C’est l’autre aspect qui, lui non plus, n’est pas équilibré et ne manifeste pas la maî-trise de l’être.
Pour être considéré comme un être qui se contrôle et qui peut devenir un pilier d’un monde supérieur, il faut que tu sois capable, en toute circonstance, de demeurer dans la maî-trise et l’équilibre. Tes pensées, tes émotions et tes états d’âme doivent être sous le contrôle du but que tu cherches à atteindre.
Rien d’autre ne doit être important.
La maîtrise est uniquement destinée aux initiés qui sont nés à un monde supérieur en vérité et qui savent demeurer avec lui quoi qu’il advienne. Sans ce lien vivant et conscient, la maîtrise n’est pas possible pour l’homme.
Si un homme est uni en conscience avec un monde supé-rieur et subtil, alors, même dans la pire des tempêtes, ses pieds peuvent se poser sur le sol et demeurer stables, sans faillir et en restant indétrônables. Cela est la maîtrise.
Comprends que cette maîtrise n’est pas pour l’homme, mais pour les mondes supérieurs en l’homme. Le travail de l’homme, c’est d’accepter de cohabiter avec les mondes supérieurs et d’ac-complir leur volonté même si cela ne lui convient pas toujours.
Être un maître, ce n’est pas faire ce qui te plaît, mais être fidèle à une intelligence supérieure et être à son service quoi qu’il en coûte.
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Ne crois pas que les messages qui viennent des mondes su-périeurs soient toujours des bonnes nouvelles qui vont dans le sens de ce que souhaite l’homme. Bien souvent, ils lui révèlent qui il est réellement et le mettent face à lui-même et à ses contra-dictions. Ils le poussent à réagir face à certaines situations qui lui sont déplaisantes et ainsi, les mondes supérieurs voient ce que vaut l’homme et jusqu’où il est capable d’aller dans l’obéissance à ce qui est juste et vrai.
Si l’homme est capable d’abandonner le faux et d’être im-personnel dans le service à la cause supérieure, il entre dans la maîtrise. S’il ne le peut pas, les mondes supérieurs se contentent de le regarder agir sans intervenir et sans que cet agir entre dans l’éternité et la grandeur.
L’éternité est pour la maîtrise.
L’éphémère est pour l’étude, l’apprentissage et la préparation. »