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2. DEUXIÈME PARTIE : PARTIE EXPÉRIMENTALE

2.3. Analyse des résultats

Dans cette partie du travail, nous allons présenter les principaux résultats portant sur l’analyse des réponses données par les participants au questionnaire distribué, en premier lieu les participants parisiens, ensuite les participants romands. Nous allons nous attarder sur les pourcentages obtenus quant aux réponses « même » ou « différent ». Nous avons procédé à une analyse par items spécifiques. Cela permet de voir plus précisément quels sont les items pour lesquels les participants répondent « même » ou « différent », ce qui est difficilement visible dans une analyse globale. Nous avons calculé, pour chaque item, une moyenne par canton en termes de pourcentage. Ce pourcentage correspond au taux de réponses identiques à ce que l’on attend en référence aux données de la transcription phonétique fournie par le Nouveau Petit Robert (1993). Par exemple, pour un item comprenant deux mots avec la voyelle [o] (ex. peau-pot), nous comptabilisons le nombre de participants ayant répondu

« même », c’est-à-dire qu’ils prononcent les deux mots de la même manière, et nous calculons un pourcentage par rapport au nombre total de participants dans chaque canton. Pour l’exemple peau – pot, nous comptabilisons pour le canton du Valais neuf participants sur un total de douze qui répondent « même », donc qui prononcent ces deux mots de la même manière. Nous calculons alors le pourcentage et nous obtenons 75%. Cela signifie que pour la paire de mots peau – pot, 75% de l’échantillon valaisan prononcent les deux mots de la même manière, donc sont proches de la prononciation du français de référence. Cette analyse permet d’examiner quels cantons se rapprochent du français de référence, et en analysant item par item, nous pouvons observer dans quels types de mots les contrastes subsistent.

Avant d’analyser item par item les réponses au questionnaire, nous présentons rapidement les données de manière synthétique pour chaque type d’items. Nous pourrons voir ainsi, d’une manière globale, quels types d’items sont prononcés en Suisse romande comme dans le français de référence, ou au contraire s’il y a des différences importantes entre les divers parlers des régions étudiées. Les trois graphiques suivants reprennent les moyennes des réponses obtenues par canton. Le premier graphique concerne la voyelle « o », avec les trois types d’items proposés dans le questionnaire, [o] – [O], [o] – [o] et [O] – [O].

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Figure 1 : pourcentages de réponses pour les items « o »

Nous pouvons voir, dans la figure 1, que les grandes disparités se situent dans les paires de mots [o] – [o], alors que pour les deux autres types d’items, il y a une bonne homogénéité entre les cantons.

Nous constatons, dans la figure 2, que le canton de Genève est presque au même pourcentage que Paris pour les items [e] – [E] et [E] – [E]. Pour l’ensemble des cantons, on s’aperçoit qu’ils s’accordent relativement bien sur les items [e] – [e].

Figure 2 : pourcentages de réponses pour les items « e »

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Figure 3 : pourcentages de réponses pour les items « a »

Ce que nous montre la figure 3 est qu’il y a très peu d’accord à l’intérieur même d’un canton pour les items [a] – [A]. De plus, pour les autres items également, les pourcentages ne sont pas très élevés, ce qui signifie que le contraste entre [a] et [A] n’est pas conservé par tous les participants et que ce qui est réalisé ne correspond pas forcément au français standard.

L’observation de ces graphiques ne permet pas une analyse fine des résultats obtenus, c’est pourquoi nous proposons ci-dessous le détail des résultats par item et par canton. Dans un premier temps, nous présentons les données parisiennes, puis nous passons à l’analyse des données romandes.

2.3.1. Résultats obtenus auprès des Parisiens

Nous allons tout d’abord regarder quels sont les résultats obtenus par les habitants de la région parisienne. Cette analyse nous permettra de contrôler si le parler parisien correspond effectivement au parler du français de référence. En effet, si les résultats sont proches de la valeur maximale de 100%, cela nous permettrait de conclure que les données phonologiques sur lesquelles notre questionnaire a été construit correspondent bien à la réalité. Pour chaque contraste vocalique, nous présentons le graphique des résultats et le commentons brièvement.

En annexes, le détail chiffré des données est présenté (annexe VII, « Tableau chiffré des résultats obtenus dans l’analyse des réponses aux questionnaires de Paris », p. 82).

Figure 5 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [o]-[o] à Paris

Nous commençons par le contraste entre [o] et [O].

Nous remarquons dans la figure 4 que neuf des dix items obtiennent des scores de 100%. Seul l’item Aude – ode est inférieur, avec toutefois un score supérieur à 50%. La correspondance entre le français de référence et le français parlé en Ile-de-France est remarquable pour ce contraste vocalique.

Les paires de mots [o] – [o] présentent les résultats suivants :

Dans cette figure 5, nous observons que pour trois des cinq items, la correspondance avec le français de référence est parfaite à 100%. Pour les deux autres items, elle est relativement bonne également, avec plus de 80%.

Figure 4 : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [o]-[O] à Paris

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Enfin, observons les paires [O] – [O] :

La figure 6 montre que deux items obtiennent un score de 100%, alors que deux autres items sont entre 60 et 90%. Le dernier, tome – tomme, n’obtient que 37.5%. Cela signifie que tous les items [O] – [O] ne sont pas prononcés comme attendus dans le français standard.

Regardons maintenant le contraste entre les deux « e ». Nous commençons par les réponses obtenues pour les paires [e] – [E] :

Pour l’opposition [e] – [E], nous observons dans la figure 7 que six items obtiennent des scores de 100%. Pour les autres, seul l’item gai – guet se situe au-dessous des 50%. Les trois derniers sont relativement élevés, avec 75 ou 87.5%.

Figure 6 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [O]-[O] à Paris

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Figure 7 : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [e]-[E] à Paris

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La figure suivante montre les résultats pour les paires [e] – [e] :

Nous pouvons voir, dans la figure 8, qu’un seul item reçoit le score de 100%.

Cependant, deux autres items, nez – né et thé – tes, obtiennent des pourcentages supérieurs à 80%. Seul l’item dé – des obtient un score inférieur à 50%.

Et finalement, nous pouvons observer les paires [E] – [E] :

La figure 9 montre que l’ensemble des items [E] – [E] se situe au-delà des 70%. Deux items obtiennent des scores de 100%. La prononciation semble donc assez proche du français de référence pour ces paires de mots.

Figure 8 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [e]-[e] à Paris

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Figure 9 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [E]-[E] à Paris

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Enfin, regardons ce qu’il en est du contraste [a] – [A] :

La figure 10 montre des résultats surprenants. Aucun item n’obtient de score supérieur à 50%. De plus, deux items, rat – ras et ta – tas, se situent à 0%. Cela signifie qu’aucun participant ne fait de différence dans la prononciation des mots de ces items.

Les paires [a] – [a] donnent les résultats suivants :

Les paires de mots [a] – [a], représentées dans la figure 11, apportent des résultats supérieurs à 60% pour tous les items. L’item sale – salle est le seul à obtenir un pourcentage de 100%. Les autres sont entre 75 et 87.5%, ce qui est tout de même élevé.

Figure 10 : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [a]-[A] à Paris

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Figure 11 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [a]-[a] à Paris

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Terminons avec les paires [A] – [A] :

La figure 12 présente des résultats hétérogènes. En effet, seul l’item (le) vase – (la) vase obtient 100%, l’item grâce – grasse obtient 50%, et les trois autres se situent entre 75 et 87.5%. Cependant, aucun item n’obtient de résultat réellement bas, car un score de 50%

signifie que la moitié des participants ont répondu qu’ils prononçaient de la même manière et l’autre moitié d’une manière différente.

Figure 12 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [A]-[A] à Paris

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10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

pourcentages

grâce-grasse lasse-l'as gaz-gaze vase-vase lâche-lâche

items

Paires [A]-[A] Paris

PARIS

2.3.2. Le contraste [o] – [O]

Nous découvrons ici les graphiques représentant les pourcentages pour chaque contraste vocalique pour la Suisse romande. En annexes, nous présentons le tableau chiffré de ces mêmes pourcentages (annexe VIII, « Tableau chiffré des résultats obtenus dans l’analyse des réponses au questionnaire pour la Suisse romande », p. 84).

Pour l’opposition [o] – [O], nous obtenons le graphique suivant (pour un souci de visibilité, les résultats sont représentés sur deux graphiques) :

Les figures 13 et 13 bis nous montrent que pour ces items où le français de référence demande une distinction entre les voyelles, l’ensemble des cantons tend à se rapprocher de la valeur maximale, c’est-à-dire du 100%. Le Valais est le canton qui se détache le plus de ce

Figure 13 : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [o]-[O]

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Figure 13 bis : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [o]-[O]

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plafond, mais il reste tout de même au-delà des 70%, à l’exception d’un seul item sur les dix, à savoir l’item Aude – ode. Il est à noter que pour trois des dix items, paume – pomme, rauque – roc et taupe – top, la totalité des cantons prononcent de la même manière que dans le français standard, cela étant représenté par un score de 100%.

Observons maintenant les résultats pour les paires de mots [o] – [o] :

L’analyse de la figure 14 nous permet de constater que les cantons de Neuchâtel, de Fribourg et du Jura sont proches de 0% pour presque tous les items. Cela signifie que la prononciation dans ces cantons est éloignée du français standard. Cependant, en ce qui concerne le Jura et Neuchâtel, nous remarquons grâce à cette analyse par items que la paire trop – trot fait exception par rapport à l’ensemble des items [o] – [o]. À l’inverse, le canton de Genève présente pour la majorité des items des scores proches des 100%, à l’exception de l’item fausse – fosse. Les Vaudois se situent autour des 50%, alors que les Valaisans se rapprochent des 80%, donc sont relativement proches du maximum. Nous pouvons observer que l’item fausse – fosse semble défier la règle pour l’ensemble des cantons obtenant des valeurs proches de 100% aux autres items, car le pourcentage de cet item est de 0% pour cinq des six cantons romands.

Figure 14 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [o]-[o]

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Les paires de mots [O] – [O] apportent les résultats suivants :

Nous constatons, dans la figure 15, une homogénéité assez importante pour trois des cinq items. En effet, pour col – colle, bloc – bloque et port – porc, tous les cantons sont proches de la valeur 100%, c’est-à-dire qu’ils se rapprochent de la prononciation du français standard. Au contraire, pour l’item maure – mort, on observe plutôt un éloignement du français de référence, car la majorité des cantons se situent au-dessous de 50%.

2.3.3. Le contraste [e] – [E]

Analysons maintenant le deuxième contraste qui nous importe dans cette étude, l’opposition entre [e] et [E]. Nous présentons ici les pourcentages pour l’opposition [e] – [E] :

Figure 15 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [O]-[O]

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Figure 16 : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [e]-[E]

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L’observation principale que l’on peut faire dans les figures 16 et 16 bis est que les Valaisans ont systématiquement un pourcentage au-dessous des autres cantons, à l’exception de l’item dé – dès. Ils obtiennent cependant des scores élevés pour les items fée – fait avec 91.67%, et pour l’item nier – niais avec un score de 83.33%. On remarque que les autres cantons se rapprochent du score maximal pour la majorité des items. Les Fribourgeois sont pour tous les items au-dessus de 90%. Les Neuchâtelois obtiennent des scores au-delà des 90% pour neuf des dix items et les Genevois pour huit des dix items : ces cantons se rapprochent également du français de référence. Enfin les Vaudois et les Jurassiens obtiennent également une majorité de scores supérieurs à 90%, avec sept items sur dix. L’item dé – dès est celui qui obtient des scores les plus éloignés de la barre des 100%, avec deux cantons, Genève et Vaud, qui présentent des scores inférieurs à 50%.

Regardons maintenant le graphique des paires [e] – [e] :

Figure 16 bis : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [e]-[E]

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Figure 17 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [e]-[e]

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La figure 17 montre que tous les cantons obtiennent des scores au-delà de 70%, donc proches des 100%. Le canton de Neuchâtel reçoit, pour les cinq items, la valeur 100%, ce qui veut dire que les Neuchâtelois prononcent tous ces mots sans faire de distinction entre les voyelles. Fribourg et Genève sont également très proches de la valeur maximale pour tous les items, obtenant des scores entre 90 et 100%. Nous pouvons également observer une congruence parfaite pour l’item ses – ces, pour lequel tous les cantons obtiennent 100%.

Le graphe suivant indique les résultats pour les paires de mots [E] – [E] :

La figure 18 nous montre une quasi homogénéité entre les cantons pour trois des cinq items, lait – laid, près – prêt et vert – verre. En effet, pour ces items, les scores sont pour tous les cantons au-delà de 70%. Par contre, pour les deux items suivants, rai – raie et mai – mais, on observe une grande disparité. Les cantons de Genève, Vaud, Valais, Neuchâtel et Jura, obtiennent des scores relativement homogènes entre l’un et l’autre de ces deux items.

Cependant, pour le canton de Fribourg, on observe un écart important entre ces deux items : pour l’item rai – raie, ils prononcent de la même manière à 86.67%, mais pour l’item mai – mais, ils obtiennent un score de 0%, c’est-à-dire qu’aucun des participants n’a répondu qu’il prononçait ces deux mots de la même manière.

Figure 18 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [E]-[E]

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2.3.4. Le contraste [a] – [A]

Penchons-nous enfin sur le contraste entre [a] et [A]. Nous précisons ici que pour ce contraste [a] – [A], seules 59 paires de mots ont été analysées au lieu des 60 prévues, suite à une erreur survenue lors de la rédaction du questionnaire. Dans la moitié des questionnaires, la paire de mots la – las n’a pas été transcrite correctement, ce qui ne permet pas de l’analyser.

Les premiers graphiques représentent l’opposition [a] – [A] :

Ces deux figures 19 et 19 bis présentent des scores hétérogènes. Le contraste vocalique [a] – [A] n’est pas univoque entre les cantons romands et à l’intérieur même de ces cantons. Le canton du Valais obtient systématiquement le score le plus bas par rapport aux

Figure 19 : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [a]-[A]

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Figure 19 bis : pourcentages de réponses « différent » pour les paires [a]-[A]

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autres cantons, à l’exception de l’item halle – hâle pour lequel les Genevois obtiennent un score légèrement inférieur. Les scores valaisans ne dépassent les 60% pour aucun des items.

Quelques cantons présentent des scores proches des 100% : il s’agit des cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura, pour les items patte – pâte, tache – tâche, rap – râpe et mal – mâle. La prononciation de ces mots se rapproche donc de la prononciation du français standard. Il est à noter que pour l’item halle – hâle, quatre des six cantons sont au-dessous des 40%. Pour l’item ma – mât, seul le canton de Vaud obtient un score supérieur à 40% avec 76.19%. Enfin, les items rat – ras et ta – tas sont intéressants à observer. En effet, pour le premier item, les Valaisans et les Jurassiens obtiennent 0%, c’est-à-dire que ces cantons prononcent de la même manière les deux mots, et pour le deuxième item ta – tas, on retrouve les Valaisans et cette fois-ci les Neuchâtelois avec un score à 0%. Les autres cantons, à l’exception du canton de Vaud pour les deux items et du canton de Fribourg pour l’item rat – ras, obtiennent également un score inférieur à 20%.

Analysons maintenant les paires [a] – [a] :

La figure 20 montre une certaine hétérogénéité pour l’ensemble des items, excepté l’item phare – fard, qui présente des scores supérieurs à 90% pour tous les cantons. Pour ces paires de mots [a] – [a], il est difficile de faire des observations générales. En effet, chaque canton a des résultats hétérogènes. Le canton de Genève présente des scores proches de 100%

pour trois des cinq items, et obtient un pourcentage inférieur à 50% pour l’item malle – mal, signifiant que ces deux mots sont prononcés différemment par la majorité des Genevois. Les Vaudois sont au-delà des 70% pour quatre des cinq items et présentent un pourcentage de

Figure 20 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [a]-[a]

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4.76% pour l’item malle – mal. Le canton du Valais se situe au-delà des 90% pour trois des cinq items, cependant il n’obtient aucun score au-dessous des 50%. À Fribourg, trois des cinq items sont prononcés de la même manière, car on observe des scores supérieurs à 90%.

Cependant pour l’item date – datte, ce canton obtient un score légèrement inférieur à 50%, et pour l’item malle – mal, un score de 13.33%. Les Neuchâtelois sont proches de la prononciation du français standard pour trois des cinq items, mais présentent des scores inférieurs à 50% pour les items malle – mal et sale – salle. Enfin, le canton du Jura semble être le plus éloigné du français de référence. En effet, il n’obtient un score de 100% que pour l’item phare – fard, et se situe au-dessous des 90% pour tous les autres items : il est bas notamment avec l’item sale – salle pour lequel il obtient 18.75%.

Observons enfin les paires [A] – [A] :

La figure 21 montre que pour les items (le) vase – (la) vase et lâche – (il) lâche, tous les cantons sont relativement proches du score maximal, avec des pourcentages au-delà des 80%. Pour les trois autres items, les disparités sont importantes, y compris à l’intérieur d’un même canton. En effet, on remarque que les Neuchâtelois et les Jurassiens obtiennent des scores au-delà de 50% aux items lasse – l’as et gaz – gaze, mais redescendent vers le 0% pour l’item grâce – grasse. Les quatre autres cantons présentent des scores plutôt homogènes, avec des scores différant de 30% au maximum. Les scores aux alentours des 50% signifient que la prononciation n’est pas identique pour tous les habitants d’un même canton.

Figure 21 : pourcentages de réponses « même » pour les paires [A]-[A]

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Suite à ces analyses par item, nous pouvons encore nous attarder sur les résultats intra-individuels. En effet, il est intéressant d’observer les réponses de chaque participant individuellement. Nous regardons si chaque participant répond de la même manière pour tous les couples de mots d’un type d’items. En annexes, nous présentons sous forme de tableaux les moyennes et écarts-types par contrastes pour chaque participant, et cela réparti par canton (annexe IX, « Tableaux des moyennes et écarts-types par contraste pour chaque participant », p. 86). Les écarts-types nous permettent de voir s’il y a une forte consistance entre les réponses du participant. Lorsque l’écart-type est de 0%, il y a forte consistance, et plus l’type augmente plus il y a de variabilité à l’intérieur d’un même type d’items. Un écart-type à 50% révèle que le participant a répondu « même » pour la moitié des items et

« différent » pour l’autre moitié. Il est difficile de commenter de tels tableaux, car la complexité des données est importante. Ce que l’on peut dire, c’est que chaque participant est consistant pour quelques types d’items, mais aucun n’obtient des écarts-types de 0% pour tous les contrastes. Dans ces tableaux, nous pouvons encore observer les moyennes et les écarts-types pour chaque type d’items pour l’ensemble des participants d’un même canton.

2.3.5. Le degré de certitude

Sur le questionnaire figurait également la colonne « degré de certitude ». Cet élément nous donne une information quant à l’assurance des participants par rapport à leur jugement de leur propre prononciation. Nous n’avons pas analysé cette donnée avec précision, cependant nous pouvons avancer quelques résultats.

Nous avons calculé une moyenne en pourcentage du nombre de réponses « fort », premièrement en fonction des items pertinents pour notre étude, à savoir les contrastes [o] – [O], [e] – [E] et [a] – [A], et deuxièmement par rapport aux items remplisseurs. Nous présentons dans le premier tableau les pourcentages obtenus auprès des Parisiens.

Pourcentages de réponses "fort" dans la rubrique "degré de certitude"

items pourcentages qui avoisinent 90%. Ces scores sont proches de la valeur maximale, et cela nous

items pourcentages qui avoisinent 90%. Ces scores sont proches de la valeur maximale, et cela nous

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