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Analyse du questionnaire sur les stratégies de lecture et les entretiens

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 168-200)

IV. Analyse du corpus

4.2. Analyse du questionnaire sur les stratégies de lecture et les entretiens

Démarche pour l'analyse des données

Pour l'analyse de nos données nous prendrons en compte un apprenant-lecteur à la fois. Nous nous baserons

-sur les cinq regroupements du questionnaire concernant les stratégies107

-sur l'entretien où nous avons insisté sur certaines questions qui étaient déjà présentes dans les regroupements ce qui nous a permis d'approfondir les réponses correspondantes, de demander des précisions, voire d'expliciter certaines réponses.

4.2.1. Le questionnaire

Nous avions un questionnaire fermé, où sont listées des stratégies différentes parfois opposées, pour chaque activité de lecture (deux sur écran, deux sur support papier, une sur eBook), ce qui donne au total cinq questionnaires fermés.

De ces cinq questionnaires, nous avons réalisé deux tableaux pour qu'apparaissent plus clairement les données recueillies. Ce sont ces tableaux que nous avons analysés pour notre corpus :

1) un tableau général individuel où apparaissent toutes les réponses de nos apprenants-lecteurs pour chaque support et chaque texte choisi108.

2) un tableau individuel du questionnaire où les questions ont été regroupées par types de stratégies. Les questions 4, 14, et 16

107 Annexes, pp. 71-72

108 Annexes, pp. 21-70

apparaissent deux fois car leur formulation variait en fonction de chaque type de support.

Pour l'analyse des données de chaque informateur, nous avons utilisé le tableau où sont regroupées les questions par types de stratégies. Ce tableau précède l'analyse de chaque informateur.

Figurent en Annexes des tableaux que nous avons élaborés pour voir s'il y avait des dominantes ou des caractéristiques particulières liées à différents facteurs, comme l'âge, la profession etc, c'est-à-dire

1) un tableau général avec les lectures choisies par chaque apprenant-lecteur109

2) un tableau avec les textes choisis en relation avec l'âge de nos informateurs, avec leur sexe et avec leur discipline/profession110 3) un tableau qui met en évidence les textes choisis parmi ceux qui

leur étaient proposés111.

Nous n'en avons pas tenu compte pour nos analyses sur les stratégies.

4.2.2. Les entretiens

Il n’est pas aisé de travailler sur la reconstruction du sens, qui est directement liée à la question du temps, par le recueil des données par entretien. En effet le sens du texte varie au fur et à mesure que nous l’analysons, que nous revenons sur la question récurrente du « qu’est-ce que cela veut dire ? ». Nous avons donc essayé de croiser les données de

« l’avant », du « pendant » et de « l’après » l’activité de lecture, mais il est toujours difficile de savoir exactement ce que font les étudiants. On ne peut que recueillir leur discours et ce qu’ils disent ne correspond pas forcément à ce qu’ils font. Lors de l’entretien semi-directif, ils ont fait appel à leur

109 Annexes, p. 279

110 Annexes, pp. 281-285

111 Annexes, pp. 286-288

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mémoire et l’on sait bien que nous sommes dans une zone très délicate quand nous appréhendons ce domaine. Étant consciente des limites auxquelles nous nous exposons, nous focaliserons davantage nos analyses sur l’entretien car les questionnaires ne permettent pas de nuancer suffisamment les stratégies.

Nous prendrons cas par cas, en ne prenant en compte que les questions qui révèlent une différence. Nous prendrons une réponse de Marta pour souligne les éléments qui correspondent à des hypothèses qu'elle a faites.

Dans notre analyse nous tiendrons compte de cette différence.

La conclusion partielle après chaque informateur présentera les stratégies générales adoptées par chacun d'eux.

Nous verrons au cours de notre analyse que nos informateurs ont coché

parfois plusieurs items. Cela peut signifier qu'ils utilisent les deux stratégies.

Ou au contraire parfois l'une, parfois l'autre, comme le note Federica, en précisant « ça dépend », ou aucune des deux. Parfois nos informateurs n'ont pas répondu à tous les items. Cela relève des aléas propres à tout questionnaire et de la liberté de chacun de répondre ou pas. Pour réaliser nos tableaux, nous n'avons tenu compte que des réponses où nos informateurs ont répondu « OUI » et des ajouts écrits à la main.

Nous avons pris soin d’expliquer aux étudiants les raisons et l’objet de notre enquête. Au départ nous craignions de ne pas trouver un public disponible. Nous avons donc été surprise de constater leur intérêt pour cette recherche dont ils ont été les acteurs.

Pour réaliser nos interviews, nous avions un canevas de questions préétabli. Cependant, il est arrivé que l’entretien développe certaines questions plus que d’autres et le nombre de questions n’a pas toujours été le même.

Notre entretien est en effet à la croisée de l'entretien orienté et semi-structuré.

-L'entretien orienté par questionnaire consiste à ce que l'interlocuteur pose des questions déjà définies à l'avance en respectant l'ordre et le libellé des questions.

-L'entretien semi-structuré se caractérise par la combinaison d'un nombre de questions fondamentales qui constituent la trame de l'entretien et d'autres secondaires qui peuvent être posées ou pas selon l'évolution de l'interview.

Nous avons opté pour un entretien semi-structuré. Mais notre entretien était clairsemé de questions qui attendaient des réponses claires et précises.

Nous pensons donc pouvoir qualifier notre démarche de directive.

Les entretiens se sont déroulés en français ou en italien. Au début de

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chaque interview nous demandions à notre informateur dans quelle langue il préférait s’exprimer pour dire le maximum : trois étudiants ont parlé en italien, cinq en français, deux surtout français mais avec une interview en italien. Le ton était familier car nous connaissions déjà nos interlocuteurs avec lesquels nous nous tutoyions.

En ce qui concerne la transcription des entretiens, nous avons conservé les erreurs d’expression de nos informateurs. Nous n’avons pas jugé indispensable d’effectuer une transcription fidèle, selon des règles très précises. Nous ne faisons pas figurer toutes les conventions de nos transcriptions étant donné que c’est plutôt le contenu des énoncés que nous avons utilisé pour nos analyses. Dans les entretiens nous nous sommes centrée sur les données qui nous apportaient des informations par rapport à notre recherche à savoir les stratégies de lecture.

L'interview leur a permis d'exprimer d'autres stratégies qu'ils mettaient en œuvre et qui ne figuraient pas dans le questionnaire. L'entretien leur a permis également de sortir du cadre que nous leur proposions.

4.2.3. Analyse des données

Pour l'analyse de nos données sur les stratégies, nous commencerons par le questionnaire. Nous analyserons ensuite les propos recueillis grâce aux entretiens. Nous avons partagé nos informateurs en deux groupes en tenant compte de leur niveau de langue en FLE. Nous commencerons par le groupe B2 : Federica, Alesia, Roberta, Marta, Roberto, Freya, Gregorio, Francesca. Nous terminerons par le groupe B1 : Giacomo et Francesco.

4.2.3.1. Le questionnaire

Pour analyser le questionnaire, nous n'avons tenu compte que des réponses « positives » de nos informateurs, c'est-à-dire les questions où ils ont répondu « oui ». Des données qui mettent en évidence les stratégies mises en œuvre par nos apprenants-lecteurs. Nous n'avons pas tenu compte des stratégies non utilisées. L'analyse des données « négatives » pourrait se révéler utile pour l'enseignement des stratégies. Mais ceci n'est pas l'objectif de notre travail actuel. Ces données négatives pourront nous être utiles dans notre pratique de didacticienne.

4.2.3.2. L'entretien

Pour l'entretien, nous avons réalisé un tableau des questions récurrentes (voir tableau dans les annexes p 77) posées à nos interviewés.

L'entretien nous a permis de reprendre certaines réponses au questionnaire fournies par l'informateur. L'entretien nous a servi en effet à préciser, éclairer, valider, infirmer, nuancer les réponses au questionnaire.

Ceci signifie que le répondant a pu s'exprimer plus largement sur des sujets plus importants pour lui. En effet les entretiens laissent apparaître des stratégies non « prévues » par l'interviewer.

Comme nous avons mis l'accent, dans notre recherche, sur les types de discours, le raconter et l'exposer, nous devrions parler de « type de discours du raconter » et de « type de discours de l'exposer » pour être cohérente avec notre cadre théorique. Donc, tout en ayant à l'esprit la distinction entre genres textuels et types de discours, nous simplifierons ici, par esprit de clarté, en parlant de « nouvelle » pour le discours du raconter et d' « article d'opinion journalistique » pour le discours de l'exposer.

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Nous avons croisé les données recueillies dans le questionnaire et l'entretien. Nous avons également pris en compte les photocopies des textes sur support papier que nous avions données aux apprenants pour qu'ils puissent se sentir libres de faire des annotations. Ces documents nous serviront également pour qu'apparaisse « visuellement » leur manière de travailler et parfois de mieux comprendre ce qu'ils disent dans l'interview.

Groupe d'apprenants de niveau B2

Lecture de :

Sous-groupe 2. Traitement linguistique de l’information textuelle

Les composantes linguistiques

Lecture de :

Lecture de :

Lecture de :

Lecture de :

Lecture de :

Lecture de :

1) Analyse du questionnaire

Sous-groupe 1 : Lecture locale/ lecture globale

Relevé des différences

Il apparaît que Federica ne diversifie pas de façon significative ses stratégies, que ce soit par rapport aux supports ou aux genres textuels.

Cependant, quand il s'agit de la nouvelle sur papier ou sur eBook, elle cherche à tout comprendre. De plus quand elle lit sur eBook, elle cherche coûte que coûte à traduire.

Relevé des stratégies mises en œuvre

Elle effectue plutôt une lecture globale pour refaire éventuellement une deuxième lecture pour la nouvelle sur papier. Elle ne s'arrête pas devant les mots inconnus qu'elle essaye de comprendre d'après le contexte ou en les décomposant. Elle consulte plutôt le dictionnaire à la fin de la lecture.

Sous-groupe 2 : Traitement linguistique de l'information textuelle

Relevé des différences Pour l'article papier,

elle souligne les mots qu'elle ne comprend pas

elle souligne les éléments qui correspondent à des hypothèses

elle repère les connecteurs

elle repère également les articulateurs du discours

elle lit plutôt en pensant à l'organisation du texte Pour l'article sur écran

elle arrête sa lecture quand elle ne comprend pas

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elle repère les connecteurs.

Pour la nouvelle sur papier, Federica

souligne les mots qu'elle ne comprend pas

elle souligne parfois les éléments qui correspondent à des hypothèses : « ça dépend », précise-t-elle

elle lit plutôt en pensant à l'organisation du texte.

Pour la nouvelle sur écran, Federica ne cherche pas les connecteurs Pour la nouvelle eBook,

elle ne cherche pas les connecteurs

elle fait une analyse grammaticale pour voir « come le parole scritte si pronunciano » ( comment les mots écrits se prononcent).

Nous vérifierons ces propos dans l'entretien en espérant qu'il nous donne une explication plus précise.

Relevé des stratégies mises en œuvre

Les stratégies utilisées par Federica, pour l'article sur support papier, semblent se différencier davantage par rapport aux autres supports et aux autres genres textuels. La nouvelle sur papier également semble mobiliser son attention. La lecture de l'article sur écran semble lui causer plus de problèmes car elle arrête sa lecture quand elle ne comprend pas. Mais ceci pourrait signifier que l'article l'intéresse et qu'elle veut donc bien comprendre. Pour les articles d'opinion, elle repère les composantes textuelles.

Federica voudrait savoir la prononciation de certains mots, pour reconnaître des mots inconnus en passant également par le code phonologique (Gaonac'h, 2000 : 8).

On dirait que le support papier pousse Federica à utiliser des stratégies différentes par rapport aux autres supports.

Sous-groupe 3 : l'ergonomie de la lecture

Relevé des différences

Federica adopte une stratégie différente quand il s'agit de l'article sur papier : elle fait quelques annotations (elle le précise sur son questionnaire) et elle souligne les éléments qui correspondent à des hypothèses.

Elle a recours à des stratégies de lecteur novice (elle suit du doigt ou avec le curseur la ligne/le mot) excepté pour l' eBook et l'article papier. Ce qui se comprend puisque pour l'article papier elle préfère souligner ou annoter.

Relevé des stratégies mises en œuvre

Elle a besoin d'utiliser un « instrument » qui l'aide à parcourir le texte pour effectuer pas à pas son parcours de lecture : curseur, crayon, doigt.

Sous-groupe 4 : Repérage des indices scripto-visuels

Relevé des différences

Pour l'article papier elle tient compte non seulement du titre mais également de la présentation du texte. Elle repère les paragraphes et plus les phrases que les mots clés.

Pour l'article sur écran elle fait des hypothèses sur ce qu'elle va lire ; elle repère les mots-clés.

Pour la nouvelle sur papier elle remarque les illustrations et parfois les mots-clés (ça dépend) ; elle ne fait pas de prévisions sur le contenu et commence à lire tout de suite le texte.

Pour la nouvelle sur écran elle fait des hypothèses sur ce qu'elle va lire.

Pour la nouvelle sur l' eBook, elle commence aussi à lire tout de suite le texte, sans faire de prévisions sur le contenu.

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Relevé des stratégies mises en œuvre

Federica a des stratégies semblables pour les trois supports. Elle tient compte du titre. Elle ne repère pas en général les paragraphes. Elle n'est pas plus attirée par les illustrations. Elle n'est donc pas très sensible aux « images du texte ». Elle semble être plus attentive aux indices scripto-visuels de l'article papier et de la nouvelle papier. Pour l'article papier, l'article sur écran et la nouvelle écran elle fait des prévisions sur le contenu.

Sous-groupe 5 : Aides à la lecture compréhension

Relevé des différences

Federica fait des hypothèses sur ce qu'elle va lire en s'appuyant sur ses connaissances sur le monde. Elle suit les phrases du doigt ou avec le curseur d'après le support. Elle lit à voix basse toutes les nouvelles. Elle précise qu'elle préfère lire à haute voix « perché entro meglio nella parte; dò l'enfasi anche in italiano » (parce que j'entre mieux dans le rôle ; je donne de l'emphase même en italien). Pour ce qui est des questions 19 et 20 (relire ce qui précède/ ce qui suit), il est difficile d'interpréter ses réponses. En effet elle lit ce qui précède et ce qui suit pour la nouvelle papier ; par contre, pour l'article écran elle ne relit ni ce qui précède, ni ce qui suit. Est-ce pour des raisons ergonomiques? Pour les autres supports et genres de textes, parfois elle lit ce qui suit, parfois ce qui précède mais aucun détail ne nous aide à comprendre la raison de ces changements de stratégies d'un support à l'autre ou d'un genre à l'autre.

Relevé des stratégies mises en œuvre

Les connaissances encyclopédiques jouent un rôle important pour Federica qui s'en sert pour faire des hypothèses sur le contenu sauf, comme nous l'avons déjà vu dans le cas du sous-groupe 4, pour les nouvelles papier

et eBook. Federica fait appel à des stratégies qu'on appelle de régression, plus proches de celles des lecteurs novices.

2) Analyse de l’entretien

A. La nouvelle

1. Support papier

Federica a choisi la nouvelle « Le bonheur » de Maupassant à cause du titre et après avoir lu les premières lignes (l. 64 et 103)112. Elle a également feuilleté le livre de Yourcenar, mais le titre de Maupassant lui a plu. Elle n'a pas fait d'hypothèses sur le contenu mais elle a été surprise par l'histoire.

Elle confirme ce qu'elle a dit dans le questionnaire : elle relève plutôt les affirmations de l'auteur qui ont frappé son imagination (l. 93) : quand elle lit l'histoire de Suzanne (l. 112), Federica ressent des émotions très fortes. Elle relit d'ailleurs ce passage. Elle relit également quand l'auteur écrit « Je ne regrette rien » (l. 113). Federica précise qu'elle a effectué deux lectures et que la deuxième lui a servi à tout comprendre.

Quand elle ne comprend pas, elle pense parfois en italien mais elle continue sa lecture et elle essaye d'abord de comprendre d'après le contexte :

« Si je ne comprends pas, alors je vais à voir dans le dictionnaire » (l. 101).

Elle fait un résumé oral dans sa tête pendant la lecture mais pas toujours

« ça dépend des jours» (l. 99).

Se faire des images mentales l'a aidée à mieux comprendre (l. 110)

112 L'indication « l. plus un numéro » renvoie aux alinéas de la transcription des entretiens de nos informateurs, classés par ordre alphabétique, dans les Annexes.

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2. Support écran

Pour la nouvelle, « Belles-de-jour » de Colette elle n'a rien relu même si elle n'a pas tout compris. Plusieurs facteurs en sont la cause.

A- Des raisons ergonomiques :

1. avec la souris, la page monte trop haut et « je perds l'orientation et je ne comprends plus rien » (l.14)

2. la fatigue des yeux « c'est plus difficile, pour les yeux, plus fatigant » (l. 14-15)

3. elle a agrandi toute seule la police car elle lisait mal

4. elle ne peut pas prendre de notes, elle ne peut pas souligner 5. le contexte. Elle a été dérangée parce qu'il y avait des gens qui parlaient et cela l'a déconcentrée car elle a besoin de lire à haute voix surtout en LE car elle lit à haute voix même en italien

C. La fatigue également.

D. Des raisons linguistiques.

Le vocabulaire était plus difficile, le lexique, l'écriture plus raffinés.

3. Ebook

Elle hésitait entre deux titres: « À cheval » et « La main » mais elle a finalement choisi « La main » car elle a pensé à une histoire sentimentale

« parce que la main c'est le touchement » (l. 194). Mais ses prévisions n'étaient pas correctes. Elle n'a quand même pas été déçue par l'histoire qu'elle juge « sympa ». Elle commence tout de suite à lire le texte sans faire de prévisions. Mais pendant sa lecture elle fait des anticipations sur le mot, la phrase ; elle a des attentes surtout « quand il reçoit le coup de fil. Il explique que l'Anglaise est morte et j'ai pensé qu'il s'est collégué à l'ennemi anglais qu'il avait tué dans le passé » (l. 232 et 234). Elle a écrit des mots-clés

comme « anglais » quand il parle « de l'ennemi anglais qu'il a dans les murs » (l. 220). Elle lit des passages plus lentement quand l'auteur fait la transcription de l'accent anglais « J'ai eu un moment d'hésitation car il a écrit avec des « ô » et je pensais qu'il était une française ancienne ou une chose comme ça » (l. 228).

Elle ne regarde pas trop les connecteurs car elle est prise par l'histoire.

Elle adopte une stratégie différente. Elle confirme sa réponse du questionnaire. En effet elle essaye de comprendre toute la nouvelle du début jusqu'à la fin en passant éventuellement « coûte que coûte » par la traduction. Mais elle a dû relire deux fois l'histoire parce qu'elle n'a rien compris, n'ayant pas pu lire à haute voix.

B. Article d'opinion journalistique

1. Support papier

Pour l'article, « À la recherche du bonheur en temps de crise », elle a fait des hypothèses. Elle pense qu'il s'agit de la crise économique actuelle et qu'on aurait affaire à des interviews à des personnes qui ont été concernées par la crise (l. 245). Mais en lisant, dit-elle, « j'ai compris qu'il ne traite pas cette argumentation et qu'il traite la bonheur et la gens comme ils vivent » (l.

247).

En ce qui concerne les indices scripto-visuels, c'est la grandeur du titre qui l'a frappée. Elle a relevé les résumés qui permettent de se faire une idée du thème du texte (l. 257).

Pour ce qui est de l'ergonomie du texte, elle a repéré des phrases, qu'elle a soulignées (l. 263).

Pour les unités de traitement des informations textuelles, elle souligne des phrases pour se les rappeler et parce qu'elles sont importantes (l. 265).

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Comme aide à la compréhension, elle a relu les pourcentages et les sous-titres pour mieux comprendre ce que les gens pensent.

Elle repère les connecteurs : « mais, pas seulement, pas pour autant,

Elle repère les connecteurs : « mais, pas seulement, pas pour autant,

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