2.1. ARGUMENTAIRE
2.1.2. Analyse des parties prenantes
Les couches socio-politiques visées par ce projet sont :
Les agriculteurs utilisent le feu pour défricher leurs champs et faire pousser précocement les graminées pour le bétail. Ce feu le plus souvent mal contrôlé provoque des incendies de forêts avec comme conséquences la destruction des cultures, la perte de vies humaines et animales, les habitats
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et autres biens. Dans le sud du Togo, les agriculteurs sont majoritairement des femmes qui malheureusement ne sont pas propriétaires terriens ;
Les éleveurs transhumants sont des acteurs qui ont toujours recours au feu pour le renouvellement de leurs pâturages. Ces feux causent toujours de dommages aux forêts et aux zones agricoles et est le plus souvent sources de conflits entre éleveurs et agriculteurs ;
Les producteurs du charbon de bois : Le feu issu des meules de carbonisation du charbon de bois est parfois à l’origine des incendies de végétation qui entraînent de lourdes perte pour les responsables et les populations environnantes. Les producteurs de charbon de bois sont en majorité des femmes ;
Les chasseurs : Afin de faciliter la chasse des animaux sauvages pendant la saison sèche, les chasseurs occasionnels n’hésitent souvent pas à mettre le feu à la végétation. Le feu étant mal maîtrisé, se propage et entraîne de graves conséquences pour eux-mêmes et les reste de la population riveraine ;
Les exploitants de miel : acteurs qui interviennent dans la forêt pour récolter le miel par le feu de façon artisanale engendrant parfois des incendies involontaires ;
Les planteurs industriels qui accompagnent l’Etat dans sa politique d’extension, de protection des forêts et de gestion durable des forêts, ont des moyens techniques et financiers très limités ;
Les jeunes scolaires : Avec des moyens très limités, les établissements scolaires contribuent aux côtés de l’Etat pour accroître et protéger les superficies reboisées au niveau national
Les agriculteurs planteurs : acteurs qui participent dans les activités de brigade de lutte contre les feux ;
L’Etat togolais et l’Administration Forestière garante du patrimoine forestier qui ne possède à ce jour aucun moyen de prévention et de lutte contre l’incendie de plus de la moitié des ressources végétales du pays chaque année, freinant ainsi tout effort de reboisement et qui disposera d’un nouveau dispositif de protection des forêts contre les feux et par conséquent, débarrassé des contestations et dommages qui confèrent un caractère plus ou moins aléatoire à la durabilité des investissements dans les forêts classées au Togo ;
Les ONGs et associations (y compris les groupements de femmes) dont l’impact des activités ne peut réussir que dans une atmosphère pacifique, et qui souhaiteraient réduire les problèmes d’incendies et de dégâts enregistrés tous les ans sur presque tout le territoire du pays. Elles accompagnent l’Etat dans les activités de sensibilisation ;
Le Ministère chargé de l’agriculture est responsable de l’élaboration et la mise en œuvre des programmes et projets de développement agricoles. De ce fait, c’est un acteur privilégié dans la conduite des sensibilisations et formation pour l’adoption des pratiques agricoles durables ;
L’OIBT qui voudrait bien conduire le Togo à l’atteinte des objectifs de gestion durable des forêts.
La stratégie nationale de gestion des feux a été conduite après le diagnostic auprès des trois premiers principaux acteurs. Les problèmes ont été ressortis et les solutions proposées. Ce document qui a été approuvé (voir annexe 4) par les mêmes acteurs élargis à d’autres, témoigne de leur niveau de consensus.
L’étude financée par l’OIBT ne s’est pas seulement contentée de mettre en place le projet, a également permis de contacter tous les partenaires y compris les ONG. Ce contact a permis la confirmation de la prise en compte de leurs préoccupations.
Tous ces acteurs ont pris part au processus d’élaboration de la stratégie nationale de gestion des feux de végétation et de la mission de l’OIBT visant à identifier ce projet de mise en œuvre des actions prioritaires de la stratégie nationale de 2010.
15 Tableau 1 : Tableau d’analyse des acteurs
Groupe
d’acteurs Caractéristiques Problèmes,
besoins, intérêts Potentialités Participation au projet
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Groupe
d’acteurs Caractéristiques Problèmes,
besoins, intérêts Potentialités Participation au projet forêts au niveau
national
leurs ressources aux activités de brigade de lutte contre
marginalisés Disponibilité Source de main d’œuvre, éducatrices
17 2.1.3. Analyse des problèmes
Suite à la mission diagnostic de janvier-février 2008 conduite par l’OIBT au Togo, les feux de végétations ont été relevés comme un des problèmes qui entravent l’avancée vers la gestion durable des forêts togolaises. Les études financées par le PNUD en 2010 dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale de gestion des feux de végétation ainsi qu’une autre mission de l’OIBT (2010) ayant pour but d’appuyer le Togo dans le cadre de la collecte des informations et de l’identification des acteurs pour formuler un projet de mise en œuvre des actions prioritaires de ladite stratégie, ont permis de faire les constats suivants :
Au niveau des services :
o les services de l’État togolais ne disposent pas de suivi quantifié de la problématique : surface, nombre de feux, montant des dégâts occasionnés ; toutefois, le Ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale reporte 245 incendies (dont des incendies de forêt) entre le 9 mars et le 31 décembre 2009 ;
o l’agriculture est le principal secteur économique au Togo ; la pression du secteur agricole est également mal perçue et quantifiée (elle fait partie des causes principales de feux) ;
o le maillon préfectoral semble être celui le plus opportun pour la mise en œuvre de la politique de prévention des feux ;
o le suivi réalisé dans le cadre des dégâts liés aux catastrophes naturelles pourrait faire ressortir la part des feux de brousse puisqu’un rapport est produit dès lors qu’il y a une demande d’indemnisation ;
o vues les causes de feux, la problématique est transfrontalière et gagnerait à être appréhendée à l’échelle internationale ;
o la réglementation semble opportune mais son application est problématique et se heurte aux manques de moyens humains et financiers ;
o la problématique évolue au rythme des modifications des pratiques culturales (plus perceptibles dans le sud du pays où on observe une intensification des cultures).
o feux de brousses et polluants sont liés ; ils mobilisent donc les services de l’environnement.
Au niveau des pratiques actuelles
o une sensibilisation est faite chaque année à l’échelle des préfectures, à l’attention des populations ; les chefs de canton sont invités avant la saison sèche par la préfecture pour discuter de la mise en œuvre de la campagne de sensibilisation ;
o La recherche des causes et des responsabilités est peu approfondie, quelle que soit la cause ; les exemples de cas déférés sont très faibles (un cas en 2002, suite à un acte prémédité) ; o le feu est une pratique inféodée aux pratiques agricoles africaines ; il est notamment utilisé pour
défricher les terres ;
o la majorité des femmes fait recours aux feux pour les travaux champêtres et carbonisation en milieux rural ;
o Les plus grands propriétaires de forêt (privé ou État) mettent en place des systèmes de prévention (surveillance, feux précoces) et de lutte ;
o le déclenchement de la saison des feux précoces est basé sur des analyses de terrain : état de siccité de la végétation herbacée ; elle est variable entre le nord et le sud
Il ressort de ces constats que partant du fait que les populations jeunes et adultes ne sont pas suffisamment informées des conséquences (au-delà des accidents) des feux, elles les ignorent et les négligent. En effet, il n’y a pas un programme d’éducation organisé en matière de protection de l’environnement aux niveaux primaires d’établissements scolaires, ni un mécanisme de diffusion de la règlementation en vigueur au niveau des populations, encore moins au niveau de celles analphabètes.
Ceci rend élevé le niveau d’ignorance et de négligence en matière de gestion des feux.
De plus, la paupérisation des populations à majorité agricultrice et éleveuse est due à la pratique des techniques agricoles obsolètes. Jusqu’à ce jour, l’agriculture itinérante sur brûlis (utilisation du feu au défrichement) demeure la principale pratique qui dégrade non seulement le couvert végétal, mais aussi dégrade les sols ; hors la pression démographique a fortement réduit la durée de jachère, d’où la difficulté de restauration de ces zones. En plus, il n’y a pas d’autres activités génératrices de revenus
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comme l’élevage du petit gibier et l’apiculture pouvant réduire également cet impact des feux sur les sols. On note par endroit l’élevage du gros bétail dont les transhumants provoquent les feux pour renouveler le pâturage.
Les efforts actuels de lutte active contre les feux dans les forêts se limitent à l’usage des pare-feu et feux précoces par les agents forestiers de l’Etat et les planteurs privés ; et aux gardiennages par des brigades constituées essentiellement par les populations riveraines, qui n’ont eu aucune formation de départ, ni un équipement approprié pour intervenir en cas d’incendies. Il a été également constaté que tous les sites ne possèdent pas de brigades organisées, donc l’intervention en cas d’incendie se fait de manière arbitraire, sans véritables responsabilités. Les objets utilisés sont réduits aux feuillages et aux machettes. Ce qui rend moins efficaces, les efforts d’alerte et de lutte en cas d’incendie et la prévention.
o Tout cet état de faits montre l’absence d’un système organisé rendant ainsi difficile la prévention et le combat contre les feux des forêts naturelles et des plantations. On assiste alors aux conséquences (effets) suivantes : réduction de la couverture végétale nationale, de la biodiversité et de la dégradation des terres et partant, la perte du rôle écologique des forêts, l’avancée du désert et la réduction des rendements agricoles ;
o Compromission de la sécurité des personnes rurales et professionnelles des forêts, entrainant les conflits entre acteurs et la pauvreté des victimes.
Le tableau ci-après récapitule les principaux problèmes et les solutions envisageables : Tableau 2 : Principaux problèmes et solutions potentiels
Constats Solutions
Le monde paysan est à l’origine du problème La participation du monde paysan au projet doit être centrale
La population sacrifie le long terme (patrimoine forestier) pour des besoins à courts terme
Le monde paysan doit pouvoir profiter de retombées à court terme du projet
Le monde paysan, bien que partenaire sur certains travaux de plantation, est sollicité en tant que simple prestataire, et peu intéressé dans la réussite finale de la plantation
Les retombées consacrées au monde paysan doivent être liées à la réussite du reboisement
La question des feux de végétation est généralisée sur le territoire Togolais
Le projet doit pouvoir couvrir l’ensemble du territoire
Les forêts classées constituent des noyaux forestiers, bien que menacés de l’intérieur par les cultures les mitant et de l’extérieur par les feux de végétation
La constitution d’entités homogènes forestières, sans mitage, facilite leur défense
Le pays manque d’infrastructures en qualité et en densité pour intervenir en tout point du territoire fait perdre de sa pertinence à des équipements en matériels lourds
Équiper des brigades locales en matériels léger permet d’améliorer les conditions de lutte opérationnelles
Source : rapport de mission OIBT, 2011 (annexe 5)
La mise en œuvre de ce projet permettra à l’administration forestière d’approfondir plus finement les actions de prévention et de lutte avec l’aide des populations rurales et riveraines des forêts.
19 Figure 3 : Arbres à problèmes du projet
Désertification Perte de la fonction
écologique des forêts Conflits sociaux Pauvreté
Diminution du couvert forestier et de la biodiversité et dégradation
des terres
Mise en danger des personnes physiques et réduction des
productions agricoles Les feux de forêts sont difficiles à prévenir et à
combattre faute d'un système de leurs prévention et gestion durable
KEY PROBLEM
CAUSE/S CONSEQUENCE/S
Les populations riveraines ignorent encore et négligent les conséquences des feux
Les populations riveraines utilisent le feu comme moyen pour les pratiques
cynégétique et agricole
Les moyens existents de prévention et de lutte actives ne
sont pas efficaces Les jeunes scolaires ne
sont pas suffisamment sensibilisés aux conséquences des feux
de forêts
La réglementation existante sur les feux n'est pas suffisamment
diffusée auprès des populations riveraines
L'élevage d'animaux sauvages et l'apiculture comme source de
revenu sont peu développés dans le milieu
Les pratiques et moyens agricoles modernes sont difficilement accessibles
par les populations riveraines
Les brigades de lutte existantes sont insuffisantes, peu dynamisées et peu
renforcées
Le système d’alerte est désuet, mal équipé, inefficace et manque de
suivi
20 2.1.4. Matrice du cadre logique
Eléments de programmes Indicateurs Moyens de vérification Hypothèses Objectif de développement : Augmentation du
couvert végétal et de la biodiversité, la restauration des sols ainsi que la sécurisation physiques et la réduction de la pauvreté des populations riveraines
1) Réduire le pourcentage moyen de superficie brûlée dans les plantations de 27% à 10% 4 ans après la fin du projet
1) Base de données des feux
de plantations de l’ODEF Stabilité socio politique et volonté politique
d’intervention dans le domaine forestier 2) Diminuer la proportion de surface
brûlée annuellement de plus de 50%
à moins de 40% 4 ans après la fin du projet
2) imageries satellitaires
Objectif spécifique: Renforcer le système de prévention et de gestion participatives des feux
dans les zones les forêts les plus sensibles du Togo A la fin du projet, Adhésion et
de plantations de l’ODEF Stabilité sociopolitique
2) la superficie du territoire national
brûlée est inférieure à 45% 2) imageries satellitaires
Produit 1: Les populations riveraines aux forêts étatiques les plus vulnérables de 15 préfectures sont informées des impacts des feux par des supports adaptés
44 établissements primaires et 22 établissements secondaires
Produit 2: Les pratiques agricoles et cynégétiques durables sont développés dans les zones riveraines aux forêts les plus vulnérables
A la fin du projet, 200 agriculteurs des groupements des villages
Produit 3: La prévention et la lutte active contre les feux dans zones les plus sensibles sont renforcées
Au moins 15 brigades de luttes sont créées, équipées et opérationnelles
6000 ha de plantations étatiques et 2000 ha de plantations privées et
21 2.2. OBJECTIFS
2.2.1. Objectifs de développement et indicateurs d’impacts
Le projet vise globalement l’augmentation du couvert végétal et de la biodiversité, la restauration des sols ainsi que l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations riveraines.
De ce fait, l’amélioration des conditions écologiques du milieu et du niveau de vie des populations riveraines devra être amorcée de façon considérable en :
- Réduisant le pourcentage moyen de superficie brûlée dans les plantations de 27% (3 212 ha) à 10%
en 2030
- Diminuant la proportion de surface brûlée annuellement de plus de 50% (2 830 000 ha) à moins de 40% (2 260 000 ha)
2.2.2. Objectifs spécifiques et indicateurs des résultats
Renforcer le système de prévention et de gestion participatives des feux dans les zones de forêts les plus sensibles du Togo
A l’issu des quatre ans du projet,
66 établissements scolaires et les populations de 120 villages issus de 15 préfectures les plus touchées par les feux sont sensibilisés sur les impacts des feux,
les populations de 120 villages riverains aux zones les plus sensibles de 15 préfectures sont sensibilisées à la règlementation en vigueur,
100 pionniers dont 50 femmes des groupements issus des populations riveraines des zones les plus touchées par les feux sont formés en élevage du petit gibier ou en apiculture. L’élevage du petit gibier a pour objectif de réduire l’impact de la chasse sur les forêts par usage de feu. La récolte de miel, également pratiquée par les feux est un risque d’incendie des forêts, l’apiculture devient un moyen de contrôle du feu, car un propriétaire de ruches en forêt évitera tout feu pour les protéger. Ces personnes formées seront des formateurs et aideront à la diffusion des connaissances
200 personnes dont 100 femmes issues des groupements des zones à haut risque d’incendies sont formées en pratiques agricoles modernes qui ne nécessiteront pas l’usage de feux. Ce nombre sera accru par diffusion des résultats dans d’autres zones. A cet effet, les premiers résultats du PADAT et autre projet du programme PNIASAN dans les milieux seront capitalisés et améliorés. 10 000 ha de plantations et forêts (étatiques et privées) sont intégralement protégées. En effet, selon la stratégie nationale des feux de végétation, 50% du territoire brûlent et concernerait aussi bien les forêts que les savanes. Mais dans les plantations étatiques, les surfaces détruites totalisent sur les régions centrale et plateaux près de 75 % des superficies brûlées. Les régions du nord sont celles qui brûlent le plus en général ; inversement, elles concentrent une proportion des reboisements de l’ODEF la plus faible (vraisemblablement lié à la difficulté de maintenir les reboisements). Compte tenu de la lourdeur de la lutte, ce projet commencera seulement dans les plantations (7 000 ha étatiques et 3 000 ha de privés) pour éviter d’être trop ambitieux conformément à l’une des recommandations du panel 43 des experts de l’OIBT.
Les 10 000 ha seront intégralement protégés par les brigades formées. Les brigades déjà existantes seront recyclées par 15 autres nouvellement constituées et formées. Chaque brigade sera constituée de 12 personnes dont 03 femmes issues des populations riveraines.
De ce fait, à la fin du projet, la proportion de surface de plantations brûlée sera inférieure à 22% (2 645 ha) et la superficie du territoire nationale brûlée inférieure à 45% (2 547 000 ha).
22 Figure 4 : arbre à objectifs du projet
Reconstitutions végétales Reconstitution des fonctions
écoloiques des forêts cohésion sociale Condition de vie
améliorée
Augmentation du couvert végétal et de la biodiversité
et restauration des sols
Sécurité assurée des personnes physiques et augmentation de
revenus des populations
Renforcer le système participatif et durable de prévention et de gestion des feux dans les zones de
forêts les plus sensiblesdu Togo Objectif spécifique
Les populations riveraines aux forêts étatiques les plus vulnérables de 15 préfectures sont informées des impacts des feux par des supports adaptés
Les pratiques agricoles et cynégétiques durables sont développés dans les zones riveraines aux forêts les plus vulnérables
La prévention et la lutte active contre les feux dans zones les plus sensibles sont
renforcées
Sensibiliser les jeunes de 66 établissements scoloaires riverains sur les impacts des
feux de forêts
Sensibiliser les populations de 110 villages riverains sur la réglementation en vigueur en
matière des feux de forêts
Promouvoir l'élevagedu petit gibier et de l'apiculture au profit
des populations riveraines
Diffuser et faireadopter les pratiques agricoles durables chez les populations riveraines
Créer, former, redynamiser les brigades locales de lutte contre les feux de forêts
Mettre en place et équiper un système opérationnel d’alerte
et de suivi des feux
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TROISIEME PARTIE : DESCRIPTIF DES INTERVENTIONS DU PROJET
3.1. PRODUITS ET ACTIVITES 3.1.1. Produits
Les produits attendus du projet sont : Produit 1 :
Les populations riveraines aux forêts étatiques les plus vulnérables de 15 préfectures sont informées des impacts des feux par des supports adaptés
Produit 2 :
Les pratiques agricoles et cynégétiques durables sont développées dans les zones riveraines aux forêts les plus vulnérables
Produit 3 :
La prévention et la lutte active contre les feux dans les zones les plus sensibles sont renforcées
3.1.2. Activités
Activité 1.1 : Sensibiliser les jeunes de 66 établissements scolaires sur les impacts des feux de végétation
Activité 1.2 : Sensibiliser les populations de 120 villages riverains sur la réglementation en vigueur en matière des feux de forêts
Activité 2.1 : Promouvoir l'élevage du petit gibier et de l’apiculture au profit des populations riveraines Activité 2.2 : Diffuser et faire adopter les pratiques agricoles durables chez les populations riveraines Activité 3.1 : Créer, former et redynamiser les brigades locales de lutte contre les feux de forêts Activité 3.2 : Mettre en place et équiper un système opérationnel d’alerte et de suivi des feux
3.2. DEMARCHES ET METHODES DE MISE EN ŒUVRE
Le pays est découpé en cinq (05) régions administratives. En dehors de la végétation naturelle et des plantations et forêts privées, chaque zone abrite des forêts classées subdivisées en secteurs d’activité, tous placés
Le pays est découpé en cinq (05) régions administratives. En dehors de la végétation naturelle et des plantations et forêts privées, chaque zone abrite des forêts classées subdivisées en secteurs d’activité, tous placés