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Les acteurs de la nature en projet exposés à l’opinion des « autres »

Nous avons observé et classé 370 verbatim. Après une lecture attentive, nous avons estimé que 88 d’entre eux concernent plusieurs des sphères discursives définies par les économies de la Grandeur

cas Somme de Cité Inspirée

Somme de Cité de

l'Opinion Somme de Cité Civique

Somme de Cité

Marchande

Somme de Cité

Industrielle Somme de Cité du Projet Somme de Cité Domestique Bréquigny/

Le Blosne 4 84 64 18 133 131 1

Notre analyse s’attache ensuite à étudier en détail les discours qui ont été classés dans chaque cités. (cf. description de la méthode dans la partie 2.2.3.)

- La Cité Inspirée

Nous avons recueilli très peu de regards passionnés sur les aménagements pour ce cas d’études, voire une part de désillusion sur les espaces à caractère naturel, y compris sur ceux qui viennent d’être requalifiés. Humilité ou manque d’audace ? Probablement un peu des deux. Au fil des discours, les acteurs expriment vivement les contraintes qui semblent laisser peu de place à l’audace et au rêve.

Une sorte de nostalgie de l’engagement est prégnante : Un élu

« C’est pas un métier la politique, ça ne devrait pas. Moi je n’en ai jamais fait un métier. Mes collègues de l’époque n’avaient pas d’ambition pour en faire un métier. C’était parce qu’ils s’étaient

engagés à travers le socialisme pour changer la société, la vie, changer la ville, et ils avaient par

ailleurs leur métier qu’ils n’abandonnaient pas quand c’était possible. »

Reproduction sans âme : quand le nettoyage remplace le jardinage et les arts du paysage

Lors des descriptions de l’aménagement et de l’entretien des espaces à caractère naturel, les acteurs ont évoqué certains lieux où la démarche paysagère est désormais absente. Soit par manque de moyens financiers ou de temps, soit par échec de gestion vis-à-vis des usages et/ou des incivilités, ou bien parce qu’un projet d’agriculture urbaine n’est plus porté. Dans les discours, la nature s’efface progressivement pour laisser place à la problématique sociale qui semble une condition préalable à sa présence en ville. Inversement, l’espace vert est un outil qui est décrit comme participant de la cohésion sociale. Ainsi, lorsque l’inspiration est à son plus faible niveau face aux épreuves, le nettoyage prend le dessus sur le jardinage et les aménagements en restent aux solutions les plus radicales comme le goudronnage de certaines allées, la suppression des bancs ou l’arrachage des massifs d’arbustes. La place de l’habitant et de l’aspect écologique disparait, l’espace aménagé est alors sur la défensive, à l’image de ces concepteurs et gestionnaires désabusés, ainsi que de l’intérêt réduit de ses usagers.

Un jardinier

« il y a la lassitude et la colère, d’une évolution vers un métier de ramasseur de papiers. » Un élu

« C’est terrible. Les bancs publics c’était un programme très étalé, chaque année, le service des jardins avait un petit crédit pour acheter des bancs et ils mettaient au compte-goutte et en plus comme ils manquaient d’imagination et qu’ils ne savaient pas où les mettre, c’est malheureux hein ? » - « alors la plupart du temps vous verrez qu’ils en mettre plusieurs au même endroit. Aujourd’hui on en met plus pour que l’on ne puisse pas dormir dessus et sûr que l’on ne puisse pas cacher des bombes en dessous quoi ! pff…Très dangereux… »

Un chef de secteur

« Ce qui me chagrine le plus et me choque ce sont les incivilités des gens. »

Création sans audace : la raison du quotidien et de la technique

La requalification des espaces verts du sud de Rennes est principalement réalisée par le service de la Ville qui dispose de son propre bureau d’étude et s’appuie ainsi directement sur l’expérience des personnes de terrain. Les agents d’entretien de la collectivité approuvent tous ce système d’aménagement qui, selon eux, conduit à des espaces adaptés aux pratiques de gestion et aux objectifs écologiques de la Ville. Ils reconnaissent cependant qu’il faut parfois des intervenants extérieures pour plus d’originalité et pour avoir un regard extérieur sur les espaces à caractère naturel. D’autres acteurs locaux soulignent l’importance d’impliquer les habitants pour faire évoluer ces espaces. Ils reprochent le manque d’écoute de la Ville et l’excès de raisonnable. La collaboration directe Habitant/collectivité sur des aménagements précis permettrait de rester dans le raisonnable tout en apportant une originalité qui garantirait la vie sociale sur l’espace. Néanmoins, ce type de démarche n’est pas systématisée et les acteurs de la collectivité justifient cela par un manque de moyens, tandis que les représentants d’usagers opposent la durabilité des espaces coconstruits et l’économie possible sur les matériaux choisis.

Ci-après l’exemple de deux espaces de jeux qu’un acteur a tenu à nous montrer. En haut, l’espace a été réalisé avec les habitants, ensuite, c’est un espace installé par les services dans un endroit qui pose des difficultés d’entretien.

Photo 15 : Le square de Nimègue - (El Moualy – 2016)

De la grandeur de l’inspiration : de l’utopie à la réalité ?

L’originalité de quelques espaces a été exprimée sous trois angles, la réalisation personnelle de l’acteur qui le gère ou le conçoit, la réalisation d’un idéal collectif dont l’espace à caractère naturel devient le support et le rêve de vivre la fertilité de la nature au quotidien. Néanmoins, pour la majorité de ces verbatim, les justifications ont été exprimées sur des espaces imaginaires, représentants une forme d’idéal mais qui n’est pas matérialisé.

Les professionnels interrogés expriment le désir d’espaces qui reflètent le sens de leur métier. Au-delà de l’intérêt écologique des espaces verts urbains, il existe des enjeux personnels de valorisation de savoir-faire en matière de jardinage, d’urbanisme ou d’animation social. C’est également le cas pour des porteurs de projet bénévoles qui voient dans la réalisation et le maintien des objectifs agro-naturels de l’espace, le résultat de leur militantisme. Ainsi, à travers l’originalité des réalisations sur les espaces à caractère naturel, les acteurs expriment leur propre créativité, leur vision de la nature, qu’ils souhaitent partager avec les usagers. On pourra citer des espaces intimistes disséminés dans le quartier, des jardins collectifs ou des compositions fleuries ; à plus grande échelle, le retour des libellules, des abeilles sauvages ou des coquelicots.

Photo 17 : Le potager du Secours Catholique, (El Moualy – 2016)

Les occasions d’échanger avec les habitants sont source d’inspiration. Les jardiniers qui le souhaitent peuvent occasionnellement partager leur métier et devenir, pour quelques heures, animateurs pour enfants.

Chef de secteur :

« Cela dépend des jardiniers ; pour certains, c’est valorisant de parler de leur métier, pour d’autres, cela peut être intimidant et ils ne trouvent pas forcément les mots pour parler de leur métier ; il faut que cela reste sur la base du volontariat et quand cela fonctionne c’est intéressant. »

« L’échange c’est important et pour moi ce type d’action tisse un lien sur un secteur et facilite le travail. On fait mieux face aux plaintes. » « Cela fait aussi du bien d’entendre les satisfactions, ce qui est moins le cas ; on a des petits retours à la marge quand même, que je m’empresse de diffuser en général ! »

C’est surtout la reconnaissance du travail qui leur tient à cœur, que ce soit les agents ou les élus, nous le verrons dans l’influente sphère de l’opinion. Pourtant, à l’écoute des acteurs, ils semblent que ce levier soit fortement fragilisé par les incivilités qui entrainent des attitudes désabusées de la part des personnes qui se sentent acteurs du quartier. Ruches détruites, déchets dans les massifs d’arbustes, jardins partagés abandonnés, plantations piétinées, les porteurs de projets et les acteurs de l’entretien voient régulièrement leurs efforts détruits par des usagers soit mal intentionnés, soit mal informés. Ces évènements récurrents donnent un goût amer au contexte urbain et remettent en cause l’innovation, sauf persévérance du porteur de projet.

Un jardinier :

« C’est vrai qu’il y a un semblant de cohésion sociale dans ces projets mais est-ce que on n’est pas dans un monde un peu plus individualiste ? par exemple, les poubelles qui débordent de déchets mc Do, l’emballage individuel est de plus en plus important, et on les retrouve où ? dans les parcs, les massifs (donc dans les espaces verts). » (…) « Alors que l’on essaie de concevoir des endroits où soi-disant les gens seraient un peu plus écolo ; En bas de chez eux ils vont faire l’effort et puis, dans le quartier d’à côté ils vont balancer tous leurs détritus. »

Un élu :

« Je pense qu’au global on est vraiment sur une société de consommation, et on fait vivre une démarche globale dans les discours alors que les gens sont de plus en plus individualistes en réalité. » Un chef de secteur :

« Oui parce que les gens ils s’attendent à jardiner, récolter, mais avant de récolter il y a de l’investissement et donc du travail… et ils n’y pensent pas toujours. » (…) « Et au bout d’un an ils se rendent compte qu’ils ont rien récolté… »

Les gestionnaires de l’espace public et les élus peuvent donc avoir un discours extrêmement pessimiste voire défaitiste lorsqu’il s’agit de préserver des espaces à caractère naturel qui soient accessibles aux habitants et support de projets citoyens. Pourtant, parallèlement, les acteurs expriment clairement le potentiel de réalisation social de ces espaces. Ils expriment un idéal de vivre ensemble et de construction collective autour de la nature urbaine, qu’elle soit caractérisée par sa naturalité ou bien par la fertilité que les projets y activent.

Photo 18 : Sortie dans le parc de Bréquigny avec les jardiniers du secteur (El Moualy 2015)

A l’instar du discours sur la réalisation personnelle mis à mal par la dégradation des espaces, c’est bien la matérialisation d’un idéal collectif qui est exprimée pour justifier les aménagements à caractère naturel. Les pratiques des habitants et l’image de l’initiative collective alimentent la sphère de l’inspiration. L’enthousiasme est net lorsque les acteurs évoquent un jardin partagé en cœur d’îlot ou un jardin pédagogique à l’école qui fonctionnent ; et ils racontent leur implication. Un geste de la part d’un acteur du quartier peut radicalement modifier le point de vue des mêmes acteurs sur la prise en compte de la nature dans la ville dense. Dans certains cas, l’échange et la dynamique peuvent être exponentiels, c’est-à-dire que chaque acteur, confiant et impliqué, accentue sa capacité à être un levier pour faire exister un espace à caractère naturel.

Un chef de secteur :

« Bon on a été réconcilié avec l’école il y a quelques semaines. Avec une directrice qui a tout un projet sur la biodiversité mais au niveau du quartier. Donc on a apporté des petites choses assez rapidement ; des prairies fleuries et autres choses que l’on pouvait mettre en place pour les aider. » Un jardinier

« Pour revenir sur l’évolution du métier de jardinier, sur mes 5 ans, je trouve qu’il y a une évolution de prise en compte avec une gestion plus globale avec tous les acteurs qu’on va associer autour, sur les thèmes de l’arbre, de la biodiversité etc. ce qui valorise les métiers ; »

Un paysagiste

« J’ai été très frappé par les petits jardins partagés sur le Blosne. La personne du Secours Catholique, quand je lui ai demandé ce qu’il comptait cultiver dans son jardin, il m’a répondu « de la solidarité ». »

Chaque acteur réagit aux efforts visibles de l’autre et l’exprime dans sa façon de raconter les espaces verts urbains. Les expériences positives deviennent ainsi des références et sont présentés aux nouveaux porteurs d’usages sur ces espaces. Mais les expériences négatives sont clairement un frein pour de nouvelles initiatives et expliquent le besoin de formaliser pour la collectivité, ce qui n’est pas toujours du goût, peut-être à juste titre aussi, des habitants porteurs de projets, coupés dans leur élan inspiré. Par exemple, pour créer un jardin partagé, il faut passer par une association (« Vert le Jardin ») désignée par la ville, suivre une démarche précise et utiliser le matériel listé par la Ville.

Dans le même registre de l’inspiration, la fertilité de la terre ou la productivité de la nature sont apparus comme une image idéale de la ville dense au cœur d’espace à caractère plutôt agro-naturel. Cette idée de ne plus voir la nature seulement comme un ornement qui devient invisible au fil du temps mais comme un espace productif qui favoriserait l’attention des habitants. Il ne s’agit pas seulement d’agriculture urbaine mais bien de la proximité d’exploitations agricoles productives et intégrées à la vie économique locale. Si ces espaces existent toujours aux franges de la ville dense, c’est bien le rêve de l’intégration en cœur urbain qui est exprimé.

Un élu

« Moi ce que je voudrais c’est des vaches et des moutons dans le parc de Bréquigny. Ça viendra. C’est sûr que ça demande une surveillance forte. Il faut être ferme. »

Mais les professionnels semblent très réticents, à l’unanimité ils affirment : « Ce n’est pas le même métier ».

Cette thématique n’est pas complètement neuve puisque dès 1971, un article de presse commente : « La ZUP sud, lorsqu'elle sera achevée, offrira semble-t-il à la fois les services d'une ville et certains aspects de la campagne. Mais il est certain que ceci ne se fera pas sans heurts. »

Tout au long des discours, ce désir de proximité de l’agriculture s’exprime comme étant un atout pour le paysage esthétique urbain et porteur d’une vie sociale sur un espace public aujourd’hui moins enclin à l’appropriation habitante. Mais, c’est un double discours qui se met en place avec le regret de ne pas parvenir à matérialiser ce désir de ruralité en cœur urbain. L’idéal exprimé est celui d’un paysage champêtre d’un point de vue esthétique mais pas seulement. Il y a dans le récit un fort désir de vivre la fertilité de la nature, et ce regret d’incompatibilité technique entre la ville dense et l’activité agricole. Ce type d’aménagement agro-naturel reste donc présent sur des expérience très éphémères de mise en pâture ou bien à l’abri des regards, comme c’est le cas pour les ruchers sur les toits.

Ainsi, les discours sur les pratiques et leurs justifications ne se réduisent pas à une reproduction de gestes sans âme mais l’audace reste timide dans les actes, affaiblit par les échecs vécus et le fort sentiment d’incapacité technique. Elle ressurgit dans des verbatim qui révèlent les idéaux des acteurs qui les produisent sans pour autant en être les porteurs. Certains aménagements semblent rester de l’ordre des utopies, continuellement freinées par la peur des incivilités ou par le manque de recherches sur la mise en œuvre.

- La Cité de l’Opinion

C’est une sphère discursive ici très présente puisque qu’elle est 3e en proportion sur l’ensemble des entretiens, juste derrière les récits des pratiques et du projet qui sont directement visés par nos questions. « Les gens », cette expression revient très fréquemment dans les verbatim. Avec des phrases qui constatent des comportements et en déduisent la façon de penser de l’autre, celui qui ne connait pas ma position d’acteur et mes actions.

Les espaces naturalistes ne laissent pas indifférents

Bien que la gestion différenciée soit pratiquée depuis les années 80 à Rennes, soit presque 40 ans, la collectivité reçoit toujours des plaintes, certes moins nombreuses. Les agents expliquent cela par un décalage générationnel parce que les 25-50 ans ne s’expriment pas ou très peu auprès des services :

Un jardinier

« Ceux qui arrivent à la retraite maintenant on va dire, ils ont toujours connu quelque chose de « propre ».

« Et il y a un gros message à faire passer : il y avait l’ère des produits phyto, et les dangers sur les personnes, sur l’eau, sur l’environnement ne sont pas neutres, alors est ce que vous préférez de l’herbe devant chez vous ou voir des agents habillés en cosmonautes ? et prendre le risque de sortir vos enfants sur une pelouse traitée ? Il faut insister sur ces paradoxes. Mais au global, c’est un peu compris. »

Cependant, les enquêtes de terrain montrent aussi un regard négatif persistant la part de jeunes parents et l’aspect générationnel ne semble pas l’unique facteur :

Entretien improvisé avec un groupe de parents

(été 2015 dans le parc de Bréquigny à proximité des jeux)

« C’est un peu débile de ne tondre que le bord, tant qu’à faire ils pourraient faire le reste. » - « c’est hyper dangereux pour les enfants avec les tiques. »

Photo 19 : grande prairie du parc de Bréquigny (El Moualy 2014)

Photo 20 : grande prairie du parc de Bréquigny (El Moualy 2014)

Des acteurs ont soulevé le fait que si certains considèrent la naturalisation des espaces pour acquise dans la compréhension collective, ce n’est pas le cas en réalité et qu’il faudrait maintenir les opérations de communication et de sensibilisation.

Un gestionnaire

« Ce message est passé. Ce que les gens ne supportent pas, c’est une poubelle qui va déborder, c’est de l’herbe dans des espaces gravillonnés, sur des allées, des choses comme cela. »

Un chef de secteur

« On avait soumis des propositions de sensibilisation auprès des bailleurs sociaux, des copropriétés privées, mais on n’a pas eu de suite. »

Il n’y a pas réellement de mobilisation contre la gestion naturaliste des espaces verts mais davantage des remarques faites directement aux agents d’entretien et quelques courriers de plainte. Ce sont plutôt les personnes qui sont quotidiennement sur le terrain qui subissent l’opinion et qui en semblent très affectées car ces espaces sont leurs lieux et leurs objets de travail.

Les discours soulèvent aussi un paradoxe ; si les partisans de la propreté au sens de l’interventionnisme jardinier sont considérés comme obstacle à la gestion écologique, il est volontiers admis qu’ils respectent plus l’espace public. Cette affirmation s’inscrit en porte à faux avec de jeunes générations bercées par cette sensibilisation à l’écologie qui seraient moins regardante sur les déchets.

Un jardinier

« Mais parallèlement, c’est aussi une génération plus propre, au sens où aujourd’hui, les nouvelles générations, si on prend les mégots de cigarettes dans les bacs à sable, c’est atroce. Les déchets aussi. »

L’objectif de rendre à la nature son aspect plus sauvage et d’amener des fonctionnalités écologiques poserait le problème de maintenir une exigence de propreté. Pourtant, si on reprend l’étude documentaire décrite précédemment sur ce cas, dès les années 60, alors que la gestion différenciée n’est pas encore en place, les problèmes de propreté et de dégradation existent. Si l’aspect naturaliste peut effectivement soulever la question de la propreté, il devrait être considéré seulement parmi un ensemble de composantes de l’aménagement paysager qui doivent participer de l’adaptation de ce modèle d’espace vert urbain pour son développement à proximité des citadins. Il s’agit aussi d’une question sociale plus large qui concerne ici la place de l’espace public et l’évolution des représentations, des centres d’intérêt et des jeux d’acteurs au fil des années.

Un gestionnaire

« Je le disais aux collègues quand je les ai recrutés, vous allez acquérir une légitimité, mais en face les gens changent ; et ce n’est jamais fini. »

C’est également le cas sur l’argument de la sécurité, car les espaces à caractère naturel sont parfois