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Les accompagnants : différence dans les statuts et les rôles

Chapitre 1 : Le monde entrepreneurial : un univers à comprendre

1.2 Les accompagnants : différence dans les statuts et les rôles

Afin de mieux comprendre les rôles et les différentes relations qu’entretiennent les organismes d’aides, nous avons tenté de schématiser les contenus des différentes plateformes qui sont susceptibles d’aider les porteurs de projet. Ils sont très nombreux sur le « marché de la création ». Nous avons voulu comprendre comment ces organismes interrogés travaillaient ensemble ; d’où partait la source première d’information pour l’individu jusqu’aux partenaires accompagnateurs, hébergeurs et/ou financeurs.

Schéma des organismes d’accompagnement interrogés Banques (Prêt bancaire par financement avec garanties) Pépinière d’entreprise/Couveuse/test de l’entreprise/Incubateurs

(Location de locaux pour héberger l’entreprise à moindre frais ; conseils

et présence) EGEE / Maison de l’emploi/ Associations locales/ Réseau Entreprendre/Boutique de gestion

(Analyse et expertise du dossier, avis et conseils sur les demandes de prêts) prestation

de parrainage, formation, conférences)

France Active / France Initiative/ADIE/OSEO (Plateforme financière, fonds

prêts d’honneur, garantie et caution pour les banques) Chambres consulaires / Pôle emploi / APEC/APCE

(Accueil, informations, orientation, conseils et formations)

Comptable, juriste, fiscaliste, notaire, gestionnaire (appui pratique et

Ce schéma montre les différentes structures que nous avons interrogées et les liens qu’elles tissent entre elles, fruit d’une collaboration structurée. Les entrepreneurs ont la possibilité de faire appel à différents organismes qui leur permettent de trouver un soutien et un ensemble cohérent de services et d’outils opérationnels tout au long de leur projet de création. Les futurs entrepreneurs bénéficient ainsi d’un premier accueil, ils sont orientés vers la ou les structures adéquates et sont accompagnés dans la progression de l’entreprise.

Parmi les 3000 organismes existant sur le territoire, nous avons tenté de décrire le rôle et les statuts de certains organismes interrogés. Cette liste n’est bien évidemment pas exhaustive mais elle permet de comprendre l’importance qu’ils peuvent avoir pour un futur chef d’entreprise :

- Les Chambres Consulaires : Ces organismes accueillent, informent et accompagnent les porteurs de projet d’entreprises artisanales. Les créateurs y trouvent conseils et écoute, ils ont la possibilité de participer à des stages de préparation qui vont leur permettre de "monter" leur projet. Ils trouvent également de l’aide auprès des professionnels pour remplir et formaliser les démarches administratives, parfois complexes pour un non averti, obtenir des conseils au démarrage et se faire suivre tout au long du processus de construction de l’entreprise. La CCI est un des premiers organismes institutionnels à la création d’entreprise. Elle offre au créateur un espace "physique", d’accueil premier où il a la possibilité de prendre connaissance des organismes d’aides et d’accompagnement. Son espace spécialisé sur l’entrepreneuriat "Espace entreprendre" donne au porteur de projet une vision globale des organismes et des facilitateurs pour les démarches. Etant une plaque première de rencontre, que l’on pourrait considérer comme le marché du travail, au regard "de la demande et de l’offre", cet organisme offre la possibilité de comprendre les premiers pas de la démarche entrepreneuriale, les partenaires associés et le parcours pour mener à bien les projets.

- L’APCE : C’est une association créée en 1979, sa mission est d’informer les entrepreneurs et de soutenir les professionnels qui les aident. C’est une structure incontournable, car son site internet est source d’informations chiffrées sur la création, reprise ou franchise au niveau national et local. Elle offre également un répertoire des organismes pouvant soutenir le projet, des rapports divers sur des données et des aides méthodologiques, des questions aussi diverses et variées sur tout ce qui concerne l’entrepreneuriat susceptibles de donner des "outils" utiles tout au long de la démarche.

- Le Pôle Emploi : Cette structure, référente des populations ayant des difficultés à trouver du travail sur le marché de l’emploi, n’est pas spécialisée dans ces processus de création mais est plutôt une plateforme locale qui est une des premières interlocutrices. Par la position qu’elle occupe, elle a l’avantage d’être en relation avec un bon nombre d’organismes d’accompagnement et de conseils. Elle va réorienter les futurs porteurs de projet vers des structures spécialisées par rapport à leur projet ou mettre en place des ateliers/stages sur différents thèmes concernant les différentes étapes de construction du projet.

- Les réseaux d’entrepreneurs tels EGEE ou Réseau Entreprendre : Ce sont des réseaux constitués de chefs d’entreprise aguerris en activité ou en retraite qui aident et conseillent souvent bénévolement les futurs chefs d’entreprise, du projet, au montage et l’octroi aux prêts. Connaissant bien les difficultés liées à la création, ils ont l’avantage d’être en contact avec d’autres réseaux et peuvent orienter les porteurs de projet mais également leur offrir leur carnet d’adresses, selon le secteur d’activité et la zone géographique choisie.

- Les soutiens financiers tels OSEO/ ADIE/ France Initiative ou France Active : Ce sont des structures, des fonds de soutien qui aident au financement et soutiennent l’innovation. OSEO, sous tutelle du Ministère de l’Economie, a pour mission de faciliter l’accès des créateurs à un financement auprès de partenaires bancaires, afin d’accompagner l’entreprise aux différents stades de son développement. Cette structure est composée par des actionnaires tels que l’Etat à 50%, mais aussi la Caisse des Dépôts et de Consignations, ainsi que différentes banques, compagnies d’assurances ou investisseurs.

ADIE est une association créée en 1989. Elle aide les micros entrepreneurs, les chômeurs, les allocataires du RSA, les salariés en situation précaire, en somme des populations qui n’ont pas accès aux circuits bancaires classiques. Elle prodigue des conseils, assurent le financement et met en place un système de suivi pour leur permettre de créer leur propre emploi.

- Les pépinières d’entreprise/ ou structure "test" (Scoop) : Ce sont des structures "test", qui donnent à l’entreprise une viabilité administrative et juridique ou un hébergement temporaire. Souvent, elles sont prêtes à accueillir, entre la naissance et jusqu’à trois ans, des porteurs de projet, pour les accompagner pas à pas, mais surtout héberger l’entreprise et l’inscrire administrativement. C’est un gros coup de "pouce", effet d’impulsion et de confiance du parrainage. En effet, il n’est pas évident pour le futur entrepreneur de supporter toutes les charges et les contraintes liées au local et à l’installation de l’activité. Elles proposent des locaux, bureaux, à bas loyer pour ne pas surcharger les charges d’une entreprise naissante. Ainsi, elles offrent beaucoup d’aides en ce qui concerne les locaux techniques (salle de réunion, cuisine), coûts d’immatriculation et démarches administratives. Elles démarrent les formalités nécessaires pour assurer l’identité et l’existence administrative et juridique de l’entreprise, sous réserve de l’aval par l’organisme de prise en charge. Les fournitures et les moyens de communication ou de reprographie sont mis à disposition et à discrétion tels que le téléphone, télécopie, télécopieur, système d’accueil et de messagerie personnalisée. Ces structures offrent non seulement l’hébergement mais également l’aide au montage du projet, son suivi, l’aide au financement et des mises en relation avec des experts juridiques, fiscaux et comptables autour de tables rondes et stages divers.

Construire son entreprise demande à son porteur des facultés entrepreneuriales mais suppose également qu’il passe par des stades d’apprentissage dans l’évolution du projet dans sa globalité. De l’idée à la mise en œuvre du projet, l’individu va avoir besoin de l’intervention d’aides extérieures, sensibles et compétentes, face à l’ensemble de l’organisation du montage de son projet. On devient "chef d’entreprise", il y a là de ce fait un processus de composition et d’agencement d’étapes, qui sont à suivre, et dans l’ordre, afin de bien préparer son entreprise. L’individu qui entreprend se démarque par son parcours, son projet, et son plan d’action. La création d’entreprise peut être comprise comme une construction, un processus long et complexe où l’individu va évoluer dans un monde différent de ce qu’il connaissait. A travers cette démarche d’accompagnement, le porteur de projet et l’accompagnant s’engagent respectivement à travailler ensemble dans l’élaboration de l’entreprise à naître. La mise en œuvre du schéma entrepreneurial comprend des étapes allant de la création jusqu’à la réalisation du "business plan". Le travail de l’accompagnateur sera d’apporter toutes ses connaissances nécessaires à la bonne marche du processus, permettant au porteur de projet de se construire lui-même en tant que chef d’entreprise. Il va devoir lui transmettre par un dispositif pédagogique, de l’énergie et des moyens d’action efficaces. Cette "coopération" insuffle aux deux parties des pratiques, des idées et des mises en œuvre qui sont propres au projet. Ainsi, tout accompagnement suppose la relation étroite basée sur une confiance réciproque entre le futur créateur, demandeur d’information et d’aide dans la réalisation du projet, et l’aidant qui va lui transmettre son expertise professionnelle et l’expérience de son métier.

L’aide à la création se concentre sur quatre axes majeurs. D’une part, l’accueil et la sensibilisation ante-création qui sont faits pour la plupart par les Chambres Consulaires, Le Conseil Général, le Pôle Emploi, l’APEC. Ces organismes sont généralistes de la création d’entreprise et ont pour mission de transmettre des informations générales sur le parcours du créateur, sur les différentes aides, les différentes formalités administratives et sur les réseaux existants. Ils proposent également un accompagnement individuel et des formations payantes pour la plupart. L’accueil consiste en la prise de connaissance du créateur et de son projet. L’accompagnant évalue la nature des liens qui s’exercent entre l’individu et le type

d’entreprise, par rapport aux motivations réelles du créateur et ses ressources en termes de soutien (social ou financier). Il découvre ainsi les intentions motivées par la création, sa formation et son expérience par rapport au projet et le contexte socio- économique actuel dans lequel il évolue. Ce faisant, il décidera, ou non, de l’orienter vers d’autres interlocuteurs spécialisés dans le secteur d’activité approprié.

Danielle est conseillère à la Chambre de Commerce de Metz, elle relève l’importance de l’organisme dans la démarche entrepreneuriale : "On propose un parcours complet, nous sommes un des premiers organismes d’accueil, on accueille près de 4 000 contacts par an. Nous avons un dispositif d’accompagnement, d’information, de conseil, de formation, de formalités. Tout se passe ici, le porteur peut tout faire chez nous", de même, Virginie, conseillère au CCI de Pontoise nous dit : "On est une des premières structures. Avant tout autre chose, les gens viennent se renseigner chez nous, à la CCI, nous faisons essentiellement du conseil social, fiscal et juridique. Nous faisons partie d’une chaîne complémentaire. Selon les cas, on oriente et on conseille sur les démarches. On fait beaucoup jouer nos réseaux pour avoir la meilleure prise en charge possible du créateur, et une finalité satisfaisante du projet". Ces organismes peuvent également être relayés par d’autres, spécialisés dans le secteur d’activité de l’entreprise.

Le conseil et le diagnostic peuvent être également proposés par des organismes d’accompagnement à l’entrepreneuriat. L’accompagnement du créateur s’appuie sur le montage du projet et examine ses principales caractéristiques (sa genèse, ses premières réflexions, son approche du marché et l’étude prévisionnelle). A sa suite, le plan d’affaires est dressé et comprend la recherche de financements, des formalités juridiques et fiscales. Ce sont des structures associatives, des plateformes d’initiative locale qui s’occupent de la phase de montage du dossier et accompagnent pas à pas le créateur dans le processus entrepreneurial (business plan, étude de marché, résultats prévisionnels). Souvent entrepreneurs ou anciens entrepreneurs, ces accompagnateurs apportent conseils et écoute aux créateurs. Sophie est conseillère à EGEE, elle nous parle de leur expertise qui couvre tous les secteurs d’activité. : "Notre rôle est de faire le lien entre les créateurs et leur désir de créer leur entreprise, nous les aidons à développer leurs idées ; faire ensemble le

point sur ce qu’ils veulent faire et les ressources qu’ils ont (les appuis, la volonté …) Certains organismes nous envoient les créateurs potentiels comme la DDTE (Direction Départementale du Travail et de l’Emploi). On va alors écouter leur demande, chercher des informations dont ils ont besoin. Ils doivent apprendre à gérer une entreprise, à faire une étude de marché, de définir la population ciblée et l’environnement qu’ils vont investir avec ses besoins et sa concurrence existante. C’est tout un apprentissage qui n’est pas évident. Si vraiment, les attentes dépassent nos compétences, nous l’envoyons vers un autre organisme, nous n’allons pas dans les aspects fiscaux et le statut juridique de l’entreprise". Ces organismes peuvent également faire de la médiation bancaire, sous forme de garant par rapport à la viabilité de l’entreprise auprès des banques mais également prêter eux-mêmes des fonds à une certaine hauteur (Réseau Entreprendre, France Active, France Initiative, OSEO…).

Le troisième volet est l’appui financier des Banques. Ayant fait le Plan d’Affaires de l’entreprise, le créateur va faire une demande de financement à hauteur de ses besoins. S’il est primordial que le projet soit chiffré et qu’il y ait une possible projection de viabilité de l’affaire, le Business Plan n’est pas réellement un indicateur de fiabilité de la vie future de l’entreprise, mais devient la garantie d’une bonne analyse et devient surtout la preuve d’une possible pérennité et ainsi assurer un remboursement total, donc un investissement rentable pour le prêteur. Antoine est conseiller financier à la Société Générale : "Etant une banque, nous intervenons en amont de la création, nous étudions la faisabilité du projet, voir si il est viable et nous préparons l’entreprise à son terrain, on regarde le type d’activité. On joue aussi un rôle de conseil. Il est évident que si les entrepreneurs font une demande de financement, il faut absolument que le projet soit chiffré, on voit avec eux le business plan. Nous ne nous occupons pas du montage financier, il est déjà réalisé par les organismes d’aide. Pour faire le montage financier, il faut bien connaître le projet, ce n’est pas notre cas, mais nous intervenons en partenariat avec France Initiative et France Active dont nous sommes les référents bancaires. On est présents lors des comités. Maintenant, il est vrai que nous faisons très attention à la nature du projet, à ses chances d’aboutir et à la demande chiffrée du prêt". Ainsi, il est important pour le créateur de s’entourer en amont d’organismes qui vont l’aider à définir le projet dans

sa globalité, afin de finaliser le business Plan. Nous verrons que parfois, la garantie d’organismes référents ne suffit pas, il n’est pas aisé de négocier un prêt. Le créateur doit suivre le protocole afin d’avoir des chances de faire aboutir son projet.

Enfin, le soutien logistique à la création tel que l’hébergement physique ou l’immatriculation juridique/administrative, mais également l’appui de prestataires extérieurs tels que l’expert comptable ou l’expert juridico fiscal peuvent être indispensables à l’entreprise naissante. Nadège est salariée d’une pépinière d’entreprises et explique que le créateur a le choix de venir vers eux ou non. Plus qu’une sécurité, un hébergement peut soulager le quotidien de l’entreprise et ses charges financières : "Nous apportons un soutien au développement économique de l’entreprise, on trouve des locaux ou des terrains à titre préférentiel. On leur loue des bureaux pour démarrer l’entreprise, pour une durée de 4 ans. Après on estime qu’ils peuvent voler de leurs propres ailes. En fait, on les aide à démarrer à moindre frais. On est là pour eux et on leur apporte des conseils ; on va trouver des aides qui peuvent être déployées s’ils veulent acheter une nouvelle machine par exemple. On est des facilitateurs, on ne va pas leur prendre leur temps".

Le suivi permet d’assister et de conseiller le créateur, s’il le désire, dans un cadre institutionnel ou parrainé par un chef d’entreprise confirmé. Il existe bon nombre d’organismes aidant les entrepreneurs ; ce sont des agents spécialisés dans le domaine de l’entrepreneuriat, ils interviennent généralement dans des domaines spécifiques et diversifiés. Ces organismes s’apparentent à une toile d’araignée, métaphore pour décrire le système du réseau ou de "nœud". Ils ont pour objectif d’éduquer les futurs entrepreneurs à cet esprit d’entreprise, de les sensibiliser à l’importance de chaque étape de construction du projet, de leur faire comprendre la portée de la structure sur leur vie future et les incidences de celle-ci sur leur quotidien. Souvent connue ou mal connue, cette palette d’aides et de soutien à la création peut paraître opaque au novice et même à certains accompagnants. En effet, certains accompagnants interrogés ne connaissaient pas l’ensemble du système d’accompagnement et le rouage complet de l’entrepreneuriat.

Cela peut s’expliquer par une simple méconnaissance du système ou une volonté de ne pas dévoiler les concurrences internes, sorte de compétition en dehors de partenariats légalisés administrativement sous forme de contrat. Une conseillère d’une association d’aide à la création m’a avoué une certaine réticence à travailler avec d’autres organismes, à parler des enjeux liés, à dévoiler leurs méthodes, chacun souhaitant "récupérer" des créateurs d’entreprise. Ces derniers sont considérés comme des clients, des parts de marché à récupérer et des appels d’offre à décrocher du Conseil Régional ou d’autres structures institutionnelles. Lorsque l’on pose la question des liens entretenus avec les autres organismes, cette conseillère en Lorraine parle ouvertement de cette problématique concernant non seulement les appels d’offre mais également le bouche à oreille qui est important pour chaque structure, laquelle doit se démarquer des autres et donner l’envie aux futurs créateurs de se présenter à leur service : "Pour partie, nous avons un lien de concurrence sur l’agglomération nancéienne, mais ça on ne vous le dira pas, cela ne se dit pas. D’ailleurs, beaucoup ne savent « pas vraiment » tous les liens qu’ils entretiennent avec d’autres, chacun est spécialisé dans son domaine. On a tous un même type de financement. On a des mêmes lignes budgétaires, on a un rapport de concurrence fort comme les pépinières, les plateformes, ADIE47, les consulaires, des structures faisant le même type de mission car nous avons les mêmes appels d’offre. A un même moment, nous aurons une même ligne budgétaire, où l’on va chercher les financements les plus rémunérateurs. On a des conventions spécifiques avec des structures, des collectivités et les résidences bancaires. Bien sûr l’effet de notoriété est important, le pôle emploi, l’APEC48

, les organismes de bilans de compétences, la Mairie nous connaissent, ils orientent les porteurs de projet chez nous. Nous sommes rémunérés en partie par le Conseil Régional et Général pour une prestation donnée. On a aussi le bouche à oreille et Internet, on se fait connaître pour que les créateurs viennent chez nous et n’aillent pas voir ailleurs".

47Association pour le Droit à l’Initiative Economique. Association reconnue d'utilité publique, l'Adie aide des

personnes à l'écart du marché du travail et n'ayant pas accès au système bancaire classique à créer leur entreprise et donc leur emploi grâce au microcrédit.

48Association pour l’Emploi des Cadres. Association ayant pour objectif d'accompagner les cadres sur les questions concernant leur emploi et d'aider les entreprises dans leur recrutement. L'APEC est financée par les cotisations des cadres et des entreprises.

De même, un conseiller d’une association composée de bénévoles nous dit : "Notre activité première est d’accompagner les créateurs, sachant que ce sont de petites entreprises. En aucun cas, on doit faire de l’ombre à une autre structure, nous ne sommes pas sensés faire de la concurrence au secteur marchand".