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II. B ENEFICES POUR LES ENFANTS

2. Un œil médical

Chaque bénévole apporte dans son fonctionnement les particularités de sa personnalité, et le bagage professionnel qui lui est propre. Il s’agit-là d’un des avantages mis en avant par la Croix-Rouge concernant la diversité des bénévoles, qui contribuent tous de manière différente et complémentaire au bon déroulement des activités. Ainsi, un bénévole étudiant en sciences de l’éducation, ou un musicien, ou un comptable, n’auront pas le même fonctionnement ni la même vision des choses, même si leur formation n’est pas directement mise en jeu dans leur fonction de bénévole. Un bénévole médecin pourra par exemple avoir un intérêt particulier pour les aspects médicaux rencontrés au jour le jour, même si sa tâche en tant que bénévole n’est pas médicale ni thérapeutique.

Il sera également plus sensible à la survenue de problématiques de santé, et pourra

Ainsi, pendant l’année effectuée au centre de Saconnex, différents problèmes de santé ont été détectés, en parallèle des activités réalisées avec les enfants.

a. La grippe

Une épidémie de grippe est survenue pendant l’hiver, touchant de nombreuses familles, incluant les enfants et les parents. Ce diagnostic a été purement anamnestique, car aucun participant ni aucun membre de leurs familles n’ont évidemment été examinés ni investigués puisque là n’était pas le rôle du bénévole encadrant les enfants. Aucune mesure thérapeutique n’a non plus pu être mise en application. Néanmoins, des recommandations de base d’hygiène et de prise en charge symptomatique ont pu être évoquées avec les enfants et leurs parents. La question de l’indication à la vaccination saisonnière dans les foyers de requérants d’asile pourrait se poser, étant donnée la promiscuité considérable d’un très grand nombre de personnes de tous âges.

b. L’impétigo

De même, un impétigo a été diagnostiqué par l’inspection de lésions du visage chez un des enfants du groupe. Cela a permis de rassurer l’inquiétude des parents, mais surtout de les adresser vers une consultation médicale afin d’obtenir le traitement adéquat. Des conseils d’hygiène ont également pu être donnés afin de diminuer le risque de transmission aux frères et sœurs, mais aussi aux autres enfants dans le contexte de promiscuité importante. Il a été tenté d’expliquer également à des parents d’autres familles qu’il ne s’agissait pas, en dépit de leur croyance, d’une varicelle, et qu’il fallait donc éviter de mettre leurs enfants en contact rapproché.

c. La varicelle

Une épidémie de varicelle a bel et bien eu lieu pendant l’année, reconnue cliniquement par l’observation des enfants. Des mesures symptomatiques avaient déjà été mises en

place par l’infirmière du centre. Par contre, la participation aux activités des enfants atteints a été évitée le temps de la contagiosité, en raison de la présence dans le groupe d’enfants plus grands n’ayant a priori jamais eu la varicelle (d’après eux ou les parents).

d. Troubles mictionnels

Une petite fille de 6 ans a développé en cours d’année une énurésie secondaire associée à une incontinence diurne intermittente selon les observations faites et les éléments rapportés par l’enfant elle-même ainsi que ses sœurs. Plusieurs épisodes sont survenus pendant les activités de la Croix-Rouge, quand l’enfant était accaparée par ses occupations. Il s’agissait d’une famille nombreuse récemment arrivée en Suisse, dont le reste de l’entourage, notamment les grands parents, était resté dans le pays d’origine.

L’enfant était régulièrement punie par ses parents ou grondée par ses sœurs aînées en cas d’accident. Les parents ne parlant pas français, il n’a pas été possible de discuter avec eux de ce problème. Par contre, ce sujet a été abordé avec la petite fille ainsi que ses grandes sœurs, à qui il a été expliqué que les réprimandes n’étaient pas adaptées. Les mesures comportementales préventives de base ont également pu être évoquées de façon succincte, mais il est difficile de savoir ce qui a finalement été transmis aux parents. Il a été demandé aux grandes sœurs de transmettre aux parents qu’une consultation chez un pédiatre était indiquée. Il n’a malheureusement pas été possible de savoir avec certitude si cette recommandation avait été suivie.

e. Troubles du comportement

Différents troubles du comportement ont également été soupçonnés chez certains enfants dans le cadre d’une observation régulière, sans pour autant pouvoir poser un diagnostic certain, en l’absence d’expertise spécialisée.

Plusieurs enfants présentaient probablement, à des degrés divers, un trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention. Un jeune adolescent présentait un comportement constant d’opposition, associé à une hétéro-agressivité, et des comportements à risque pour lui-même et les autres. Le contexte psychosocial n’a pu

familiaux, en association avec le très faible niveau d’éducation de ce jeune et de sa famille, laissaient craindre une possible évolution défavorable avec le temps en l’absence totale de suivi.

III. Bénéfices pour le médecin interne

1. Bénéfices universels du bénévole

Comme chaque personne qui exerce ou a exercé une activité bénévole le sait, le bénévolat n’est pas seulement un don de soi ou de son temps, mais plutôt un partage, où chaque individu impliqué bénéficie d’un enrichissement.

En règle générale, la pratique d’une activité utile entraine une sensation de valorisation de soi et de ses compétences personnelles. Ce sentiment est d’autant plus important que l’activité est exercée de façon purement volontaire et non lucrative.

Le principal moteur d’une telle activité volontaire et non rémunérée est le plus souvent le plaisir éprouvé, que ce soit dans l’exercice même d’une activité, ou au contact des gens côtoyés. Par exemple dans ce cas précis, un futur pédiatre apprécie le contact avec les enfants, et a du plaisir à travailler avec eux, quel que soit le travail effectué. La satisfaction éprouvée par les enfants dans leurs activités se répercute ensuite directement sur leurs encadrants.

Les rencontres effectuées, parmi les autres bénévoles ou parmi les bénéficiaires, peuvent également être source de plaisir. De plus, la création de nouveaux contacts peut devenir une ressource importante pour le futur, tant personnel que professionnel.

L’activité bénévole permet le développement de nouvelles compétences et l’acquisition d’une certaine expérience dans le domaine concerné. En plus d’améliorer l’estime de soi par l’enrichissement du savoir et de l’expérience personnelle, ces nouvelles compétences peuvent s’avérer utiles dans d’autres contextes. Elles pourront être mises à

profit aussi bien dans la vie personnelle que dans la pratique professionnelle, comme cela est discuté plus loin.

2. Compétences de communication

Le travail avec les enfants migrants et leurs familles, dont la langue et la culture sont souvent très différentes des nôtres, nécessite la mise en place de stratégies de communication.

a. Barrière de la langue

Une petite minorité des enfants migrants côtoyés pendant cette année ont le français pour langue maternelle. Tous les autres sont de langues étrangères.

Certains enfants ont déjà commencé l’apprentissage du français avant de participer aux activités de la Croix-Rouge, et leur progression est très rapide. Avec ces enfants, la communication est donc toujours possible par le langage, avec parfois la nécessité d’adapter le vocabulaire ou la syntaxe à leur niveau de connaissances. Tout échange peut alors être prétexte à perfectionner leur niveau de français.

Certains enfants, en revanche, n’ont encore aucune connaissance de la langue française, souvent en raison de leur arrivée très récente en Suisse. Avec ces enfants non francophones, il est nécessaire de développer des stratégies de communication complètement différentes, afin de se comprendre mutuellement. Pendant la pratique des activités, la désignation des objets, ou le mime de situations, permettent de faire comprendre rapidement des choses simples. Dans le même temps, la verbalisation en français du vocabulaire en question, avec répétition par les enfants, permet de développer rapidement leurs connaissances lexicales.

Quand cela est possible, l’utilisation du dessin peut permettre également d’exprimer une question, une consigne ou une règle du jeu.

Le dessin et le mime sont également fréquemment utilisés pour la communication avec les parents, dont les compétences linguistiques en français sont souvent très inférieures à celles de leurs enfants. La communication avec les parents est néanmoins nécessaire de façon régulière pour transmettre des explications sur les activités prévues, ou des informations telles que des lieux et horaires de rencontre. La vérification de la compréhension par l’autre est parfois difficile, et peut nécessiter la répétition du mime ou d’un dessin par les parents.

Des stratégies dans le but d’améliorer la compréhension réciproque doivent être mises en place.

Les idées que l’on veut transmettre par ces techniques doivent toujours être simples et concises, car le surplus d’informations nuit à la bonne compréhension. Il est toujours préférable de ne transmettre dans un premier temps que les informations primordiales, afin d’éviter de tomber dans la confusion. Il est donc aussi parfois nécessaire d’accepter le fait de n’avoir pas tout compris, ou de n’avoir pas réussi à transmettre la totalité de sa pensée.

En cas de difficultés de compréhension, la proposition de différentes possibilités exprimées par le mime ou le dessin, peut permettre à l’autre de valider quelle est l’information qu’il veut nous transmettre.

Enfin, la compréhension est toujours plus aisée si on se montre attentif, impliqué et motivé dans le processus de communication avec l’autre. De même, le maintien d’une voix calme, rassurante et chaleureuse, même si les paroles ne sont pas comprises par l’autre, peut aider à créer un climat de confiance et de calme, facilitant la communication.

b. Différences de culture

Dans chaque culture il existe des façons différentes de communiquer et d’exprimer des émotions.

Que ce soit du côté des bénévoles ou des migrants, l’ignorance de ces subtilités verbales et non verbales peut amener à des incompréhensions ou à des malentendus. On pourrait

citer en exemple la tonalité souvent énergique de la langue arabe, qui en l’absence de compréhension du sens des mots, est parfois perçue à tort par les francophones comme des paroles agressives.

De même, la signification et l’interprétation de certaines formules ou idées peuvent être très différentes d’une culture à l’autre, car elles font référence à des représentations complètement différentes. Par exemple, l’utilisation par une bénévole de l’expression

« vous mangez comme des cochons ! » pendant un goûter particulièrement animé a bien évidemment été interprétée comme insultante par la majorité du groupe constituée d’enfants de confession musulmane. Néanmoins, la discussion qui a suivi cette maladresse a permis de partager tous les points de vue, et a été particulièrement enrichissante pour les enfants comme pour les bénévoles.

L’expérience acquise par la fréquentation de personnes d’une certaine culture permet donc de détecter certaines de ces différences et d’améliorer les capacités de communication. Comme il n’est jamais possible de parvenir à une compréhension facile et parfaite, il est important de toujours garder ce paramètre à l’esprit, et de se rappeler que l’interprétation des informations peut être très différente de ce qui est réellement exprimé.

3. Découvrir les bases de l’aide humanitaire

La médecine humanitaire est une des façons de pratiquer qui s’offre à tout médecin, pour une carrière entière ou pour un temps donné. Les formations de base obligatoires pour devenir bénévole à la Croix-Rouge permettent un aperçu de l’action humanitaire et des principes sur lesquels elle repose. Cela peut permettre de développer de nouvelles perspectives de travail, et peut inciter à entreprendre de nouvelles expériences telles que la participation à une mission humanitaire médicale.

Cette expérience avec la Croix-Rouge genevoise permet également de sensibiliser sur les situations d’urgences sociales et de dénuement extrême survenant à côté de chez soi, qu’elles aient trait à la problématique des migrants ou à la population locale. Cette constatation ouvre des perspectives sur la possibilité de pratiquer une activité à dimension humanitaire dans son propre pays.

DISCUSSION

I. Observations sur les enfants

1. Données démographiques

Les renseignements démographiques concernant les enfants sont partiels car d’une part le recueil de données n’était pas en cours au moment où s’est déroulée cette activité, et d’autre part car il s’agit des informations données spontanément par les enfants eux-mêmes. En raison de la barrière de la langue et du jeune âge de certains enfants, il a souvent été difficile d’obtenir des informations claires sur le pays d’origine, le motif de migration, le parcours migratoire, la date d’arrivée en Suisse, la profession des parents.

Il s’agit de l’interprétation de leur propre situation par les enfants, dépendant de la compréhension qu’ils en ont en fonction de leur âge, de leur vécu, de l’influence de leur culture et des explications données par leurs familles. Ainsi, concernant la fratrie originaire du Kurdistan, il n’a pas été possible de connaître le pays géographique d’origine, leur réponse à la question « de quel pays venez-vous ? » étant invariablement

« du Kurdistan ».

De plus, les enfants n’ont pas été soumis à des interrogatoires fastidieux, le but même de la Croix-Rouge étant de leur offrir des loisirs, indépendamment de leurs origines et de leur histoire. Comme une petite fille macédonienne de 8 ans l’a très bien verbalisé au sujet du processus en cours de demande d’asile, et de la possible expulsion prochaine de sa famille, il s’agit là de problèmes dont elle n’avait pas à s’occuper « car elle est une enfant et ce sont des problèmes d’adultes ».

De même, il a souvent été difficile de caractériser précisément les raisons ayant poussé les familles à la migration, hormis pour la fratrie originaire de Syrie qui verbalisaient clairement le fait d’avoir fui la guerre. Pour d’autres enfants il semblait y avoir en jeu des menaces à leur sécurité, sans que leur nature ait pu être clarifiée.

On peut constater que l’évolution rapide de la situation géopolitique mondiale, qui sous-tend les causes et les circonstances de la migration de masse, a entrainé des

modifications sur les dernières années, puisque les pays représentés majoritairement dans ce groupe d’enfants ne sont pas les mêmes que ceux dont viennent actuellement la majorité des migrants arrivant en Suisse. Bien qu’il s’agisse d’un petit groupe n’étant pas représentatif de la population générale de requérants d’asile à Genève, on observe par exemple l’absence d’enfants somaliens, érythréens, irakiens ou afghans, nations qui sont désormais très fortement représentées dans les centres de migrants.

2. Evolution des enfants sur l’année

a. Apprentissage du français

Il est évident que la maîtrise de la langue est un facteur d’intégration essentiel. (28–30) Un rapport du service de recherche parlementaire européen de 2016 a mis en évidence trois composants principaux de l’éducation des jeunes migrants : l’accès à l’éducation, la participation (rester dans le cursus scolaire, éviter les « décrochages »), et les performances.(28) Tandis que les activités de la Croix Rouge Genevoise n’ont pas d’impact direct sur le premier composant, qui repose surtout sur la politique de l’éducation, elles peuvent avoir une influence directe sur les performances, à travers l’amélioration des compétences linguistiques. En effet, ce rapport, de même que le rapport indépendant du réseau européen d’experts en sciences sociales de l’éducation (NESSE) de 2008 (29) démontrent l’importance capitale de la maîtrise de la langue d’accueil dans les performances scolaires, en soulignant les plus grandes difficultés scolaires chez les enfants migrants de plus de 12 ans, par rapport aux plus jeunes, en lien avec une difficulté accrue d’apprentissage d’une deuxième langue.

On peut également penser que l’acquisition d’une meilleure maîtrise du langage a un impact indirect sur la composante de la participation scolaire, puisque les difficultés linguistiques sont un des facteurs déterminants du décrochage scolaire.

Ce rapport insiste sur l’importance des classes de transition, dont le but initial est l’apprentissage de la langue, et le but final de permettre au plus vite l’intégration du système scolaire normal. Il est d’ailleurs probable qu’en Suisse la scolarisation en classe d’accueil soit le principal facteur favorisant l’apprentissage du français.

Néanmoins, le rapport du service de recherche parlementaire insiste également sur l’importance des programmes extra-scolaires (tels que les activités proposées par la Croix Rouge à Genève) dans l’apprentissage de la langue, mais également dans l’immersion au travers d’activités culturelles et sportives. Ces activités proposées par la Croix-Rouge aux enfants migrants, avec la nécessité de communiquer en français avec les bénévoles et avec les autres enfants de langue différente, constituent donc un appui non négligeable à l’apprentissage du français et à leur intégration, comme en témoigne d’ailleurs la progression rapide et considérable de leur niveau de français au cours de l’année.

b. Evolution du comportement

Chacun à leur rythme, les enfants font preuve d’une excellente capacité d’adaptation, que ce soit entre eux ou avec les bénévoles. Malgré des débuts parfois difficiles au sein du groupe, une grande partie des enfants étant même indisciplinés et désobéissants, les règles de conduite sont petit à petit assimilées et respectées. On observe une évolution du comportement des enfants, permettant un déroulement plus paisible des activités.

Cette évolution positive se traduit par un épanouissement au fil du temps, et un plaisir toujours plus grand à faire partie du groupe et à participer aux activités.

3. Différences de comportement en fonction de plusieurs facteurs

Rappelons que les différences de comportement rapportées en fonction des expériences vécues dans le pays d’origine, du milieu familial et de la culture d’origine reposent sur l’interaction avec un petit groupe d’enfant, et qu’il s’agit donc de simples observations, mais en aucune façon d’un jugement de valeur. Même l’observation d’un très grand nombre d’enfants ne permettrait pas de tirer des conclusions objectives, car les différents facteurs exposés, ainsi que de nombreux autres facteurs (âge, personnalité individuelle, éducation parentale et en milieu scolaire) interagissent entre eux et sont tous des composants à part entière du comportement d’un enfant, comme autant de

biais. Ces mêmes facteurs socio-économiques et démographiques influencent d’ailleurs le comportement des enfants suisses. (31)

a. Expériences vécues

Le comportement des enfants migrants peut être influencé par de nombreux facteurs, notamment les expériences traumatiques vécues dans le pays d’origine, en particulier dans les zones de conflit, avec des risques très important d’exposition à la violence de la guerre (comme victime directe ou spectateur), mais aussi aux violences sexuelles et à la précarité extrême.

Ensuite, les conditions de vie dans un foyer de requérants d’asile (promiscuité, vie en communauté, précarité), ainsi que le stress associé aux longues procédures de demande d’asile, aux réponses négatives et aux rapatriements forcés, ont un impact sur le comportement de ces enfants, leur aptitude d’apprentissage, leur capacité d’adaptation et leurs compétences sociales. (32)

Enfin, à plus long terme, le déracinement entrainant la perte des repères culturels connus, et les difficultés d’intégration dans leur société d’accueil sont naturellement des facteurs qui ont un impact sur le comportement, voire la santé mentale des enfants migrants. (14–17)

b. Milieu familial

Bien entendu, comme pour des enfants de toute origine, leur comportement a tendance à être influencé par des facteurs démographiques tels que le nombre d’enfants dans la fratrie (enfant unique, familles nombreuses), la situation parentale (famille monoparentale, parents en conflits, etc.), l’éducation et la culture des parents.

De plus, il semble qu’au-delà des expériences de vie de l’enfant lui-même, le fait que les parents aient eux aussi vécu des traumatismes (en lien avec des conflits armés notamment), est un facteur de risque pour les enfants de développer les mêmes

De plus, il semble qu’au-delà des expériences de vie de l’enfant lui-même, le fait que les parents aient eux aussi vécu des traumatismes (en lien avec des conflits armés notamment), est un facteur de risque pour les enfants de développer les mêmes

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