d’ordre 2 des vitesses (1.2.3) pour obtenir par identification des différentes puissances
de
Ules valeurs de ho, et qi. En substituant ces valeurs dans le développement
des Ni, nous obtenons
u)
= d ^1 + ^-^CiaUa + G{p) ^iaP +
u) = d ^1 - G(p)^^ U^up + (4.28)
où G{p) et Qiap sont définis par
1 -2d
ITT (4.29)
QiaP = \ i — 0,...,bm 1; (4.30)
(o i = b — br,... ,b — 1.
et iV'’ et iV'® sont respectivement les populations des bm directions correspondant
à un module de vitesse c et les populations des br états de vitesse nulle. H est
intéressant de comparer ce résultat au développement à basse vitesse de la distribu
tion des vitesses de Maxwell-Boltzmann (dans un gziz réel)
(4.31)
(4.32)
où n est la densité en nombre des particules et m leur masse. Nous constatons que les
développements (1.4.28) et (1.4.32) sont équivalents si nous identifions {bmC^)/{bD)
à la vitesse thermique quadratique kTfm. Une différence essentielle apparaît toute
fois par la présence du facteur (1 - 2d)/(l - d) qui pondère les termes quadratiques
dans le cas des gaz sur réseaux. Ce facteur reflète la non-invariance Galiléenne
des modèles de gaz sur réseau et est dû à la vitesse maximale finie des particules
ainsi qu’au caractère Booléen des occupations microscopiques : en effet, lorsque
d = 1/2, l’échange des particules et des trous ne modifie pas Ni, mais trans
forme
Uen
—U,ce qui implique que les termes pairs en
udoivent s’annuler dans
les développements (1.4.28) pour la densité 1/2. Il est intéressant de signaler qu’un
développement du type (1.4.28) reste valable lorsque les règles de collision ne vérifient
pas la contrainte du bilan semi-détaillé (propriété C3 de la section 2.c), mais avec une
fonction G{p) qui dépend alors du détail des règles de collision [Dubrulle 1989 A, B].
5. Les équations hydrodynamiques
Ayant obtenu dans la section précédente les solutions d’équilibre uniformes de l’équa
tion de Liouville, nous allons maintenant supposer que ces équilibres sont légèrement
modifiés par des perturbations de faible amplitude dépendant lentement du temps
et de l’espace. Les équations d’évolution de ces perturbations vont nous perme
ttre d’établir les équations hydrodynamiques des gaz sur réseaux. Ces équations
sont obtenues à l’aide d’un développement multi-échelle du temps, de l’espace et des
grandeurs d’équilibre du gaz. Lorsque l’ensemble de& vitesses microscopiques est suff
isamment isotrope, les équations d’évolution macroscopiques peuvent se ramener ex
actement aux équations de Navier-Stokes habituelles de l’hydrodynamique classique
et à l’équation de diffusion de la concentration de chacune des espèces présentes.
Ces équations macroscopiques sont les mêmes pour tous les modèles de gaz sur
réseaux vérifiant les propriétés énoncées dans la section 2. Le choix des règles de
collision n’affecte que la valeur des coefficients de transports qui apparaissent dans
les équations. Leur forme explicite ne peut être calculée qu’approximativement pour
un modèle donné à l’aide des méthodes présentées dans la section 6.
a. Le formalisme multi-échelle
Nous allons nous intéresser à l’évolution des grandeurs moyennes p(r,t), u(r,t) et
6{r,t) lorsque celles-ci varient sur une échelle spatiale A beaucoup plus grande que
la maille du réseau l. A la limite, nous supposerons l/A = e—*0.Le comportement
global du gaz sur réseau pourra alors être vu comme la superposition de plusieurs
phénomènes se produisant sur des échelles de temps différentes :
• la relaxation vers l’équilibre local qui se produit sur une échelle de temps l/c =
0(1) = 0(<«).
• la propagation des fluctuations de densité qui a lieu sur une échelle de temps
A/c = 0(6-1).
• la diffusion des fluctuations de masse, de quantité de mouvement et de concentra
tion qui nécessite des temps d’ordre A^/c^ = 0(6“^), les coefficients de transport
étant d’ordre c^.
Nous introduisons donc trois échelles de temps : le temps microscopique t, le temps
propagatif = et et le temps dissipatif t2 = e^t, ainsi que deux échelles spatiales :
l’écheUe microscopique r et l’échelle macroscopique ri = er. Ceci nous permet de
passer des dérivées spatiales et temporelles par rapport aux échelles microscopiques
aux dérivées par rapport aux échelles macroscopiques. Avec la notation dt = ^,
da = et VT Cl dia = VT\ci—, nous avons
dt = 6Ôtj -I- et da = edia . (5.1)
Si les grandeurs moyennes p,uet 6 varient lentement dans l’espace et le temps, les
populations moyennes locales Ni{r,t) doivent être proches des populations d’équi
libre uniformes A^®’(p(r,t), u(r,t)), ce qui permet de développer les populations
moyennes en série en fonction de la séparation d’échelles e
Niir,t) = Ni°\r,t) + eNy\r,t) + O(e^)
Xi(r,t) = Xf°\r,t) + eXj^\r,t) + O(e^)
(5.2)
5. Les équations hydrodynamiques 51
avec la relation
xf)(r,0 = ^(r,t)Nf)(r,0 . (5.4)
t)est la population d’équilibre uniforme évaluée pour les grandeurs moyennes
locales p(r,t) et u(r,t) et est une correction due àla présence des gradients
des variables p, u et 0. Donc par définition
= p(r,t)
i
J2ciNj°\r,t) = p{r,t)\i{r,t)
i
= p{r,t)e{r,t) ,
i
et par conséquent
t = 0 t Y;^xl^\r,t) = 0.i
Nous allons supposer que la vitesse u est peu élevée de manière à pouvoir utiliser
les développements (1.4.28) des distributions d’équilibre à basse vitesse Les
écarts et aux populations d’équilibre uniformes doivent s’annuler lorsque
les grandeurs moyennes sont constantes dans l’espace. Ceci impose qu’au premier
ordre, elles peuvent se mettre sous Informe d’une combinaison linéaire des gradients
de chacune des grandeurs moyennes. Lorsque la vitesse u est faible, les populations
JVi sont invariantes par le groupe Ç des isométries du réseau, ce qui implique grâce
aux propriétés P1-P2 de la section 2.b que les déviations doivent être de la forme
— ^i(-ia^laP (V^t'CiofC,/3-|- Xi^a/3)^la(P‘^/0) >
puisque Vp est un vecteur et Vu un tenseur de rang 2. En remplaçant les tenseurs
CioCip par les Qiap (qui ont la propriété agréable Qiap = 0) et en utilisant les
relations (I.5.8)-(I.5.10), nous trouvons les corrections
= {ipQiaP - XmSap)dlaipUp)
= Xr^apd-ia{pup) (5.12)
avec la relation
^mXm — brXr • (5.13)
De manière similaire, doit être de la forme
(5.5)
(5.6)
(5.7)
(5.8)
(5.9)
(5.10)
(5.14)
Les paramètres ip, Xm et <j> sont a priori des fonctions quelconques de p et 0 et
seront déterminés dans la section 6 en étudiant par différentes techniques la réponse
linéaire des populations aux perturbations*. Pour l’instant, nous ne nous intéressons
qu’à la forme générale des équations macroscopiques.
Les membres de gauche des relations de conservation (I.3.38)-(L3.40) évalués en
(r + c,-,t + 1) sont exprimés en termes des populations évaluées en (r,t) en les
développant en série de Taylor jusqu’au second ordre et en utilisant le formalisme
multi-écheUes pour expliciter les dérivées par rapport aux variables microscopiques
ainsi que les populations en série de puissances de e
iV,(r + a,t + l) = Ni + dtNi + CifsdpNi + ]rdtdtNi + CipdpdtNi + ^CipCi^dpd^Ni
= Ni{r,t)
+ 0(6^) . (5.15)
Après sommation sur i, les termes correspondant aux différentes puissances de e sont
identifiés dans les relations de conservation (I.3.38)-(I.3.40).
Au premier ordre, 0(e), nous obtenons les relations
di, E E = 0
t tdh E + ^1/3 E CiaCip= 0 (5.17)
% t
dt. E E = 0 >
t tsoit encore, avec les définitions (I.5.5)-(I.5.7),
dupdxp{pup) = (5.19)
dtiipua) + dipUap = 0 (5.20)
dti {pff) + dip{peup) = 0 . (5.21)
Ilûp est le tenseur du flux de moment
_ I P^jP) (rp ,, ,, I — c ,,2^ , /c 99\
— P jy ^ "t” ^ I Îap.y5îi-yîi5 -|- ^2 ^ I 4" tJ\U ) yO.22)
‘Les paramètres ij), Xm et (j> dépendent en réalité également de la vitesse hydrcxlynamique u, ce qui les rend anisotropes lorsque la vitesse est non-nulle [Diemer et al. 1989]. Tous nos développements théoriques étant obtenus pour une vitesse u <C c, nous ne nous intéresserons qu’à la limite des paramètres pour une vitesse nulle, auquel cas ils sont effectivement isotropes.
5. Les équations hydrodynamiques 53
où nous avons utilisé l’expression (1.4.28) des populations d’équilibre à basse vitesse
ainsi que la valeur du second moment des vitesses (1.2.3) et où nous avons
introduit le tenseur de rang quatre des vitesses microscopiques
TafiyS ~ ^ , (^a^ipQi'yS • (5.23)
t
Les équations (I.5.19)-(I.5.20) correspondent aux équations d’Euler de la mécanique
des fluides [Landau et Lifschitz 1981]. Nous voyons cependant qu’apparaissent dans
l’expression du flux de moment (1.5.22) des termes dépendant de et du tenseur
u^us. Ces termes font intervenir le tenseur de rang 4 des vitesses microscopiques
TalSyS dont nous ne pouvons pas donner de forme explicite ni garantir l’isotropie à
partir des hypothèses introduites dans la section 2.b.
Nous examinons maintenant les termes du deuxième ordre O(e^) dans les relations
de conservation (I.3.38)-(I.3.40) développées en c. Après élimination des termes
manifestement nuis par les relations (I.5.8)-(I.5.10), nous obtenons
i i
+dt, d,p E = 0 (5-24)
t t ti
^1/3 E E
i i
= ^ (5-25)
t t i+dtAl3 E E + dip E = 0 • (5-26)
t t tNous utilisons alors la forme explicite des distributions d’équilibre à basse vitesse
pour en nous limitant dans ce développement aux termes linéaires en u. En
utilisant les résultats (I.5.19)-(I.5.21) pour éliminer les dérivées temporelles par
rapport à t\, nous obtenons
dt^{pUa) + dip ij) + D
2bmC^
dt^p = 0
\ (? ( b — b1 Tap~^s - 1 XmOm ~
26"* ' SapSyS
= 0{u^)
dt2 (p^) + dip
<f> +2bJ D -dipO
=0
(5.27)
(5.28)
(5.29)
Les systèmes d’équations (I.5.19)-(I.5.21), (I.5.27)-(I.5.29) ainsi obtenus définis
sent l’évolution des grandeurs macroscopiques p, pu et pd sur des temps et
0(e~^). Ces systèmes peuvent être combinés en un seul groupe d’équations en uti
lisant la définition des dérivées macroscopiques (1.5.1). Les équations résultantes
décrivent l’hydrodynamique sur réseau. L’équation d’évolution de p (1.5.19) est
l’équation de continuité habituelle ; l’équation d’évolution de pO ((1.5.21) et (1.5.29))
est une équation de transport et diffusion ordinaire ; mais l’équation du moment
contient des termes inhabituels faisant intervenir le tenseur de rang 4 des vitesses
microscopiques. Les propriétés de ce tenseur dépendent des symétries de l’ensemble
des vitesses c,- et donc du réseau sous-jacent ; il est donc nécessaire d’analyser ces
propriétés pour les différents réseaux introduits dans la section 1.
b. L’isotropie macroscopique
Le tenseur défini par (1.5.23) et (1.4.30) dépend de l’ensemble des vitesses
microscopiques possibles sur le réseau. Les propriétés imposées à l’ensemble des
vitesses dans la section 2.b garantissent l’isotropie des tenseurs de rang 2 invariants
par les symétries du réseau, mais ne sont pas suffisantes pour assurer l’isotropie des
tenseurs de rang 4 comme Tap^s- H est ainsi facile de vérifier que ce tenseur n^est pas
isotrope dans le cas du modèle HPP. Ceci implique que le modèle HPP—qui con
stitue la réalisation la plus simple d’un ga.z sur réseau—ne peut pas être utilisé pour
simuler des écoulements hydrodynamiques puisque l’évolution obtenue dépendrait
de l’orientation de l’écoulement par rapport aux axes du réseau microscopique*.
Existe-t-il des réseaux autres que le réseau carré qui soient susceptibles de générer
un tenseur Tap^s isotrope ?
Les propriétés connues de T^pys à partir de sa définition sont son invariance par le
groupe Ç des isométries du réseau (puisqu’il ne dépend que des c,) et sa symétrie vis-
à-vis des paires d’indices (a,/3) et (7,^). Un tenseur de rang 4 isotrope et symétrique
par paire est obligatoirement de la forme
T
qiP^S — Vl^aP^'yS "b ^2{,^Q'y^pS 4" ^aS^p'i)
î(5.30)
c’est-à-dire qu’il s’exprime en termes de deux paramètres seulement. H est possible
de vérifier explicitement que les tenseurs Tapys définis par (1.5.23) sont isotropes dans
le cas du modèle FHP et du modèle FCHC, c’est-à-dire satisfont la relation (1.5.30)
[cf. Frisch et al. 1987]. A partir de la théorie des groupes ou d’un résultat de cristal
lographie, on peut aussi montrer que tout tenseur de rang 4 symétrique par paires
d’indices et invariant par action du groupe hexagonal (ou, ce qui est plus surprenant,
seulement par action du groupe triangulaire) est isotrope à deux dimensions [Wol
fram 1986]. Les tenseurs TapyS qui apparaissent sur réseau carré (ou, à trois di
mensions, sur réseau cubique) ne satisfont pas la relation (1.5.30) car ils possèdent
*11 faut cependant noter que le modèle HPP peut être utilisé pour simuler des phénomènes mi croscopiques lorsque la vitesse macroscopique u est uniformément nulle. En effet, dans ce cas, tous les termes anisotropes disparaissent des équations d’évolution et la seule équation non-triviale qui subsiste est l’équation de diffusion (1.5.29), ce qui indique l’adéquation du modèle HPP pour étudier des systèmes de réaction-diffusion simples [Dab et Boon 1989].
5. Les équations hydrodynamiques 55
trois composantes indépendantes (T^m, T^yy et Txyxy)~ H est important de noter
qu’il n’est possible d’obtenir un comportement isotrope pour un gaz sur réseau que
dans la limites des faibles vitesses hydrodynamiques u. En effet, l’inclusion de ter
mes supplémentaires dans le développement des distributions d’équilibre à basse
vitesse (1.4.28) ferait apparaître dans les équations macroscopiques des tenseurs de
rang supérieur à 4 qui ne sont isotropes ni sur le réseau FHP, ni sur le réseau
FCHC. H est donc heureux que l’identification avec les équations de Navier-Stokes
ne requière que la considération des termes au plus quadratiques en la vitesse u.
c. Les équations de Navier-Stokes
Les contraintes sur les tenseurs de rang 4 isotropes (1.5.30) combinées aux défini
tions (1.5.23) et (1.4.30) et à la relation (1.2.3) permettent de calculer les coefficients
<p\ et pour les modèles FHP et FCHC ; le tenseur Tap~^s s’écrit alors
Tafi-,6 = 2) + ^aS^lh - . (5.31)
Nous introduisons ce résultat dans les systèmes (I.5.19)-(I.5.21) et (I.5.27)-(I.5.29).
Enfin, nous opérons une contraction des équations à l’ordre e et en utilisant les
relations (1.5.1) pour obtenir à la limite continue les équations d’évolution macro
scopiques
dtp + dp{pup) = 0
dt(pua) + dp [pg{p)uaup) = -daP{p,u) -h dp {i/dp{pua))
+da + c) dpipup)^
+0{eu^) -h 0(e^u2) -H O(e^u)
dt{p0) + dp{p9up) = dp{pD,dp6)
(5.32)
(5.33)
(5.34)
avec
9{p) =
D b l-2d
D + 2b^ 1-d
P{p,u) = pc]
1 - . u 1 + 77 -D
2 2c2 brD b
(5.35)
(5.36)
(5.37)
et où les coefficients i/, ( et dépendant des grandeurs p et 6 par l’intermédiaire
des règles de collision, sont donnés par
C(p,^) = ^ÿ-Xm(/>,^)
(5.38)
Ds{p,e) = -bmC^J, (5.40)
Ces équations présentent une ressemblance frappante avec les équations habituelles
de l’hydrodynamique et généralisent un résultat connu [Frisch et al. 1987] au cas
d’un système multi-constituant. Les équations d’évolution de la densité (1.5.32) et
de la concentration (1.5.34) correspondent respectivement à l’équation de continuité
et à l’équation de diffusion de l’hydrodynamique classique. L’équation d’évolution du
moment (1.5.33) présente une structure similaire à l’équation de Navier-Stokes, mais
diffère de celle-ci par la forme de certains termes, dont nous examinons à présent les
effets.
La grandeur P{p,u) peut être interprétée comme la pression hydrostatique par
identification avec le terme —VP dans l’équation de Navier-Stokes, mais contient un
terme supplémentaire qui présente une dépendance anormale vis-à-vis de la vitesse.
Cet effet n’est cependant sensible que lorsque la vitesse hydrodynamique se rap
proche de la vitesse microscopique des particules et n’est décelable que dans certains
cas particuliers [Hayot 1987 B, Kadanoff et al. 1987]. Lorsque la vitesse est faible
{u < c),
P = pc]; (5.41)
ce résultat correspond à la forme habituelle de l’équation de compressibilité du gaz
parfait,
- (^) = A (5-42)
P \dPJu=o pci
où Cj est la vitesse du son. Les coefficients i/, ^ et P, apparaissent respectivement
comme la viscosité de cisaillement, la viscosité de volume et le coefficient de diffusion
du modèle de gaz sur réseau. Notons que chacun de ces coefficients de transport est
composé de deux parties. Le premier terme dépend des règles de collision et est pro
portionnel à un coefficient phénoménologique provenant d’une relation constitutive
entre un flux de particules et le gradient correspondant (voir les relations (1.5.12)
et (1.5.14)). Ce terme correspond à la dissipation des inhomogénéités par les col
lisions. Le second terme est indépendant des règles de collision et représente une
contribution négative au coefficient de transport*. La présence de ce second terme
est liée à la nature discrète du temps et de l’espace dans les modèles de gaz sur
les collisions ne se produisent qu’après un temps de propagation et à une
reseau
distance égale à un lien de réseau, ce qm tend à amplifier les inhomogénéités du
système et donc à abaisser la valeur du coefficient dissipatif.
Dans la limite de l’hydrodynamique linéaire, c’est-à-dire si nous considérons des
perturbations de masse et de vitesse de la forme^
P= Po + p' , p' = o{e)
*11 est possible de montrer par différentes méthodes [Frisch et al. 1987, Hénon 1987] que le co efficient de transport total est toujours positif. En particulier, dans le formalisme de Green-Kubo (voir ci-après la section 6.e), la partie propagative d’un coefficient de transport apparaît comme la moitié de la valeur à l’origine de la fonction d’autocorrélation du flux correspondant.
0-5. Les équations hydrodynamiques 57
U = o(6)