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Chapitre 1. Enquête

1.2. Analyse des données

1.2.3. Découverte des constituants essentiels

1.2.3.3. Éléments constituants du témoignage de Chantal

Pour dégager les éléments constituants du témoignage de Chantal (P.3 dans le tableau qui suit), j’ai catégorisé les unités de significations à l’aide d’un tableau à trois colonnes. La colonne de gauche présente les unités de signification que l’on a associées et que l’on a identifiées à un même composant du témoignage, indiqué dans la seconde colonne. La dernière colonne tente une première formulation des composants essentiels en reformulant les composants du témoignage de manière plus universelle grâce au processus de variations imaginaires.

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Regroupement d’unités de signification Composants du témoignage

Composants du phénomène

(Variation imaginaire)

(US 1) P.3 a en tête l’histoire d’une proche qui n’a pas eu accès au mariage à l’église, car son mari n’avait pas vécu la confirmation.

(US 2) P.3 déduit de cette histoire qu’il est

préférable que ses enfants, pour pouvoir se marier à l’église, vivent leurs sacrements au bon moment. (US 18) P.3 se sent contente à l’idée que son fils veuille suivre l’exemple de ses parents et souhaite se marier à l’église, elle se sente contente de lui ouvrir la possibilité du mariage à l’église.

(US 51) P.3 souhaite par l’initiation chrétienne et ses sacrements, ouvrir plusieurs possibilités, dont celle du mariage, à ses enfants qui seront libres d’en profiter ou non.

(US 52) P.3 a en tête l’histoire d’une proche qui n’a pu se marier à l’église, malgré son désir, en raison de son conjoint qui n’avait pas vécu son initiation chrétienne.

(US 53) P.3 a l’impression que ne pas faire vivre à son enfant l’initiation chrétienne et ses sacrements c’est le priver de certaines possibilités.

(US 275) P.3 exprime le souhait que son fils se marie à l’église.

Le mariage comme élément de discernement.

(C1) Le discernement des parents sur l’initiation chrétienne de ses enfants est lié à ses finalités : le mariage, la foi et la possibilité de devenir parrain ou marraine.

(US 127) P.3 se souvient qu’enfant elle avait et énonçait son désir de se marier à l’église. (US 128) P.3 a l’impression que son désir de se marier à l’église contrastait avec ceux qui

souhaitaient faire de leur mariage une grande fête autour de leur piscine.

(US 129) P.3 a l’impression que les mariages en dehors de l’église ont une connotation festive qu’elle ne recherchait pas.

(US 130) P.3 prend conscience qu’elle n’a pas son alliance, contrairement à son habitude.

(US 131) P.3 se souvient qu’il était très important pour elle que son mariage soit à l’église et qu’elle a apprécié la cérémonie.

(US 132) P.3 se souvient que les personnes qui assistaient ont respecté le caractère solennel de l’occasion.

(US 133) P.3 considère que son mariage est sa plus belle expérience.

L’importance du mariage dans la vie de la participante et donc comme finalité de l’initiation chrétienne.

65 (US 136) P.3 considère que son mariage était trop important.

(US 137) P.3 est consciente qu’elle ne doit pas à tout prix rester dans une relation et qu’elle oserait divorcer si cela était nécessaire.

(US 139) P.3 a l’impression que les relations autour d’elle sont souvent très éphémères. (US 140) P.3 pense que le mariage oblige une réflexion plus grande avant de prendre une décision comme la rupture.

(US 141) P.3 a l’impression qu’un divorce est coûteux.

(US 142) P.3 pense qu’on ne se marie pas à la légère et avec une personne que l’on croit être la bonne.

(US 143) P.3 considère que son mariage était hautement symbolique.

(US 144) P.3 a conscience de suivre l’exemple de ses parents qui sont toujours ensemble.

(US 145) P.3 porte en elle une belle image du mariage.

(US 146) P.3 se souvient que dans son désir de mariage, elle avait l’impression que son mari était la bonne personne et que la relation qu’elle entretenait avec lui était sérieuse.

(US 156) P.3 a l’impression que son mari devait accorder de l’importance à leur mariage, car lui aussi aurait pu demander le divorce durant cette période.

(US 278) P.3 se demande si les mariages en dehors des cadres habituels offrent la même solidité aux couples.

(US 3) P.3 est consciente que les sacrements sont aussi nécessaires pour devenir parrain.

(US 4) P.3 souhaite offrir l’initiation chrétienne à ses enfants selon les normes d’âge établies, pour qu’adultes ils aient la liberté de choisir, sans avoir à passer par les démarches sacramentelles propres à l’initiation chrétienne.

(US 19) P.3 est consciente que son fils souhaite devenir parrain et que cela est probable,

considérant qu’il a plusieurs frères et sœurs. (US 185) P.3 se souvient avoir présenté à son fils son parrain et sa marraine, lui avoir dit qu’il n’y avait pas d’autre signification pour elle.

La possibilité de devenir comme parrain ou marraine comme élément de discernement.

66 (US 300) P.3 se souvient avoir vu ses enfants jouer et attribuer les rôles de parrain et marraine, alors les efforts fournis pour l’initiation chrétienne font sens pour elle.

(US 5) P.3 a l’impression que l’initiation

chrétienne offrira des éléments en cas d’épreuves. (US 30) P.3 a l’impression qu’il est nécessaire de croire en quelque chose et que c’est dans

l’adversité que l’Église et ses croyances trouvent sens.

(US 33) P.3 est consciente que ces blessures sont les siennes et celles de ses enfants qui auront besoin de croyances auxquelles s’accrocher. (US 34) P.3 se souvient qu’en lien avec le décès de sa grand-mère, avoir été dans une église et avoir vu ses filles s’émerveiller devant un vitrail représentant Jésus.

(US 35) P.3 a la conviction qu’il est nécessaire de croire en quelque chose.

(US 47) P.3 porte la conviction qu’il est nécessaire de croire en quelque chose. (US 54) P.3 pense qu’il est nécessaire pour l’enfant d’avoir des croyances.

(US 105) P.3 pense que l’initiation chrétienne fournira quelque chose auquel se raccrocher. (US 154) P.3 se souvient qu’à cette période c’est son enfant qui a été la source de son bonheur, qui lui a évité les pensées suicidaires et lui a permis de sortir de sa dépression.

(US 158) P.3 croit que dans les périodes difficiles il est nécessaire de porter une espérance.

(US 162) P.3 croit nécessaire d’avoir des croyances auxquelles s’accrocher.

La transmission de la foi, outil pour traverser les épreuves, comme élément de discernement.

(US 163) P.3 croit qu’en cas d’épreuve, deux chemins sont possibles : l’un positif et l’autre qui mine vers le bas.

(US 164) P.3 croit que lors des moments d’épreuves, il faut garder espoir que des jours meilleurs viendront.

(US 165) P.3 croit qu’il est nécessaire d’accepter nos limites humaines et ne pas tenter de porter le poids du monde.

(US 166) P.3 pense qu’il faut savoir observer ce qui est beau.

Les croyances comme ressorts face à l’adversité et donc finalité de l’initiation chrétienne.

67 (US 167) P.3 a conscience que c’est lorsque tout semble sombre qu’elle s’adresse à une entité pour demander de l’aide.

(US 247) P.3 a l’impression que les sacrements ramènent parfois l’individu à ses troubles ou ses questionnements.

(US 27) P.3 se souvient qu’elle a fortement expliqué à son fils le lien entre l’initiation chrétienne et la possibilité de pouvoir devenir parrain ou de pouvoir se marier à l’église et elle a l’impression que cela a été sa source de

motivation.

(US 291) P.3 a conscience que l’initiation

chrétienne est pour elle le moyen d’ouvrir l’accès au mariage et au parrainage pour ses enfants.

Liens entre plusieurs finalités et le choix de l’initiation chrétienne.

(US 50) P.3 indique qu’il était important pour elle d’indiquer un chemin à ses enfants, consciente qu’ils feront ultérieurement leurs propres choix.

Désir d’indiquer un chemin à ses enfants.

(US 199) P.3 a l’impression que le baptême, par son rituel contribue aux aspects rassembleur, festif et esthétique de l’événement.

(US 276) P.3 pense que les symboles sont importants pour traverser les épreuves.

Offrir le sacrement comme rassemblement porteur de symboles et de beauté. (US 6) P.3 trouve triste la sécularisation du

système scolaire qui a transféré la charge de l’éducation à la foi aux parents, qui doivent l’assumer en dehors des heures d’école. (US 7) P.3 a constaté que la sécularisation du système scolaire a brisé la dynamique selon laquelle les enfants vivaient le processus d’initiation chrétienne avec leurs amis. (US 8) P.3 a l’impression que l’initiation chrétienne n’est plus un choix conventionnel. (US 23) P.3 trouve dommage la sécularisation du système scolaire québécois.

(US 24) P.3 a la conviction que c’est à

l’immigrant de s’intégrer à la société d’accueil qui véhicule sa religion par le biais de ses institutions, qu’elle-même devrait le vivre si elle s’expatriait. (US 25) P.3 trouve triste et incompréhensible que la société québécoise laisse la religion catholique être tassée.

(US 124) P.3 a l’impression que l’initiation chrétienne était plus simple avant la sécularisation

Difficultés liées à la sécularisation du système scolaire québécois. (C2) La sécularisation comme contexte

difficile pour l’initiation chrétienne.

68 du système scolaire, car l’implication des parents était moindre.

(US 282) P.3 a conscience de la sécularisation et exprime son incompréhension face à celle-ci. (US 307) P.3 constate que les sacrements ne sont plus liés aux années scolaires.

(US 279) P.3 souhaite que les autorités ecclésiales apportent des changements et que l’initiation chrétienne retourne dans les écoles.

(US 280) P.3 a l’hypothèse que cela pourrait être en parascolaire, sur l’heure du dîner, de manière à libérer les fins de semaine.

(US 281) P.3 a l’impression que l’Église doit trouver le moyen de retourner dans les écoles. (US 283) P.3 a l’impression que s’il n’y avait plus l’exigence des fins de semaine, parce que

l’initiation chrétienne prenait place à l’école, les parents pourraient voir celle-ci positivement. (US 285) P.3 a conscience qu’il y a de nombreuses activités offertes le midi en parascolaire.

(US 286) P.3 a l’hypothèse qu’un retour dans les écoles est possible et ne comprend pas pourquoi l’initiation chrétienne ne pourrait pas y retourner. (US 287) P.3 a l’impression que par ce retour dans les écoles, les parents pourront retrouver leurs fins de semaine.

(US 293) P.3 a l’impression que l’Église devrait offrir les démarches d’initiation chrétienne en parascolaire.

(US 294) P.3 a l’impression que l’Église pourrait profiter des locaux de l’école durant les journées scolaires.

Souhait du retour de l’initiation chrétienne dans les écoles.

(US 288) P.3 a l’impression que cela permettrait de retrouver une certaine dynamique entre enfants d’une même classe.

(US 289) P.3 a trouvé dommage, que même si elle a fait vivre la première communion à son fils dans sa ville, il n’y avait que très peu d’enfants de son école.

(US 290) P.3 prend conscience que l’absence d’enfants de la même école l’a amené à retarder une démarche.

(US 297) P.3 a trouvé triste qu’il y ait très peu d’enfants de l’école de son fils.

Regret que l’initiation chrétienne ne se vive plus dans le contexte social de l’école.

69 (US 303) P.3 a l’impression que sans l’aide d’une amie qui avait vécu l’expérience, elle n’aurait pas su comment procéder pour faire vivre la première communion à son fils.

(US 304) P.3 a l’impression que personne ne communique l’information aux nouveaux parents. (US 305) P.3 a l’impression que peu importe les renseignements contenus sur les sites internet ecclésiaux, puisque les familles n’y sont pas. (US 306) P.3 a l’impression que les moyens déployés pour annoncer les sacrements sont très pauvres, comparativement à la publicité faite pour les portes ouvertes des écoles secondaires.

(US 308) P.3 se considère peu informée sur l’initiation chrétienne.

(US 309) P.3 se souvient que c’est une amie qui lui a donné l’information pour les premières communions.

(US 310) P.3 considère qu’il y a un manque d’information.

(US 311) P.3 a l’impression que le feuillet paroissial, comme source d’information sur les premières communions, ne parvient plus aux familles.

(US 312) P.3 a l’impression que certaines familles passent peut-être à côté de l’initiation chrétienne par manque d’information.

(US 313) P.3 souhaiterait que l’école puisse être un lieu d’information pour l’initiation chrétienne.

Sentiment d’un manque

d’information.

(US 9) P.3 a trouvé très faciles les démarches d’initiation chrétienne.

(US 13) P.3 a l’impression que le prix de la démarche était correct.

(US 14) P.3 a trouvé agréables les rencontres et a l’impression que son fils les a aussi appréciées. (US 15) P.3 se souvient avoir répondu à certaines questions de son fils qui voulait en savoir plus. (US 16) P.3 a trouvé la durée satisfaisante et a l’impression qu’elle ne se serait pas embarquée dans une démarche de plus de six mois.

(US 21) P.3 a l’impression que la démarche a été positive pour son fils, que par le biais d’activités ou de questions, il a dû réfléchir sur différents points. Appréciation générale de la démarche qui a mené à la première communion de son fils. (C3) Expériences positives vécues et témoins signifiants dans l’initiation chrétienne, éléments des

discernements ultérieurs.

70 (US 22) P.3 a trouvé spécial le mode de

transmission qui différait du modèle scolaire ou de l’apprentissage par cœur.

(US 26) P.3 a l’impression que son fils aimait aller aux rencontres d’initiation chrétienne.

(US 37) P.3 a l’impression que la démarche d’initiation chrétienne était parfaite, qu’elle demandait assez d’effort de la part de l’enfant. (US 38) P.3 a l’impression que la démarche, à travers ses activités et bricolages, était ajustée aux enfants d’aujourd’hui.

(US 39) P.3 se souvient que les activités proposées ont agréablement meublé certains temps libres.

(US 40) P.3 se souvient que l’initiation chrétienne apportait un questionnement autre qu’académique. (US 41) P.3 a l’impression que l’initiation

chrétienne se situait dans la réflexion personnelle plutôt que dans la mémorisation de règles

grammaticales.

(US 45) P.3 se souvient de ces rencontres comme de belles journées, dans lesquelles les enfants étaient heureux et souriants.

(US 119) P.2 a l’impression que les démarches étaient telles qu’il n’y avait rien à redire. (US 211) P.3 considère les journées qu’elle a vécues dans cette démarche, comme des journées d’école qui passaient bien, agrémentées de bricolage.

(US 212) P.3 a l’impression que la démarche était suffisante, qu’elle en aurait même fait plus, mais pas sur une longue période.

(US 213) P.3 a apprécié que la démarche soit sur un court intervalle de temps.

(US 225) P.3 a ressenti beaucoup de liberté au sein de la démarche d’initiation chrétienne. (US 227) P.3 trouve que la démarche d’initiation chrétienne était parfaite et que cela a eu une influence directe sur son choix de faire les suivants.

(US 228) P.3 souhaite que l’Église comprenne que ses démarches d’initiation chrétienne soient plaisantes pour que les gens reviennent et complètent leur initiation chrétienne.

(US 230) P.3 pense qu’un équilibre est nécessaire pour que les démarches d’initiation chrétienne

71 soient agréables pour les familles et pour susciter l’intérêt des enfants.

(US 231) P.3 trouve que l’outil catéchétique était agréable, simple et proposait de belles activités à vivre.

(US 232) P.3 relit la démarche de première communion qu’ils ont vécu comme harmonieuse, relaxe et bien.

(US 236) P.3 se considère heureuse que son enfant ait vécu ses sacrements.

(US 251) P.3 se souvient avoir vécu des éléments plaisants dans l’ensemble de l’initiation chrétienne ses enfants.

(US 10) P.3 a aimé l’implication demandée aux parents au sein de la démarche, ainsi que la liberté qu’elle a ressentie.

(US 11) P.3 a l’impression que les responsables reconnaissaient que c’est l’enfant qui était le sujet principal de l’initiation chrétienne et non son parent.

(US 201) P.3 a l’impression qu’il est important que les rencontres d’initiation chrétienne

s’adressent aux enfants, non pas aux parents. P.3 se souvient d’avoir accompagné et aidé son fils et trouve bien ce rôle.

(US 202) P.3 a l’impression qu’elle n’aurait pas apprécié que l’initiation chrétienne de son fils comporte des rencontres s’adressant uniquement aux parents, car elle a déjà complété son initiation chrétienne.

(US 203) P.3 a l’impression qu’un parallèle peut être établi entre l’école et l’initiation chrétienne, P.3 ne fait pas la 6e année à la place de son fils,

elle ne fera pas l’initiation chrétienne à sa place non plus.

(US 205) P.3 a l’impression que la présence des parents a contribué à la discipline, heureusement car P.3 a trouvé que certains enfants n’ont aucune discipline.

(US 206) P.3 a l’impression que c’est à l’enfant de participer en étant attentif et en répondant.

(US 207) P.3 a l’impression que la présence des parents soutenait l’apprentissage des enfants, tout spécialement ceux qui étaient relativement perdus. (US 223) P.3 précise que cette crainte ne réfère à aucune expérience vécue, mais elle pense qu’il est

Appréciation de l’implication demandée aux parents.

72 important de ne pas imposer aux parents de faire les mêmes activités que les enfants, au même niveau.

(US 224) P.3 pense que le rôle des parents doit vraiment être de soutenir les enfants dans la démarche, sinon l’enfant ne ferait que retranscrire la pensée de leurs parents.

(US 226) P.3 trouve bien le rôle confié aux parents au sein de la démarche d’initiation chrétienne. P.3 a l’impression que ce rôle est centré sur la discipline et le soutien dans l’apprentissage.

(US 12) P.3 a l’impression que le parcours était assez long pour valider le sérieux d’un enfant, de son enfant.

(US 200) P.3 considère positivement l’effort que son fils a dû consacré au sein de sa démarche qui l’a mené à sa première communion.

(US 204) P.3 a l’impression que c’est à son fils de faire sa démarche et d’y mettre les efforts.

(US 210) P.3 considère que les journées

d’initiation chrétienne vécues dans la démarche avec son fils étaient de grosses journées, dans lesquelles son fils a travaillé fort et peu joué. (US 214) P.3 a l’impression que la démarche était assez exigeante pour valider l’implication de son fils ou des enfants en général.

Démarche suffisante pour valider le sérieux de l’enfant.

(US 42) P.3 a l’impression que rares sont les moments où les enfants peuvent s’exprimer librement, sans rechercher la bonne réponse objective.

(US 43) P.3 pense que les enfants évoluent dans un monde de performance et de compétition auquel l’école ne fait pas exception.

(US 44) P.3 a l’impression que les rencontres d’initiation chrétienne échappaient à ce modèle de performance et offraient aux enfants une liberté de parole. L’initiation chrétienne comme lieu de libre expression pour les enfants.

(US 67) P.3 n’a pas eu conscience d’aucun questionnement pour le baptême de ses autres enfants.

(US 75) P.3 a l’impression qu’une fois la décision de faire baptiser le premier enfant a été prise, le choix de faire baptiser les suivants est largement tributaire de l’expérience vécue lors du premier baptême.

L’absence de questionnement pour les enfants suivants si la première

expérience a été positive.

73 (US 76) P.3 a l’impression que si l’expérience du baptême a été agréable, il n’y aura pas de

questionnements pour les suivants.

(US 77) P.3 a l’impression qu’à la suite d’une expérience positive on ne se pose plus la question du baptême, mais des modalités du baptême comme le lieu et le moment.

(US 78) P.3 se souvient qu’elle a beaucoup apprécié l’expérience du baptême de son premier enfant, dans une paroisse qui l’avait accommodé dans l’horaire.

(US 79) P.3 se souvient que le prêtre qui présidait jouait de la guitare, P.3 a trouvé que l’approche de ce prêtre était très adaptée et actuelle.

(US 85) P.3 a ressenti le désir de retourner à l’église pour revivre l’étonnement qu’elle a vécu face à la pratique très actuelle du prêtre.

Témoignage d’une expérience positive liée au baptême de son premier enfant.

(US 81) P.3 trouve que la qualité de l’expérience vécue est importante.

(US 96) P.3 a l’impression que de l’Église propose certaines expériences qui pourraient susciter l’intérêt des jeunes.

L’expérience comme lieu déterminant du témoignage ecclésial. (US 93) P.3 a trouvé fort agréable le prêtre de

l’autre paroisse où elle est allée.

(US 94) P.3 considère que le prêtre a démontré de l’ouverture.

Souvenir positif d’un intervenant pastoral.

(US 113) P.3 apprécie les sacrements vécus dans sa paroisse de résidence et qu’elle l’a donc adoptée.

(US 115) P.3 pense qu’on devrait vivre ses démarches dans sa paroisse de résidence, sauf si celles-ci posent problème.

(US 118) P.3 se considère chanceuse d’avoir pu faire vivre l’initiation chrétienne de son enfant à proximité et ne pas avoir été rebutée par des démarches de longue durée.

Conception personnelle du lien entre paroisse et initiation chrétienne.

(US 114) P.3 se souvient qu’un homme venait de loin pour vivre la démarche d’initiation chrétienne offerte dans sa paroisse, elle s’est alors considérée chanceuse d’avoir accès à ces démarches dans sa paroisse de résidence.

(US 116) P.3 se souvient d’un homme qui avait nommé la longue durée des démarches proposées dans son milieu.

(US 117) P.3 se souvient avec admiration de la ponctualité de cet homme qui venait de si loin.

Souvenir d’une personne faisant un déplacement important pour venir vivre l’initiation chrétienne de son enfant.

74 (US 17) P.3 est consciente des horaires chargés de sa famille, c’est pourquoi elle ne voulait pas investir trop de temps dans une démarche, alors qu’elle est sceptique sur l’avenir du catholicisme. (US 20) P.3 perçoit que son rôle actuel est d’outiller ses enfants, elle conscientise qu’elle ne pourra évaluer que plus tard la pertinence de l’initiation chrétienne qu’elle leur a donnée. (US 59) P.3 a un doute sur l’utilité future du sacrement qui lui semble l’objectif de la démarche.

(US 62) P.3 ne souhaite pas investir trop de temps dans l’initiation chrétienne, car elle n’est pas convaincue de son utilité future.

Questionnement sur l’horaire et la pertinence de l’initiation chrétienne. (C4) Le temps comme élément de difficulté pour les familles et lieu de discernement.

(US 55) P.3 a l’impression que les parents

investissent beaucoup dans l’éducation et le loisir des enfants, mais que l’initiation chrétienne est souvent oubliée.

(US 56) P.3 se souvient de certains amis qui disaient vivre des démarches d’une durée excédant