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Chapitre 1. Enquête

1.2. Analyse des données

1.2.3. Découverte des constituants essentiels

1.2.3.1. Éléments constituants du témoignage d’Alain

Pour dégager les éléments constituants du témoignage d’Alain (P.1 dans le tableau qui suit), j’ai catégorisé les unités de significations à l’aide d’un tableau à trois colonnes. La colonne de gauche présente les unités de signification que j’ai associées et identifiées à un même composant du témoignage, indiqué dans la seconde colonne. La dernière colonne tente une première formulation des composants essentiels en reformulant les composants du témoignage de manière plus universelle grâce au processus de variations imaginaires.

Rapprochement entre les unités de signification (US) liées à l’intentionnalité du participant Composants du témoignage Composants essentiels après le processus de variations imaginaires

(US 1) P.1 a l’impression avoir vécu le phénomène du

discernement pour le baptême et la première communion de sa fille. Expérience du phénomène par le participant. (A1) Expérience du phénomène.

53 Claude Ritchie, Le phénomène de la mobilisation des agents de pastorale pour leur mission en Église,

29 (US 2) P.1 doute que sa fille vive

sa confirmation.

(US 68) P.1 se rappelle avoir parlé de l’inquisition et de la réaction de sa fille qui a vu dans l’inquisition une confirmation de son choix de ne pas faire sa confirmation.

(US 91) P.1 a l’impression que sa fille exprime un refus net à la possibilité d’être confirmée. (US 94) P.1 perçoit le choix de sa fille comme un choix bien

affirmé, mais que cette opposition se situe dans une situation plus complexe, marquée par le passage à l’adolescence.

(US 150) P.1 a l’impression qu’en plus des discussions qui ont questionné sa fille, que celle-ci ait trouvé le prêtre ennuyant et que la première communion ne soit pas passée comme elle voulait ont amené sa fille en mode rejet face à la confirmation.

Doute de l’enfant face à la confirmation et désir des parents de respecter la volonté de leur enfant.

(A2) Questionnement de l’enfant lui-même face à l’initiation chrétienne.

(US 51) P.1 pense que son épouse et lui ont toujours été clairs sur la nécessité de respecter les choix de leur fille.

(US 61) P.1 a craint que sa fille vive de la pression pour vivre sa première communion.

(US 62) P.1 se rappelle avoir souhaité et exprimé ce souhait que sa fille fasse un choix libre. (US 63) P.1 a l’impression que sa fille a bien intégrée de ce souhait de liberté. Sa fille a donc osé lui signifier qu’elle croyait que Jésus a existé, contrairement à lui. P.1 encourageait cette autonomie, malgré les différences qu’ils pouvaient avoir.

(US 86) P.1 trouve correct que sa fille ait une lecture négative de son expérience.

Le participant souhaite respecter la volonté de son enfant.

30 (US 92) P.1 respecte la position

de sa fille.

(US 134) P.1 indique avoir consciemment tenté d’inculque à sa fille qu’il ne faut pas agir pour les autres, mais bien selon sa conscience, ses valeurs et ses croyances.

(US 135) P.1 se souvient avec bonheur que très jeune sa fille distinguait déjà ses croyances de celles qu’il avait.

(US 136) P.1 a l’impression que cette liberté ou autonomie de sa fille face aux croyances

insécurisait sa femme. (US 139) P.1 interprète le changement radical de sa fille comme l’expression d’un choix réel.

(US 151) P.1 a l’impression d’être satisfait.

(US 130) En relisant le cheminement de sa fille, P.1 a l’impression que celle-ci a fait des choix conscients.

(US 131) P.1 a l’impression qu’il n’a pas vécu la liberté

qu’expérimente sa fille, car l’école n’ouvrait pas aux autres religions comme maintenant. Il a l’impression que seul son père l’ouvrait aux autres religions. (US 132) P.1 a conscience d’avoir été baptisé bébé et d’avoir

complété sa première communion et sa confirmation sans qu’il en ait la compréhension.

Valorisation de la liberté vécue par sa fille dans le cadre de son initiation chrétienne.

(US 65) P.1 a l’impression que la décision de sa fille de ne pas faire sa confirmation déçoit son épouse et suscite des tensions.

(US 69) P.1 a l’impression que son épouse lui en veut, or il ne ressent aucune culpabilité, il a l’impression d’avoir simplement

Le refus possible de la confirmation a suscité plusieurs conflits entre les membres de la famille.

31 exposé un fait historique dont sa

fille a tiré ses propres conclusions.

(US 87) P.1 a l’impression que son épouse lui en veut, car elle lui attribue le fait que leur fille a détesté sa première communion. (US 88) P.1 trouve que cela démontre l’importance des tensions que cet événement a suscitées.

(US 93) P.1 a l’impression que le sujet de la confirmation de leur fille est un sujet délicat pour son épouse.

(US 152) P.1 a l’impression que son épouse est possiblement dans le déni et qu’elle lui impute le rejet de la confirmation par leur fille.

(US 153) P.1 ne ressent

aucunement la responsabilité du rejet de sa fille, puisqu’il l’a même invité à reconsidérer sa position.

(US 154) P.1 a relancé sa fille sur la confirmation, car il considère positivement l’aspect plaisant et l’aspect communautaire de celle- ci.

Le participant met en relief l’importance du réseau communautaire permis par les rites religieux pour relancer la réflexion de sa fille sur la confirmation. (US 3) P.1 présente son épouse en

désignant son appartenance italienne et son appartenance catholique.

(US 5) P.1 retrouve en son épouse quelque chose de typique de la communauté italienne.

(US 40) P.1 a l’impression qu’il était incontournable pour son épouse que leur fille vive les sacrements.

(US 95) P.1 a l’impression que les sacrements sont incontournables

L’épouse du participant et sa famille ont une forte appartenance à la communauté italienne et à l’Église catholique.

(A3) Le participant situe le réseau de relations dans lequel prend place le phénomène.

32 dans la pensée de son épouse et

de sa famille.

(US 96) P.1 se rappelle la réaction vive de son beau-père au fait que P.1 et son épouse habitaient ensemble sans être mariés. (US 97) P.1 a l’impression que la famille de sa femme pose la nécessité des sacrements comme une évidence.

(US 102) P.1 a l’impression que son épouse a donc cette culture d’appartenance catholique, mais qu’elle porte aussi une croyance dans la réalité historique de Jésus et qu’elle l’invoque.

(US 103) P.1 a l’impression que son épouse vit un certain

syncrétisme entre sa foi

catholique et le culte des ancêtres. (US 106) P.1 a l’impression que son épouse croit dans les grandes lignes de la foi catholique, mais pas forcément dans tous les dogmes.

(US 110) P.1 a l’impression que son épouse, en matière de religion, ressemble beaucoup à son père qui est italien.

(US 111) P.1 a l’impression que son épouse peut et elle continue de greffer des croyances non chrétiennes à sa vision du monde. (US 112) P.1 a l’impression que son épouse ne pourrait pas changer d’appartenance religieuse, même au sein du christianisme.

(US 4) Même s’il se considère sceptique envers le catholicisme, P.1 croit mieux connaître le contenu biblique que son épouse. (US 47) P.1 a constaté, durant l’initiation chrétienne de sa fille, que son épouse ignorait certaines expressions bibliques.

Le participant considère, malgré son scepticisme, mieux connaître le contenu de la foi que son épouse croyante.

33 (US 104) P.1 a souvenir d’avoir

identifié cette contradiction à son épouse qui n’a pas apprécié. (US 105) P.1 a l’impression que les gens proches n’aiment pas que l’on nomme leurs contradictions. (US 55) P.1 a l‘impression d’avoir bien distingué ses croyances de celles de son épouse.

(US 56) P.1 a l’impression que le modèle reçu par sa fille est celui d’un couple ayant des

divergences, mais qui perdure. (US 59) P.1 a l’impression que son épouse croit dans un

ensemble qui comporte Dieu, ses grands-parents, les saints, les anges et Jésus.

(US 60) P.1 se situe dans un autre univers de croyances.

(US 107) P.1 se rappelle avoir discuté du péché originel avec son épouse et que son épouse était inconfortable, car elle lui aurait donné raison plutôt qu’à la foi qu’elle a reçue.

(US 108) P.1 a conscience que son épouse considère parfois ses propos comme un manque de respect envers ses croyances. (US 109) Conscient d’avoir heurté son épouse, P.1 tente consciemment d’ajuster son comportement pour éviter de l’offenser à nouveau.

(US 129) P.1 fait une lecture dans laquelle sa fille est privilégiée d’avoir eu deux parents, capables d’articuler avec respect, bien qu’il y ait eu quelques petits écarts.

Le participant indique avoir voulu donner l’exemple d’un couple capable de respect et de dialogue, malgré sa divergence de croyances.

(US 6) P.1 considère qu’il a été moins sceptique antérieurement, bien qu’il ne se soit jamais

considéré comme un pratiquant, il se percevait comme intéressé.

Le participant fait un récit de vie pour indiquer comment il en est venu à demander l’initiation chrétienne.

(A4) Inscription du discernement face à l’initiation chrétienne dans une histoire de vie plus large.

34 (US 7) P.1 considère que malgré

un intérêt, il ne se considérait pas pratiquant.

(US 113) P.1 considère que son cheminement fait sens pour lui. (US 114) P.1 se rappelle que dans son parcours, il s’est lié avec Mgr Untel par le biais de la littérature, mais les discussions débordaient parfois sur la religion.

(US 115) P.1 se rappelle qu’à cette époque il se situait dans une vision chrétienne du monde, quoique réfractaire à la dogmatique catholique.

(US 116) P.1 se souvient de Mgr Untel comme ayant eu plusieurs postes intéressants, dont les expériences étaient fort pertinentes.

(US 117) P.1 se souvient que Mgr Untel l’a interpellé à la prêtrise et qu’il s’était laissé interpeller pendant 48h.

(US 118) P.1 se souvient avoir envisagé sa vie sans femme et avoir rejeté l’idée.

(US 119) P.1 se souvient

comment Mgr Untel lui avait fait comprendre que pour changer les choses au sein de l’Église, il fallait y travailler de l’intérieur. (US 120) P.1 se souvient avoir trouvé dans cette proposition quelque chose de tentant, il a l’impression qu’il aurait pu être un bon jésuite.

(US 122) P.1 se souvient qu’il y a eu une vague nouvel âge et d’attrait pour ce qui est oriental, mais qu’en ayant parlé avec un ami ils ont de nouveau choisi le christianisme, car il contient lui aussi sa part de mysticisme et de vérité

35 (US 8) P.1 a trouvé dans

l’expérience des cafés chrétiens une dimension sociale importante.

Le participant a goûté la fraternité au sein d’une expérience d’Église. (US 9) P.1 a trouvé dans les cafés

chrétiens un lieu de discussion et de réflexion, sans qu’il y ait forcément un apport biblique. (US 10) P.1 a l’impression que ces discussions suscitaient peu d’intérêt chez la génération précédente.

Le participant a apprécié la liberté de parole et de pensée au sein d’une expérience d’Église.

(US 11) P.1 se souvient qu’un de ses voisins s’est mis en colère parce qu’il avait discuté avec un témoin de Jéhovah venu sonner chez lui.

(US 140) P.1 se rappelle que sa fille a eu de la tristesse pour une amie d’école, appartenant à une autre confession chrétienne, qui vivait plusieurs interdits.

Le participant a été témoin d’intolérance et d’empathie face à la diversité religieuse. (A5) Contexte pluraliste et parfois hostile au religieux. (US 133) P.1 a l’impression qu’aujourd’hui l’initiation aux sacrements ne va plus de soi, que ceux qui la vivent vont à

contrecourant.

(US 137) P.1 a l’impression que les gens ont souvent honte de croire et ne voulait pas cela pour sa fille.

Le participant indique l’aspect marginal de l’initiation chrétienne aujourd’hui.

(US 146) P.1, qui travaille en communication, a l’impression que l’Église catholique a une difficulté de relations publiques depuis longtemps.

Le participant indique que l’Église catholique a mauvaise presse dans le contexte actuel.

(US 12) P.1 présente son père comme un précurseur. Une personne qui a quitté l’Église jeune en raison de ses doutes, avant la génération des baby- boomers.

(US 13) P.1 pense que son père a commencé à prendre ses distances face à la foi, alors qu’il avait 16 ans.

Le participant présente son père et son rapport à la foi.

(A6) Inscription du phénomène dans une histoire familiale plus large.

36 (US 17) P.1 raconte comment son

père a été marqué par la Seconde Guerre mondiale et les morts affichés dans son voisinage. (US 18) P.1 perçoit dans l’éducation reçue par l’école et son père une leçon selon laquelle guerre et religion sont intimement liées.

(US 57) P.1 sait que son épouse et lui sont mariés et ont vécu leurs sacrements.

(US 14) P.1 qualifie l’éducation qu’il a reçue de son père comme celle d’un non pratiquant et très modérée.

(US 15) P.1 perçoit le rôle de son père comme l’avocat du diable, que ce soit pour ou contre l’Église.

(US 16) P.1 a retenu de son père qu’il croyait que toutes les religions sont bonnes.

(US 19) P.1 a l’impression que son père percevait la religion positivement en raison du besoin de balises et de croyances que l’humanité a.

(US 20) P.1 signifie qu’il reprend désormais pour lui-même la pensée de son père.

(US 33) P.1 ne se rappelle pas avoir discuté de religion avec sa mère.

(US 37) P.1 se souvient d’avoir décelé des contradictions, d’avoir posé des questions et d’avoir eu des réponses fort insatisfaisantes. P.1 se tournait donc vers son père qui alimentait sa réflexion en lui donnant les arguments des deux côtés.

Le participant présente l’éducation religieuse qu’il a reçue dans son contexte familial.

(A7) Le parent lui- même objet de transmission.

(US 34) P.1 conserve un souvenir déplaisant de la catéchèse reçue à l’école.

Le participant présente son souvenir de

37 (US 35) P.1 se souvient cependant

d’un intervenant très populaire qui rendait la catéchèse

intéressante.

(US 36) P.1 se souvient de l’ennui vécu lors de la catéchèse donnée par ses professeurs réguliers.

qu’il a reçue dans le contexte scolaire.

(US 21) P.1 conçoit la religion comme une vision du monde. (US 22) P.1 trouve la religion difficile à définir, il trouve aussi très mince la ligne entre culture et religion.

(US 23) P.1 considère que religion et culture sont profondément liées. (US 24) P.1 se considère conscient de l’influence du

christianisme sur sa vie et celle du monde dans lequel il évolue. (US 25) P.1 a l’impression que lorsqu’il parle de l’influence religieuse, les gens se limitent à certains éléments tangibles comme le fait de célébrer Noël. (US 26) P.1 pense que l’influence va plus loin, qu’elle joue au niveau des valeurs, comme le christianisme qui a valorisé la compassion dans une société qui la percevait comme une faiblesse. (US 126) P.1 a l’impression que la culture occidentale et le catholicisme sont très liés.

Le participant considère le lien intime entre religion et société.

(A8) Le discernement face à l’initiation chrétienne est coloré par la société ou la culture dans lesquelles il prend place.

(US 27) P.1 croit que l’être humain a toujours des croyances. Il est impossible de se situer en dehors de tout système de croyances.

(US 28) P.1 perçoit la religion, en tant que système de croyances plus ou moins complexe, comme omniprésente.

Le participant croit que l’être humain se situe toujours dans un système de croyances, religieux ou non. (A9) Le discernement face à l’initiation chrétienne se situe toujours dans un système de croyances, religieux ou non.

(US 29) P.1 trouve que chaque personne a un niveau, plus ou moins élevé, de tolérance face à

Le participant questionne le rapport

38 ses propres contradictions, mais

aussi du côté émotif, la capacité de vivre avec des contradictions non résolues.

(US 30) P.1 croit que les

radicaux, religieux ou sceptiques, sont des personnes pouvant être très émotives et ayant une faible tolérance à l’incertitude.

(US 31) P.1 trouve que certaines personnes sont incapables de déceler les contradictions au sein de leurs croyances.

(US 32) P.1 trouve que l’être humain a tendance à

compartimenter sa vie : le travail, la famille, la religion.

(US 166) P.1 a l’impression que plusieurs personnes dénigrent tout et se réfugient dans les

antidépresseurs.

(US 167) P.1 croit qu’il y a une question d’attitude et que cela peut être solutionné sans pilules ni aller à l’église.

aux religieux de ses contemporains.

(US 58) P.1 doute de la réalité historique de Jésus.

(US 121) P.1 se souvient avoir hésité entre la croyance et le scepticisme, mais la théorie de l’évolution l’a convaincu qu’il était un esprit scientifique. (US 123) P.1 se souvient qu’il avait une conscience croissante des contradictions au sein du Christianisme et de trouver ses pratiquantes peu satisfaisantes. (US 124) P.1 a la conviction que ce n’est pas la datation d’un écrit qui doit lui conférer sa valeur, car cet écrit est passé par une pluralité de traductions, à cela s’ajoute la distance culturelle entre la culture d’émission et la culture de

réception.

Le participant définit son rapport personnel à la foi, aux croyances et au religieux.

39 (US 125) P.1 se souvient de la

pensée de Rodney White dont il résume la pensée, en indiquant que le christianisme aurait dû couper l’Ancien Testament. (US 127) P.1 a l’impression que les religions historiques : judaïsme, islam et christianisme ont une approche fondée sur les Écritures saintes. Ces livres sont, pour lui, intéressants comme témoins d’une sagesse ancestrale dans lesquels il peut trouver des échos dans sa recherche de vérité. (US 128) P.1 a conscience que ses réflexions l’ont mené à un certain détachement du christianisme. (US 165) P.1 pense qu’il est correct de ne pas être d’accord avec tout, qu’il y ait des choses que l’on critique, même que l’on condamne. Mais, en même temps il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

(US 39) P.1 signifie avoir l’intention de jouer le même rôle que son père, en alimentant la réflexion de sa fille.

(US 52) P.1 désire offrir à sa fille ce qu’il a reçu, les deux côtés de la médaille.

(US 54) P.1 se souvient que ses commentaires et réflexions ont suscité des questions de sa fille. P.1 a l’impression qu’il est le principal interlocuteur de sa fille. (US 67) P.1 a l’impression d’avoir enseigné à sa fille des choses sur l’Église.

(US 70) P.1 se rappelle avoir accompagné sa fille à la catéchèse par crainte du contenu qui lui serait transmis.

(US 73) P.1 se souvient que son épouse a spontanément pris la charge de la première

Le participant définit le rôle qu’il aimerait jouer dans l’éducation

religieuse de son enfant.

(A10) Définition de certains rôles à jouer par les parents dans l’éducation religieuse de son enfant.

40 communion, cela était une

association logique considérant que leur fille et elle croyaient toutes les deux.

(US 138) Face au changement d’idée de sa fille, P.1 se sent obligé de faire l’avocat du diable, comme son père, pour défendre le fait de croire.

(US 41) P.1 se souvient avoir été peu enthousiaste à l’idée du baptême pour sa fille. P.1 trouve ridicule qu’un rite soit donné à une personne qui n’a ni consenti, ni conscience.

(US 42) P.1 ne croit pas au côté magique du baptême et s’oppose à l’idée que l’enfant naît mauvais. (US 43) P.1 considère que ce discours est ridicule.

Le participant se

souvient avoir été rebuté par certains éléments théologiques dans sa réflexion face aux sacrements.

(A11) Le baptême est une occasion de discernement sur l’initiation chrétienne pour les parents, mais aussi sur le sens qu’ils accordent à celle-ci, ainsi qu’aux

sacrements. (US 44) P.1 raconte avoir été

interpellé par un membre de sa famille à considérer le baptême comme une identité, l’entrée dans une communauté, un rite de passage.

(US 45) P.1 se rappelle avoir choisi de faire baptiser en faisant sien le sens proposé par un membre de sa famille. P.1 perçoit le baptême comme un rite de passage culturel.

(US 46) P.1 pense que sa conception du baptême est celle de plusieurs Québécois.

Le participant donne au baptême le sens d’une identité, de l’entrée dans une communauté ou d’un rite de passage.

(US 48) P.1 se souvient avoir accompagné avec son épouse leur fille dans une catéchèse qui n’était pas directement liée à la première communion.

(US 49) P.1 reste sur l’impression que sa fille était trop jeune pour le groupe, qu’elle n’a pas embarqué et que les circonstances n’étaient pas gagnantes.

Le participant témoigne d’une expérience non sacramentelle

d’initiation chrétienne.

(A12) Expérience non sacramentelle

41 (US 72) P.1 considère que la

catéchèse était tellement

élémentaire, quoique mal adaptée pour sa fille.

(US 50) P.1 constate que l’expérience négative de sa fille l’a dissuadé de vivre la catéchèse au moment approprié.

(US 64) P.1 a l’impression que sa fille ne veut pas faire sa

confirmation à cause de ce qu’elle n’a pas aimé lors de sa

communion.

(US 66) P.1 a l’impression que c’est l’expérience et non ces croyances qui ont changé le désir de sa fille. Le participant constate que l’expérience négative de l’enfant influence son discernement ultérieur. (A13) Le discernement s’inscrit dans une histoire de vie, marquée par certaines expériences religieuses positives ou négatives.

(US 70) P.1 a l’impression que sa fille a deux reproches au sujet de sa première communion dont l’un s’adresse principalement à sa mère.

(US 74) P.1 ignore pourquoi les