• Aucun résultat trouvé

Chapitre 1. Enquête

1.2. Analyse des données

1.2.3. Découverte des constituants essentiels

1.2.3.2. Éléments constituants du témoignage de Béatrice

Pour dégager les éléments constituants du témoignage de Béatrice (P.2 dans le tableau qui suit), j’ai catégorisé les unités de significations à l’aide d’un tableau à trois colonnes. La

46

colonne de gauche présente les unités de signification que l’on a associées et que l’on a identifiées à un même composant du témoignage, indiqué dans la seconde colonne. La dernière colonne tente une première formulation des composants essentiels en reformulant les composants du témoignage de manière plus universelle grâce au processus de variations imaginaires. Regroupement d’unités de signification Composants du témoignage Composants du phénomène (Variation imaginaire)

(US 1) P.2 trouve important que certaines personnes se forment en vue de la formation religieuse des enfants.

(US 2) P.2 se considère croyante et désireuse de transmettre sa foi à ses enfants et d’aider le chercheur dans son projet de recherche.

La participante félicite le chercheur pour son projet de recherche et lui indique qu’elle souhaite l’aider en raison de sa foi.

(B1) Motivations pour participer au projet de recherche.

(US 3) P.2 considère que son pays d’origine est essentiellement de foi catholique.

(US 101) P.2 a l’impression qu’il est socialement plus facile d’être catholique dans son pays

d’origine.

(US 102) P.2 croit que le gouvernement québécois a une volonté laïciste et désire retirer le droit de porter des symboles religieux.

(US 103) P.2 a l’impression que son pays d’origine a facilement inséré les immigrants, car la plupart étaient catholiques.

La participante

distingue le Québec et son pays d’origine, en spécifiant qu’il est plus facile d’être croyant dans celui-ci.

(B2) Influence de la société sur la transmission de la foi et incidence de la faible pratique religieuse, ainsi que de la sécularité au Québec.

(US 104) P.2 a été surprise à son arrivée au Canada et avait l’impression que personne ne croyait, jusqu’à son implication dans une paroisse.

(US 105) P.2 se souvient avoir délaissé la pratique religieuse à son arrivée au Canada et que cette distance l’a questionnée, ce questionnement l’a conduite à faire les démarches nécessaires

La participante témoigne comment, à son arrivée au Canada, la faible pratique religieuse des

Québécois l’a amené à questionner sa

47 pour se trouver une paroisse

d’appartenance.

(US 106) P.2 se souvient qu’à son arrivée elle avait une pratique religieuse très irrégulière, mais qu’un déménagement a été l’occasion de se trouver une paroisse d’appartenance, bien qu’elle alterne en fonction des activités sportives de ses enfants. (US 4) P.2 trouve dans l’exemple de sa grand-mère la source de son attrait religieux.

(US 5) P.2 trouvait utile de demander la prière de sa grand- mère, elle en ressentait une protection.

(US 18) P.2 a connaissance que sa grand-mère paternelle est décédée et que celle-ci était le seul grand- parent qu’elle ait connu.

(US 19) P.2 perçoit sa grand-mère comme celle qui lui a transmis la foi et les pratiques de l’Église, dont elle spécifie la prière avant de se coucher.

(US 22) P.2 se souvient que sa grand-mère a tenté de transmettre à ses descendants la fierté d’avoir un nom biblique, ainsi que le souci de le transmettre.

(US 23) P.2 se souvient qu’elle portait le souci de transmission hérité de sa grand-mère, c’est pourquoi elle désirait réaliser un mariage d’amour et non d’argent. (US 116) P.2 a l’impression que sa pratique religieuse lui provient de sa grand-mère, plutôt que de ses parents.

La participante présente sa grand- mère comme modèle de foi et celle qui lui a transmis la foi.

(B3) Pour indiquer comment elle en est venue à choisir l’initiation chrétienne, la participante inscrit son parcours de foi et de vie dans un contexte familial plus large.

(US 6) P.2 garde un souvenir positif de la messe en famille, avec sa grand-mère.

La participante présente divers souvenirs religieux vécus en famille. (US 7) P.2 se souvient que sa

famille confiait à Dieu les grands événements.

48 (US 9) P.2 se considère heureuse

et bénie de Dieu en raison de la proximité qui existe entre les différents membres de sa famille.

La participante se dit heureuse des bonnes relations familiales qu’elle entretient. (US 10) P.2 indique considère

que ses parents sont des personnes simples qui n’ont pas eu la vie facile, même s’ils sont médecins. (US 11) P.2 a connaissance que sa mère, issue d’une famille

nombreuse, est devenue orpheline en bas âge.

(US 12) P.2 perçoit sa mère comme son modèle en raison de la force, la fierté, la foi, le labeur et la persévérance qu’elle a

démontrés.

(US 13) P.2 relit l’histoire de sa mère en affirmant que sa mère et sa famille ont reçu l’éducation grâce aux mariages successifs des aînés qui ont ainsi pris soin des plus jeunes.

(US 14) P.2 perçoit sa mère, qui est gynécologue-obstétricienne, comme travaillant énormément par peur que sa famille manque de quelque chose. P.2 est

reconnaissante envers Dieu, car leur famille n’a jamais manqué de rien.

(US 15) P.2 a l’impression que c’est la force de sa mère qui lui a permis de devenir la personne qu’elle est et de maintenant donner le même exemple à ses garçons.

(US 16) P.2 a l’impression que sa mère a su lui transmettre la fierté de ses origines, même si elles sont modestes.

(US 17) P.2 a l’impression que sa mère a su lui transmettre la conviction qu’il faut travailler fort pour atteindre ses objectifs de vie,

La participante présente l’histoire de ses parents, en

particulier sa mère qui est pour elle un modèle de détermination.

49 P.2 a conscience d’avoir priorisé

l’objectif de fonder une famille. (US 117) P.2 a l’impression que son père croit, même s’il ne va pas à l’église.

(US 118) P.2 a l’impression que sa belle-famille croyait et pratiquait dans leur pays

d’origine, mais qu’elle a délaissé la pratique en arrivant au Québec. (US 119) P.2 a l’impression que son beau-père est revenu à la pratique en raison de la maladie.

La participante donne sa perception du rapport à la foi ou à la pratique religieuse de plusieurs membres de sa famille.

(US 8) P.2 a conscience qu’elle et son mari ont vécu l’initiation chrétienne et le mariage. (US 40) P.2 porte la conviction que les enfants doivent vivre les sacrements.

(US 43) P.2 a l’impression que son mari croit néanmoins que l’initiation chrétienne est partie prenante de l’éducation à donner aux enfants.

(US 44) P.2 a l’impression que l’initiation chrétienne a été facile puisqu’elle et son mari sont tous les deux dans le même

cheminement de foi et qu’ils l’ont fait par conviction personnelle.

La participante indique que son mari et elle ont vécu l’initiation chrétienne.

(B4) Importance du mariage et rôle du mari dans l’initiation chrétienne de ses enfants.

(US 27) P.2 se souvient d’avoir été demandée en mariage, puis s’être mariée civilement au Canada, puis religieusement dans son pays d’origine.

(US 28) P.2 rêvait du mariage et de l’homme qu’elle a épousé.

Importance du mariage pour la participante.

(US 41) P.2 perçoit son mari comme peu pratiquant, mais croyant, car il lui demande de prier pour lui.

(US 42) P.2 a conscience d’aller à la messe tous les dimanches, mais pas son mari.

(US 66) P.2 se souvient que son mari a pleuré lors d’une rencontre.

La participante définit son mari comme croyant non pratiquant.

50 (US 67) P.2 croit que Jésus est

dans le cœur de son mari. (US 68) P.2 a l’impression que son mari a peu d’intérêt pour se rendre à l’église et que cela est lié à la fatigue due au travail.

(US 71) P.2 perçoit son mari comme un catholique peu

pratiquant, mais elle perçoit aussi que cela ne l’empêche pas d’être une bonne personne.

(US 49) P.2 a l’impression que son mari est passif dans l’initiation chrétienne de ses enfants, qu’il lui laisse l’initiative. (US 50) P.2 a l’impression qu’elle et son mari sont coparents pour de nombreuses décisions, mais que son mari lui laisse mener les démarches concernant l’initiation chrétienne.

(US 51) P.2 se souvient que dans le processus vers la première communion, son mari a signifié certaines résistances à participer. (US 52) P.2 perçoit que son mari est cependant heureux de vivre la célébration des sacrements de ses enfants à l’église.

(US 53) P.2 a l’impression que son mari ne prendrait pas de lui- même la charge de l’initiation chrétienne de ses enfants. (US 54) P.2 pense que sa belle- mère s’interrogerait sur

l’initiation chrétienne de ses petits-enfants.

(US 55) P.2 imagine que son mari répondrait que cela est la

responsabilité de son épouse. (US 56) P.2 souhaiterait une plus grande implication de son mari, mais elle comprend qu’il y porte moins d’intérêt.

(US 167) P.2 a conscience de l’appui, plutôt passif, de son mari.

La participante décrit l’implication passive de son mari dans l’initiation chrétienne de leurs enfants.

51 (US 63) P.2 se souvient avoir

vendu l’idée de l’initiation chrétienne à son mari par le biais de la pratique de la langue maternelle.

(US 65) P.2 est consciente de miser sur la liberté lorsqu’elle présente l’initiation chrétienne à son mari. Pour obtenir l’adhésion de son mari, la participante a dû présenter l’initiation chrétienne sous certains angles.

(US 76) P.2 a l’impression qu’elle devra mener le projet de la

confirmation, sans véritable soutien de son mari.

(US 77) P.2 a l’impression que son mari aurait tendance à

procrastiner lorsqu’il est question de l’initiation chrétienne ou à laisser les enfants choisir par eux- mêmes.

Pour la confirmation de ses enfants, la participante a

l’impression de ne pas pouvoir compter sur l’implication de son mari.

(US 20) P.2 se souvient d’avoir obtenu un baccalauréat d’une université catholique, dans laquelle des prêtres enseignaient, mais ce diplôme n’a pas été reconnu au Québec.

(US 21) P.2 a conscience d’avoir vécu avec des religieuses durant ses études et d’y avoir développé un culte à la Sainte Vierge qu’elle conserve toujours, elle se souvient particulièrement de la pratique quotidienne du rosaire.

(US 24) P.2 se souvient qu’à l’époque de ses études, elle priait en vue de ses examens et qu’elle s’est sentie guidée.

La participante

nomme l’encadrement religieux dans lequel elle a fait ses études.

(B5) La participante présente certains éléments dans son histoire de vie qui ont suscité son attachement ou son enracinement religieux.

(US 25) P.2 se souvient qu’elle percevait Jésus, Dieu et la Sainte Vierge comme ses seuls

accompagnateurs lors de son arrivée au Canada.

(US 26) P.2 se souvient être arrivé au Canada avec son mari, par le biais d’un projet d’études.

La participante relit spirituellement son arrivée au Canada.

52 (US 29) P.2 se souvient qu’après

quelques années de mariage elle a décidé d’avoir un enfant, sans que cela ne se réalise.

(US 30) P.2 perçoit qu’elle était impatiente et trouvait difficile de vouloir un enfant et de ne pas tomber enceinte.

(US 31) P.2 se souvient que sa mère la calmait et la rassurait sur sa capacité à tomber enceinte. (US 32) P.2 se souvient avoir demandé la prière de sa grand- mère qui l’a invité à la confiance en Dieu.

(US 33) P.2 se souvient être tombé enceinte, après de nombreuses prières.

(US 34) P.2 se souvient d’avoir signifié un lâcher-prise à Dieu en ouvrant la possibilité d’adopter. (US 35) P.2 croit qu’au moment de son lâcher-prise, Dieu lui a envoyé un enfant.

La participante fait une relecture croyante de l’attente d’un enfant.

(B6) Relecture croyante de certaines situations dans laquelle la participante interprète l’action salvifique de Dieu et de la Sainte Vierge.

(US 36) P.2 perçoit son fils prématuré comme un miraculé de la Sainte Vierge.

(US 37) P.2 se souvient d’avoir eu durant sa grossesse des

saignements, d’avoir craint de perdre son enfant et de l’avoir communiqué à sa voisine de chambre à l’hôpital.

(US 38) P.2 se souvient que sa voisine de chambre l’a invité à se calmer et à prier Marie, en la rassurant qu’elle aurait son enfant. (US 39) P.2 se souvient d’avoir prié Marie quotidiennement et de lui avoir demandé l’enfant qu’elle a eu, en lui promettant de baptiser son enfant dès son premier mois.

La participante fait une relecture croyante de la naissance de son enfant, dans laquelle Marie a sauvé celui-ci.

53 (US 45) P.2 a conscience qu’il y a

beaucoup de pression sociale. (US 46) P.2 a l’impression P.2 indique que dans son pays d’origine la foi est largement partagée, bien que plusieurs mettent l’accent sur les festivités entourant celle-ci.

(US 47) P.2 conçoit la foi et ses rites de manière très personnelle et intime, au-delà des festivités. (US 48) P.2 se souvient des festivités simples qui ont suivi la première communion de son enfant.

La participante partage sa conception des festivités qui entourent la célébration des sacrements.

(B7) La célébration des

sacrements comme occasion de festivités.

(US 62) P.2 a l’impression que ses enfants apprennent et

développent de bonnes valeurs par le biais de l’initiation chrétienne. (US 64) P.2 se souvient avoir vécu une catéchèse hebdomadaire suivie et assidue, après la

première communion. Dans cette démarche, divers intervenants ecclésiaux sont venus enseigner sur la Bible et sur la manière de vivre sa foi au quotidien

La participante entrevoit des retombées positives de l’initiation chrétienne. (B8) Retombées positives de l’initiation chrétienne,

particulièrement sur l’éthique et les valeurs.

(US 69) P.2 souhaiterait aller quotidiennement à l’église si elle le pouvait.

(US 70) P.2 a l’impression que ses enfants sont au milieu d’une tension entre son désir d’aller à l’église et le refus de son mari d’y aller.

(US 72) P.2 est conscient que la différence entre en elle et son mari donne à ses enfants la possibilité de choisir ce qui leur convient.

La participante nomme le dilemme dans lequel se

retrouvent ses enfants qui ont le choix de pratiquer ou non en raison de la faible pratique religieuse de son mari.

(B9) Énonciation d’un certain nombre de difficultés

rencontrées dans la transmission de la foi : pratiques distinctes au sein du couple, individualisme, matérialisme, contexte séculier et pluraliste, parfois hostile au religieux.

54 (US 82) P.2 se souvient avoir eu

un conflit au travail, car elle avait énoncé l’une de ses pratiques religieuses.

(US 83) P.2 se souvient avoir été l’objet de moquerie en raison de sa piété.

(US 84) P.2 se souvient s’être sentie blessée par ces moqueries. (US 85) P.2 se souvient avoir répliqué en montrant la

contradiction de ses collègues, qui ridiculisent sa piété, mais lui demandent de prier pour eux. (US 86) P.2 se souvient s’être sentie attaquée et de l’avoir exprimé.

(US 87) P.2 craint que ses enfants vivent ce type d’humiliation au sein de la société québécoise, ce qui contraste avec la grande pluralité des croyances.

La participante

raconte un conflit dans lequel son milieu de travail s’est moqué de sa piété.

(US 88) P.2 a l’impression que les gens sont attirés par la violence au cinéma, mais qu’ils ont peu d’attrait envers les représentations cinématographiques de la vie de Jésus.

(US 89) P.2 a l’impression que notre monde est cruel, marqué par la guerre et la famine.

(US 90) P.2 a l’impression que notre société est aux prises avec l’individualisme et la

consommation à outrance. (US 91) P.2 a l’impression que nombreux sont ceux qui accordent plus d’importance à la mode, qu’au souci des pauvres ou à la spiritualité. La participante fait une lecture de la société québécoise, marquée par l’individualisme, la consommation à outrance, la violence et l’indifférence face aux pauvres.

55 (US 110) P.2 se souvient avoir

choisi des noms bibliques pour ses enfants, pour leurs vies soient dédiées à Dieu ou des réalités plus profondes, dépassant la

superficialité des propositions de la société.

(US 111) P.2 considère la société très matérialiste.

La participante souhaite que ses enfants vivent pour Dieu, au-delà du matérialisme ambiant.

(US 112) P.2 se souvient avoir vécu, par l’intermédiaire de son fils, une expérience de pluralisme dans laquelle son fils a vu sa croyance au père Noël confrontée et dans laquelle elle lui a explicité la liberté de choisir ses croyances. (US 113) P.2 se souvient avoir nommé son choix de croire en Dieu et en la Vierge Marie. (US 114) P.2 considère certaines prières exaucées, tout

spécialement son fils, comme des confirmations de l’existence de Dieu.

(US 115) P.2 croit que saint Nicholas est un saint qui a eu une existence réelle.

La participante fait le récit d’une expérience qui a confronté son enfant au pluralisme des croyances.

(US 124) P.2 perçoit qu’il y a parfois conflit entre la volonté de transmettre la foi et le contexte scolaire difficile en raison de la pluralité religieuse des enfants et du cours d’éthique et culture religieuse.

(US 125) P.2 a l’impression qu’il faut mieux affirmer son identité religieuse dans les familles, car les écoles n’en sont plus porteuses.

(US 126) P.2 a conscience d’envier l’époque où la catéchèse et la première communion étaient offertes à l’école, comme ses amis lui racontent.

(US 127) P.2 se souvient que ses amis ont signifié que la

Regrets entendus et partagés face à la sécularisation du système scolaire québécois.

56 sécularisation du système scolaire

québécois s’était réalisée en raison d’une certaine passivité de la population.

(US 128) P.2 a l’impression qu’il est nécessaire pour les Québécois de mieux s’affirmer puisque la religion est un élément de leur identité.

(US 140) P.2 a l’impression que le problème de la société actuelle est de rendre normales des situations, comme

l’homosexualité ou la prostitution, qui ne le sont pas.

(US 141) P.2 a l’impression que certaines situations particulières qu’elle perçoit comme contraires aux valeurs chrétiennes

(homosexualité, prostitution) ont tendance à être valorisées dans la société.

(US 142) P.2 perçoit que le mariage, selon la Bible, doit se dérouler entre un homme et une femme. Elle perçoit aussi la nécessité de respecter les personnes différentes, sans pour autant normaliser leur situation. (US 143) P.2 perçoit le mariage comme un engagement à vie en prenant appui sur la Bible : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. »

La participante a l’impression que la société québécoise banalise, voir fait la promotion, de situations qui lui semblent aller contre les valeurs

chrétiennes.

(US 73) P.2 est consciente de devoir mettre de la pression sur ses enfants pour qu’ils prient. (US 74) P.2 se souvient d’un ressourcement qu’elle a reçu comme catéchète et qui

mentionnait que l’exemple donné par les parents étant la clé de la transmission à leurs enfants. (US 75) P.2 se dit marquée par cette idée de donner l’exemple,

La participante se dit consciente de devoir transmettre sa foi et de l’exemple qu’elle doit donner.

(B10) Conscience de son rôle dans la transmission de la foi et de l’importance de l’exemple dans cette transmission.

57 c’est pourquoi elle prie la Vierge

tous les soirs.

(US 168) P.2 a conscience qu’elle doit être persévérante dans la foi, si elle veut transmettre celle-ci à ses enfants.

(US 169) P.2 a conscience de se donner de petits objectifs afin de transmettre sa foi à ses enfants. (US 92) P.2 perçoit la télévision comme une attaque constante à notre esprit.

(US 93) P.2 tente consciemment de répliquer aux attaques de la télévision.

(US 94) P.2 se souvient comment elle a détourné ses enfants de la télévision pour leur lire le passage biblique sur les tentations de Jésus au désert.

(US 95) P.2 se souvient avoir fait des liens entre ce passage biblique et les tentations, comme la

drogue, qu’ils vivront lors de leur entrée au secondaire.

(US 96) P.2 souhaite alerter ses enfants, avant qu’un ami ne les introduise dans une situation problématique.

(US 97) P.2 se souvient avoir nommé l’actualité du texte biblique en référant à un jeune devenu dépendant de la drogue.

La participante fait le récit d’un moment où elle a consciemment détourné ses enfants de la télévision pour leur introduire le texte de l’Évangile sur les tentations.

(US 98) P.2 croit que la

fréquentation de l’église permet de demander à Dieu la force de repousser les tentations qui se présenteront.

(US 99) P.2 se souvient avoir enseigné à ses fils la nécessité de pratiquer pour atteindre leurs objectifs et d’avoir fait un

parallèle entre la pratique sportive et la messe qui leur enseigne comment être une bonne personne.

La participante établit des parallèles entre la Bible ou la

fréquentation de l’église à la vie courante de ses

enfants, afin de leur en démontrer la

58 (US 100) P.2 fait consciemment

des liens entre la Bible et la vie réelle, car les récits bibliques parlent de situations humaines qui se répètent dans nos histoires humaines.

(US 78) P.2 ne veut pas laisser ses enfants choisir.

(US 79) P.2 croit qu’il faut enseigner aux enfants l’amour de Dieu et la voie à suivre.

(US 80) P.2 croit qu’il ne faut pas laisser les enfants sans

appartenances au sein de la société, car ils perdront la foi. (US 81) P.2 croit qu’il est important de donner une

instruction religieuse solide aux enfants, pour qu’ils puissent se