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Il m’a semblé important de savoir si le fonctionnement disciplinaire peut engendrer des postures et des démarches différenciées. Si ces postures adoptées pour comprendre sont mentionnées dans les différentes disciplines. Pour cela une question a été posée : « Procèdes-tu de la même façon pour comprendre dans tous les cours? Si non, quelles sont les différences selon les matières? ».

J’ai analysé les réponses à la première partie de la question avec un logiciel statistique79

. Quatre types de réponses ont émergé.

Terme Nombre Pourcentage

oui 123 71,10%

non 44 25,40%

NR 5 2,90%

oui et non 1 0,60% Total 173 100,00%

Tableau n° 5. Les démarches pour comprendre sont-elles les mêmes dans toutes les disciplines ?

126 J’ai noté très peu de non-réponses, seulement 5 élèves n’ont pas répondu à cette question. La grande majorité des élèves déclarent utiliser la même démarche pour comprendre dans toutes les disciplines (71%). Un pourcentage non négligeable, un quart d’entre eux, déclarent utiliser des démarches différentes selon la discipline (25%).

Je questionne ici le positionnement des élèves dans les tentatives d’appropriation des contenus

disciplinaires. Elles peuvent varier par leur conscience disciplinaire, la manière dont ils

reconstruisent ce qui leur est demandé de faire et les outils qu’ils pensent devoir mettre en œuvre dans chaque discipline.

L’implication des élèves, dans la compréhension à l’école en général et de manière plus spécifique dans différentes disciplines, peut être expliquée par des dimensions qui structurent le vécu disciplinaire : choix ou imposition, utilité, identité, fonctionnement de la discipline, évaluation, relation à ses questionnements, entre autres(Reuter, 2016c, p.118).

Pour creuser ces premiers résultats, la question suivante a été posée : « Comment fais-tu pour comprendre quelque chose en cours de… ? » dans les cinq disciplines (Education musicale, Français, Histoire-Géographie, Mathématiques et SVT)80.

Sur un total de 108 élèves, 59 ont déclaré utiliser la même démarche ou outils pour comprendre dans toutes les disciplines et 49 ont dit utiliser différentes démarches. Aucune classe n’est majoritairement représentée par un type de réponse, il est possible de retrouver, dans toutes les classes, quelques élèves appartenant à chaque groupe de réponses.

Je remarque une différence entre le pourcentage d’élèves ayant répondu à la même question posée de manière générale ou dans une discipline en particulier. Cela peut s’expliquer par le fait que les disciplines ciblées sont seulement au nombre de cinq (Education musicale, Français, Histoire-Géographie, Mathématiques et SVT), alors que pour la première question toutes les disciplines scolaires étaient concernées, il y avait donc plus de disciplines à comparer. Une autre raison à cet écart est le fait d’avoir questionné ces démarches de manière

127 plus explicite. Dans le premier cas, c’est l’élève qui doit identifier les différences alors que dans le deuxième il déclare ses pratiques et la différenciation est issue de mon analyse.

2.1 La même démarche pour comprendre dans toutes les disciplines

Parmi les élèves qui ont déclaré la même démarche pour comprendre dans toutes les disciplines, 56 mentionnent des postures ou attitudes relatives au métier d’élève comme étant nécessaires à la compréhension : écouter l’enseignant, faire les devoirs. Des élèves ont écrit : « j’écoute et je reste calme ». Ces réponses doivent être réinterrogées en entretien, à savoir s’ils considèrent que la seule écoute est suffisante pour une compréhension, s’ils déclarent écouter parce que c’est une des obligations de l’élève ou bien si d’autres possibilités peuvent se manifester.

2.2 Des démarches différentes pour comprendre selon les disciplines

Les élèves ayant répondu qu’ils ne procédaient pas de la même manière dans toutes les disciplines désignent plusieurs démarches.

2.1.1 Privilégier l’oral ou l’écrit pour comprendre

Parmi les réponses présentant une occurrence plus élevée apparaît la séparation à propos des composantes oral et écrit : « il y a des matières où c'est de l'oral et d'autres où c'est de l'écrit » affirme Dany D. (22). Pour les langues il est nécessaire de se concentrer sur la prononciation et en Mathématiques il faut suivre attentivement ce qui est écrit au tableau. Plusieurs élèves identifient des démarches précises concernant l’apprentissage des langues : « dans les matières de langues, il suffit de savoir prononcer les sons phonétiques ceci est simple, il suffit de regarder des séries américaines, allemandes les séries doivent être sous-titrés on retient beaucoup de mots et arrive a mieux prononcer les mot » selon Achovak R. (27).

La différenciation entre les disciplines relève du fonctionnement disciplinaire : « Non, car il existe des matières tels que l'art plastique où il n'y a pas besoin d'apprendre un vocabulaire. Il faut le comprendre en effet, mais pour cela, l'instituteur nous montre des photographies d'art contemporain qui ont rapport avec le travail demandé et nous autorise parfois à le reproduire » affirme Nasreddine A. (29). La démarche pour comprendre semble être rattachée aux modalités de travail dans la discipline.

128

2.1.2 Des démarches particulières pour les disciplines désignées comme « difficiles »

Pour d’autres élèves, le rapport à la matière pèse en tant qu’entité globale : « les matières sont pas les mêmes y'en n'a des plus faciles ou des plus difficile » écrit Louise M. (53). Les élèves mobilisent des démarches particulières pour comprendre dans les matières qui leur semblent plus compliquées. « Il y a des matières plus difficiles que d'autre comme les mathématiques: on doit connaître les formules par cœur, les calculs aussi. On doit souvent apprendre plusieurs choses en même temps. Au nous de venir sur de leçons de l'année dernière. On mais plusieurs mois avant de commentaire les leçons de 3ème » écrit Cassie C. (161). Dans les autres disciplines, les élèves déclarent qu’il suffit d’écouter pour comprendre.

Pour certains élèves, la démarche pour comprendre dépend du niveau qu’ils pensent avoir dans telle ou telle discipline : « dans les matières où je réucis moin en maths est physique par exemple, j'écoute plus les explications. Alors que dans les cours où j'ai moin de difficultés je porte moins d'attention aux expliquations » déclare Camille D. (24). Comme les cas précédents, ils tentent de comprendre dans les matières qui leur semblent difficiles.

Le fait de considérer que la discipline est difficile peut parfois conduire à un abandon comme pour Walter W. (36). « Je ne procede pas de la meme manière dans les autres cours exemple dans la matière anglais, je procede d'une autre manière. Je ne demande pas de répété meme si je n'ai pas compris, car l'anglais pour moi et trop compliquer, j'essaye mais defois je baise trop vite les bras ».

2.1.3 Des démarches différentes selon l’importance accordée à la discipline

J’ai noté une variation selon que la matière soit considérée comme principale ou secondaire : « j'ai plusieurs methodes pour comprendre en cours et surtout ça dépend des matières. Par exemple je vais faire plus d'efforts pour comprend le Français, les maths, P.C81., HG82 et SVT. Pour comprendre dans ces différentes matières et pour cela j'écoute et (j'apprends à la maison). Mais par exemple pour toutes les autres matières je n'apprends sauf pour les langues,

81 Physique-Chimie

82

129 pour les langues je fais autrement je demande à ma sœur qu'elle m'aide et j'écoute bien en classe » explique Teuli M. (8). Est présente, une fois de plus, la différenciation des langues. Dans quelques cas, l’utilité accordée à la discipline influence les démarches : « en SVT ce n'est pas interessant et ca nous sert a rien car SVT c'est juste pour nous apprendre a quoi sert la terre, le corp humain » affirme John S. (57).

2.1.4 Littéraire ou scientifique ?

La différenciation entre les disciplines où on comprend et celles où on apprend apparait : « les maths je ne comprend pas. Par exemple entre math est histoire ses pas la même chose. Histoire ses juste écouter la prof, est apprendre ses leçons. Mais math ses comprendre se concentrer etc. » écrit Quentin Q. (50). Cette opposition concerne majoritairement les disciplines dites scientifiques et celles dites littéraires.83 Les matières scientifiques sont généralement désignées comme étant plus difficiles à comprendre : « Dans certaines matières (Maths, physique, svt) j'ai beaucoup de mal à comprendre, j'écoute le cours à moitié et je me concentre plus les exercices ou l'exemple que l'on note » affirme Adeline R. (170).

Quelques élèves mentionnent une différence sans spécifier à quoi elle tient : « sa dépend des langues et des matières je ne comprend pas de la même façon en math qu'en anglais c'est logique » écrit Dora L. (148).

2.2 Les variations dans la démarche de compréhension

J’ai comparé les réponses de chaque élève dans les différentes disciplines. Je me suis intéressée particulièrement à ceux qui ont répondu à cette question dans les cinq questionnaires. Il m’a semblé plus pertinent de ne pas les comparer aux élèves présentant de non-réponses dans un ou plusieurs questionnaires. Sur les 140 élèves, 48 déclarent la même démarche dans toutes les disciplines et 92 désignent des variations. Parmi ces derniers, 4 groupes se distinguent :

Un premier, composé par 17 élèves. Ils nomment une démarche singulière dans l’une d’entre elles. Dans l’exemple suivant ce sont les Mathématiques :

130

SVT ED. Musicale Mathématiques Français Histoire-Géographie j'écoute j'écoute je travaille

avec la leçon et j'essaye de faire les exo

j'écoute j'écoute et lie la leçon + les exo

Moe N. (59).

Le deuxième, de 38 élèves. Ils mentionnent des divergences dans au moins deux matières.

SVT ED. Musicale Mathématiques Français Histoire-Géographie en écoutant très attentivement les cours en apprenant et en écoutant les cours je lis ma leçon et je refais les exercices je relis mes leçons et je les apprends

je fais des fiches et je les apprends comme une récitation

Martine M. (62)

Le troisième, est composé par 27 élèves. Ils évoquent une différenciation dans trois disciplines. Par exemple les propos de Célia L. (115):

SVT ED. Musicale Mathématiques Français Histoire-Géographie Je me passe une image dans ma tête et je me dit que ce que il y a de particulier Je me raisonne, je cherche la logique dans ma tête et je retient Je reflechit, je raisone, je cherche la logique et c'est gagnée je revise, je m'entraine beaucoup, je me donne un exemple dans la tête et si j'ai bon ce que j'ai tout comprie

Je retient comme une histoire quon me raconte

Le dernier, composé par 10 élèves qui signalent des variations dans au moins quatre parmi les cinq disciplines. Comme Camille D. (24) :

SVT ED. Musicale Mathématiques Français Histoire-Géographie Je regarde dans

mon cahier. Je regarde

comment j'ai fait pour les exercices précédents. Je demande au prof, il m'explique et je comprends. Je refais pratiquement tous les exercices qui correspondent à la leçon Je relis et apprend mes leçons J'apprends ma leçon.

131 ou bien Arnaud D. (159) :

SVT ED. Musicale Mathématiques Français Histoire-Géographie J'ai des

meilleur note

Il faut juste chanter

j'écoute la prof quand je voie que j'ai compris ça va tout seul mais quand je ne comprends pas j'ai plus de mal

je regarde dans le livre et je fais des exo

Il y a deux fois plus d’élèves qui utilisent des stratégies différentes pour comprendre selon la discipline dans laquelle ils travaillent. Les variations sont plus ou moins importantes. Par exemple, chez Martine on trouve des différenciations plutôt minimes et certains rapprochements entre deux disciplines comme Education Musicale et Mathématiques. C’est le cas pour SVT et Français chez Célia. Dans d’autres réponses, je retrouve plus de variations, comme par exemple celles déclarées par Camille ou Arnaud.

Il existe donc des variations intra disciplinaires dans la démarche de compréhension. Ces différentes stratégies peuvent s’expliquer, entre autres, par quelques spécificités présentes au sein de chaque discipline. Au-delà des démarches présentes dans toutes les disciplines comme l’écoute, la révision ou les questions posées à l’enseignant, d’autres démarches apparaissent dans une discipline en particulier.

2.3 Les variations intra disciplinaires dans la démarche de compréhension

Dans la partie qui suit, je présente l’analyse sur les démarches de compréhension dans chaque discipline. Les tableaux présentant les occurrences se trouvent en annexe 20.1. Ils me permettent de situer les permanences ou variations par rapport aux démarches exposées dans la partie précédente. Sous « variations intra disciplinaires » je désigne les différentes stratégies que les élèves peuvent utiliser dans une même discipline et non des variations liées aux composantes de la discipline. Je présenterai les démarches par ordre décroissant des occurrences.

132

2.3.1 Education musicale

Dans cette discipline les non-réponses sont au nombre de 33.

Diverses démarches sont mentionnées : en premier lieu, l’écoute de la musique. Eloïse P. (75) affirme : « pour comprendre quelque chose en éducation musicale j'écoute le cours, le professeur, les chansons, je prends des notes et c'est tout ».

Arrive en deuxième place le fait de poser des questions, parfois à un tiers. Cela leur permet de s’assurer de bien comprendre. Loïc D. (42) déclare : « je demande plusieurs fois au prof ou a ma soeur car elle est forte en musique ».

Pour 16 élèves, en Education musicale il n’y a pas de contenu devant être compris : « j'écoute mais il y a rien à comprendre » écrit Bryan B. (13). Je note une variation entre le pourcentage d’élèves fournissant cette réponse dans deux cas. En posant la question sur la définition de comprendre dans cette discipline84, 29 élèves ont déclaré qu’il n’y a pas de contenu devant être compris, ce nombre est moins important quand je pose la question explicitement : « qu’est-ce que comprendre en cours d’Education musicale ? ». Le fait de supposer qu’ils peuvent comprendre modifie, parfois, leurs réponses.

D’autres réponses sont moins partagées, il s’agit d’apprendre les leçons85

comme pour Céline M. (10) : « J'écoute et j'apprend mes paroles et mes mots clés » ou bien les définitions : « Juste écouter les cours, apprendre les définitions et les paroles des chansons à chanter » selon Martin D. (1).

Des liens avec l’identité de l’élève, le fonctionnement de la discipline et la pratique extrascolaire de la discipline apparaissent86: « car je suis musicienne et en solfège nous étudions des œuvres comme dans ces cours » Zora A. (143).

84

Chapitre 3, point 2.4.1.

85 Pour six élèves

133

2.3.2 Français

Le nombre de non-réponses n’est pas très élevé (21).

Pour comprendre en Français, les élèves déclarent, dans une grande majorité, effectuer des démarches relatives au métier d’élève. Ils écoutent attentivement, posent des questions et utilisent l’écrit, comme le déclare Eloïse P. (75) : « pour comprendre quelque chose en cours de français, j'écoute ce que le professeurs raconte, je prend des notes et j'apprend, je fais des recherches si nécessaires ». Un nombre important d’élèves87 déclare travailler à la maison : « je revois le cour chez moi et si je n'ai pas tout compris je vais demander des explications à la prof de français » écrit Helene B. (44). Ils ont besoin de retravailler et s’entrainer pour comprendre. Ils précisent leur implication dans le travail scolaire et extrascolaire : « J'ecoute attentivement le professeur, je travail avec serieux chez moi » affirme Florien T. (160). La relecture et la mémorisation ont une place importante dans la démarche de compréhension : « Je relis et apprend mes leçons » déclare Camille D. (24). Les élèves précisent qu’ils révisent et relisent plusieurs fois les cours : « je révise, je m'entraine beaucoup, je me donne un exemple dans la tête et si j'ai bon ce que j'ai tout compris » mentionne Célia L. (115).

Lors de leurs séances de travail à la maison, ils posent des questions à leurs parents ou à leurs frères et sœurs. Céline M. (10) écrit : « Je demande soit à la professeur sois à mon grand frère aussi à mes parents de m'aider ». Ces exemples sont plus récurrents dans cette discipline que dans les quatre autres. Cela est peut-être dû au fait que les élèves pensent que c’est la discipline, parmi les cinq, que leur famille maîtrise le mieux. Le français est la langue commune, partagée par tous: « je demande a la prof a la fin du cour et beaucoup a ma mère » évoque Loïc D. (42). Les parents ne pas connaissent peut-être pas des périodes de l’histoire ou des formules mathématiques présentes dans le programme, mais une grande majorité parle le français.

La réflexion est mentionnée88. Achovak R. (27) écrit : « J'écoute les explications de la professeur, je demande de l'aide si je n'ai pas compris, j'active mes neurones pour réfléchir je me pose des questions et essaye d'y répondre ». Pour comprendre, ils doivent réfléchir à ce

87 25 élèves

134 qui vient d’être enseigné. Cela pourrait paraître une évidence, toutefois si les élèves le précisent, cela peut signifier que cette démarche de réflexion ne doit pas être forcément sous-entendue.

Dans cette discipline, les élèves utilisent parfois des stratégies, comme la récriture ou la recherche de nouveaux exemples, pour tenter de comprendre: « je travail et j'écoute, je refait le cour à ma façon » écrit Enzo B. (23).

Le fonctionnement de l’enseignant semble avoir une place plus importante dans cette discipline. Il apparait dans les autres disciplines, mais les élèves lui accordent une importance particulière dans celle-ci. Une explication possible est la place de la discipline reconnue comme principale.

Plusieurs élèves disent que participer dans cette discipline peut les aider à comprendre : « j'écoute, essaie de participer, pose des questions » affirme Margaux P. (155).

2.3.3 Histoire –Géographie

Dans cette discipline, les non-réponses sont au nombre de 21.

En Histoire-Géographie, la présence du terme apprendre est importante : « jécoute j'apprend et je fait des fiches pour apprendre les dates » évoque Corentin D. (35). Justement, les dates sont reliées à une démarche de mémorisation, souvent identifiée comme participant à l’apprentissage dans cette discipline : « j'écoute le professeur et surtout j'apprends par cœur ma leçon » écrit Mina C. (38).

Le vécu disciplinaire peut modifier ou influencer les démarches : « j'essaye d'être attentive en cour, et d'écouter mais je n'aime pas donc je baisse les bras et je ne fais rien » affirme Julie C. (84). Que ce soit négativement ou positivement : « j'écoute, je suis passioner par ça » déclare Thomas G. (19).

Dans quelques cas, les démarches pour comprendre un contenu sont facilitées par le fonctionnement de l’enseignant, par ce qu’il peut mettre en œuvre pour aider les élèves à comprendre : « eh bien le professeur parle beaucoup il fait des blagues et ainsi de suite en nous faisans le cours et pour nous c'est une fassons plus cool de nous faire apprendre le cours donc une fassons plus facile d'apprendre pour nous » confie Bastien J. (145).

135

2.3.4 Mathématiques

Les termes communs à toutes les disciplines sont complétés ici par les « exercices ». Ce terme est très présent en Mathématiques et peu dans les autres disciplines, cela peut s’expliquer par le fonctionnement disciplinaire. On peut noter ici que le nombre d’occurrences des termes « apprendre » (31) et « comprendre » (37) est similaire. L’écoute attentive en classe est souvent complétée par un entraînement à l’aide d’exercices : « j'écoute le cours attentivement puis je comprend, si je n'es pas compris j'essaye de comprendre avec les exercices que l'on fait en cours » écrit Louis A. (142).

Revient aussi l’idée que la répétition des exercices comme des explications peut aider les élèves à intégrer ce qu’ils désignent comme un modèle ou une méthode : « c'est à force de faire et de refaire des exercices d'entrainement que je finis par comprendre la méthode à utiliser » affirme Lotu C. (52). Une explication supplémentaire de l’enseignant est évoquée comme un complément aidant à comprendre, comme l’annonce Xavier X. (34) : « j'écoute attentivement le professeur, j'essaye de comprendre par moi-même. Si je ne comprends pas je