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Échographie Réno-vésico-prostatique

infectieuses de la biopsie prostatique

2. Aspects cliniques

3.3. Diagnostic radiologique

3.3.1. Échographie Réno-vésico-prostatique

L’échographie réno-vésico-prostatique par voie suspubienne Est recommandée et a pour but de dépister un obstacle ou une dilatation sur les voies urinaires ou bien une rétention urinaire. Elle doit être effectuée, en fonction de l’état septique du patient, dans les 24 heures

suivant la prise en charge. Une échographie prostatique par voie endorectale, en revanche, n’est pas recommandée en période aiguë car très douloureuse et de ce fait difficilement supportable. L’IRM pelvienne peut être discutée uniquement dans les prostatites aiguës dont l’évolution est défavorable après 72 heures de traitement adapté (persistance de la fièvre sans amélioration clinique, apparition de signes de gravité. . .).

Figure 21. Arbre décisionnel, Conduite à tenir devant une prostatite aigué bactérienne. EBCU :

examen cytobactériologique des urines ; NFS : numération formule sanguine ; IST : infection sexuellement transmissible [191].

4. Traitement

Jusqu’à l’année 2011, il n'existe aucune directive publiée pour la prise en charge des infections secondaires à la biopsie prostatique. Cependant, en plus des schémas prophylactiques spécifiques au patient, il faut envisager une thérapie empirique suivie d'un traitement antimicrobien axé sur la culture si un patient présente une septicémie post-biopsie [202]. Une couverture antimicrobienne empirique à large spectre devrait être envisagée pour la septicémie post-biopsique comparée à celle d'autres causes d'urosepsie communautaire, car la biopsie prostatique était en fait un facteur de risque de bactériémie avec E. coli multirésistant [140]. En outre, d'autres facteurs de risque individuels doivent être pris en compte lors du choix d'un traitement empirique approprié, y compris une exposition préalable aux fluoroquinolones. La thérapie initiale doit couvrir E. coli, l'agent pathogène le plus commun, ainsi que de nombreux autres organismes. Avant le traitement, une culture d'urine, et des hémocultures si le patient est fébrile, devrait être obtenue [135].

Même si les complications infectieuses urinaires sont rares, du fait de l’antibioprophylaxie systématique qui permet de diminuer le risque infectieux à moins de 2% [6], elles n’en demeurent pas moins parfois graves. La Société de pathologie infectieuse et de langue française (SPILF) a rapporté en 2014 une augmentation importante des résistances aux fluoroquinolones pour E.coli (3 à 25 %), [149, 203].

Les céphalosporines de troisième génération (ceftriaxone, céfotaxime) sont recommandées dans le traitement des infections secondaires à la biopsie de la prostate.

En cas de bactériémie grave, un second antibiotique peut être associé, à savoir un aminoside, pendant3à5jours.

Le triméthoprime contenu dans l’association triméthoprime/sulfaméthoxazole est un choix possible, en se souvenant des effets indésirables et de la résistance actuelle de 40 % des entérobactéries. Les macrolides et certaines cyclines comme la minocycline diffusent bien, mais les bactéries à Gram négatif y sont rarement sensibles, ces antibiotiques trouvant leur intérêt dans les infections à bactéries intracellulaires. Par ailleurs, l’antibiothérapie doit être prolongée pendant 3 à 6 semaines pour éviter les récidives. Elle est secondairement adaptée à l’antibiogramme.

5. Prévention

Selon les recommandations des bonnes pratiques de l'association américaine d’urologie, la biopsie de la prostate guidée par échographie, réalisée à travers un champ fortement contaminé, nécessite des considérations préventives importantes. Il y a une grande variation dans l'approche de la préparation du rectum. Certaines études n'ont trouvé aucun avantage aux lavements préopératoires à la povidine-iode [137] ou aux biphosphates de sodium [204]. Cependant, une autre étude a montré qu'une préparation rectale de suppositoire bisacodyl la veille ou le matin de la procédure a diminué l’incidence des complications infectieuses [205].

L’énoncé sur les meilleures pratiques de l'AUA en matière de prophylaxie antimicrobienne en chirurgie urologique recommande une fluoroquinolone ou une céphalosporine de 1ère, 2e et 3e génération avant la biopsie [124]. A l'heure actuelle, aucune donnée concluante n'a été trouvée pour appuyer l'utilisation de fluoroquinolones pour de longue durée (3 jours) ou courte durée (1 jours) ou de des horaires posologiques multiples ou simples [206].

Bien que l'antibioprophylaxie soit largement efficace pour prévenir l'infection, entraînant une faible incidence de septicémie, récemment, il y avait une augmentation de l'infection résistante aux fluoroquinolones résultant d'une utilisation plus fréquente des fluoroquinolones dans la population en générale, y compris au moment de la biopsie prostatique transrectale [153].

Le dépistage préalable par prélèvements rectaux peut permettre d'identifier les hommes porteurs des germes résistants aux antibiotiques dans leur pré-biopsie de la flore gastro-intestinale endogène et pour lesquels la prophylaxie par fluoroquinolone peut ne pas être appropriée [74]. Cette stratégie a révélé une prévalence d'environ 22% des hommes hébergeant des bactéries résistantes aux fluoroquinolones [74, 207].

Taylor et ses collaborateurs ont ciblé une prophylaxie antimicrobienne spécifique basée sur des résultats d'écouvillonnage rectal [208]. Ces auteurs ont pu montrer une réduction non significative des infections prostatiques post-biopsiques de 2,6% à 0% (p = 0,12) et une

n'ont pas été largement utilisées et la détermination du véritable avantage nécessite une enquête prospective plus poussée.

Des études ont révélé un taux plus faible de complications infectieuses fébriles la post biopsique dans le cas de la prophylaxie par la gentamicine. Certaines études ont démontré que les fluoroquinolones sont plus efficaces que la gentamicine avec des taux plus faibles de fièvre et de bactériémie [66] et d'autres ont suggéré que la lévofloxacine semblait a forte activité par rapport à l'acide pipémidique [209].

Bien que les fluoroquinolones aient été largement acceptées comme le premier choix d'antibiotiques prophylactiques pour la biopsie prostatique guidée par échographie, Adibi, Hornberger [210] ont récemment rapporté que l'addition de la gentamicine aux schémas prophylactiques actuels réduisait significativement le taux d'hospitalisation pour complications post-opératoires infectieuses. Dans le même sens, la gentamicine peut donc agir comme une alternative ou un antibiotique complémentaire de la prophylaxie aux quinolones.

Des taux croissants de résistance bactérienne aux fluoroquinolones ont été signalés dans le monde ces dernières années, avec une résistance d'au moins 20% à la ciprofloxacine parmi les isolats d'E. Coli [1, 2, 65, 66].

De ce fait, Le respect des protocoles d’antibioprophylaxie est l’élément majeur de la prévention de ces infections, habituellement d’origine endogène. S’agissant des contaminations d’origine exogène, L’utilisation de gel d’échographie non stérile a été responsable de plusieurs épisodes épidémiques d’infections après BP, les bactéries étant diverses, se développant volontiers dans l’eau et les milieux humides. Burkholderia cepacia est l’une des premières bactéries identifiées comme contaminante du gel d’échographie, responsable de plusieurs épisodes de cas groupés [211, 212], respectivement de 11 et 6 cas chacun, Pseudomonas aeruginosa avec quatre cas d’infections [213], deux cas à

Achromobacter xylosoxidans, les souches isolées chez deux des patients et dans le gel étant

génétiquement reliées [214]. Ces bactéries sont souvent peu sensibles aux désinfectants usuels et parfois résistantes aux fluoroquinolones, antibiotiques recommandés pour la prophylaxie précédant la BP. Alors que moins des deux tiers des urologues utilisaient du gel stérile, le

risque de contamination du gel d’échographie justifie son utilisation en conditionnement unitaire stérile, comme pour toute ponction sous contrôle échographique[215]. De façon analogue, des épisodes de contamination croisée par flacons multidoses de produits anesthésiques ayant été rapportés, généralement, il est vrai, dans le cadre d’anesthésies générales [216], il est recommandé d’utiliser des flacons monodose, éliminés après chaque patient [217]. La qualité microbiologique des accessoires de la sonde, guide et aiguille, est importante. Les aiguilles doivent être stériles et à usage unique. Le possible rôle d’un guide réutilisable a été suggéré dans la transmission d’un cas d’hépatite C [218]. Les guides doivent être stériles, soit à usage unique, soit réutilisables et dans ce cas une désinfection complète, même par immersion, est insuffisante, notamment pour maîtriser le risque viral lié au sang [219], ils doivent être stérilisés grâce à un autoclave.

La sonde d’échographie doit être protégée par au moins une gaine de protection à usage unique marquée CE [215]. Alors que le préservatif ne répond pas à cette définition, plus de la moitié des urologues l’utilisaient. Selon Masood, 9 % des préservatifs utilisés lors de BP sont perforés à la fin de l’examen [220]. L’absence de déchirure visible ne permettant d’ailleurs pas d’éliminer ce risque. La sonde doit ensuite être essuyée avec une compresse sèche à la recherche de souillures plus facilement visibles ainsi à l’œil nu, mais ici encore, l’absence de souillures visibles ne permet pas de les écarter formellement. Plusieurs recommandations étrangères préconisent une désinfection de niveau intermédiaire avec immersion de la sonde d’échographie entre deux patients, même après utilisation d’une gaine. Le processus de désinfection doit suivre les étapes habituelles (nettoyage dans un bain détergent-désinfectant, rinçage à l’eau du réseau, désinfection dans un bain d’acide peracétique en respectant le temps de contact préconisé par le fabricant et enfin rinçage avec de l’eau au minimum bactériologiquement maîtrisée

Bien qu’il n’existe aucune recommandation relative à la qualité microbiologique des mousses sur lesquelles sont déposés les fragments biopsiques, un épisode récent concernant huit patients et impliquant des germes de l’environnement (A. xylosoxidans et Ochrobactrum

anthropi) a été rapporté par une équipe lyonnaise, la source identifiée étant les mousses non

La biopsie prostatique est l'une des procédures urologiques les plus couramment pratiquées aux Etats-Unis et en Europe, avec environ un million de biopsies réalisées chaque année sur chaque continent. La biopsie est une procédure relativement sûre et les risques de complications sévères sont faibles, mais l'incidence des complications infectieuses a récemment augmenté, de même que le risque de complications graves telles que la septicémie.

E. coli est l'agent pathogène le plus commun dans les complications infectieuses après

biopsie. Les fluoroquinolones se sont les antibiotiques utilisés en prophylaxie. Cependant, la résistance aux antibiotiques dans le monde est en augmentation, et en tant que telle, les complications infectieuses après biopsie par les germes résistants aux fluoroquinolones augmentent également. Etant donné que la prévalence de l'infection par ces germes augmente à l'échelle mondiale, la réalisation de la biopsie doit respecter les recommandations concernant les indications et les techniques, bien qu’une antibioprophylaxie ciblée doivent être envisagé afin de diminuer le risque de complications.

Résumé

Titre: Les complications infectieuses secondaires à la biopsie de la prostate. Auteur: Hajar JAMII

Mots clés: Cancer-Biopsie-prostate-Antibioprophylaxie-Complications

La biopsie de la prostate (BP) est un geste qui fait partie intégrante de la pratique quotidienne de l’urologue. Elle réalisée dans le but de diagnostiquer le cancer de la prostate. Cet acte médical consiste en une série de prélèvements multiples selon un protocole réalisant une véritable cartographie de la prostate. Bien qu’il s’agisse d’une procédure sûre et rapide, elle n’est pas dépourvue des complications potentiellement graves, notamment infectieuses. Elle peut aller d'une bactériurie asymptomatique ou d'une infection des voies urinaires à une prostatite, une bactériémie et une septicémie sévère. Ceux-ci justifient une prophylaxie dans l’intérêt est de minimiser les risques d’ordre infectieux. Cependant, ces dernières années, une augmentation remarquable de l’incidence des complications infectieuses secondaires à la BP a été documentée par des études rétrospectives menées au Canada, aux Etats unies et en Europe. Il convient toutefois de noter que des études récentes suggèrent une association émergente entre la biopsie prostatique et l’infection subséquente. Les bactéries les plus fréquemment impliquées dans les infections urinaires post-biopsique sont des bactéries à Gram négatif (E.

coli, K. pneumoniae, A baumannii, E.cloacae et P. mirabilis) bien que des bactéries à Gram

positif (E. faecalis, S.saprophyticus, C. perfringens) puissent également être responsables. Les bactéries anaérobies sont rarement retrouvées. Ces agents pathogènes constituent un défi aux cliniciens qui tentent de déterminer les schémas empiriques (thérapeutiques et prophylactiques) les plus appropriés. En raison des prévalences de l’infection par des bactéries multirésistantes dont la fréquence mondiale est élevée, la réalisation de la biopsie doit respecter les recommandations en rapport avec les indications et les techniques, tout en prenant en considération les consignes d’hygiène. Ces derniers ainsi qu’une antibiothérapie ciblée doivent être envisagé afin de diminuer le risque de complications.

Abstract

Title: Secondary infectious complications of prostate biopsy. Author: Hajar JAMII

Keywords: cancer-Prostate-Biopsy-Antibiotic Prophylaxis-Complications

Prostate biopsy is currently considered the standard technique for obtaining tissue to make a histological diagnostic of prostate cancer. This medical procedure consists of a series of multiple protocolized samples carrying out a real mapping of the prostate. Although it’s a safe and fast procedure for urologists, it’s not devoid of potentially serious complications, including infectious complications ranging from asymptomatic bacteriuria or urinary tract infection to prostatitis, through to prostatitis, bacteremia, and severe sepsis, justifying antibiotic prophylaxis in order to minimize infectious risks. However, in recent years, a remarkable increase in the incidence of secondary infectious complications of prostate biopsy has been documented by retrospective studies from Canada, the United States and Europe. Of note, previous reports suggest an emerging association between prostate biopsy and subsequent infection. The bacteria most frequently implicated in post-biopsy urinary tract infections are Gram-negative bacteria (E. coli, K. pneumoniae, A. baumannii, E. cloacae and

P. mirabilis), although Gram-positive bacteria (E. faecalis, S. saprophyte, C. perfringens)

may also be responsible. Anaerobic germs are rarely found. These pathogens pose a challenge to clinicians attempting to determine the most appropriate empiric regimens (prophylactic and therapy). As multidrug-resistant pathogen infections increase in prevalence globally; the prostate biopsy should respect the indications and techniques recommendations, although appropriated and targeted antibiotic prophylaxis should be considered to reduce the risk of complications.

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