Un autre exemple peut être donné : Qu’est ce qui unit les women scanners du Laboratoire Berkeley, par exemple, et les Brodeuses du Manteau Terrestre, du célèbre tableau de Remedios Varo, qui puisse concerner une appropriation didactique de l'étude de Physique des particules ? Dans les deux images, la présence des femmes qui font un travail considéré comme spécifique de femmes (qui, on le suppose, possèdent des compétences pour travailler méticuleusement) ; elles font un travail « d'ouvrier », ignorantes de la théorie, et aussi ignorantes de l'œuvre qu’elles produisent. Pourtant, l'œuvre est perceptible dans chacun des éléments qui la composent. Elles tissent, inconsciemment, des représentations du monde.
Anne-Cécile OTT
RÉSUMÉ
L’analyse des représentations du Monde visibles dans des fictions et jeux pour enfants met en lumière une différenciation et hiérarchisation des espaces et des sociétés. Alors que certains sont présentés à travers une diversité de symboles, ou associés à des éléments culturels et modernes, d’autres sont assignés à la nature et la tradition. Des entretiens avec des concep- teurs et éditeurs de ces objets permettent de comprendre certains choix fictionnels, largement influencés par des impératifs commerciaux. Enfin, une étude de terrain approfondie auprès de jeunes enfants montre que ces représentations imprègnent largement leurs propres imagi- naires géographiques. Cela permet de s’interroger plus largement sur le contexte éducatif dans lequel ils sont plongés ainsi que sur les processus de transmission et de reproduction de représentations stéréotypées qui contribuent à pérenniser des rapports de domination.
334 HERNAN V. & GORDON A., Screen Saviors: Hollywood Fictions of Whiteness, Rowman & Littlefield
Publishers, 2003, p.53 ; « (…) ainsi retrouve-t-on dans la patrouille de Tom Hanks, le Courageux, le Pleutre, le Violent,
l’Intello, les souvenirs de la période civile, la discussion sur la validité de la mission, etc. Autant de figures obligées, de scènes ennuyeuses. L’échantillonnage sociologique est aussi presque complet avec le Rital, le Juif, l’Irlandais… Par contre, il n’y a pas de Noirs dans l’armée de Spielberg. De même qu’on ne voit pas du tout les Anglais, les Canadiens et à peine les Français (seulement une famille de civils apeurés). Spielberg a fait le vide autour de son nombril national (hormis quelques Allemands – il faut bien quelques méchants). Mais le cinéma américain étant ce qu’il est (et il l’est encore plus avec Spielberg), on ne peut s’empêcher de tiquer quand un film qui sera vu en masse dans le monde entier s’ouvre et se referme sur un gros plan de son drapeau (imaginons le malaise si cela arrivait dans un film français). On a beau savoir que les images hollywoodiennes ‘’envahissent’’ les écrans et les rêves des peuples du monde, on aurait souhaité que Spielberg (qui, du reste, n’a pas tourné ce film en France) ne nous le rappelle pas avec autant d’arrogance. » Critique de KAGANSKI S., Les Inrocks, 30
assertions et sont donc moins susceptibles d’être discutées. Les discours utilisés relèvent de trois grands types. Le premier équivaut aux discours chantés d’un chamane suruí. Les chants chama- niques suruí sont une parole qui ne peut survenir que dans des contextes très ritualisés et dont le contenu est globalement fixe. Les chants chama- niques suruí sont composés dans une langue ésotérique qui n’est en théorie pleinement com- prise que des seuls chamanes. En réalité, nombre d’auditeurs, notamment ceux qui ont eu une certaine expérience du chamanisme, en com- prennent une large part, même s’ils ne se sentent pas assez compétents et légitimes pour en offrir des gloses. Notre corpus en compte une cinquan- taine. Le second type rassemble tous les autres discours tenus par ce même chamane et ayant trait au monde des esprits. Leurs formes concrè- tes peuvent être très variables, tout comme leur longueur : certains sont narratifs, comme le récit de l’élection du chamane par les esprits ; d’autres sont des exposés descriptifs et didactiques, pré- sentant les diverses espèces d’esprits connues du
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignemen[r]
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On le voit ici, la question de la reconnaissance du statut de l’autre est primordiale pour pouvoir comprendre les échanges diplomatiques. En effet, depuis les années 1990, l’histoire diplomatique porte un intérêt accru sur les représentations et les formes de légitimation des pouvoirs 63 . C’est pourquoi j’ai choisi, dans la première partie de ce travail, de donner la voix aux deux témoins les plus renseignés sur le sultanat du Borno à l’époque moderne, le « chirurgien esclave » et A ḥmad ibn Furṭū, pour répondre à deux questions : quelle image les sultans du Borno renvoyaient-ils d’eux-mêmes et de leur État ? Quel était le regard des sultans sefuwa et de leur cour sur le monde géographique, physique et politique qui les environnait 64 ? Répondre à ces questions fait apparaître un monde borno-centré et permet d’éviter les biais imposés par une documentation majoritairement exogène, méditerranéenne 65 . Dans le premier chapitre, je me concentre sur le Discours historique de l'estat du royaume de Borno, écrit par le « chirurgien esclave » en 1685 66 . Conservé à la BnF, le manuscrit consigne ses observations historiques lors de sa captivité sous le pacha de Tripoli ‘U ṯmān Pacha Saqīzlī (1649- 1672). Depuis ce point d’observation, l’auteur a recueilli des informations sur les relations entre Tripoli et le sultanat du Borno durant l’époque moderne. Son témoignage, auquel je tâche de redonner toute sa valeur historique en corrigeant la chronologie proposée, donne un premier aperçu de la situation politique à l’intérieur de l’Afrique au XVII e siècle, telle qu’elle pouvait être représentée en Europe. Le deuxième chapitre
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Ces deux retours s‟inscrivent donc dans une représentation spatio- temporelle qui est avant tout celle du narrateur, de son vécu et de ses sens. L‟être- au-monde est ici représenté comme un jeu dynamique entre plusieurs éléments auxquels la fiction donne vie. Dany Laferrière utilise la référence à un temps calendaire, à la cartographie pour créer l‟illusion d‟un narrateur qui s‟est construit une représentation du monde ancrée dans le réel mais aussi dans l‟imaginaire. En effet, les mises en tensions, les impressions de durée, l‟espace comme le temps vécu transforment ces références objectives. La fiction permet l‟effondrement de certaines « frontières » imposées a priori à la figure du narrateur. La seule qui demeure est celle de l‟individu et d‟une expérience du monde vue comme particulière à chacun. L‟intervention d‟autres points de vue permet de mettre en évidence la subjectivité de toute représentation. Si notre narrateur n‟ « habite » pas un territoire, il est au monde de manière intense et semble trouver dans l‟écriture un moyen de dire cet « espace » complexe dans lequel il évolue, écriture qui peut, comme on l‟a vu, se réaliser à la manière d‟un réseau de romans, d‟une œuvre au sein de laquelle la contradiction est permise. Il nous faut dès lors nous interroger sur la capacité de ce narrateur à vivre le monde présent sans basculer dans ce que l‟on pourrait désigner comme un monde de « re-présentations ».
Justement, ce que Christian Grataloup décrit parfaitement dans sa longue introduction, et ce que Nakamura symbolise avec sa mappemonde en sable, c’est bien l’évolution constante des représentations du monde, au gré des avancées techniques et géopolitiques, en en fonction des supports de ces représentations.
La question est alors: pouvons-nous encore nous appuyer sur le papier (qu’il soit cartographique ou photographique comme ici) pour décrire, analyser ou imaginer la cartographie actuelle et avenir? Et, si le présent et l’avenir de la cartographie sont électroniques, devons-nous en parler uniquement par voie électronique?
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où Jessie commence à se défendre ». Le fait d’être ainsi plongée dans la fiction donne donc l’impression aux spectateurs de vivre le moment avec les personnages, de partager les sensations fortes qu’ils sont en train de vivre. Associée à des heures de visionnages, aux multiples informations données sur la psychologie du personnage et sur son passée, certaines scènes crée alors une forte identification par le mimétisme. De cette façon, les internautes ont intégré la série dans leur foyer et dans leur quotidien tandis que la série les plonge dans l’intimité d’un monde et de personnages auxquels ils se sont attachés. Ce dialogue entraine la possibilité d’un mimétisme émotionnel voire sensoriel. Black Widow réagit ainsi en miroir aux émotions que vit Jesse : « J’en pleurais autant que lui tellement c’était fort (…) je me disais que c’était pas possible qu’ils enfoncent encore plus Jesse...bah si ! Entre son visage détruit et sa gueulante envers Walt, j’étais en larmes. » ou au sujet d’Hank : « J’étais littéralement en train de me tirer les cheveux pendant les dernières minutes, et pourtant on le sent pendant tout l’épisode qu’Hank va y passer. ». Sabine Chalvon-Demersay aborde cette dimension en expliquant que cette projection est perçue comme un moyen pour le spectateur de régler certains problèmes sans avoir à vivre les mêmes événements que le personnage : « le plaisir de la fiction serait lié à l’identification à un personnage et au plaisir de vivre, par procuration, à travers lui, littéralement, en se prenant pour lui, un certain nombre d’événements qui peuvent affecter sans l’atteindre le spectateur et éventuellement permettre de dépasser, déplacer ou régler un certain nombre de ses difficultés personnelles, suivant les théories de la catharsis. » (Sabine Chalvon- Demersay, Revue Réseaux 2011/1 (n°165), Enquête sur l’étrange nature du héros de série télévisée, p.211). Cette projection trouve son apogée dans les témoignages de Black Widow, qui expriment les conséquences de la probable mort d’un personnage sur son état d’esprit des jours à venir : « vu qu’on peut se dire pendant une semaine qu’il y a de l’espoir qu’il s’en sorte. Heureusement qu’Hank a dégommé les frangins mongolos et respirait à la fin, sinon j’étais bonne pour la dépression toute cette semaine. ». On observe donc d’une part que son attachement aux personnages l’amène à savoir qu’elle pensera à l’intrigue au courant de sa semaine, intégrant ainsi davantage la fiction dans son quotidien, mais aussi, par le biais d’un champ lexical qui peut être utilisé pour un proche, que la mort du personnage la rendrait véritablement malheureuse. Ces projections dont font preuve les enquêtés permettent de mettre en avant leur empathie pour les personnages, entrainant une implication émotionnelle forte et permettant une identification par le mimétisme.
A terme, la multiplication des vignettes dessine au sol une figure du monde qui laisse vides les mers et les régions non habitées. Les drapeaux imprimés sur les vignettes figurent les différents pays, on note cependant des décalages pour les contributeurs qui ne résident pas dans le pays correspondant à leur nationalité. L’installation est évolutive suivant deux vecteurs. Sa fréquentation use les vignettes, les plus anciennes finissent par devenir illisibles, tandis que de nouvelles vignettes, qui peuvent chevaucher les précédentes, sont ajoutées par les nouveaux visiteurs.
Monarchie composite et Indes occidentales
À partir des théories développées par l’éminent juriste du Conseil des Indes, Juan de Solórzano Pereira, John Elliott propose de définir le régime politique de la « multinationale » Habsbourg comme une « monarchie composite » 45 . Cette idée résulte de la façon dont Charles Quint puis Philippe II intégrèrent progressivement les entités territoriales et politiques à la Monarchie catholique suivant deux statuts. Le premier, intitulé aeque principilater, consistait à laisser aux royaumes soumis une sorte d’auto- nomie leur permettant de garder leurs lois et leurs coutumes. Il s’agissait principalement d’éviter un affrontement direct avec les élites des nouvelles provinces. La seconde catégorie était juridiquement incorporée à la Couronne de Castille en qualité de territoire conquis. Les découvertes du Nouveau Monde rentraient dans cette seconde catégorie comme le prévit très tôt la bulle papale d’Alexandre VI (1493). Charles Quint régla définitivement leur statut juridique dans une cédule royale du 14 septembre 1519 : « Par donation du Saint Siège Apostolique et d’autres titres justes et légitimes, nous sommes Seigneur des Indes Occidentales, Iles et Terre Ferme de la Mer Océane, et elles sont incorporées à notre Couronne royale de Castille » 46 . Cela détermina fortement les relations et les institutions qui furent mises en place en Amérique. Le souverain de Castille revendiquait « un pouvoir royal absolu », c’est-à-dire une importante marge de manœuvre pour exercer son autorité, le refus de l’installation du féodalisme et une faible prise des contrepouvoirs locaux (comme les Cortés). De plus, la Couronne pouvait prétendre à l’affirmation de ses « regalia » : la propriété du sol et de ses richesses, le pourvoi des offices publics et le Patronage royal ecclésiastique 47 .
4. 3 Les journalistes pris en photographie selon leur sexe ... 5 Sexe des journalistes écrivant les articles de société ... 6 Sexe des journalistes écrivant les articl[r]
, elle mérite tout à fait d’être vue. 7. Une fois revenu en Italie, il livra alors bataille au Héros. Voici ce qu’il en était. Ulysse, qui errait après la prise de Troie fut amené, dit-on, par des vents en diverses cités d’Italie et de Sicile, et, notamment, il arriva à Témésa avec ses bateaux ; et là, un de ses marins, pris de vin, viola une jeune fille et fut, pour ce forfait, lapidé par les gens du lieu. 8. Ulysse ne tint aucun compte de la perte de cet homme et continua sa route par mer ; mais le daimôn de l’individu lapidé ne connaissait pas de relâche, tuant sans discrimination les gens de Témésa, et s’en prenant à tous les âges, jusqu’à ce que la Pythie leur défendît absolument de vouloir tenter de fuir l’Italie et de quitter Témésa, et leur ordonnât d’apaiser le Héros, de lui réserver une enceinte sacrée et de lui construire un temple, de lui donner, en outre, chaque année comme épouse la plus belle des jeunes filles de Témésa. 9. Ils obéirent aux commandements du dieu et n’eurent plus à l’avenir rien à craindre du daimôn. Euthymos – il arriva à Témésa au moment où on rendait au daimôn, le culte habituel –, Euthymos donc s’informe de ce qu’il leur arrivait ; il eut le désir d’entrer dans le temple, et, une fois entré, de voir la jeune fille. Dès qu’il la vit, il fut tout d’abord pris de pitié, puis, en second lieu, d’amour pour elle. Et la jeune enfant lui jurait qu’elle l’épouserait s’il la sauvait ; Euthymos s’équipa et attendit l’attaque du daimôn. 10. Il en triompha dans le combat et, comme il l’avait chassé du territoire, voilà que le Héros disparaît en plongeant dans la mer ; Euthymos eut un mariage éclatant et les gens du lieu furent à l’avenir libérés du daimôn. J’ai encore entendu dire ceci à propos d’Euthymos, qu’il atteignit une extrême vieillesse, qu’il échappa une première fois à la mort et qu’il quitta le monde des hommes d’une tout autre façon. J’ai entendu dire par un marin, qui naviguait pour faire du commerce, que Témésa était encore habitée de mon temps. 11. Voilà ce que j’ai entendu dire, mais ma connaissance vient aussi de ma rencontre avec un tableau à peu près tel : c’était la copie d’un tableau ancien. Il s’y trouvait un jeune homme, Sybaris, un fleuve, le Calabros, et une source, Lyca, et en outre Héra et la cité de Témésa ; et parmi eux, le daimôn qu’Euthymos avait chassé : il était terriblement noir de teint, et toute son apparence était extrêmement effrayante ; il était enveloppé d’une peau de loup, l’inscription de la peinture lui donnait le nom de Lycas. » 452
Quatrièmement, au moment où il fallait régler tous les problèmes sociaux évoqués ci-dessus, les États africains étaient confrontés à des problèmes d’ajustement avec le désengagement complet de la plupart des secteurs vitaux de l’économie, comme certains auteurs ont eu à le montrer dans leurs communications. Ces désengage- ments de l’État posent beaucoup de problèmes. Vous êtes tous des spécialistes du monde rural. Le développement du monde rural passe par des contraintes que le secteur privé africain, dans son état actuel, ne peut pas assumer. La première de ces contraintes est le financement du secteur agricole dont l’amortissement reste lent et incertain. En effet, quand on plante, il faut attendre longtemps avant de récolter. Cette récolte est souvent compromise par des aléas climatiques et par la fluctuation des prix internationaux. Mais ce problème de financement n’est pas le plus épineux. Le plus épi- neux est celui de l’encadrement correct des producteurs, sans lequel il n’y a pas de succès dans l’agriculture. Le secteur privé ne peut pas assurer correctement cet encadrement parce que celui-ci ne se fait qu’à travers un contrat de confiance entre les producteurs à la base et l’État. Ce sont ces évolutions qui expliquent la faiblesse du sec- teur agricole en Afrique comparé à celui de l’Asie. Ici, les bases du développement agricole sont ébranlées par les réformes imposées par les institutions internationales. L’Afrique éprouve de la peine à s’adapter à ces réformes entraînant, en conséquence, des crises par- fois profondes dans le secteur rural. Toujours dans ce débat politi- que, les filières porteuses sont également devenues concurrentielles avec beaucoup d’autres régions du monde. Pour le montrer, on peut citer le cas de la filière cacaoyère avec l’Asie, de la filière palmier à huile avec la Malaisie et la filière coton avec les États-Unis. Tous les problèmes qui ont été évoqués ces jours-ci à Cancún relèvent de cette concurrence des filières. Les conditions dans lesquelles se développe l’agriculture africaine ne sont plus favorables. Tous ceux qui conseillent à l’Afrique de produire pour payer les dettes souhai- tent en même temps que ces produits soient bradés sur le marché international. Dans ces conditions, l’Afrique ne peut pas aller plus loin par rapport aux objectifs de développement agricole, dont le
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Les pièces de Shakespeare ont été, on le sait, représentées dans un théâtre rond, rond comme le globe terrestre. La scène de ce Globe theatre incarnait, le temps de la représentation, ce monde, et son plafond, la voûte céleste, peinte avec ses étoiles, ses planètes et les signes du zodiaque. Cet autre versant de la formule The world’s a stage nous permet d’envisager le second mode de présence de l’idée de mise en scène dans son œuvre. Il y a, me semble-t-il, chez Machiavel, une intention identique à celle du Globe theatre : celle de faire de son œuvre une scène-monde, afin de faire comprendre le cours des événements et de définir les conditions de l’action. Il réalise cette intention à travers le traitement qu’il accorde à la matière historique, passée et présente dont il nourrit sa réflexion. Une expression récurrente dans Le Prince définit la finalité de cette écriture de l’histoire : il entend ridurre a
(NASA/HST).. Zoom sur une galaxie lointaine Le télescope spatial Hubble a photogra- phié l’un des exemples les plus extrêmes d’une galaxie amplifiée et distordue par une lentille gravi[r]
La zone habitable autour des naines rouges, là où le niveau de température permet l’existence d’eau liquide à la surface, est bien plus proche de l’étoile que ne l’est la Terre du So[r]