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Analyse sociolinguistique des enseignes commerciales dans la ville de Jijel -Cas de la rue Ayouf-

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Et de la Recherche Scientifique

Université de Jijel

Faculté des lettres et des langues

Département de Langue et Littérature Française

N° d’ordre :

N° de Série :

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master

Option : Sciences du langage

TITRE

Réalisé par : Sous la direction de:

BOUZIANE SOUAD M. ABDELLAOUI AOMAR GUEHAM MERIEM

Membres du jury

:

Président: M. BOUDOUHANE NOUREDDINE Rapporteur: M. ABDELLAOUI AOMAR Examinatrice: M elle . KOURAS SIHAM .

Année universitaire : 2015/2016

Analyse Sociolinguistique des Enseignes

Commerciales dans la Ville de Jijel

(2)

Nous remercions infiniment et sincèrement notre directeur de

recherche, Monsieur Abdellaoui, d’avoir accepté de nous encadrer et

de nous suivre par ses orientations précieuses qui nous ’ont permis,

d’achever notre travail.

Nous tenons à remercier tous les membres du jury de bien vouloir lu et

évalué ce travail.

Nous serons ingrates si nous oublions nos parents de tous nos cœurs

pour ce qu’ils ont tant sacrifié pour nous.

Nous remercions profondément nos adorables frères et sœurs qui nous

’ont toujours aidée et soutenue dans toutes les épreuves.

Notre plus grande gratitude et nos vifs remerciements vont aussi à nos

très chères amies, pour leur aide et pour leur soutien moral.

(3)

Nous dédions ce modeste travail,

A nos pères nos premiers encadrants depuis notre naissance,

A nos mères qu’elle trouve ici l’hommage de nos gratitudes,

A nos amis,

(4)

Résumé

Aujourd ‘hui, les sociétés se caractérisent par un mélange des langues et des cultures où la ville devient un terrain de recherche. L’étude sociolinguistique des enseignes commerciales dans la ville est un thème qui s’ouvre sur plusieurs disciplines linguistiques et sociales. Il constitue l’une des préoccupations majeures de la sociolinguistique urbaine.

L’enseigne qui est notre objet d’étude constitue une forme particulière de l’appropriation de l’espace comme une trace linguistique porteuse de sens pour la ville.

(5)

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(6)

Currently, communities characterized by over lapping languages and cultures where the city has become a field where the detective that commercial sings in the city of interest to linguistic and social linguistic civil.

These signs play a role in reversing the reality of lingual city on Jijel in this regard; we high light the stakes and the challenges forced by the traders to choose the language of the bonners that have become the minor of linguistic reality of the social groups in the city.

(7)
(8)

Introduction générale

Première partie

Chapitre I : Définition du sujet : Repère théorique et méthodologique

1. Cadrage théorique et méthodologique……….……...15

1.1. La problématique……….…..…………15

1.2. les hypothèses………...………….17

1.3. Motivation et choix du sujet……….……...…..……17

2. Le cadre méthodologique de l’objet d’étude……….….…….18

2.1. Approche et techniques d’investigation……….….…..18

2.1.1. L’enquête par questionnaire………..…………18

2.1.2. Analyse sociolinguistique des enseignes commerciales………...…19

3. L’état de l’art………20

4. Cadre conceptuel……….……….22

4.1. Définition de l’enseigne……….22

4.1.1. Selon les dictionnaires de XIXème siècle……….…….…..22

4.1.2. Pour les dictionnaires du XXe siècle…..……….….……22

4.1.3. Définition de l’enseigne en droit commercial……….…..…….23

4.2. L’histoire de l’enseigne……….….…. 24

4.3. L’enseigne /publicité………...….……25

4.4. Le rôle de la publicité……….…..25

4.5. La sociolinguistique urbaine……….……26

4.5.1. La sociolinguistique urbaine : terrain, champ et concepts..….……26

4.5.2. L’urbain : définition……….…28

4.2.2.1 L’urbain par opposition au rural………28

(9)

4.6. Politique d’arabisation………..……..29

Conclusion partielle………30

Deuxième partie Introduction……….….31

1. Présentation de la ville de Jijel……….………32

1.1. Données historiques et géographiques…………..………32

. Chapitre II : Analyse des données relatives au questionnaire 1. Dépouillement et analyse du questionnaire………...….36

Chapitre III : Analyse des enseignes commerciales 1. Analyse extrinsèque………..58

1.1. La dénomination dans les enseignes ……….……..60

1.1.1. Emprunt de la langue anglaise……….….………60

1.1.2. De la langue italienne………60

1.1.3. De la langue arabe……….60

1.1.4. Les enseignes mixtes……….… 61

1.2. Les langues choisies dans les enseignes……….61

1.2.1. Enseignes unilingues……….….………62

1.2.1.1. En arabe standard………63

1.2.1.2. L’enseigne en français………..66

1.2.1.3. Les enseigne de la langue anglaise……….…………..68

1.2.2. Les enseignes bilingues………..……..69

1.2.2.1. Français- arabe standard………..…………..69

(10)

2. Analyse intrinsèque ………..76 2.1. Le choix lexical………76 2.2. La valeur nominale………..…………77 2.3. Le Jeu de mot……….………..………78 Conclusion générale Bibliographie Annexe Conclusion

(11)
(12)

Introduction

Aujourd’hui, les sociétés se caractérisent par la multiplicité des langues et des cultures. Cette multiplicité linguistique et culturelle se produit certes dans la ville ou les gens cohabitent et les langues se mêlent.Pour J.L.Calvet « La ville est à la fois un lieu de brassage

des langues et un lieu d'unification. Telle une pompe, elle aspire du plurilinguisme et rejette du monolinguisme. ».1

Cette coexistence des langues en ville a donné naissance à la sociolinguistique urbaine .Cette dernière tente de quelques années de mieux cerner des faits relevant de la covariance entre langue et société et qui sont façonnés par la culture dominante dans la ville.

Parmi les sujets qui attirent l’attention en sociolinguistique urbaine c’est bien ce qu’on appelle « enseigne ».

L’enseigne est une forme moderne de la publicité, car aujourd’hui cette dernière prend de plus en plus d’importance dans notre vie quotidienne.

L’enseigne qui est notre objet d’étude constitue une forme particulière d’appropriation d’un espace comme une trace linguistique et discursive porteuse de sens pour la ville. Elle peut être un trait distinctif qui reflète une situation sociale et linguistique des villes.

Notre travail de recherche s’inscrit donc dans le domaine de la sociolinguistique urbaine.

Pour mener à bien notre travail nous l’avons partagé en deux parties :

Partie théorique : comportera le premier chapitre, il a pour objectif de présenter les principales notions en relation avec l’enseigne et les concepts clés de la sociolinguistique urbaine ainsi que la politique d’arabisation.

1

(13)

problématique de notre recherche, les hypothèses proposées, la motivation du choix de sujet, nous allons élucider ainsi la méthodologie suivie et le corpus de notre étude.

Nous essayerons par la suite de faire un aperçu diachronique sur l’histoire de l’enseigne, ainsi que les différentes définitions du mot.

Nous tenterons d’étudier le rapport entre enseigne /publicité et le rôle que joue la publicité dans la vie des gens.

La dernière étape de ce chapitre sera consacrée à la sociolinguistique urbaine et les concepts clés de cette discipline étant une nouvelle approche.

A la lumière des principaux fondements théoriques développés dans la première partie, nous tenterons dans la deuxième partie, de faire une analyse des données du questionnaire ainsi qu’une analyse sociolinguistique des enseignes commerciales.

De ce fait dans ce travail, nous allons analyser des enseignes commerciales sur les devantures des magasins de la ville particulièrement dans la Rues Camp Chevalier. Nous allons prendre à la fois les langues utilisées dans les enseignes mais encore les discours des commerçants vis-à-vis de leur choix de langues et le dynamisme de l’espace urbain, car l’usage des enseignes commerciales n’est pas à chercher seulement dans les sociétés de consommation, dans la domination du marché, encore moins dans les affiches publicitaires mais aussi dans l’importance du message linguistique qu’elles comportent(le pouvoir de mots, le choix de langues, l’image…etc.).Elles se font une place de faveur des changements socio-économiques qui ne sont pas sans impact sur les réalités sociolinguistiques

(14)

Chapitre I :

Définition du sujet :

Repère théorique et

(15)

1. Cadrage théorique et méthodologie

Ajourd ‘hui, les sociétés se caractérisent par un mélange des langues et des cultures où la ville devient un terrain de recherche ; l’étude sociolinguistique des enseignes commerciales dans la ville est un thème qui s’ouvre sur plusieurs disciplines linguistiques et sociales. Il constitue l’une des préoccupations majeures de la sociolinguistique urbaine.

Les enseignes publicitaires produisent chez l’observateur qui les voie une grande surprise, il a affaire à des phénomènes d’identité très variés.

L’affichage est considéré selon Boulot comme l’un de multiple discours épilinguistique marquant l’occupation de l’appropriation de l’espace urbain par des groupe sociaux. Bien entendu, la sociolinguistique urbaine s’intéresse aux discours et met en question les corrélations entre espace et langue.

Dans ce chapitre nous allons aborder la problématique de recherche, les motivations du choix du sujet, les objectifs de notre étude, ainsi des définitions clés en relation avec notre thème de recherche. En recourant à des travaux déjà faits à propos des enseignes, nous allons mettre en lumière l’originalité de notre travail.

1.1. La problématique

La publicité comme activité commerciale est devenue un phénomène fréquemment répanduvoir ordinaire qui caractérise les sociétés modernes de sorte qu’elle devient quelque chose de banal dans la vie de l’individu.

En partant du principe que les enseignes commerciales constituent une forme particulière d’appropriation de l’espace, nous les appréhenderons comme une trace linguistique et discursive porteuse de sens pour la ville. Ces enseignes sont accompagnés d’un certain nombre de discours dotés d’une force argumentative et persuasive.

Le discours dans les enseignes commerciales- au même titre que le discours politique, le discours littéraire, le discours religieux- traduit une idéologie et une vision du monde car il est un phénomène social lié à l’évolution et au changement de société.

(16)

Nous nous intéresserons dans ce travail à l’étude des enseignes commerciales phénomène répandu et fort présent dans les devantures des magasins de la ville de Jijel, nous étudions ainsi la pluralité des langues dans les enseignes commerciales de cette ville.

De ce fait, nous mettons en question la problématique du choix des dans les enseignes. Dans cette perspective, nous tenterons de répondre sur certaines questions partant d’une question principale:

Quelles sont les enjeux de choix des langues dans l’élaboration des enseignes commerciales dans la ville de Jijel ?

Des questions partielles :

Quelles sont les langues dominantes au niveau des enseignes ? Y a-t-il une relation de réciprocité entre les langues que pratiquent les commerçants et celles contenues dans leur affichage ?

Et enfin, les commerçants de la ville de Jijel respectent-ils les textes de lois qui régissent l’élaboration et l’affichage dans ces enseignes ?

(17)

1.2. Les hypothèses

L’hypothèse selon le dictionnaire du français la Rousse est : « proposition visant à

fournir une explication vraisemblable d’un ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l’expérience ou vérifiée dans ses conséquences »1.

Pour répondre aux questions de la problématique nous proposons les hypothèses suivantes :

- Le choix de langues se réfère à des enjeux commerciaux, culturels et sociaux.

- La pluparts des commerçants se réfèrent lors de la réalisation de leurs enseignes aux langues étrangères en fonction des produits exposés autrement dit en fonction de leurs activitéscommerciales.

- Un non- respect de la part des commerçants des lois qui régissent les enseignes notamment celles relative à la politique linguistique d’arabisation.

1.3. Motivation et choix du sujet

Le choix d’un bon sujet est le point de départ de toute recherche scientifique.

Notre choix du sujet a été motivé par le fait d’aborder un thème de l’actualité qui fait des préoccupations de la sociolinguistique urbaine mais aussi vu sa richesse et son importance .Notre motivation est dictée aussi en fonction des enseignes rédigées en différentes langue qui se donnent à voir et à lire dans différents espace de la ville de Jijel, Ces enseignes permettent la conception de la diversité linguistique.

Notre intérêt à la sociolinguistique urbaine est né étant donné que la ville de Jijel n’a pas été auparavant sujet d’une étude sociolinguistique comme l’étaient plusieurs fois Bejaia, Sétif, Tizi-Ouzou malgré qu’elle est une ville vivante et en dynamisme permanent.

1

(18)

2. Le cadre méthodologique de l’objet d’étude

2.1. Approche et techniques d’investigation

L’enquête relève d’une démarche scientifique, c’est pour cette raison qu’elle doit être conduite avec une rigueur méthodologique pour réduire le plus possible les risques qui peuvent en découler. Pour ce faire, nous avons coordonné entre deux techniques d’enquête : un questionnaire, étant un moyen efficace pour une première approche de l’enquête, nous permettra de recueillir les différents discours des commerçants en relation avec les langues et l’espace. Ainsi qu’un ensemble d’enseignes commerciales, pour rendre visible, concrète et réelle notre étude.

2.1.1. L’enquête par questionnaire

Le questionnaire est un intermédiaire entre l’enquêteur et l’enquêté. Avec des questions simples, claires et rangées selon un ordre logique, il permet de confronter les hypothèses postulées avec les données empiriques afin de les infirmer ou les confirmer selon R. GHIGLIONE et B. MATALON

« Un questionnaire est un instrument rigoureusement standardisé, à la

fois dans le texte des questions et dans leur ordre. Toujours pour assurer la comparabilité des réponses de tous les sujets, il est absolument indispensable que chaque question soit posée à chaque sujet de la même façon, sans adaptation ni explication complémentaires laissées à l’initiative de l’enquêteur»1.

En fait nous avons tenté d’adapter notre questionnaire à la problématique, aux hypothèses, aux objectifs de notre travail.

Notre questionnaire se compose de cinq parties. Dans la première partie nous essayerons de saisir des renseignements sur lieu de résidence, le sexe, l’âge et le niveau d’étude de notre public. La deuxième partie (Q1...Q4) est relative à l’usage des langues en présence par les commerçants. La troisième partie (Q5…Q7) porte sur la loi d’arabisation .La quatrième partie (Q8…Q15) s’intéresse aux langues utilisées dans les enseignes et les

1

R.GHILIONE et MATALON, B.1978.les enquêtes sociolinguistiques théorique et pratique. PARIS :

(19)

représentations qui y sont liées et la cinquième partie comporte une seul question (Q16) pour but de mettre en évidence le rôle de l’enseigne dans la communication entre les commerçants et leurs public.

Il est aussi confectionné de la manière suivante :

- Des questions fermées.

- Des questions ouvertes qui n’imposent pas certaines réponses, mais elles invitent nos enquêtés à proposer leurs propres explications pouvant donner une contribution significative à la compréhension du problème en question et en élargissant notre étude à d’autres éléments inattendus.

- autorisation des doubles et des triples réponses (questions à choix multiples).

2.1.2. Analyse sociolinguistique des enseignes commerciales

Après avoir pris le temps de sillonner la ville de Jijel, nous avons donc choisi de photographier les enseignes qui nous semblent représentatives. Notre corpus nous semble utile pour énumérer les langues affichées dans les enseignes commerciales mais d’examiner également si ces langues seront en harmonie avec les représentations des enquêté et la demande sociale. En fait, par leur analyse linguistique, nous tenterons de voir ce que ces enseignes de magasins pourraient dire de l’espace urbain.

(20)

Corpus

La réalisation d’une enquête de terrain nécessite la construction d’un corpus empirique, parce que « l’objet d’étude de la sociolinguistique, n’est donné au chercheur,

mais construit par lui et cette construction est le premier pas de toute enquête ».1.

Le corpus est un ensemble de données langagières, de données réelles, sélectionnées, organisées. Un corpus, qu’il soit oral ou écrit, peut être constitué de plusieurs parties ou moments comme c’est le cas de notre corpus divisé en deux parties.

Toute recherche, toute analyse de situation se fait à l’aide d’une ou de plusieurs méthodes. Il s’agit pour nous d’une enquête par questionnaire menée auprès des commerçants R.GHIGLIONE considère que l’enquête consiste à « interroger un certain

nombre d’individus en vue d’une généralisation »2. Il s’agit également d’une analyse

sociolinguistique des enseignes commerciales dans la ville de Jijel exactement la Rue Camp chevalier.

3. Etat de l’art

Les études et les recherches antérieures étant considérées comme des orientations pour le chercheur, lui permet d’éviter les obstacles déjà rencontrés.

L’étude sur l’enseigne est une question étendue qu’elle peut être analysée de différents points de vue. Dans ce qui suit nous allons citer quelques études auxquelles nous nous sommes inspirées, effectuées en Algérie par des chercheurs et des professeurs pour obtenir le diplôme de Magister ou de Doctorat.

Première étude : pour le chercheur Aissaoui Abdelhafid intitulé

« La communication par l’enseigne : approche linguistique », mémoire élaboré en vue

de l’obtention du diplôme de Magister en science du langage à l’université de Sétif en 2009. Cette étude vise une formalisation des structures occurrentes dans les enseignes en adoptant une analyse lexico-sémantique.

1

J.L.CALVET ,1999 « introduction ».in Calvet Louis Jean et Dumont Pierre ( dirs) ,enquête sociolinguistique. Paris. L’Hammattan.p.p11-14

2

(21)

Deuxième étude : étude menée par le professeur Nora Tigziri intitulé « les enseignes

en français dans trois contextes sociolinguistiques urbains : Lausanne, Alger, Tizi-Ouzou » à l’université de Mouloud Maamri à Tizi-Tizi-Ouzou. Elle a pour finalité de faire

une étude comparative entre trois espaces qui sont différents sur le plan linguistique et social mais qui ont comme chose commun le français. Prenant appui à des enseignes tirées de ces trois espaces.

Nous avons remarqué que ces études ne vont pas du terrain étant donnéqu’il s’agit uniquement des analyses sans pour autant savoir la raison de ses choix des langues auprès les commerçants étant les réalisateurs de ces écrits.

Contrairement aux travaux déjà faits dans le domaine des enseignes nous avons jumelé entre deux corpus un questionnaire menés auprès des commerçants nous permet de comprendre les facteurs qui valorisent la (les) langue (s) dans leurs enseignes, mais aussi de savoir s’il y a prise de conscience de leur part des codes qui régissent l’affichage commerciale. Dans notre étude nous allons mettre en réalités les discours tenus en adoptant une analyse sociolinguistique. Ces deux corpus nous permettent d’atteindre l’objectif escompté et donner le qualificatif de scientifique de notre recherche.

(22)

4. Cadre conceptuel

L’enseigne est un phénomène lié à la sociolinguistique urbaine, en effet ; au-delà de sa dimension commerciale, elle est considérée comme un fait socio-langagier urbain.

4.1. Définition de l’enseigne

4.1.1. Selon les dictionnaires de XIXème siècle nous pouvons lire

Enseigne : sf « ,du latin insigna, pluriel du neutre insigne ,qui est formé de in ,en et de

signium,signe , et qui est également le primitif du mot moderne insigne ,Enseigne signifie , en premier lieu ,signe ,marque distinctive puis indice d’identité, d’authenticité ,de vérité [ …..] C’est ainsi, une indication que l’on met au-dessus de l’entrée d’un établissement commercial, pour indiquer la nature du commerce et souvent le nom du commerçant ».1

4.1.2. Pour les dictionnaires du XXe siècle l’enseigne est un : « Signe constitué

par un emblème, une inscription ou un objet symbolique permettant signaler l’établissement de commerce à l’intention du public ».2

Elle est définie aussi comme : « Panneau portant un emblème ou une inscription ou un

objet symbolique qui signale un établissement, par exemple : l’enseigne lumineuse d’une pharmacie ».3

Une lecture attentive de ces définitions proposées nous pouvons déduire :

D’abord, l’enseigne est une marque, une inscription servant à indiquer la présence de tel ou tel commerce .Elle permet d’assurer une relation intime entre vendeur et acheteur. Le vendeur proposant un service, ou étant un distributeur d’un produit que l’acheteur, client vient, acheter chez ce dernier.

Ensuite, l’enseigne est considérée comme un panneau portant emblème ou un objet symbolique qu’un commerçant ou un artisan met à son établissement.

1Dictionnaire Micro Robert, 1980.

2Dictionnaire Encyclopédique Larousse ,1983. 3Grand Dictionnaire Universelle du XIX siècle ,1870.

(23)

4.1.3. Définition de l’enseigne en droit commercial

Le développement de la publicité par enseignes a conduit le législateur à réglementer leur usage. En effet , la loi limite le lieu et le placement des enseignes , leurs nature , leurs tailles ……..De même qu’elle prévoit un assujettissement à une taxe pour celles dites enseignes lumineuses .Elle est l’enseigne comme : « un signe distinctif des établissements de

commerce faisant corps avec le fonds et se transmet en cas de cession .Elle est la propriété exclusive de celui qui l’a le premier adoptée .Une imitation ou une analogie donne ouverture à une action , si une confusion est possible ».1

L’enseigne est une propriété exclusive. D’un point de vue juridique, elle est un signe distinctif du commerce propre à celui qui l’a adopté. Pour ne pas être une source de confusion.

1

EN FRANCE, la loi du 17 !03 !1909 modifiée et complétée par celle de 1975 ,in Dictionnaire Encyclopédique Larousse 1983).

(24)

4.2. L’histoire de l’enseigne

L’enseigne à l’époque était considérée comme une adresse, ou une référence d’une rue ou d’un lieu et les adresses seront données par référence à des enseignes. Par exemple : Donc les enseignes de commerce se développèrent au Moyen-âge en parallèle avec l’activité économique et le développement des villes.

Les écrivains comme Pascal écrit :

« On ne passe point dans le monde pour se connaitre en vers si l’on n’a mis l’enseigne

de poète, de mathématicien, etc. Mais les gens universels ne veulent point d’enseigne ».Ou

Voltaire quand il dit : « (….) tes maitres marchent sous tes enseignes ».

Il est évident que les enseignes ont été importées de France avec la colonisation. Comme la ville de Jijel est l’une des villes de l’Algérie, on partira de l’enseigne française.

Si on revient sur l’histoire des enseignes à Jijel, on va constater que ces enseignes ayant été importée de France avec la colonisation et la ville de Jijel était parmi les villes de l’Algérie, on partira de l’enseigne française.

La qualité des enseignes variait social, les français s’offraient d’une enseigne représentable mais chez les arabes il y avait seulement des panneaux de bois ou de fer peint .Au début, le commerçant ne montre qu’une seule partie des produits sous forme d’échantillons qui permettaient aux passants de connaitre la raison sociale d’une boutique. Dans ce sens disait Jean Marie Homet dans son livre « Les enseignes » :

« Dans les premiers temps, nos ancêtres lointains se contentaient de sortir et d’étaler pour les passants, devant ce qui leur servait de maison et d’atelier tous leurs surplus alimentaire ou artisanaux. Chaque matin, il fallait tout sortir et tout rentre lors des intempéries ou le soir venu .Petit à petit l’espace intérieur s’est développé et l’homme n’a plus exposé que des échantillons de sa production »

A partir de ce qui a été dit, on comprend comment on se plaigne de faire sortir à chaque fois les échantillons pour les présenter aux passants .Il est remarquable que les enseignes dans cette époque coloniale étaient généralement réalisées en langue française mais

(25)

après l’indépendance et surtout avec le développement urbain et l’arabisation .L’enseigne Jijilienne est écrite en plusieurs langues Arabo-française même en anglais et en Italien……

Aujourd’hui les enseignes apparaissent rapidement surtout avec l’expansion de la ville et la modernisation des commerces (Cybercafé _l’informatique, concessionnaires …..).C’est vrai qu’elles s’inspirent des enseignes françaises mais elles sont passées à un stade plus récent comme les enseignes lumineuses, colorées, carrées rectangulaire.

4.3. L’enseigne/la publicité

L’enseigne, un phénomène publicitaire. Publicité et enseigne font, de plus en plus, un tout indissociable, un seul bloc qui évoque des réalités rapprochées l’une de l’autre. En effet, l’enseigne tente, comme le fait la publicité, d’exercer une action psychologique sur le public, sur les passants. En effet, dans certains cas, elle réactive des valeurs, des sensations, des rêves, des renvois vers un passé, vers un lieu qui auront une résonance affectueuse et c’est l’envie de rentrer dans le commerce, de voir, de visiter et pourquoi pas acheter. Comme la publicité, l’enseigne s’adresse, elle aussi, à lafoule. Son texte, publicitaire, se veut le plus souvent un texte court et bref en vue d’être lu et perçu instantanément (mots simples, faciles et rapidement déchiffrables).

Certains commerçants croiraient peut-être attirer l’attention du client, à l’aide des constructions asyntaxiques, des rapprochements d’unités les moins attendus, c’est à dire que le langage de l’enseigne s’écarte de la présentation d’énoncés complets, opte pour une structuration de mots inhabituelle et cela uniquement dans le but d’exercer une attraction, d’attirer davantage le récepteur, ce client potentiel. Ainsi l’éloignement des modèles grammaticaux connus n’aurait de fin que commerciale : attirer les passants, vendre.

4.4. Le rôle de la publicité

La publicité comme activité commerciale est devenue un phénomène fréquemment répandu voire ordinaire qui caractérise la société moderne, de sorte qu'elle devienne quelque chose de banal dans la vie des individus. Sa présence dans tous les types de médias dévoile son importance et son pouvoir dans la vie socioéconomique. Ainsi, de par son but premier, à savoir la commercialisation des produits, la publicité se sert de plusieurs supports et d'un discours doté d'une force argumentative et persuasive, caractérisé par ses objectifs et par ses propriétés techniques. Le discours publicitaire est un type de discours qui prend en charge un

(26)

ensemble de particularités linguistiques et iconiques, car c'est l'un des rares discours qui emploie simultanément un code linguistique et un autre non linguistique.

L’article L.581-3 définit la publicité « comme toute inscription, forme ou image

destinée à informer le public ou à attirer son attention »1.

La publicité est une forme de communication son but est de fixer l’attention de sa cible sur un objet consommable : qu’il soit matériel (un produit) ou immatériel (un service, économie…etc.), et d’inciter à adopter un comportement déterminé vis-à-vis de ce dernier.

Les enseignes, les affiches sont donc une forme de la publicité si on considère que tout message joue sur le principe de la reconnaissance et de l’identification.

La publicité est une activité aussi vieille que le commerce, sous minimale les enseignes, les affiches et les annonces publicitaires .Elle essaye de répondre aux besoins de consommateurs, car il ne suffit de mettre un produit sur le marché pour qu’il soit vendu, il devient donc primordial de la faire connaitre et de le promouvoir.

4.5. La sociolinguistique urbaine

4.5.1. La sociolinguistique urbaine : terrain, champ et concepts

La sociolinguistique est une discipline en émergence. elle inclut dans sa problématisation du fait socio-langagier les spécificités organiques et fonctionnelles de l’espace urbain. Cette dernière est née à cause de la multiplicité des langues en ville .la pluralité linguistique dans la ville a été provoqué au fait de la migration des groupes de locuteurs vers la ville pour y chercher de meilleures conditions de vie. Elle devient alors, un point de convergence des migrations et donc de leurs langues.

L.J. Calvet la décrit comme suit : « Telle une pompe, la ville aspire du plurilinguisme

et recrache du monolinguisme, et elle joue ainsi un rôle fondamental dans l’avenir linguistique de la région ou de l’Etat. »2. Cette situation de contact de langues en ville a menée à l’urbanisation de la linguistique et elle intéresse de plus en plus les linguistes pour Calvet : « La ville est le but des migrations, le point ultime d’un parcours qui, du village à la

capitale, suit les pistes, les fleuves ou les voies ferrées, parcours des hommes bien sûr, mais

1www.sfu.ca/FREM 270/Sémiologie

2

(27)

en même temps parcours des langues. »1. Par opposition à la sociolinguistique générale, la sociolinguistique urbaine a pris en considération le facteur urbain qui a bien qui affecte les langues et les représentations linguistiques où une large part est faite à la mobilité spatiale comme valeur sociale.

Aussi le champ problématisé de la sociolinguistique urbaine considère comme objet de recherche l’hétérogénéité corrélée des discours sur les langues et la spatialité au travers de trois tâches, trois pôles d’intervention et de réflexion, non hiérarchisés et non exclusifs les uns des autres : l’étude de la mise en mots de la covariance entre les structures socio-spatiales signifiantes et la stratification sociolinguistique, l’étude de la ville comme matrice discursive (autrement dit le contexte social des discours), et les interactions opérantes (dans un mouvement dialectique) entre la prégnance des structures socio-spatiales sur les attitudes linguistiques et langagières produites par les acteurs de l’urbain et leurs propres discours sur l’espace social.

Thierry Bulot considère la sociolinguistique urbaine une sociolinguistique en et de crise. Il l’explique dans le passage suivant :

« En crise parce qu’elle naît de la sociolinguistique et traverse son

premier questionnement identitaire en s’interrogeant sur ce qui la crée et la constitue, ce qui la relie avec sa science fondatrice [la linguistique], et ce qui l’en différencie. De crise, parce qu’elle reflète, comme la sociolinguistique générale, une société qui l’est tout autant et parce que les valeurs qui la sous-tendent amènent à dépasser l’observation du changement social et s’interroger quant à un changement politique » 1.

1L.J.Calvet, idem. 1

T. Bulot, 2002, « La sociolinguistique urbaine : une sociolinguistique de crise ? Première considération ».

dans Lieux de ville : langues(s) urbaine(s), identité et territoire, Revue électronique : MARES LINGUISTIQUE n0 3, mai, p9, sur :

(28)

3

4.5.2. L’urbain : définition

Du latin urbsurbis « ville » l’urbain désigne donc ce qui est relatif à la ville. Le Petit Robert (2003) présente le terme en opposition au rural « qui est de la ville, des villes (opposé

à rural) »1.

4.5.2.1. L’urbain par opposition au rural.

Les activités principales que l’on retrouve à la ville ne sont pas présentes à la campagne. D’ailleurs, la création des premières villes, elles naissaient des flux d’hommes provenant des campagnes. Les hommes se regroupaient autour d’activités nouvelles, activités qui n’existaient pas. Lorsqu’ils étaient disséminés dans les hameaux les plus éloignés.

De nos jours, les services, les industries présentes en ville contrastent avec l’activité primaire, l’agriculture, du monde rural.

4.5.2.2. La ville une définition sociolinguistique

L’alliance entre la sociolinguistique et la ville a donné naissance à la sociolinguistique urbaine. Il s’agit bien d’une nécessité sans pour autant céder à la tentation de dire que la sociolinguistique ne peut être qu’urbain. Cependant, elle n’a de raison être qu’à partir du moment où il y a plus qu’un locuteur.

« La sociolinguistique a en effet besoin du plurilinguisme, de la réalité des rapports

quotidien, de la coexistence et des conflits entre différentes communautés, du choc des langues et des représentations, en un mot de la communication réelle dans tous les constituants se trouvent en ville multipliée, densifiés, condensés ». 2

4.5.3. Les enseignes commerciales : une mise en mots d’une réalité sociolinguistique urbaine

Les enseignes commerciales contiennent des langues et parfois des signes se référant à la réalité du milieu dans lequel elles sont inscrites. Les gens dans la ville communiquent et s’expriment par différentes manières. Cette volonté de mettre en mots et de transmettre un sens est ce qui fonde l’enseigne.

1Le Petit Robert 2003. 2

(29)

A travers ces écrits, l’homme met en mots la réalité de ce qui l’entoure et les devantures de magasins se font support de cette expression et de cette interprétation de la vie sociolinguistique reflétant ce milieu urbain. Agnès Millet dit à ce sujet : « La ville semble le

lieu d’une communication sans fin où l’écriture et le dessin se réinventent sans cesse en figures pour mieux dire son appartenance et sa différence. La ville se fait support multiple de ce que l’on pourrait appeler avec J.-M. Floch un langage visuel. » 14

Les signes graphiques qui composent l’enseigne peuvent être des traces de l’appartenance (identitaire, régionale, linguistique, et autres.) de celui qui la réalise. A cet effet, l’écrit urbain symbolise les langues en présence dans la ville et symbolise également le quotidien réel de la société qui vit dans ce milieu. Elles sont écrites en différentes langues et touchent à tous les aspects de la société.

Les enseignes de magasins qui se donnent à voir dans les différentes rues de la ville se veulent révélatrices de la société urbaine dans la mesure où elles répondent particulièrement à des caractéristiques d’ordre économique, identitaire, culturel et linguistique des commerçants ou des locuteurs de cette ville.

Nous pensons donc, qu’à travers le recours aux différentes langues (orales et écrites) que s’expriment les discours qui rendent compte de la réalité sociolinguistique d’une ville. Et c’est donc toute la vie urbaine qui est exposée et donnée à voir à travers la pratique des enseignes commerciales.

4.6. La politique d’arabisation

En 1962, tout le pays fonctionnait en français : enseignement, administration , environnement, secteurs économique, etc. La langue arabe classique n’est connue que par une minorité qui l’a apprise dans des écoles coranique, elle avait perdu sa place de langue écrite de la société du fait de la colonisation « le gouvernement algérien voulait réaliser la

face culturelle de l’indépendance en mettant à la place de la langue française la langue arabe ; non pas la langue parlée, mais la langue arabe standard issue de l’arabe coranique ,

1

A. Millet, « La ville, un espace socio-sémiotique » dans Des écrit dans la ville. Sociolinguistique d’écrist urbains : l’exemple de Grenoble, L’Harmattan, Paris, 1993, p. 26

(30)

ce fut l’objet de la politique d’arabisation »1. La politique d’arabisation a présenté deux volets, l’un explicite et l’autre implicite.

Le premier consistait à remplacer la langue française par la langue arabe dans tous ses usages en Algérie, et le second visait faire tenir à l’arabe classique la place des langues parlées multiples, arabes et surtout berbère .Ces deux dimensions expriment l’essentiel des tensions suscitées autour de l’arabisation.

Cette politique a touché le domaine de l’affichage publicitaire mettant en place des textes législatifs d’arabisation de cet affichage. Voici retracées ci-dessous les grandes dates de la promotion de cette politique puisée principalement des travaux de Khaoula Taleb Ibrahimi :

1976 : l’arabisation de l’état civil, des noms de rues, des plaques d’immatriculation et de l’affichage.

Conclusion partielle

Dans la frontière de ce premier chapitre, nous avons abordé de concept de l’enseigne et tous ce qui l’entoure et évidement de son évolution dans le but d’investir ces points pour une approche sociolinguistique urbaine dans la ville de Jijel qui mettra en exergue la ville et son environnement graphique avec les langues en présence.

1

G.GRANGUILLAUME, La phrocophonie en Algérie, école des grandes études en science sociale paris 09.04.2008 http :// sinistri.canalb log.com/archives/2008/04/09/8718521.htm,

(31)

Chapitre : II

Analyse des données relatives

au questionnaire

(32)

Introduction

Dans notre pays (Algérie) et notamment dans la ville de Jijel, les enseignes ont connu ces dernières années un développement remarquable. Avec l’ouverture économique et la concurrence qu’elle entraîne, le regain d’intérêt accordé à ces enseignes est plus que considérable et ceci ressort à travers le souci qu’on se fait en produisant ces enseignes mêmes. Notre étude porte sur l’approche sociolinguistique urbaine des enseignes commerciale dans les deventures des magasins de la ville de Jijel.

S’intéressant de près à ces enseignes, plus précisément à leur écrit, désirant approfondir ces observations et dépasser le simple constat, et selon une approche sociolinguistique.

Nous essayerons dans cette partie de dégager les formes de stratification socio-spatiale et sociolinguistique qui caractérisent les enseignes. Nous allons évoquer aussi l’influence de l’espace sur la diffusion et la distribution des langues dans la ville de Jijel.

Par ailleurs, nous allons voir comment se fait le choix des langues et leur hiérarchisation, leur appropriation ou leur discrimination dans cette ville. Nous allons voir également comment à travers ces inscriptions urbaines, les commerçants peuvent s’identifier, s’imposer et s’approprier ces espaces urbains mais chacun à sa manière. Nous considérerons par la suite, le marquage signalétique comme une forme d’identification et d’appropriation de l’espace urbain.

Afin d’apporter des réponses aux questions posées, une enquête est mené auprès des commerçants de la ville de Jijel, situés exactement dans la Rue Camp chevalier.

Nous essayerons dans le cadre de notre recherche, de comprendre, d’élucider et d’analyser ce phénomène des enseignes à travers notre corpus. Pour ce faire il nous faut donc, avant tout, de préciser la situation sociolinguistique des commerçants et aussi recenser leur besoins.

De ce fait, nous allons procéder à analyser les informations recueillies auprès des commerçants sur leurs affichage publicitaire à travers ce qu’en disent

eux-mêmes étant considérés comme les réalisateurs de ces écrits urbains.

Nous tenterons par la suite de faire une analyse sociolinguistique de l’environnement graphique des enseignes commerciales qui se donne à voir et à lire dans la Rue de Camp chevalier.

(33)

1. Présentation de la ville de Jijel

1.1. Données historiques et géographiques

(34)

Jijel est une ville côtière de la Méditerranée située à l'est de la Kabylie et à environ 314 km d'Alger. Jijel est également le chef-lieu de la wilaya du même nom, la population de la ville est estimée à 148 000 habitants (2007).

C'est un port sur la mer Méditerranée, à l'extrémité Est d'une côte à falaises nommée la Corniche kabyle. Elle est adossée au massif montagneux de la Petite Kabylie.

(35)

1. Dépouillement et analyse du questionnaire

Nous allons commencer l’analyse de notre questionnaire par

résultats de l’enquêteet les différentes informations recueillies auprès des commerçants derniers sont représentés dans des graphes nommés

est composé de 50 commerçants.

1.1. Tableau relatif à l’âge des commerçants

Age 25-30ans 30-35ans 35-40ans 40-45ans Plus de 45 Total

Le tableau dévoile l’âge des commerçants 22% des commerçants ont 35

restants ont25-30 ans.

Dépouillement et analyse du questionnaire

Nous allons commencer l’analyse de notre questionnaire par

les différentes informations recueillies auprès des commerçants derniers sont représentés dans des graphes nommés « le cercle relative

de 50 commerçants.

relatif à l’âge des commerçants

Nombre des commerçants Pourcentage 4 8% 10 20% 11 22% 18 36% 07 14% 50 100%

tableau dévoile l’âge des commerçants nous remarquons que 36% ont 40

22% des commerçants ont 35-40 ans, 20% ont 30-35 ans, 14% ont plus de 45 ans, et 8%

8% 20% 22% 36% 14% 25-30 30-35 35-40 40-45 plus de 45

Nous allons commencer l’analyse de notre questionnaire par la présentation des les différentes informations recueillies auprès des commerçants. Ces le cercle relative ».Notre échantillon

nous remarquons que 36% ont 40-45 ans, 35 ans, 14% ont plus de 45 ans, et 8%

(36)

1.2. Tableau relatif au sexe des commerçants Sexe Féminin Masculin Total Le tableau présente le

de 96%, en revanche 4% sont des femmes.

1.3. Tableau relatif au lieu de résidence

Lieu de résidence

La ville

La compagne

Total

Tableau relatif au sexe des commerçants

Nombre Pourcentage

Féminin 02 4%

Masculin 48 96%

50 100%

Le tableau présente le sexe des commerçants la pluparts sont des hommes avec un taux de 96%, en revanche 4% sont des femmes.

relatif au lieu de résidence

Lieu de résidence Nombres Pourcentage

43 86% 07 14% 50 100% 4% 96% 0% 0% fiminin masculin

la pluparts sont des hommes avec un taux

(37)

Le tableau présent révèle le lieu de résidence des commerçants, nous remarquons que 86% habitent dans la ville tandis que 14% habitent dans la compagne.

1.4. Tableau relatif au niveau d’étude des commerçants

Niveau d’étude Primaire Moyenne Secondaire Universitaire Total

révèle le lieu de résidence des commerçants, nous remarquons que 86% habitent dans la ville tandis que 14% habitent dans la compagne.

Tableau relatif au niveau d’étude des commerçants

Niveau d’étude Nombres pourcentage

02 04% 11 22% 27 54% 10 20% 50 100% 86% 14% La ville la compagne

révèle le lieu de résidence des commerçants, nous remarquons que

(38)

Ce tableau représente le niveau d’étude de commerçants, nous constatons que 54% sont des secondaires, 22% ont le niveau moyen, 20% sont des universitaires, alors que 4% niveau primaire.

Ce tableau représente le niveau d’étude de commerçants, nous constatons que 54% sont ont le niveau moyen, 20% sont des universitaires, alors que 4%

4% 22% 54% 20% primaire moyenne secondaire Universitaire

Ce tableau représente le niveau d’étude de commerçants, nous constatons que 54% sont ont le niveau moyen, 20% sont des universitaires, alors que 4%ont le

(39)

Questions sur l’usage des langues dans les enseignes

Q 1 : Quelle est votre langue maternelle?

propositions Arabe algérienne Berbère Français Total

Dans ce tableau nous constatons que la totalité des commerçants de notre corpus (100%) ont comme langue maternelle l’arabe

milieu berbérophone ou même francophone

Ce tableau révèle l’appartenance arabe des co

Questions sur l’usage des langues dans les enseignes

: Quelle est votre langue maternelle?

Nombre Pourcentage

50 100 %

00 00%

00 00%

50 100%

Dans ce tableau nous constatons que la totalité des commerçants de notre corpus (100%) ont comme langue maternelle l’arabe algérien, alors que nul d’eux n’est

milieu berbérophone ou même francophone.

Ce tableau révèle l’appartenance arabe des commerçants

100% 0% 0% 0% Arabe algérienne

Dans ce tableau nous constatons que la totalité des commerçants de notre corpus algérien, alors que nul d’eux n’est né dans un

(40)

Q 2 : Quelles langues parlez Propositions Arabe algérien Berbère Français Français- arabe Total

Le tableau montre que parmi les cinquante questionnés (66%) parlent l’arabe algérien tandis que 34% utilisent le plus souvent et le français et l’arabe algérien sumiltaniement.

D’après ces résultats et en se référant au premier tableau nous constatons que que les commerçants de la ville de Jijel aient l’arabe comme langue maternelle, ils recour la langue française. De ce fait, les commerçants dès lors qu’ils se sont installés dans un milieu urbain ils sont dans l’obligation d’être bilingues.

0% 0%

Quelles langues parlez-vous ?

Propositions Nombres Pourcentage

Arabe algérien 33 66%

00 00%

00 00%

arabe 17 34%

50 100%

Le tableau montre que parmi les cinquante questionnés (66%) parlent l’arabe algérien tandis que 34% utilisent le plus souvent et le français et l’arabe algérien sumiltaniement.

D’après ces résultats et en se référant au premier tableau nous constatons que que les commerçants de la ville de Jijel aient l’arabe comme langue maternelle, ils recour la langue française. De ce fait, les commerçants dès lors qu’ils se sont installés dans un milieu urbain ils sont dans l’obligation d’être bilingues.

66%

34% Arabe algérien Berbère Français Français-arabe

Le tableau montre que parmi les cinquante questionnés (66%) parlent l’arabe algérien tandis que 34% utilisent le plus souvent et le français et l’arabe algérien sumiltaniement.

D’après ces résultats et en se référant au premier tableau nous constatons que malgré que les commerçants de la ville de Jijel aient l’arabe comme langue maternelle, ils recourent à la langue française. De ce fait, les commerçants dès lors qu’ils se sont installés dans un milieu

(41)

Q 3 : Parmi ces langues quelles sont celles que vous maîtrisez le mieux Propositions Arabe algérien Arabe classique Berbère Français Anglais Autres Total

Ce tableau révèle que (60%) des commerçants maîtrisent exclusivement l’arabe algérien tandis que 34% disent qu’ils parlent parfaitement le français

affirment qu’ils maîtrisent l’arabe algérien et l’arabe classique l’anglais.

En se référant aux résultats du tableau, il nous paraît

inégaux et qu’il y a existence d’un écart entre l’arabe classique et les langues les plus véhiculaires dans le monde du commerce, notamment la langue fran

présent dans le champ linguistique graphiques dans les affiches commerciales.

4% 0%

: Parmi ces langues quelles sont celles que vous maîtrisez le mieux

Propositions Nombre Pourcentage

Arabe algérien 30 60% Arabe classique 02 4% 00 00% 17 34% 01 2% 00 00% 50 100%

Ce tableau révèle que (60%) des commerçants maîtrisent exclusivement l’arabe tandis que 34% disent qu’ils parlent parfaitement le français

affirment qu’ils maîtrisent l’arabe algérien et l’arabe classique, alors que 2% maîtrisen

En se référant aux résultats du tableau, il nous paraît que les degrés de maîtrise sont qu’il y a existence d’un écart entre l’arabe classique et les langues les plus véhiculaires dans le monde du commerce, notamment la langue française

présent dans le champ linguistique algérien. Ce qui a influencé le monde graphiques dans les affiches commerciales.

60% 4% 0% 34% 2% 0% Arabe algérien Arabe classique Berbère Français Anglais Autres

: Parmi ces langues quelles sont celles que vous maîtrisez le mieux ?

Pourcentage

Ce tableau révèle que (60%) des commerçants maîtrisent exclusivement l’arabe tandis que 34% disent qu’ils parlent parfaitement le français et, (4%) parmi eux , alors que 2% maîtrisent

que les degrés de maîtrise sont qu’il y a existence d’un écart entre l’arabe classique et les langues les plus çaise, l’anglais aussi est qui a influencé le monde des signes

(42)

Q 4 : En quelle langue préférez Propositions Arabe Français Anglais Total

Parmi les cinquante personnes questionnées (60%) préfèrent lire

classique et 40% restants préfèrent lire et écrire en langue française, les 2% aiment lire en anglais.

D’après ces résultats, nous constatons qu’il y a une contradiction par rapport aux réponses données au tableau précédent, la plupart ne maîtrisent pas l’arabe classique mais ils préfèrent lire en arabe, nous pouvons avancer que

personne. Elle ne connaît pas un usage spontané, elle est exclusivement apprise par le biais des institutions scolaires et utilisée dans les contextes formels particuliers tandis que le français est à la fois langue académique avec un re

registre d’usage quotidien toléré dans toutes les situations de communication. quelle langue préférez-vous lire et écrire ?

Propositions Nombres Pourcentage

29 58%

20 40%

01 2%

50 100%

Parmi les cinquante personnes questionnées (60%) préfèrent lire

et 40% restants préfèrent lire et écrire en langue française, les 2% aiment lire en

D’après ces résultats, nous constatons qu’il y a une contradiction par rapport aux réponses données au tableau précédent, la plupart ne maîtrisent pas l’arabe classique mais ils préfèrent lire en arabe, nous pouvons avancer que l’arabe classique n’est la

personne. Elle ne connaît pas un usage spontané, elle est exclusivement apprise par le biais des institutions scolaires et utilisée dans les contextes formels particuliers tandis que le français est à la fois langue académique avec un registre soutenu et langue de la rue, avec un registre d’usage quotidien toléré dans toutes les situations de communication.

58% 40% 2% 0% Arabe Français Anglais

Parmi les cinquante personnes questionnées (60%) préfèrent lire et écrire en l’arabe et 40% restants préfèrent lire et écrire en langue française, les 2% aiment lire en

D’après ces résultats, nous constatons qu’il y a une contradiction par rapport aux réponses données au tableau précédent, la plupart ne maîtrisent pas l’arabe classique mais ils préfèrent l’arabe classique n’est langue maternelle de personne. Elle ne connaît pas un usage spontané, elle est exclusivement apprise par le biais des institutions scolaires et utilisée dans les contextes formels particuliers tandis que le gistre soutenu et langue de la rue, avec un registre d’usage quotidien toléré dans toutes les situations de communication.

(43)
(44)

Questions sur la politique d’arabisation

Q 5 : Connaissez-vous les textes de la commerciales en Algérie Propositions Oui Non Un peu Total

La majorité des commerçants questionnés (94%) répondent négativement, ils ne connaissent pas le code qui régit les enseignes, bien que

connaissent seulement quelques instructions.

Ces résultats montrent qu’il n’y a pas une mobilisation de la part des autorités pour faire connaître les lois dictées dans la constitution, notamment celles qui régit l’affichage publicitaire.

Questions sur la politique d’arabisation

vous les textes de la loi qui gèrent l’affichage de commerciales en Algérie ?

Propositions Nombres Pourcentages

00 00%

47 94%

03 6%

50 100%

La majorité des commerçants questionnés (94%) répondent négativement, ils ne connaissent pas le code qui régit les enseignes, bien que (6%) répondent par un peu, ils connaissent seulement quelques instructions.

Ces résultats montrent qu’il n’y a pas une mobilisation de la part des autorités pour faire connaître les lois dictées dans la constitution, notamment celles qui régit l’affichage

0% 94% 6%0% oui non un peu

loi qui gèrent l’affichage des enseignes

Pourcentages

La majorité des commerçants questionnés (94%) répondent négativement, ils ne (6%) répondent par un peu, ils

Ces résultats montrent qu’il n’y a pas une mobilisation de la part des autorités pour faire connaître les lois dictées dans la constitution, notamment celles qui régit l’affichage

(45)

Q 6 : Connaissez-vous la loi du 16 janvier arabe ? Propositions Oui Non Un peu Total

La réponse à cette question était de la

Tous les commerçants de notre corpus (100%) affirment qu’ils ne sont pas informés qu’il existe la loi d’arabisation des enseignes commerciales publiés en 1991.

Dans L’absence des agences publicitaires spécialisées et agrées par l’état,

problème de la non uniformisation de l’affichage des enseignes commerciales, autrement dit, les commerçants écrivent leurs enseignes publicitaire

montre le manque de rigueur dans l’application des textes en vigu linguistique algérienne d’arabisation.

vous la loi du 16 janvier 1991 portant la généralisation de la langue

Propositions Nombres Pourcentage

00 00%

50 100%

00 00%

50 100%

La réponse à cette question était de la manière suivante :

Tous les commerçants de notre corpus (100%) affirment qu’ils ne sont pas informés qu’il existe la loi d’arabisation des enseignes commerciales publiés en 1991.

Dans L’absence des agences publicitaires spécialisées et agrées par l’état,

problème de la non uniformisation de l’affichage des enseignes commerciales, autrement dit, les commerçants écrivent leurs enseignes publicitaires d’une manière anarchique ce que manque de rigueur dans l’application des textes en vigueur relatifs à la politique linguistique algérienne d’arabisation.

0% 100% 0% 0% oui non un peu

portant la généralisation de la langue

Pourcentage

Tous les commerçants de notre corpus (100%) affirment qu’ils ne sont pas informés qu’il

Dans L’absence des agences publicitaires spécialisées et agrées par l’état, se pose le problème de la non uniformisation de l’affichage des enseignes commerciales, autrement dit, ière anarchique ce que eur relatifs à la politique

(46)

Q 7 : Pensez –vous que les enseignes doivent être écrites en langue arabe Pourquoi ? Proposition Pour Contre Neutre Total

D’après ce tableau nous constatons que 40% sont pour la loi d’arabiser les enseignes, tandis que 60% parmi eux sont des opposants de la loi d’arabisati

Pourquoi ?

Un argument d’ordre culturel se basant sur le patrimoine cult arabe.

Un argument d’ordre économique qui met en valeur les langues étrangères notamment la langue française comme des langues de grande réputation.

Il semble que les commerçants de la rue de Camp chevalier de la ville de

dominés par les langues étrangères notamment la langue française malgré qu’ils ont au fond des sentiments d’appartenance à la culture arabo

vous que les enseignes doivent être écrites en langue arabe

Nombres Pourcentage

20 40%

29 60%

01 2%

50 100%

D’après ce tableau nous constatons que 40% sont pour la loi d’arabiser les enseignes, tandis que 60% parmi eux sont des opposants de la loi d’arabisation, entre autre 2% sont neutres

Un argument d’ordre culturel se basant sur le patrimoine culturel produit de la fusion

Un argument d’ordre économique qui met en valeur les langues étrangères notamment la langue française comme des langues de grande réputation.

Il semble que les commerçants de la rue de Camp chevalier de la ville de

dominés par les langues étrangères notamment la langue française malgré qu’ils ont au fond des sentiments d’appartenance à la culture arabo-musulmane.

39% 59% 2% 0% pour contre neutre

vous que les enseignes doivent être écrites en langue arabe ?

D’après ce tableau nous constatons que 40% sont pour la loi d’arabiser les enseignes, tandis on, entre autre 2% sont neutres

urel produit de la fusion

Un argument d’ordre économique qui met en valeur les langues étrangères notamment

Il semble que les commerçants de la rue de Camp chevalier de la ville de Jijel sont encore dominés par les langues étrangères notamment la langue française malgré qu’ils ont au fond

contre neutre

(47)

Pour eux , ils n’ont aucune tendance par leurs choix de langue sauf qu’ils se contentent d’attirer les migrants venus du monde entier raison pour laquelle, ils imitent la plupart des enseignes qui sont écrites soigneusement sur le plan graphique seulement.

Question sur les langues choisie dans les enseignes

Q 8 : Quelle importance accordez

Propositions Très grande Moyenne Aucune Total

En se référant au tableau, nous

Chevalier donnent une grande importance à l’enseigne, 18% estime

l’affichage publicitaire est moyenne, les restants (2%) que l’enseigne n’a aucune importance.

En appuyant sur les pro

conscience de la part des commerçants de l’importance de l’affichage publicitai domaine du commerce.

ils n’ont aucune tendance par leurs choix de langue sauf qu’ils se contentent d’attirer les migrants venus du monde entier raison pour laquelle, ils imitent la plupart des enseignes qui sont écrites soigneusement sur le plan graphique seulement.

sur les langues choisie dans les enseignes

: Quelle importance accordez-vous à l’enseigne de votre commerce

Propositions Nombres Pourcentage

Très grande 40 80%

0 9 18%

01 2%

50 100%

En se référant au tableau, nous trouvons que 80% des commerçants de la rue de Camp hevalier donnent une grande importance à l’enseigne, 18% estiment

l’affichage publicitaire est moyenne, les restants (2%) que l’enseigne n’a aucune importance.

En appuyant sur les propos des commerçants, nous remarquons qu’il y a prise de conscience de la part des commerçants de l’importance de l’affichage publicitai

80% 18% 2% 0% Très grande Moyen Aucune

ils n’ont aucune tendance par leurs choix de langue sauf qu’ils se contentent d’attirer les migrants venus du monde entier raison pour laquelle, ils imitent la plupart des enseignes qui sont écrites soigneusement sur le plan graphique seulement.

vous à l’enseigne de votre commerce ?

commerçants de la rue de Camp nt que l’importance de l’affichage publicitaire est moyenne, les restants (2%) que l’enseigne n’a aucune importance.

pos des commerçants, nous remarquons qu’il y a prise de conscience de la part des commerçants de l’importance de l’affichage publicitaire dans le

(48)

Q 9 : Préférez-vous des enseignes commerciales écrites en

La majorité écrasante (60%) des personnes de notre corpus préfèrent que commercial de la rue de Camp chevalier soit en langue française.

écrire les enseignes en utilisant deux langues ou plus (mixte), 10% des enquêtés signalent qu’il vaut mieux d’écrire en langue arabe et les restants (6%) préfèrent la langue anglaise.

A partir des résultats, il paraît que les commer

enseignes faire recours à la langue française et parfois anglaise En fait, l’anglais n’est considérée qu’une langue étrangère parmi d’autres, participant au développement technique, scientifique et économique du pa

publicité urbaine des enseignes doit se conformer à la réalité sociolinguistique.

6% Proposions Arabe Français Anglais Mixtes Total

vous des enseignes commerciales écrites en ?

La majorité écrasante (60%) des personnes de notre corpus préfèrent que

ue de Camp chevalier soit en langue française. Cependant, 24% aiment écrire les enseignes en utilisant deux langues ou plus (mixte), 10% des enquêtés signalent qu’il vaut mieux d’écrire en langue arabe et les restants (6%) préfèrent la langue anglaise.

A partir des résultats, il paraît que les commerçants préfèrent lors de l’élaboration des enseignes faire recours à la langue française et parfois anglaise En fait, l’anglais n’est considérée qu’une langue étrangère parmi d’autres, participant au développement technique, t économique du pays. Nous déduisons ainsi que la langue utilisée dans la publicité urbaine des enseignes doit se conformer à la réalité sociolinguistique.

10% 60% 24% Arabe Français Anglais Mixte Nombres Pourcentage 03 10% 31 60% 04 6% 06 24% 50 100%

La majorité écrasante (60%) des personnes de notre corpus préfèrent que l’affichage Cependant, 24% aiment écrire les enseignes en utilisant deux langues ou plus (mixte), 10% des enquêtés signalent qu’il vaut mieux d’écrire en langue arabe et les restants (6%) préfèrent la langue anglaise.

çants préfèrent lors de l’élaboration des enseignes faire recours à la langue française et parfois anglaise En fait, l’anglais n’est considérée qu’une langue étrangère parmi d’autres, participant au développement technique, Nous déduisons ainsi que la langue utilisée dans la publicité urbaine des enseignes doit se conformer à la réalité sociolinguistique.

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