HAL Id: jpa-00206666
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Annihilation des antiprotons de 3 GeV/c avec les nucléons de l’émulsion ionographique
Jean-Claude Montret
To cite this version:
Jean-Claude Montret. Annihilation des antiprotons de 3 GeV/c avec les nucléons de l’émulsion iono- graphique. Journal de Physique, 1968, 29 (5-6), pp.419-426. �10.1051/jphys:01968002905-6041900�.
�jpa-00206666�
ANNIHILATION DES ANTIPROTONS
DE 3GeV/c
AVEC
LESNUCLÉONS
DEL’ÉMULSION IONOGRAPHIQUE (1)
Par
JEAN-CLAUDE MONTRET,
Laboratoire de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Clermont.
(Reçu
le 11 octobre1967.)
Résumé. - L’étude des étoiles « blanches » induites par l’annihilation
d’antiprotons
de 3
GeV/c
dans l’émulsion nucléaire(G5)
nous apermis
d’établir le nombre moyen de mésons 03C0émis dans l’annihilation, leurs
spectres
en moment etangulaire.
Nous avons aussi obtenu desrenseignements
sur l’émission des mésons K et sur le volume d’interaction.Abstract. 2014 A
study
of the "white-stars" induced in(G5)
nuclear emulsionby
the annihila- tion of 3GeV/c antiprotons provides
informations about the average number, momentumspectrum
andangular
distribution of thepions
emitted. Some information on kaons emission and interaction-volume is obtained.I. Introduction. - La collaboration
française
desantiprotons
aexpose,
en1964,
auC.E.R.N.,
unempi-
lement d’6mulsions Ilford
G5,
a un faisceau d’anti-protons
de 3GeV/c.
L’exploration
de cesplaques
nous a conduits a1’etude des interactions «
antiprotons-nucléons
». Nousavons
donne, grace
a cetteetude,
desrenseignements
sur :
- Le nombre moyen de m6sons 7r et de mesons K 6mis lors de
1’annihilation;
-
L’6nergie
moyenne de ces m6sons 7r et de cesmesons K.
Enfin,
il nous a semble interessant de comparer lescaractéristiques
de ces 6v6nements avec lespredictions
du modele
statistique
de Fermi.II. Choix des dvdnements. - Dans une
emulsion,
les etoiles d’interaction
d’antiprotons peuvent pheno- ménologiquement
se classer en deux groupes :a)
Les etoiles sans branches noires ou etoilesblanches;
b)
Les etoiles avec au moins une branche noire.Si
Io
est l’ionisationlin6ique
auplateau
de Fermidans 1’emulsion consid6r6e et I l’ionisation
lin6ique
dela
particule :
a)
Toute trace d’ionisation I est dite « blanche »ou « relativiste » si I
1,410;
b)
Toute trace telle que1,410 I 810
est dite«
grise »
ou decascade;
c)
Toute trace d’ionisation I est dite « noire » ou«
d’evaporation » si
I >810.
Le choix des 6v6nements a ete determine par la confrontation
theorique
que nous voulions faireavec le modele
statistique
de Fermi[1],
modelevalable notamment pour
expliquer
laproduction
mul-tiple
departicules
dans des interactions nucl6on-nu- cleon ou antinucléon-nucléon. Cetteparticularite
nousa conduits a ne choisir que des etoiles blanches. En
effet,
les etoiles avec branches noiresrepr6sentent
unm6canisme en deux temps dans les noyaux lourds de 1’6mulsion :
ler
temps :
Annihilation de1’antiproton
avec unnucleon du noyau, emission
multiple
departicules
etexcitation du noyau;
2e
temps :
Le noyau revient a son 6tat fondamentalen «
evaporant »
desparticules.
Cesderni6res,
enmajorite
desprotons
de faiblesenergies,
sont visiblesdans 1’emulsion sous forme de branches noires.
Dans ce processus, les
particules
6mises lors de 1’acteprimaire interagissent
avec les nucl6ons du noyau par diffusionélastique
ouin6lastique,
ouechange
decharges.
Ces interactions modifient les
caractéristiques
desparticules
de l’acteprimaire
et, pour éviter d’avoir a tenircompte
de cesmodifications,
nous nous sommeslimites aux etoiles blanches.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002905-6041900
420
III.
Dépouillement
et mdthodes de mesure. - Ledepouillement
a ete fait par «suivage
de traces » et nous avons retenu dans noscinq plaques
21 etoilesblanches. Notre
statistique
a eteaugment6e
par lepr6t
decinq plaques
danslesquelles
avaient etereperes
17 6v6nements. Au total nous avons 6tudi6 38 6v6ne-
ments. Toutes les traces ont ete mesur6es par diffusion coulombienne
multiple
et ionisation.1. DIFFUSION COULOMBIENNE MULTIPLE
(DCM). -
Nous avons utilise la methode du centre de
gravity
cellule 4t
[2].
Cette methode a1’avantage
de reduirele bruit de fond d’un facteur
/n, n
6tant le nombre de cellulesindépendantes.
Chaque
foisqu’il
a etepossible,
nous avonspointe
100 sous-cellules de 100 microns chacune. Pour les traces
trop
inclinees dans1’emulsion,
nous faisions danschaque plaque
traversee le maximum depoint6s
enr6duisant la sous-cellule a 50
microns,
voireparfois
25 microns.
2. IONISATION. - L’ionisation a ete mesuree par
comptage
degrains
lelong
de la trace. Pour tenircompte
d’6ventuelsgradients d’ionisation,
nous mesu-rions l’ionisation de nos secondaires par rapport a l’ionisation de
l’antiproton
incident.Soit
Ix :
l’ionisation de la tracesecondaire, Ip :
l’ionisation de1’antiproton incident, Io :
l’ionisationplateau.
On écrit :
FIG. 1.
3. MESURES ANGULAIRES. - Definition des
angles caractéristiques
d’une trace :En accord avec la
figure 1,
nous posons :0 :
angle
deprojection
entre la direction de l’anti- proton incident et la tracesecondaire;
8 :
angle
d’enfoncement de la trace secondaire dans1’6mulsion.
Nous avons mesure
F angle
6 avec ungoniom6tre,
tandis que la valeur de 8 est obtenue par
prise
de lac6te z a des intervalles de
longueur
L :k 6tant le coefficient de contraction de 1’6mulsion.
IV.
Application
des mdthodes de mesures auxévénements. - 1. DISTRIBUTIONS DU NOMBRE DE BRANCHES. - La distribution du nombre de branches
est donnee
figure
2.FIG. 2.
Définissant Ns >
comme le nombre moyen de branches par etoilesblanches,
nous trouvons :Mais il faut tenir
compte
du facteur e d’efficacite de detection des branchesrelativistes;
e est determinepar deux
comptages
successifs des traces fines. Nousavons determine e =
0,9,
valeurqui
est en accordavec celles obtenues par les autres auteurs
(tableau I).
TABLEAU I
Apres application
de cettecorrection,
nous trou-vons :
Ce nombre est a
rapprocher
de celui donne parJeannet et
al.[8] : (Ns) = 3,81’:f: 0,13.
Seulsces auteurs ont donne le nombre moyen de branches relativistes dans les interactions
p-noyau
de 1’emulsion pour desp
de 3GeV/c.
2. RESULTATS. -
L’application
des m6thodes de diffusion coulombiennemultiple
et d’ionisation nous apermis
d’identifier lesparticules
et de donner leurspectre
enenergie
et en moments.Pour éviter les causes d’erreurs
qui
auraient pu 6tre dues a1’appareillage,
nous avons étalonné la m6thode avec lesprimaires
des etoiles(p
de 3GeV/c)
sur les deux
appareils
de mesure dont nousdisposions :
- 1
microscope
Koritzka MS2,
- 1
microscope
Leitztype
Olurd.Les deux courbes
d’6talonnage
sontrepr6sent6es figures
3 et 4. Nous avons tenucompte
pour toutes les mesures faites sur lemicroscope
Olurd d’un facteur de calibration de1,2.
Appliqu6es
aux6toiles,
ces m6thodes de mesures nous ontpermis d’accepter
les 38 6v6nements commeprovenant
d’annihilationp
sur nucl6on.L’identification des branches nous a donne : 106 mesons 7T
10 mesons K 2
protons.
La
configuration
de 1’6v6nement avec deux protonset la balance
d’6nergie
nous permettent de supposerqu’il s’agit
d’un 6v6nement dutype :
La balance
d’6nergie
enparticulier
nous conduita penser que le meson n° aurait une
energie cin6tique
de 640
MeV,
valeurcompatible
avec le spectre enenergie
des m6sons 7ccharges.
FIG. 3. - p 3
GeV/c,
c. degravity
28 traces Olurd.FIG. 4. - p 3
GeV/c,
c. degravity
25 traces Kortiz Ka.422
TABLEAU II
3. DETERMINATION DU NOMBRE DE PIONS EMIS. - Si nous
d6signons par N,,± >
le nombre moyen de mésons 7tcharges
6mis parinteraction,
nous trouvons :Le
principe d’indépendance
decharge
nous permet d’admettrequ’il
y a en moyenne et au minimum unmeson 7t° 6mis pour
chaque paire (1t+, 1t-).
Dans cesconditions,
si nousdesignons par N,,±o >
le nombremoyen de mésons 7t 6mis par
interaction,
nous obte-nons, en tenant
compte
du facteur d’efficacite e :d’oii :
Ce resultat constitue la limite inferieure du nombre de mésons n 6mis dans l’annihilation. En
effet, l’émis-
sion de deux ou trois nO par
paire (7r+, 7r-)
n’est pasimpossible.
Dans le tableau
II,
nous comparons nos resultatsavec ceux obtenus
pr6c6demment.
Les nombresport6s
dans la colonne
marquée NTt-:1:.o >
CORRIGE corres-pondent
a des resultats obtenus dans 1’emulsion avec des etoilesd’6vaporation
en tenantcompte
du nombre de m6sons 7r absorbes dans le noyau.On remarquera que nos resultats sont en bon accord
avec ceux
publi6s antérieurement,
aux erreurspres.
La
comparaison
de nos resultats estparticulierement
int6ressante avec les resultats suivants : d’une
part,
avec ceux de
Apostolakis et
al.[10] qui
ne se sontint6ress6s
qu’aux
etoilesblanches,
comme nous 1’avonsfait
nous-m8mes;
d’autre part, avec ceux de Ronneet al.
[12] qui
ont donne des resultats pour desp
de
1,3
MeVd’energie cinetique.
Cetteenergie
est laplus
voisine de celle utilis6e dans nos
experiences (2,2 GeV).
4.
EVALUATION
DU RAPPORT7r + /7t-
ET DU RAPPORTDU NOMBRE D’EVENEMENTS A « BRANCHES PAIRES » AU NOMBRE D’EVENEMENTS A « BRANCHES IMPAIRES ». -
Un 6v6nement est dit a « branches
paires » lorsque
le nombre de ses branches est
pair.
Ilcorrespond
aune annihilation
antiproton-proton.
Un 6v6nement est dit a « branches
impaires » lorsque
le nombre de ses branches estimpair.
I1correspond
a une annihilationantiproton-neutron.
Dans ce cas, le nombre de mesons 7t- dans 1’etat final
est
sup6rieur
d’une unite au nombre de mesons 7r+.Nous avons trouve
7t + f7t-
=0,84 ± 0,07;
resul-tat
sup6rieur
a ceux obtenuspr6c6demment
pour des annihilations au repos avec des etoilesd’evaporation (tableau III).
TABLEAU III
Ce resultat prouve que nous avons un exc6s d’an- nihilation sur des protons. Il
s’explique
par le faitqu’6tudiant
les etoiles blanches nous tenonscompte
des annihilationsp
- p sur les noyauxd’hydrog6ne
de 1’emulsion. Ces 6v6nements
produisant
desparti-
cules relativistes n’ont donc pas de branche noire et
n’ont pas ete etudies par les auteurs donnes en r6f6-
rence dans le tableau
II,
ceux-ci s’6tant int6ress6sdavantage
aux etoiles a branches noires.Le rapport du nombre d’6v6nements a branches
paires
au nombre d’6v6nements a branchesimpaires
est A =
2,45.
Les sections efficaces d’annihilation
p
-p
etp -
n6tant
6gales,
nous devrions trouver A6gal
au rapport du nombre deprotons
au nombre de neutrons dans 1’emulsionapres
soustraction des 6v6nements dus a l’annihilation sur lesprotons
libres.D’apres
Barkas[13],
le rapportn/p
du nombre deneutrons au nombre de
protons
dans 1’emulsion est :FIG. 5.
FIG. 6.
424
Nous avons trouve 11 6v6nements a « branches
impaires
»qui correspondent
donc a des annihila-tions
p - n.
Les remarquespr6c6dentes
nous per- mettent de calculer le nombre d’annihilationsp -
psur les protons des noyaux, a savoir
11/1,24 ~
9 6v6ne-ments.
Ayant
observe un total de 38evenements,
nousen d6duisons par soustraction que 18 d’entre eux sont
dus a une annihilation
p -
p libres dans 1’emulsion.I1 est bien evident que ces nombres
correspondent
aune
estimation,
mais il estpratiquement impossible
de définir les erreurs
qui s’y
attachent.5. RESULTATS RELATIFS AUX PIONS. - La
figure
5repr6sente
le spectre enquantite
de mouvement des106 mésons 7t 6mis. Nous constatons que
l’impulsion moyenne Prt >
est :La
figure
6 montre lespectre
enquantite
de mou-vement pour 78 m6sons 7r
qui
ont unangle
d’enfonce-ment dans 1’6mulsion inferieur a 150. Ces traces peu inclin6es ont leur
energie
mesur6e avec une bonnepr6cision,
le nombre depoint6s
de diffusion coulom- biennemultiple
6tantgrand.
Nous obtenons alors :Cet
histogramme
a etecompare ( fig. 7)
a la courbetheorique
donnee par le modelestatistique
deFermi
[1]
dansl’approximation
deBaldin,
Goldanskiiet Rozenthal et pour un 6tat final a
cinq
corps[14].
Nous constatons que notre
spectre experimental
estd6cal6 vers les basses
energies.
Ce resultat nous
parait
lie au fait que la valeur durapport
K entre1’energie
visible et1’energie
totale West inferieure a celle que nous devrions trouver.
Ce
rapport
est donne pourchaque
6toile sur lafigure
8.La valeur moyenne de K est
0,40.
Cette valeur est en excellent accord avec celle donnee parDyer
et al.
[9] (K
=0,406)
et celle donnee par Ek- spong[4] (K
=0,41).
En
supposant
que le spectre enenergie
des mesons n°FIG. 7.
est le meme que le
spectre
des mésons 7tcharges,
nousdevrions trouver :
ou
ETto repr6sente 1’6nergie
totaleemport6e
par lespions
neutres 6mis. Si nous supposons que pourun 6tat final a
cinq
corps nous avons auplus
deuxpions
neutres, nous obtenonsE,,.-
1GeV,
1’6ner-gie
totale moyenneemport6e
parpion charge
6tantde
(477 ± 40)
MeV.L’6nergie
totale W mise enjeu
dans l’interaction etant de 4
GeV,
nous avons alors :FIG. 8.
TABLEAU IV
Par difference entre cette valeur
theorique
et la valeurobservee,
nous constatons que notre biland’énergie
est déficitaire de 35
%.
Nous emettronsl’hypothese
queplus
de deux7rO,
en moyenne, sont 6mis par interaction.De
plus,
ce resultat ne ferait querapprocher
la courbetheorique
de notre distributionexperimentale.
Dans le tableau
IV,
nous avonscompare
la valeurmoyenne de
1’energie cinetique
despions 6mis,
obtenuepar differents auteurs.
6. DISTRIBUTION ANGULAIRE. - Sur la
figure 9,
nous avons
represente
etcompare
la distributionangulaire
des mésons 7t 6mis,avec la courbetheorique
du modele
statistique,
dans la memeapproximation
que
precedemment.
L’hypoth6se
d’une distributionisotrope
dans lesysteme
du centre de masse a la base de la courbetheorique
estpleinement justifiée
par l’accord th6orie-expérience.
FIG. 9.
426
7. MESONS K. - Si nous
d6signons
parNKK le
nombre moyen d’6toiles
pr6sentant
unepaire
de m6-sons
K,
nous obtenons :Ce resultat est different de la valeur moyenne de
tous les resultats
publi6s,
donnee parEkspong et
al.
[4] qui
trouvaient :Cependant,
il faut noter que les valeurs obtenues par les differents auteurs varient entre 3 rb 2%
et13,3 ± 5,8 % [4].
L’6nergie
moyenneemport6e
par 6toile et parpaire
de m6sons K est de
(88 ± 20)
MeV.8. VOLUME D’INTERACTION
Ort.
- Les tables de Mac Connell etShapiro [15]
donnent laprobabilite
normalis6e au taux de
production
pure depions
desetats
KKn7t
pourQK
=Q,,/100
Nos valeurs pour la
production
de m6sons K nousconduisent a
prendre
Ce volume d’interaction
conduit, d’apres
cestables,
a une
production multiple
de m6sons -m de4,79,
resultat en accord avec le notre :
Les limites du volume d’interaction sont fix6es par
nos erreurs.
Nous trouvons :
Conclusion. - Nous avons mesure le nombre moyen et
l’énergie
moyenne des m6sons 7cproduits
par l’annihilation
d’antiprotons
dans uneemulsion,
ainsi que le nombre moyen et
1’energie
moyenne despaires
de mesons K 6mis lors de ces memes interactions.Nos resultats sont
compatibles
avec ceux des 6tudespr6c6dentes
faites par latechnique ionographique,
mais pour des
energies plus
faibles desantiprotons.
Il ne nous est pas
possible
de comparer nos resultatsavec les mesures faites dans des chambres a bulles.
En
effet,
cettetechnique
estg6n6ralement
utilis6epour 6tudier les resonances
produites
lors de l’inter- action desantiprotons,
tandis que dans notre etudenous avons tent6
d’expliquer
le processus d’interaction.Nos resultats montrent que le modele
statistique
deFermi
[1] peut
encore 6tre utilise pour de hautesenergies. Toutefois,
le fait d’6treoblige
deprendre
pour la
production
de mesons K un volume d’inter- action different de celui utilise pour laproduction
despions,
tend a limiter lasignification precise
de cettegrandeur.
Nous pensonsqu’il
y a lieu de la consid6rercomme un
parametre dependant
dutype
deproduc-
tion consid6r6.
Remerciements. - Il m’est
particulierement agr6a-
ble de remercier ici :
- Mme et M.
Avan,
directeurs du Laboratoire dePhysique Nucl6aire, professeurs
a la Faculte desSciences, qui
m’ontpermis
d’effectuer ce travail etm’ont
guide
avecbienveillance;
- M. D.
Isabelle,
maitre de conferences a la Faculte desSciences,
pour les tres fructueuses discus- sions que nous avons eues;- M. le Professeur
Morand,
et les chercheurs deson
laboratoire,
pour lepr6t
descinq plaques
d’anti-protons.
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