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Etude aux rayons X de la phase incommensurable dans (N(CH3) 4)2MCl4, M = Co et Zn

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(1)

HAL Id: jpa-00209031

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209031

Submitted on 1 Jan 1981

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Etude aux rayons X de la phase incommensurable dans (N(CH3) 4)2MCl4, M = Co et Zn

G. Marion

To cite this version:

G. Marion. Etude aux rayons X de la phase incommensurable dans (N(CH3) 4)2MCl4, M = Co et Zn.

Journal de Physique, 1981, 42 (3), pp.469-472. �10.1051/jphys:01981004203046900�. �jpa-00209031�

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Etude aux rayons X de la phase incommensurable dans (N(CH3)4)2MCl4, M = Co et Zn

G. Marion

Laboratoire de Physique des Solides, équipe de Dynamique des Cristaux Moléculaires (*)

Université de Lille 1, 59655 Villeneuve d’Ascq cedex, France

(Reçu le 25 juillet 1980, révisé le 19 septembre, accepté le 21 novembre 1980)

Résumé. 2014 Nous avons étudié, au moyen des rayons X, la dépendance en température du vecteur d’onde de la modulation et de l’intensité d’un satellite parmi les plus forts dans la phase incommensurable de TMATC-Co et TMATC-Zn. Cette étude permet d’obtenir la valeur 2 03B2

=

0,75 de l’exposant critique ainsi qu’une expression analytique de la variation 03B4(T), au voisinage de la transition de second ordre.

Abstract.

2014

By means of X-rays, the wave vector of the modulation, and the intensity, of one of the strongest satellite have been measured in the incommensurate phase of TMATC-Co and TMATC-Zn. This study provides

the value 0.75 for the critical exponent 2 03B2 and gives an analytical form to the variation of 03B4 versus T, in the neigh-

bourhood of the second order phase transition.

Classification Physics Abstracts

64.70K - 77.80B

Les structures des tétraméthylammonium tétra-

chlorozincate et cobaltate (notés TMATC-Zn et

TMATC-Co par la suite) ont été résolues à tempé-

rature ambiante dans la phase paraélectrique par Wiesner [1]. Ces structures sont isomorphes et appar- tiennent au groupe d’espace Pnma avec 4 molécules

par maille et les paramètres suivants :

Les facteurs de température sont assez élevés et présagent de mouvements de grande amplitude des

TMA autour de leur centre de gravité, mouvements

confirmés par l’étude en R.M.N. [2].

Ces corps présentent de nombreuses transitions de

phases mises en évidence par A.T.D. [3]. Récemment,

la phase II incommensurable a été étudiée aux rayons X

[4, 5] et aux neutrons [6]. Les principaux résultats

de ces études sont les suivants pour TMATC-Zn : - en diffraction neutronique, variation linéaire

avec la température de l’intensité d’un satellite de

premier ordre et surstructure 3 en phase dite IV.

-

en diffraction X, l’intensité d’un satellite est

proportionnelle à (Ti - T)203B2 avec 2 fl

=

0,74 et

surstructure 5 en phase ferroélectrique III.

Il faut noter que les températures de transition annoncées récemment sont différentes de celles obte-

nues par A.T.D., résultats rappelés dans le tableau 1.

Tableau 1.

(*) Associée

au

C.N.R.S. (n° 465).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01981004203046900

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Le but de notre étude est d’obtenir l’évolution en

température de l’intensité et de la position d’un

satellite sur le composé TMATC-Co. L’expérience portera simultanément sur TMATC-Co et TMATC- Zn.

1. Dispositif expérimental.

-

Les monocristaux furent obtenus par évaporation à température

ambiante d’une solution aqueuse saturée. Etant donné le fort coefficient d’absorption de ces composés

pour la radiation CuKa utilisée, des lames minces ont été obtenues à partir de formes parallélépipédiques

soit par sciage, soit par dissolution.

Les échantillons utilisés sont placés au centre d’un

cercle d’Euler monté sur un goniomètre à deux cercles.

Le faisceau incident issu d’un tube à anticathode de

cuivre, à foyer vertical, est rendu monochromatique

par une lame de graphite plat. La divergence du

faisceau diffusé est déterminée par une fente réglable, placée à 170 mm de l’axe du goniomètre, devant le compteur.

Les températures sont obtenues dans un jet d’air sec

à débit constant issu d’une souflette refroidie par

frigatron, et sont mesurées par thermocouple.

2. Mesures.

-

Des clichés de précession nous ont permis de choisir les satellites les plus intenses, ceux

de la réflexion (020) (Fig. 1). Pour les deux composés,

Fig. 1.

-

TMATC-Co : Cliché de précession, rayonnement MoK03B2,

strate 1 = 0. Les satellites les plus intenses sont ceux des réflexions

(0, ± 2, 0). T = 12 °C phase II.

[TMATC-Co : Precession diagram in phase II at T

=

12 °C, layer 1

=

0. The strongest satellites belong to the (0, ± 2, 0) reflexions.

X-ray source : MoKa.]

nous avons suivi à travers les phases II (incommen- surable) et III (ferroélectrique) l’évolution en tempéra-

ture de la position et de l’intensité des satellites

( ± ô20). Les résultats apparaissent sur les figures 2.

Les raies satellites sont caractérisées par un vecteur

d’onde q03B4 = (1 + b) 2 a*/5. A la température Ti de la

transition de second ordre, b vaut ô.

=

0,045 pour

b)

Fig. 2.

-

a) TMA TC-Zn: - Intensité intégrée du satellite (b20)

en

fonction de la température. Le trait plein représente la fonction

(23,6-T)O,76; 0394 Vecteur d’onde de la modulation ; les transitions du

premier ordre présentent de l’hystérésis. b) TMATC-Co: - Inten- sité intégrée du satellite (b20); la courbe continue représente (21,8-T)o .74 dans la phase II ; A Variation avec la température du vecteur d’onde de la modulation; on remarque le blocage à 0,4 a*

en

phase III et à 3 a* en phases IV et V ; 0 Intensité de la raie de référence (020). Sa variation fait apparaître la transition IV - V.

[a) TMA TC-Zn: - Integrated intensity of the (b20) satellite

versus

temperature. Solid line represents the function (23.6-T) 0.76;

A Wave vector of the modulation ; first order transitions show

hysteresis. b) TMATC-CO : a Integrated intensity of the (b20)

satellite. Solid line represents (21.8-T)0.74 in phase II ; A Tempera-

ture dependence of the

wave

vector of the modulation ; qa locks at

0.4 a* in phase III and at a*/3 in phases IV and V ; 0 Intensity of the (020) reference peak. It clearly shows the phase IV to phase V tran- sition.]

TMATC-Co et 0,050 pour TMATC-Zn. Puis à décroît de façon monotone tandis que la température diminue

et tend vers zéro à la température Tc de la transition

vers la phase ferroélectrique.

Les températures Ti, de la transition entre les

phases 1 et II sont 23,6 °C pour TMATC-Zn et 21,8 °C

pour TMATC-Co. La transition de blocage sur la

(4)

valeur commensurable 0,4 intervient vers 7,5 °C

pour Zn et 9,6 °C pour Co. La phase ferroélectrique III

est donc commensurable de surstructure 5 et s’étend

jusqu’à Tf

=

3,8 °C pour Zn et 5,5 °C pour Co.

Alors apparaissent les phases IV de surstructures 3 par rapport à la phase prototype I.

Au passage des transitions de premier ordre, b présente un hystérésis en température et en particulier

au passage entre les deux phases commensurables III et IV.

Les intensités des satellites (b20) ainsi que de la raie de référence (020) ont été mesurées. Ces intensités varient continûment à la transition Ti. Dans la phase incommensurable, les intensités intégrées des satellites

suivent la loi Isat oc (T, - T)203B2 avec 2 fl = 0,75, valeur déjà obtenue par Mashiyama et Tanisaki

pour TMATC-Zn. (Par ajustement nous avons obtenu

Ioc(Ti-T)O,76 pour TMATC-Zn et Ioc(21,8-T)O,74

pour TMATC-Co.)

Les satellites d’ordre supérieur n’ont pas été vus,

sans doute en raison de la faiblesse de leur intensité.

Fig. 3.

-

TMATC-Zn : Cliché oscillant de précession en phase I.

On remarquera les lignes de diffusion perpendiculaires à b*. Strate 1 = 0.

[TMATC-Zn : Oscillating precession photograph in phase I, layer

1 = 0. One can

see

diffusion lines perpendicular to the b* direction.]

Enfin, les clichés de cristal fixe et de précession en

rayonnement monochromatique (MoKa) montrent

la présence de diffusion localisée principalement

dans les plans perpendiculaires à b*. Cette diffusion subsiste à basse température [5]. En revanche, la

diffusion critique en phase 1 qui se condense en la

tâche satellite en dessous de T;, est localisée au voisinage de l’axe a* [4].

3. Discussion.

-

La diffusion prétransitionnelle,

étendue dans la direction a*, est compatible avec des déplacements transverses à la direction de la modula- tion. Lors de la transition II-III, le plan de symétrie m disparaît tandis que s’établit la phase ferroélectrique de polarisation spontanée portée par Oy.

En présence d’une modulation sinusoïdale de vecteur d’onde de faible amplitude, l’intensité d’un satellite de premier ordre se comporterait classique-

ment comme (Ti - T), soit (Ti - T)2fJ avec 203B2=1.

La valeur obtenue pour 2 03B2 est différente. Elle est intermédiaire entre la valeur 2 fl

=

0,8 + 0,1 obtenue

pour K2SeO4 et 2 fl

=

0,62 pour Rb2ZnCI4. Cette

dernière valeur a été comparée à la valeur 0,625 donnée

par le modèle de Ising tridimensionnel, tandis que le modèle tridimensionnel de Heisenberg à spin 1/2

donne 2 03B2

=

0,77 [7], valeur proche à la fois de 0,8

et de 0,75.

Pour expliquer les transitions de phases dans K2SeO4, Iizumi et al. [8] considèrent le couplage entre

le paramètre d’ordre primaire Q(qâ), amplitude des déplacements atomiques pour le vecteur d’onde q.

dans le mode qui induit la transition incommensu-

rable, et le paramètre d’ordre secondaire P(q’), mode polaire donnant la polarisation spontanée Ps(O) dans

la phase ferroélectrique en dessous de Tc.

L’énergie libre contient alors, par l’intermédiaire du potentiel, des termes anharmoniques dont on ne garde, parmi les termes croisés, que le terme linéaire

en P(q’) compatible de plus avec les critères d’invariance par translation. En adoptant leur notation

et compte tenu de l’absence de satellites d’ordre

supérieur à un, l’énergie libre s’écrit, dans la phase

incommensurable :

et le développement devrait être poursuivi jusqu’à

l’ordre 10 en ~1 !! t

Avec les mêmes approximations que ces auteurs,

on obtient par minimisation de F, ayant posé

la valeur suivante de J :

A 1 dépend évidemment de la température et au voisinage de Ti où l’on peut négliger la variation en

fonction de (b - bo), A 1 se comporte comme

03B11(Ti - T)2@; l’exposant critique 2p est déterminé

par la variation de l’intensité du satellite de premier

ordre.

Donc, toujours au voisinage de T;, le comportement

du vecteur de la modulation suit la loi

(5)

472

De telles variations sont représentées sur les figures 2,

en trait plein, avec les valeurs suivantes :

L’examen des variations de ô avec la température

pose le problème du saut de ô à la transition Tc ainsi que celui de l’hystérésis en température au

passage des transitions de premier ordre.

D’après K. Gesi et M. Iizumi, qui ont effectué

la première étude neutronique, la deutériation du TMATC-Zn semble affecter la transition vers la

phase III, puisque celle-ci est de surstructure 3.

Nous avons l’intention d’entreprendre une étude analogue à la précédente sur D-TMATC-Zn.

Remerciements.

-

Nous remercions Mme C. Car-

pentier et M. G. Odou qui se sont occupés de la

croissance des cristaux et du dispositif expérimental.

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