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Academic year: 2021

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Science is fun

par J. MARECHE Lycée A. Varoquaux - 54510 Tomblaine

Chaque année, l’association britannique ASE (Association for Science Education) rassemblant les professeurs de Sciences (biologie, physique, chimie) du primaire à l’Université, organise, comme l’Union des Physiciens, un congrès national. Il avait lieu cette année à l’Université de Lancaster, à la limite des Midlands et de l’Écosse. Il y avait environ quatre mille participants.

A cause de la diversité des centres d’intérêt tant du point de vue des matières que des niveaux, toutes les activités sont en libre-service et il peut se dérouler jusqu’à vingt activités en parallèle : des conférences, des discussions, des communications, des ateliers sur des sujets spécifiques aux diverses disciplines ou sur les sciences de l’éducation. De manière générale, j’ai pu observer chez nos collègues anglo-saxons les particularités suivantes. D’abord une plus grande sensibilité aux problèmes pédagogiques généraux liés aux sciences de l’éducation, sans apparemment tomber dans les excès psychopédagogi- ques que l’on peut craindre. Ensuite, un souci omniprésent de faire des sciences expérimentales et amusantes compréhensibles par tous : «de la physique avec les mains» dirait Gilles de GENNES. Un minimum de formalisme, des expériences même pendant les conférences, soit en liaison avec le sujet, soit présentant des analogies avec le phénomène s’il est un peu théorique.

Les démonstrations et expositions des fabricants de matériel sont un vrai plaisir pour les yeux et pour l’enfant qui sommeille en nous : tous est couleur et jeu. Peu de matériel classique comme en France. Les établissements sont dotés systématiquement. Les efforts portent visible- ment sur la présentation de matériel peu cher - les crédits sont limités -, multi-fonction, ludique (surtout en primaire). Le jeu reste présent au niveau secondaire dans les activités proposées et les compétitions auxquelles les Britanniques semblent se mesurer de bonne grâce. Par L’U.d.P. ET L’EUROPE – L’U.d.P. ET L’EUROPE – L’U.d.P. ET L’E

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ailleurs une documentation très riche présentée soit par des éditeurs, soit par des industries (dans lesquelles le département communication avec le corps enseignant semble fort développé).

La présence de l’Union des Physiciens à ce congrès a permis de maintenir, consolider ou établir des liens avec des associations sembla- bles à la notre. Les Britanniques sont flattés qu’on leur rende visite, même si le «continent» ne les attire pas fondamentalement. C’est également l’occasion de rencontrer d’autres étrangers - je ne parle pas des Écossais ou des Irlandais - et de confronter les difficultés d’ensei- gner les Sciences dans des pays de cultures et de structures si différentes. Certaines initiatives favorisent ces contacts internationaux, jusqu’au niveau des élèves, par des échanges épistolaires sur des thèmes scientifiques (Science Across Europe Project par exemple).

En conséquence, il serait intéressant d’approfondir nos relations avec cette association (et d’autres ailleurs) en participant effectivement à une tâche commune et en favorisant les rencontres entre professeurs.

Nos deux pays sont en pleine réforme : depuis quelques années seulement, la Grande-Bretagne essaie de définir un programme national minimum et de notre côté nous abandonnons un centralisme excessif.

De plus les Britanniques, enclins à aborder les sujets scientifiques de manière globale semblent faire effort pour approfondir les sujets enseignés, alors que nous avons, depuis quelques années tendance à élargir notre enseignement par l’analyse de situations plus concrètes, même si elles ne peuvent être présentées dans tous leurs détails. Nous semblons être, de part et d’autres du Channel, en route vers un même but : bien enseigner les Sciences. Espérons que nous pourrons nous rencontrer et nous enrichir mutuellement des savoir-faire propres aux deux pays et que nous ne nous croiserons pas sans nous voir.

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Vol. 89 - Avril 1995

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