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Sur les modifications vectorielles inhérentes à l'effet doppler pour des ondes se propageant dans un milieu diélectrique

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(1)

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Sur les modifications vectorielles inhérentes à l’effet

doppler pour des ondes se propageant dans un milieu

diélectrique

M. Risco

To cite this version:

(2)

SUR LES MODIFICATIONS VECTORIELLES

INHÉRENTES

A L’EFFET DOPPLER POUR DES ONDES SE PROPAGEANT DANS UN MILIEU

DIÉLECTRIQUE

Par M. RISCO,

Maître de Recherches au C. N. R. S.

Sommaire. 2014 La théorie relativiste du

champ électromagnétique existant dans un milieu matériel montre que, par l’influence du mouvement, le champ électrique et le champ magnétique n’ont plus, dans le nouveau référentiel, les mêmes directions que leurs inductions respectives. En conséquence,

l’étude de la propagation d’ondes planes à travers le milieu mobile, dépend essentiellement de quatre vecteurs différemment orientés. Dans ce travail, on énonce une règle selon laquelle, à partir des formules

exprimant l’orientation du champ électrique ou du champ magnétique, on peut immédiatement écrire celles qui signalent la direction et le sens des inductions correspondantes. C’est une règle de

carac-tère biunivoque. Elle s’applique aussi au vecteur de Poynting et à celui qui représente la quantité de mouvement du champ électromagnétique. Les deux vitesses de propagation, selon le rayon et la

normale aux ondes, sont donc reliées par la règle établie. Celle-ci s’appuie sur la substitution de l’indice de réfraction n

par I/n,

c’est-à-dire sur la substitution de la vitesse u de la lumière dans le diélectrique par c2/u. L’emploi successif de ces deux vitesses permet d’obtenir les deux systèmes de formules de l’effet Doppler par une même méthode : soit par addition de vitesses, soit par transformation de la phase.

Les modifications subies par les différents vecteurs sont étudiées. On trouve notamment que pour

arrêter le mouvement des ondes au moyen d’une transformation de Lorentz, deux conditions s’imposent :

1° la vitesse relative v des référentiels, restant plus petite que c, doit être supérieure, ou égale, à la

vitesse de la lumière dans le diélectrique au repos; 2° la direction initiale de propagation des ondes doit former avec l’axe OY, normal à la vitesse v, un angle plus grand que l’angle limite de réfraction,

défini pour une surface séparant le diélectrique du vide. La deuxième condition présente la particularité

remarquable d’attribuer à cet angle limite un rôle concret dans un problème concernant un seul et

unique milieu réfringent, le diélectrique utilisé ayant été considéré comme étant d’extension indéfinie. Bien que ce travail soit consacré à l’étude de la propagation d’ondes planes, il contient également

quelques indications de caractère plus général.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

14,

DÉCEMBRE 1953, PAGE 657.

1. Un

champ électromagnétique

existant dans un

diélectrique

homogène

et

isotrope

subit des

chan-gements

profonds, qui

obéissent à des

équations

découvertes par Einstein et

Laub,

quand

le milieu matériel se met en mouvement

rectiligne

et

uni-forme. Pour tout observateur par

rapport

auquel

le milieu est mobile, le

champ

et l’induction

électriques

n’ont

plus,

en

général,

la même orientation ; le

champ

et l’induction

magnétiques

sont aussi orientés de

façon

différente.

L’étude de l’effet

Doppler

et de l’aberration dans un milieu

réfringent dépend

donc essentiellement de

quatre

vecteurs : les deux

champs

et leurs

induc-tions

respectives,

ce

qui

implique

une certaine

complexité

pour la

représentation analytique

du

phénomène. Rappelons

que dans la théorie

ciné-matique

de l’effet

Doppler,

les résultats finals sont

exprimés

par deux

systèmes d’équations

et non pas

par un seul comme

lorsqu’il

s’agit

du vide.

Dans le

présent exposé

nous allons trouver, pour des ondes lumineuses

planes

et

polarisées

rectili-gnement,

se

propageant

dans un

diélectrique

en

mouvement, une

règle

qui

relie directement

chaque

cosinus directeur du

champ

électrique

ou

magné-tique

au cosinus

respectif

de l’induction

corres-pondante.

C’est une

règle

de caractère

biunivoque,

d’un

emploi

immédiat et

applicable

aussi aux vecteurs

signalant

la direction et le sens des deux sortes de

propagation : propagation

selon la normale

aux ondes et

propagation

selon le rayon.

A la fin de cette étude nous tâcherons d’éclaircir la

signification

physique

que l’on

peut

attribuer à la

règle

en

question.

2. Considérons deux

systèmes

d’axes

ayant

même orientation et une vitesse de translation relative uniforme v, dans la direction commune des x. Les

origines

0 et 0’ des coordonnées

d’espace.

sont

supposées

coïncider à

l’origine

des

temps.

Admettons que le

diélectrique homogène,

exempt

de

charges

libres,

soit au repos par

rapport

au

système

XYZ. Pour un observateur

appartenant

au

système

XYZ’,

les

composantes

du

champ

électrique

E’, du

champ

magnétique

H’ et des

inductions D’ et B’

peuvent

être

calculées,

en

fonction des

grandeurs

correspondantes

dans le

(3)

658

système

XYZ, au moyen des

équations

de

trans-formation

déjà

citées

(1).

Nous les

écrirons,

en utili-sant les

paramètres

sous la forme suivante :

K

désignant

le

pouvoir

inducteur

spécifique

et fl la

perméabilité magnétique.

I,’indice de réfraction n étant considéré comme

plus’grand

que

l’unité,

l’on aura :

1

Les coordonnées x, y, z, f dont E et H sont des fonctions, doivent être évidemment soumises à la transformation de Lorentz.

Par la suite, nous

employerons

les lettres 1 et l’ pour

désigner

les deux référentiels.

Maintenant, avant de traiter la

question

que nous nous sommes

proposée

et

qui

concerne

spécifi-quement

les ondes

planes

et

périodiques,

dans les deux

paragraphes

suivants nous allons tirer

quelques

conséquences

des

équations générales

que nous

venons de transcrire.

3. Demandons-nous d’abord si un

champ

élec-tromagnétique

agissant

dans le milieu au repos

peut

être

composé

exclusivement, dans le nouveau

référentiel,

de deux inductions, le

champ

électrique

’et le

champ

magnétique,

en vertu de la

transfor-mation relativiste, s’annulant donc.

’ ’

L’extinction de ces vecteurs est

représentée par

les

équations

suivantes, écrites selon l’ordre

qui

convient dans ce cas-ci : ,

Les

formules

(4) expriment

une

première

condition

à

remplir :

les

champs

existants dans le référentiel

(1) A. EINSTEIN et J. LAUB, Ueber die elektromagnetischen Grundgleichungen für bewegte Kôrper. Ann. Physik, I908,

26, 532.

Les équations dans le cas du vide avaient été découvertes

auparavant par EINSTEIN. Zur Elektrodinamik bewegter -Kôrper. Ann. Physik, igo5, 17, 891.

primitif

Z,

et donc les

inductions,

doivent être

perpendiculaires

à la vitesse relative v des

systèmes

coordonnés. Bref, il faut

partir

d’un

champ

électro-magnétique,

périodique

ou non, se

propageant

par ondes

planes

perpendiculaires

à l’axe OX

(2).

Nous

choisirons le sens,

positif

de cet axe comme sens de

propagation.

Les

équations

(5)

constituent

séparément

un

système;

un autre est formé par les

équations

(6).

Évidemment,

pour ne pas

supprimer

le

champ

électromagnétique

initial,

il est nécessaire

d’égaler

à zéro les matrices des

coefficients,

toutes les deux

équivalentes.

On aura ainsi

c’est-à-dire,

en tenant

compte

des valeurs

(1)

et

considérant la vitesse v comme

positive

ou

Cette formule

exprime

une deuxième condition : les

champs

électrique

et

magnétique

ne

peuvent

devenir nuls en 2;’ que si ce référentiel se

déplace

avec une vitesse relative

rigoureusement égale

à la

vitesse de la lumière dans le milieu

diélectrique.

Enfin,

par substitution de la valeur

(7),

les

équations

(5)

et

(6)

donnent

respectivement

d’où

C’est donc une dernière condition que le

champ

électrique

et le

champ

megnétique

existants dans

le référentiel 1 soient

perpendiculaires

l’un à l’autre.

Ils forment avec la vitesse v,

qui indique

la direction de

propagation,

un trièdre

trirectangle.

4. Le

comportement

des

inductions,

sous

l’aspect

qui

vient d’être étudié, est tout

différent,

car on ne

peut

pas les faire

disparaître

par un

changement

de

référentiel

quel

que soit le

champ

électromagnétique

originel.

Essayons,

en effet, de rendre nulles les inductions

en

posant :

(1) Le cas d’une double propagation selon les deux sens

(4)

659

Si nous voulons éviter que E et H soient

identi-quement

nuls, les

équations

qui

composent

le

sys-tème

(9)

d’une

part,

ainsi que celles du

système (10)

d’autre

part,

doivent satisfaire la condition de

compatibilité,

commune à ces deux cas,

d’où

ou

On aboutit, en somme, à une condition

impos-sible à

remplir,

car on ne

peut

pas attribuer à la

vitesse relative des référentiels une valeur en

qui

est

supérieure

à la vitesse de la lumière dans le vide.

Soulignons

que la subsistance des inductions

après

toute transformation relativiste est absolument

indispensable pour

ne pas

priver

le

champ

électro-magnétique

de la

quantité

de mouvement que

H. Poincaré lui

assigne

(3).

Dans un des

para-graphes

ultérieurs nous reviendrons sur cette

question.

5. Ne voulant nous occuper, dès

maintenant,

que de la

propagation

d’ondes

périodiques

à travers

le

diélectrique

en mouvement, considérons dans le

référentiel initial 2 une onde

lumineuse

plane dont

la normale, située dans le

plan

XY,

forme avec

l’axe des x un

angle

cp.

Désignant

les

composantes

sinusoïdales du

champ

électrique

par

on aura comme condition de transversalité

et le

champ magnétique s’exprimera

par

Par

substitution

de ces valeurs dans les for-mules

(2)

et

(3)

de transformation

relativiste,

on obtient pour les

champs

et les inductions

agissant

(3) Voir, à ce sujet, P. LANGEVIN, oeuvres Scientifiques (Publications du C. N. R. S.), 1950, p. 407.

dans le nouveau référentiel Il les

expressions

sui-vantes :

Fixons notre attention sur cet ensemble de valeurs, en

soulignant que,

comme

d’habitude,

nous

supposons les ondes dans un état momentané de

polarisation rectiligne,

ce

qui

autorise à écrire :

Eo

et

Ho

étant les secteurs

amplitudes.

En consé-quence, les

composantes

de

Eo peuvent

remplacer

celles de E

quand

on se sert des formules

précé-dentes pour calculer les

angles

d’orientation de

E’,

H’,

D’ et B’.

Les

équations (14)

montrent que, si l’on substitue n

par 11

dans les cosinus directeurs du

champ

élec-n

trique

en

Z’,

on obtient les cosinus directeurs

corres-pondants

de l’induction

électrique

et,

évidemment,

on

procèdera

de la même manière pour effectuer

l’opération

inverse. Cette

règle

est

également

appli-cable au

champ

et à l’induction

magnétiques,

comme

il ressort des

équations

(15).

Le vecteur S’ de

Poynting

et celui G’

qui

repré-sente, par unité de

volume,

la

quantité

’de

mou-vement du

champ électromagnétique,

obéissent

aussi,

quant

à leurs orientations dans

l’espace,

à la

règle

établie. Ils

proviennent,

en effet, des

produits

vectoriels des deux

champs

ou des deux

inductions,

d’après

les formules

(5)

660

Finalement, pour

ne pas

perdre

de vue

l’aspect

cinématique,

il convient

d’indiquer

que

la vitesse de

propagation

des ondes et la vitesse radiale ont aussi des orientations reliées par la

règle

en

ques-tion

(4).

Ce sont, en effet, des vecteurs

qui

coïncident

respectivement

avec G’ et S’ à la fois en direction et en sens.

Les

composantes

vectorielles de S’ et G’ s’ob-tiennent facilement en substituant les valeurs

(14)

et

(15)

dans les

expressions

(17)

et en tenant

compte

de la condition

(12)

de transversalité. On a ainsi

6. La

conclusion

à

laquelle

nous sommes parvenus

et

qui

s’appuie

sur la substitution de l’indice de

réfraction n par sa valeur

inverse - ?

peut

être aussi

n

énoncée en disant que, dans les formules

qui

donnent

les

angles

de

position

des vecteurs E’,

H’,

S’ et

Un,

la vitesse u de la lumière dans le

diélectrique joue

C2

exactement le même rôle que la

vitesse -

dans les

u

formules définissant l’orientation des vecteurs

D’,

B’,

G’ et

uN

(b).

-L’intervention de ces deux vitesses dans la

propa-gation

du

rayonnement

à travers un milieu

réfringent

est un résultat

théorique déjà

connu, mais nous le retrouvons ici par un

procédé

différent de ceux

utilisés

jusqu’à

présent.

Avant l’introduction dans

l’Optique

du

concept

de « vitesse de

phase

», c’est-à-dire

quand

des vitesses

ordinaires,

ayant

c pour

limite,

étaient les seules

employées,

on se trouva devant la difficulté

suivante,

inattendue,

lorsque

l’on étudia l’effet

Doppler

et

l’aberration dans un milieu

transparent.

Soumettant la variable

lumineuse

à la

transfor-.

(4) La règle n’est pas directement applicable aux grandeurs

des vitesses [form. (21) et (24)], mais on peut la maintenir en remplaçant l’une ou l’autre des vitesses u’ (normale ou

2 z

radiale)

par c’ -

La vitesse auxiliaire w’ que l’on fait ainsi

i;

intervenir est supérieure à c et doit être, en quelque sorte,

considérée comme une « vitesse de phase ».

(5)

u’

et

u’

désignent les vitesses radiale et normale. Nous renoncerons par la suite à l’emploi de subindices.

mation de’

Lorentz,

on

était

arrivé aux relations

bien connues

mais,

en désaccord avec ce

résultat,

l’application

des formules relativistes de la

composition

devitesses

donnait les valeurs

C’est Laue

(6)

qui

donna une

explication

satisfai-sante à cette difficulté : les formules

(20)

et

(21)

correspondent

à la

propagation

des ondes selon leur

normale,

tandis que la

propagation

de

l’énergie

obéit aux formules

(23)

et

(24), u’,

en ce cas, étant une « vitesse radiale »

qui

ressemble à celle dont il

est

question

dans la théorie des milieux

biréfringents.

Actuellement,

il n’est

plus

nécessaire de traiter

par des

procédés

différents les deux

aspects

du

pro-blème. En effet, le

long

d’un rayon de lumière se

propageant

dans un

diélectrique

au repos, il faut

tenir

compte

de l’existence de deux vitesses,

1

dont l’utilisation successive

permet

d’obtenir les

formules

(20)

et

(21)

et aussi, sans

changement

de

méthode, les

(23)

et

(24).

Le théorème de la

composition

de vitesses, que

nous écrirons sous la forme

conduit,

par

exemple,

aux formules de la vitesse radiale

quand

on

l’applique

à la transformation

de u;

mais,

au

contraire,

il donne les formules de

propagation

selon la normale aux ondes

lorsque

l’on soumet à transformation la vitesse de

phase,

de

composantes

(6)

On voit aisément que, dans ce dernier cas, w’ > c

et, en

conséquence,

pour

pouvoir

obtenir la

grandeur

de la vitesse normale u’ et son

angle

d’incliiiaisoin y’

au moyen du

système d’équations

(25),

il est

indis-pensable

(7 )

de poser

1

Quant

à la méthode basée sur la transformation

de Lorentz, limitons-nous à

indiquer

brièvement

que

l’on

peut

même l’utiliser pour trouver les formules

de la vitesse

radiale,

mais à condition d’écrire la

phase

sous la forme

7. Parmi les facteurs

qui

figurent

souvenu

dans

les

formules, vectorielles

ou

scalaires,

ayant

trait à

la

propagation

des ondes dans le référentiel

l,

il y en a

deux,

qui

offrent un intérêt

spécial.

L’annulation du

premier

de ces facteurs serait

absolument

indispensable,

selon les

expressions (19),

pour annuler le vecteur G’.

Mais,

en

posant

c’est-à-dire

on trouve pour la vitesse relative des référentiels une valeur

qui

dépasse

la vitesse c

(8).

@

Én

somme,

d’après

la belle découverte de H.

Poin-caré, il ne

peut

exister un

champ

électromagnétique

sans être doué d’une certaine

quantité

de

mouve-ment. En

conséquence,

quel

que soit le

champ

primitif,

aucune transformation relativiste ne

permet

de faire

disparaître

cette

quantité.

Nous écrirons

donc .

Cette formule

implique,

en

particulier,

que ni

l’induction

électrique

ni l’induction

magnétique

ne

peuvent jamais

devenir nulles à la suite d’un

chan-gement

de référentiel. C’est une

propriété

remar-quable,

et nous avons tenu pour cela à la

démontrer,

dans le

paragraphe 4,

par un

procédé

direct et très (7) Sur la transformation relativiste de vitesses supérieures

à celle de la lumière dans le vide, voir H. A. LORENTZ, Problems of modern Physics, 1927, p. 171.

(1) Voir paragraphe 4.

simple,

basé sur les

équations

générales

de transfor-mation du

champ.

Évidemment

les deux inductions

forment,

dans

le nouveau

système

1’,

un

angle

toujours

différent

de zéro et de 1!.

Occupons-nous

maintenant de l’autre facteur

(27).

Sous certaines conditions, que nous examinerons

plus

tard

(voir § 8),

il

peut

se

produire

que

En ce

cas,

selon les formules

(22),

(21)

et

(18),

la

fréquence

v’,

la vitesse normale u’ et le vecteur de

Poynting

S’ s’annulent, de même que la densité

de

l’énergie

du

champ

électromagnétique,

qui

a pour

expression

Il

s’agit

d’une immobilisation des ondes par suite d’un

changement

d’axes

(9).

Mais,

comme nous l’avons

déjà

dit,

cette

immo-bilisation

exige

le concours de circonstances

adé-quates.

8. En

partant

de

l’équation (28),

on trouve que deux conditions sont

indispensables pour

arrêter le _

mouvement des ondes par rapport à certains

obser-vateurs :

110

Étant

.

on a

Une

des

conditions à

remplir

est donc que la vitesse

relative

des

référentiels,

restant

plus petite

que c,

soit

supérieure,

ou

égale,

à la vitesse de la lumière

dans le

diélectrique employé;

20

L’équation

(28)

s’écrit aussi sous la forme

Mais,

comme v c, il résulte que

soit

En

définitive,

il n’est

possible

d’immobiliser que

des ondes

planes

dont la direction de

propagation

(’) A. Battig a fait ressortir l’intérêt que présente la

(7)

662

(système Y.)

forme avec l’axe OY un

angle plus

grand

que

l’angle

limite de

réfraction,

défini pour une surface

séparant

le

diélectrique

du vide.

Il est très

indiqué

de

souligner

que

l’angle

limite établi par l’Optique

classique

apparaît

ici en

jouant

un rôle concret dans un

problème qui

concerne un

seul et

unique

milieu

réfringent,

le

diélectrique

utilisé

ayant

été considéré comme d’extension indéfinie.

9. Outre les vecteurs

G’,

D’ et

B’,

la

longueur

d’onde a’ n’est pas

susceptible

d’annulation

quel

que soit la transformation relativiste. En effet

(u’

désignant

à

présent

la vitesse

normale),

k’ a

pour valeur,

d’après

les formules

(21)

et

(22),

Il est facile de

préciser

la

signification qui

doit

être attribuée à la

longueur

d’onde dans le cas

singulier

l’on soit parvenu à l’immobilisation. Dans de telles circonstances, étant u’ = o et v’ z o,

on trouve

pour

la valeur

particulière

Or,

l’annulation de la

fréquence implique la

sup-pression

du terme en t dans les variables sinusoï-dales

représentatives

des ondes. Ces variables ont

donc

simplement,

dans le nouveau

système

d’axes,

une distribution

périodique

par

plans

perpendiculaires

à la direction définie par les formules

qui proviennent

de l’élimination

dey

entre les

équations

(20)

et

(28).

La

longueur

d’onde

(30)

est

précisément

la

période spatiale

de la

distri-bution

statique

dont nous venons de

parler.

Donnons,

enfin,

quelques renseignements

concer-nant les orientations des vecteurs fondamentaux

.

dans le cas

exceptionnel

où nous nous sommes

placés.

Les

composantes

des

champs

électrique

et

magné-tique

s’obtiennent à

partir

de leurs

expressions

générales

(14)

et

(15)

en faisant

cos cp = ban.

On trouve alors

De l’examen de ces

formules,

ainsi que des

for-mules

(31),

il s’ensuit que les deux

champs

ont

maintenant une même direction et un même sens et

qu’ils

sont en coïncidence avec la normale aux

pseudo-ondes.

L’induction

électrique

et l’induction

magnétique

conservent forcément la

propriété

d’être transver-sales. Mais, comme

toujours,

par l’effet du

mou-vement elles cessent d’être

perpendiculaires

l’une à

l’autre,

sauf

quand y

= o.

Quant

à la vitesse

radiale,

elle ne devient

trans-versale que dans le cas

critique

ici

analysé,

et arrive

à l’annulation

(1°) lorsque

= o, a = bn.

Soulignons

que les résultats

(31)

et

(32)

repré-sentent des

grandeurs

réelles,

car nous avons

montré

(§8) que

est une des conditions

préalables

pour arrêter le

mouvement des ondes.

Manuscrit reçu le 2 1 juin r g53.

(10) Selon le théorème connu, la projection de la vitesse

radiale sur la perpendiculaire aux ondes est égale à la vitesse

normale. L’annulation de celle-ci entratne donc la

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