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Étude à la cuve électrolytique de faisceaux électroniques compte tenu de la charge d'espace - (Appendice : Généralisation de la loi de Langmuir)

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Étude à la cuve électrolytique de faisceaux électroniques

compte tenu de la charge d’espace - (Appendice :

Généralisation de la loi de Langmuir)

G. Goudet, R. Musson-Genon

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET

-LE

RADIUM

ÉTUDE

A LA CUVE

ÉLECTROLYTIQUE

DE FAISCEAUX

ÉLECTRONIQUES

COMPTE TENU DE LA CHARGE D’ESPACE

(Appendice :

Généralisation de la loi de

Langmuir.)

Par MM. G. GOUDET et R. MUSSON-GENON.

Laboratoires L. M. T., Paris.

Sommaire. 2014 Dans

un électrolyte et pour un régime électrique permanent, le potentiel U obéit à l’équa-tion de Laplace 0394 U = o. Il en est de même à l’intérieur d’un tube à vide, si l’on peut négliger la charge d’espace.

Il est classique d’utiliser ce rapprochement pour étudier sur un modèle agrandi, à la cuve

électro-lytique, la distribution de potentiel qui s’établit dans un tube à vide. Malheureusement, dans beaucoup de cas intéressants, cette méthode ne constitue qu’une première approximation assez grossière, l’effet de charge d’espace ayant une grande importance. L’équation du potentiel dans le tube est alors

l’équa-tion de Poisson 0394U + 4 03C003C1 = o.

Nous développons dans l’article ci-dessous une méthode d’approximations successives qui permet

d’utiliser la cuve électrolytique pour représenter la distribution de potentiel dans un tube à vide, en

tenant compte de la charge d’espace. Les trajectoires électroniques peuvent être alors obtenues avec une

précision accrue.

La méthode exposée pourrait d’ailleurs être appliquée à d’autres problèmes régis par une équation du même type que l’équation de Poisson.

N° JUILLET 19>5.

1. Introduction. - Il

est

classique

d’employer

la cuve

électrolytique

pour déterminer la

distri-bution de

potentiel produite

par un ensemble

d’élec-trodes,

s’il n’existe pas de

charges spatiales,

ou si

leur effet

peut

être

négligé.

Cette dernière condition n’est

généralement

pas satisfaite dans les tubes à vide. C’est

pourquoi

nous nous proposons d’introduire dans la méthode

précé-dente des corrections

qui

permettent

de tenir

compte

de l’influence de la

charge d’espace.

2.

Rappel

des résultats

classiques.

-- Dans

le

vide,

en l’absence de

charges spatiales,

le

potentiel

électrostatique

U satisfait à

l’équation

de

Laplace

~ U = o.

Il en est de même dans un

électrolyte homogène

en

régime permanent.

Un ensemble d’électrodes

portées

à des

potentiels

fixes donnés fournit donc la même distribution de

potentiel lorsqu’il

est

placé

dans le vide ou dans un

électrolyte

homogène

indéfini.

De

plus,

le caractère

homogène

de

l’équation

de

Laplace

permet

de substituer au

système

réel tout

système

homothétique,

et par ailleurs de

multiplier

par un même facteur toutes les tensions.

Pratiquement,

il est

impossible

d’utiliser un

électrolyte

sinon

indéfini,

du moins dans

lequel

le

système

d’électrodes serait

largement immergé.

En

effet,

la détermination des surfaces

équipo-tentielles s’effectue

généralement

à l’aide d’une

sonde;

pour que celle-ci

n’apporte

pas de

pertur-bation

sensible,

on évite de lui faire débiter du

courant

grâce

à une méthode de zéro; de

plus

on

se borne à faire des mesures à la surface libre du

liquide.

Il est donc nécessaire que cette surface constitue une zone de mesure intéressante.

Or,

puisqu’elle

sépare

l’électrolyte

d’un milieu

+

isolant,

le vecteur densité de courant i et par suite

(3)

-+

z

le

champ électrique E

lui est

tangent

en

chaque

point.

L’examen de cette condition aux limites montre

que la distribution de

potentiel

obtenue est

identique

à celle que

produit

le

système

suivant : A

chaque

électrode est associée une électrode

symétrique

et

portée

au même

potentiel (fit.

1)

et l’ensemble est

plongé

dans un

électrolyte homogène

indéfini.

Fiv. 1.

Cette

propriété

restreint

l’emploi

de la méthode

au cas où l’ensemble étudié

possède

un

plan

de

symétrie :

on se borne à matérialiser et à

plonger

dans

l’électrolyte

la moitié

du

système

situé d’un côté de ce

plan

que l’on fait coïncider avec la surface

-

libre du

liquide.

On

peut

alors déterminer à l’aide

. de la sonde les

lignes équipotentielles

sur cette

surface seulement. Les résultats obtenus

four-nissent

cependant

une connaissance

complète

de la

distribution étudiée dans les deux cas suivants :

Le

système

possède

un axe de

révolution;

Les électrodes sont des surfaces

cylindriques

à

génératrices parallèles.

io

Système

de révolution. - Une

simplification

supplémentaire

peut

être

introduite,

grâce

aux

considérations de

symétrie qui

viennent d’être

exposées.

~

Fig. 2.

lOn

se borne à matérialiser une

partie

du

système

limité par deux

plans

méridiens dont l’un coïncide

avec la surface libre du

liquide

et l’autre est constitué par un fond isolant.

i

- 12°

Électrodes

cylindriques

à

génératrices paraltéles.

- On

peut

alors limiter le

système

par deux

plans

de section droite : la surface du

liquide

et un fond

isolant

parallèle.

Fig. 3.

3.

Représentation

de l’effet de

charge d’espace.

1 o

Système -

de révolution. - Il est tout

indiqué

dans ce cas d’utiliser les coordonnées

cylindriques

r,

0,

z, l’axe des z coïncidant avec l’axe de révolution.

Supposons

que les électrons soient émis par une

cathode avec une vitesse initiale

négligeable

et

choisissons comme

potentiel

zéro celui de cette

cathode. Soient

Ua

le

potentiel

et - p la densité de

charge

en un

point

M du tube à vide étudié. Ces

grandeurs

sont liées par

l’équation

Au

point

M de

potentiel Uo positif

peuvent

passer

plusieurs

trajectoires

électroniques

il 2, 3, ... ;

elles

correspondent

à des densités de

charge

-

pi, - P2, - P3’ ..., et à des densités de courant de

valeurs

arithmétiques

i,,

Í2,

i3 respectivement;

mais

tous les électrons ont en M la même vitesse v définie

par

(-~-e

et m étant

respectivement

la

charge

et la masse

de

l’électron).

On en déduit

La densité de

charge

totale - p est

égale

à -

(Pl

+ P2 + P3

z-...). Désignons

par i la somme

arithmétique

De ce

qui précède

résulte la relation

En éliminant p et ç, entre les

équations (1), (2)

et

(3),

nous obtenons

. Ou en

(4)

cylin-driques

Dans la cuve

électrolytique,

le

potentiel

U

ests

au contraire défini par

l’équation

Ou en coordonnées

cylindriques

Les

équations (5)

et

(6)

étant

différentes,

il n’est pas

possible

de

reproduire

dans

l’électrolyte

la distribution

spatiale U o.

Nous allons

cependant

montrer que l’on

peut

déterminer des électrodes et

un relief du fond de la cuve de manière que la

distri-bution

Uo,

ou,

plus généralement,

une distribution

quelconque

de

potentiel

donnée a

priori,

se trouve

réalisée à la surface libre du

liquide.

Choisissons cette surface comme

plan

de

coor-données xOz de

façon

que son

équation

soit

e==o

et supposons

qu’on

ait su résoudre le

problème posé.

Pour des valeurs de 0 assez

petites

et sous réserve

1 - ’ . d,l U

-4-1 1

que les dérivées successives iJ8n

existent,

le

potentiel

I7

peut

être

représenté

par un

dévelop-pement

en série en fonction de 0 dont le terme

constant traduit

précisément

la distribution super-ficielle

donnée,

soit

On en déduit

et

En

portant

les

développements

(7)

et

(9)

dans

l’équation

de

Laplace

(6),

nous obtenons

D’où,

en annulant chacun des coefficients

de 0

D’autre

part,

le

champ électrique

à la surface libre de

l’électrolyte

étant

tangent

à

celle-ci,

la

composante

tangentielle2013 - est

nulle pour 0 = o.

r ()0

L’équation (8)

permet

d’en déduire ~q=0.

Il résulte alors de

l’équation

(11)

On démontre ainsi de

proche

en

proche

que tous

les coefficients Un d’indice

impair

sont nuls. Le

développement (7)

se réduit donc à

U= Uo+ U"!. 62 +

U~~B’~+...-+-

U~j,6~n+,... (13)

Ua

étant connu,

U2

est déterminé par

l’équa-

*

tion

(10);

et ainsi de suite. Les

composantes

du

champ

électrique

en un

point

sont :

La

présence

du fond de la cuve

impose

une

condi-tion aux limites

qui

diffère suivant la nature de

celui-ci.

- A. Fond isolant. - Soit d = 0

(r, z),

l’équation

du fond de la cuve; si le fond est

isolant,

sa surface

est en chacun de ses

points

tangente

au

champ

en ce

point.

Les

paramètres

directeurs de la normale

au fond étant

de

--

1

d6

Cette condition

s’exprime

au fond étant

d r

r

d -.

cette

condition s’exprime

r r s ’

(5)

188

ou,

compte

tenu de

(12),

Désignons

par

.le

champ

électrique

à la surface du

liquide,

et

posons

L’équation (18)

devient

Dans toutes les

régions

où le

potentiel

peut

effec-tivement être

représenté

par un

développement

Fig. 4.

du

type

(7),

il est

possible,

en

prenant

0 suffisamment

petit,

de réduire chacun des membres de

l’équa-tion

(19)

à son

premier

terme, d’où

Soit s l’arc d’une

ligne

de

champ

de la surface

du

liquide

compris

entre une

origine

arbitraire

Ma

et le

point

courant M.

L’équation (20)

est

équivalente

à

Eo

étant la valeur

algébrique

du

champ

compté

positive

dans le sens des s

croissants,

ou

Nous avons ainsi trouvé

l’équation intrinsèque

du fond,

exprimée

à l’aide de données relatives à la

surface du

liquide.

En

particulier,

s’il

s’agit

de

-

reproduire

la distribution de

potentiel

dans le

.

faisceau

électronique

étudié,

l’équation (21)

s’écrit,

compte

tenu de la relation

(4),

déduite de

l’équation

de Poisson

L’équation (21)

et

(22)

définit en

chaque

point

l’angle

Q à une constante

multiplicative près;

celle-ci

se trouve définie si l’on se donne arbitrairement la valeur de 0 en un

point

de

chaque ligne

de

champ.

B. Fond

in finiment

conducteur. - La condition

aux limites

imposée

est

Ü = const.

Compte

tenu du

développement (13)

limité à ses

deux

premiers

termes et des relations

(12), l’équation

du fond est

En

particulier

pour le faisceau

électronique

obéissant à la relation

(4), l’équation précédente

devient

Enfin,

l’équation (13)

montre que les électrodes

peuvent,

pour des valeurs de 0 suffisamment

faibles,

être réduites à des

portions

de

cylindres

à

généra-trices

parallèles

à

Oy.

Elles ont pour trace sur le

plan

x 0 z les traces

correspondant

aux électrodes

dans le faisceau

électronique

et sont

portées

aux

potentiels respectifs

de celles-ci ou à des

potentiels

proportionnels.

En

résumé,

pour obtenir à la surface du

liquide

une distribution

Uo

donnée,

il est nécessaire que le

fond,

les

électrodes,

les

tensions,

soient définis comme

il vient d’être

indiqué.

Réciproquement,

si nous modelons le fond de la cuve

électrolytique

suivant un relief défini par

l’une des

équations (21)

ou

(23),

et si nous

disposons

les électrodes

précédentes portées

aux

potentiels

appropriés,

nous obtenons effectivement la distri-bution

superficielle Uo

cherchée. C’est là une

appli-cation

classique

du théorème de Green.

Supposons

que, les conditions

précédentes

étant

réalisées,

nous obtenions dans

l’électrolyte

une

distribution de

potentiel

U’

(r,

(i,

z).

Celle-ci satisfait à

l’équation

de

Laplace

3,U’= 0

et aux conditions aux limites sur chacune des électrodes

U’ û const.,

(6)

l’élec-trolyte,

le

champ électrique

est

tangent

à celle-ci.

Il en résulte que le

potentiel

satisfait aussi à

l’équation

de

Laplace,

et

qu’il

est

nul sur les électrodes.

Le

champ électrique

correspondant

est en

chaque point

de S

tangent

à cette surface.

-+

Dans ces conditions le

champ

F est nul en tout

, -+

point

de

l’électrolyte.

En

effet,

le flux du vecteur VF

~

Fiâ. 5.

à travers la surface fermée

qui

limite

l’électrolyte

est nul

{ f g. 5).

(Sur

les

parties

conductrices 1 de cette

surface,

*"

V est

nul;

sur les

parties

isolantes,

F est

tangent.)

D’après

le théorème de

Green,

nous pouvons donc

écrire

l’intégrale

étant étendue à tout le volume T de

l’électrolyte.

-On en déduit ,

La seconde

intégrale

est nulle par suite de

l’équa-tion de

Laplace

La relation-

(25)

s’écrit donc

On en déduit

en tout

point

du volume considéré. Le

potentiel

V = U’- U a donc une valeur constante

qui

ne

peut

être que zéro par suite des conditions aux

limites.

La distribution U’ est donc

identique

à la

distri-bution U et fournit en

particulier,

à la surface du

liquide,

la distribution

Uo

cherchée.

20

Électrodes

cylindriques

à

génératrices parallèles.

- Il est

avantageux

de choisir dans ce cas les coordonnées cartésiennes

rectangulaires

xyz

(fin. 3).

A. Fond isolant. - Le

calcul,

mené de

façon

analogue,

conduit à

remplacer

la formule

(19)

relative aux coordonnées

cylindriques

par

On en déduit comme

précédemment,

en se limitant aux

premiers

termes,

l’équation

différentielle

qui

définit le fond isolant

B. Fond conducteur. --

L’équation (23) qui

définit le fond conducteur est

remplacée

par

4. Examen

particulier

de la méthode au

voisinage

d’une cathode. - La méthode

précé-dente repose essentiellement sur la

possibilité

de

développer

U en série entière par

rapport

à fi

(ou

à

z).

Or cette

possibilité

n’existe pas au

voisinage

d’une cathode émettant des électrons sans vitesse

initiale;

en

effet,

d’après

la relation

.

i

p==-,

B/

la densité de

charge p

est infinie. Il en résulte que

le

laplacien

 U 0

est infini.

Si,

d’autre

part,

il existe dans le

liquide

une distribution de

potentiel

U

s’iden-tifiant à

Uo

à la surface

libre,

son

laplacien

a pour

expression

au

voisinage

de celle-ci

AU 0

étant

infini,

il en est de même de

coordonnées

cartésiennes .

Notre méthode de

développement

en série n’est

donc pas

applicable

au

voisinage

d’une cathode.

Il est donc nécessaire de trouver dans cette

région

un autre

procédé

pour définir dans

l’électrolyte

les conditions aux limites

appropriées.

Il nous faut pour cela

préciser

les

propriétés

èmissives de la cathode. Nous nous bornerons à

(7)

190

limité par la

charge d’espace;

c’est là un cas idéal

dont on

s’éloigne plus

ou moins en

pratique,

mais

qui

constitue une

première approximation

commode

pour

représenter

le

comportement

des cathodes à

oxydes.

Il est caractérisé par le fait que le

champ

élec-trique

est nul en tout

point

infiniment voisin de la

cathode.

Dans ces

conditions,

il est bien connu que, si la

cathode est

plane,

illimitée,

et située en face d’une

anode

plane,

illimitée et

parallèle,

la distribution de

potentiel

est de la forme

k étant

indépendant

de z.

~

Fig. 6.

La distribution de

potentiel

Uo

dans le

plan

incident xOz ne

dépend

plus

de x; nous sommes

ainsi ramenés à un

problème classique :

trouver une

distribution

spatiale harmonique

U satisfaisant dans le

plan

xOz aux conditions suivantes :

U s’identifie à une fonction

Ua

=

f (z)

indépen-dante de x;

Le

champ

électrique

correspondant

à U est contenu dans ce

plan.

Il est aisé de vérifier

(1)

que la

partie

réelle U de

la fonction

satisfait à ces conditions :

10 On voit par

simple

dérivation que

Afest

nul;

on en déduit aussitôt

2° D’autre

part,

en deux

points symétriques

par

rapport

à

xOz,

les valeurs de

f

sont

imaginaires

conjuguées,

les valeurs de U sont donc

égales.

La

(1) JEANS, The Mathematical Theory of Electricily and

Magnetism, 5e s

édition, p. 261; PIERCE, Journal of applied Physics, août ig4o, p. 549.

distribution de

potentiel

~I ainsi trouvée étant

symé-trique

par

rapport

à

xOz,

il en résulte que le

champ

électrique

en un

point

de ce

plan

est effectivement

contenu dans ce

plan (sous

réserve

qu’il

soit

continu).

.

Fig. 7.

Dans le

problème particulier qui

nous

préoccupe,

la distribution U est donc définie par

ou en coordonnées

polaires

R,

cp dans le

plan !/0~

(fig. 7)

Pour assurer l’uniformité de U et sa continuité à travers le demi-axe

Oz,

on choisira la

détermi-nation

de:9

comprise

entre - x et

+

7r.

Fig.8.

Nous obtenons ainsi une distribution

satisfaisant,

pour toute valeur

positive

de z, aux conditions

imposées

(fig.

8).

On remarque en

particulier

que

l’équipotentielle

zéro est constituée par les deux demi-droites

-On

peut

aisément déterminer la

ligne

de

champ

(8)

Sur la

figure

8 on a

marqué

en traits discontinus les

lignes

de

champ;

celles

qui correspondent

à des valeurs

positives

de y sont en même

temps

ligne

de courant dans la cuve

électrolytique.

Il est

possible

de

généraliser

la méthode

précé-dente au cas d’une cathode

plane

associée à un

ensemble d’électrodes

quelconques (voir

Appendice).

Sur

chaque

normale à la

cathode,

le

potentiel

peut

être

représenté

par un

développement

en série de z,

de la forme

Dans cette formule

io représente

la densité de courant extraite de la cathode au

point

Mo

de la normale considérée.

io,

oc,

~,

~,r, ...

dépendent

de la

position

de

M.

Le domaine de convergence de ce

développement

varie évidemment dans

chaque

cas

particulier.

Quoi

qu’il

en

soit’

dans le

voisinage

immédiat de la cathode et pour

chaque

élément de

celle-ci,

la distribution de

potentiel peut

être sensi-blement

représentée

par la loi de

Langmuir

avec une densité de

courant i.

variable d’un élément au voisin.

5.

Application

à la cuve

électrolytique.

- Il

résulte de ce

qui précède

que nous obtiendrons une

représentation

correcte de la distribution de

poten-tiel

Uo

au

voisinage

d’une cathode

plane

en

disposant

dans la cuve

électrolytique

les éléments suivants : Une

paroi plane parfaitement

conductrice,

inclinée

à 3 ,

matérialisant une

partie

de

l’équipotentielle

8

zéro;

Un fond isolant matérialisant des

lignes

de

champ

de la

figure

8.

Naturellement,

à

partir

d’une certaine cote zo

qui

dépend

du cas

étudié,

la loi de

Langmuir

ne

peut

plus

être considérée comme satisfaisante et

le

profil

du fond ne se trouve

plus

défini par la

méthode

précédente.

On devra choisir la

profondeur

des

lignes

de

champ

utilisée dans cette

méthode,

assez faible pour

qu’à’une

cote z’ 0

inférieure à z~

on se trouve

déjà

dans les conditions

d’applications

de la méthode

générale exposée

au

paragraphe

3.

Or,

d’après

cette

méthode,

il est clair que la distribution de

potentiel

et de

champ

en

point (xyz)

de

l’élec-trolyte

se trouve définie sans

ambiguïté

(si

y est

assez

petit)

par la connaissance de la distribution

superficielle

au

voisinage

du

plan

x 0 z.

Il en résulte que dans la

région

comprise

entre

les

cotes z~

et zo

la distribution de

potentiel

et de

champ

donnée par la méthode de Pierce s’identifie

nécessairement aux distributions obtenues par notre

méthode

générale,

on en déduit la continuité des

distributions obtenues de

part

et d’autre de tout

plan

de cote

comprise

entre zo et

z;,,

en

particulier,

les

profils

du fond isolant de

part

et d’autre de ce

plan

se raccordent

tangentiellement.

6. Méthode

d’application

des résultats

précé-dents. - Les résultats

qui

viennent d’être démontrés

permettent

de résoudre le

problème

électronique

initialement

posé,

grâce

à une méthode

d’approxi-mations successives.

1 ~ On

dispose

dans la cuve

électrolytique

des électrodes

métalliques

représentant,

à une échelle

Fig. 9.

agrandie,

les électrodes

réelles,

à

l’exception

de la

partie

cathodique susceptible

d’émettre des

électrons;

à celle-ci on fait

correspondre

une électrode

ayant

pour trace sur la surface du

liquide

sa propre trace,

mais inclinée

à 3 -:

sur l’horizontale

(fig. g).

On examine ensuite dans la cuve si

l’équipo-tentielle zéro

possède

des branches distinctes de la

Fiv. 10.

cathode et on les détermine éventuellement de

façon

à définir en

première approximation

les

parties

émissives de la cathode

( fcg. 10);

20 On retouche la

région cathodique

en ne laissant

des électrodes inclinées

à 1 £

que devant les

parties

émissives de la cathode

précédemment

définies,

les autres

parties

étant

représentées

par des électrodes verticales

( f g.

g).

On effectue alors le tracé

classique

des

lignes

équipotentielles.

On en déduit des

lignes

de

champ

et des

trajec-toires

électroniques.

On

peut

alors calculer la

variation relative de la densité de courant le

long

de

ces dernières. Pour la connaître en valeur

absolue,

(9)

192

correspondants

de la cathode. On

peut

déduire celle-ci de la variation du

potentiel

au

voisinage

de la

cathode,

le

long

d’une

parallèle

à

Oz,

par

Fig. 1 1.

application

de la loi limite de

Langmuir

(voir

Appen-dice).

Il est

commode,

à cet

effet,

de tracer la courbe

g

représentative

du

rapport

ù

en f onction de z. On

détermine par

extrapolation

son ordonnée à

l’origine.

Flb. I 2.

L’ensemble des

opérations précédentes

fournit donc des valeurs

approchées

du

potentiel Uo,

du

- ::;..

champ Eo

et de la densité de courant 1 en un nombre de

points

aussi

grand

qu’on

le désire.

On utilise ces valeurs pour calculer un relief de

fond de cuve suivant une des formules

(22), (24),

Fig. ~ 3. t.

(27)

ou

(28),

et au

voisinage

de la cathode on utilise un relief déduit de la

figure

8.

3o On

dispose

dans la cuve le relief

précédent.

On recommence le tracé des

lignes équipotentielles

et l’on obtient des valeurs améliorées de

v,

Eo

et de i.

Fig. ~ 4.

Ces valeurs conduisent elles-mêmes à une déli-mitation

plus précise

des

parties

émissives de la cathode et à un relief de deuxième

approximation;

(10)

correspondant

à deux

approximations

consécutives

soient

identiques

à la

précision

cherchée.

7.

Étude

expérimentale d’un

cas

particulier.

- Nous nous

proposons maintenant

d’éprouver

l’efficacité de notre méthode

d’approximations

succes-sives en

l’appliquant

à un cas où le résultat est

parfaitement

connu

d’avance,

afin de

pouvoir

contrôler le résultat obtenu.

C’est le cas,

déjà

cité,

de la distribution de

potentiel

entre une cathode et une anode

planes,

illimitées

et

parallèles,

l’émission

cathodique

obéissant à la loi de

Langmuir.

Ici nous obtiendrions évidemment

le résultat en

appliquant

la méthode

particulière

du

paragraphe

4,

non seulement au

voisinage

de la

cathode,

mais sur toute l’étendue de la cuve.

Cependant,

notre but étant de montrer

l’appli-cation de la méthode

générale,

nous renoncerons à

cette facilité et ne retiendrons les résultats du

paragraphe

4 que pour des distances de la cathode inférieure à

2

de la distance entre les électrodes.

100

L’expérience

a été réalisée avec des électrodes

de nickel et un fond en aubanite

(tétrachloro-naphtalène).

Les résultats successifs sont

représentés

par les courbes des

figures

II, 12, 13,

i4.

Pour en

permettre

la

comparaison

avec la courbe

théorique,

on a tracé cette dernière sur chacune

des

figures.

De

plus,

on a

représenté

au-dessus de

chaque

courbe le fond

qui

lui a donné naissance et

indiqué

la densité de

courant io qui

en a été déduite. La densité

théorique,

déduite de la loi de

Lang-muir est

Manuscrit reçu le 28 avril 1945.

APPENDICE.

Généralisation de la loi de

Langmuir.

Nous nous proposons de déterminer la

distri-bution de

potentiel

U au

voisinage

d’une cathode

plane

dans le cas où le courant est limité par la

charge d’espace.

La méthode

développée ci-après

permet

de traiter

le

problème

dans le cas où cette cathode est associée à des électrodes

quelconques.

~

Fi g. 15.

Cependant,

pour la

simplicité

de

l’écriture,

nous

nous bornerons à

expliciter

le calcul dans le cas,

envisagé

plus

haut,

où les électrodes sont des surfaces

cylindriques

à

génératrices

parallèles

à

Oy

( fig.

3).

Nous sommes alors ramenés à un

problème

à deux

dimensions,

dans le

plan

xOz

(fig.

15).

Admettons que par un

point

M,,,,,

du

plan

ne

passe

qu’une trajectoire électronique.

Soient

Mo(zoXo)

le

point

où celle-ci

quitte

la cathode

et t la durée de transit

correspondante.

Nous

pouvons définir la

position

de

M,

soit par les variables zx, soit par les variables

fxo.

Le

premier couple

de variables est tout

désigné

pour l’écriture des

équations électriques

du

pro-blème ;

le deuxième est

plus

avantageux

pour

l’écriture des

équations mécaniques.

Au

total,

ce dernier nous a semblé le

plus

commode et c’est celui que nous avons choisi.

Nous déterminerons

donc,

en fonction de 1 et x.,

les

grandeurs

suivantes :

-- ,

Le vecteur OM

qui

définit la

position

de M.

+

La vitesse V des électrons.

+

Le

champ électrique

- E.

La densité de

charges

-

p. Le

potentiel

U.

Nous calculerons d’abord les

quatre

premières

à

(11)

194

Nous

obtiendrons

alors

U,

par

exemple,

à l’aide du théorème des forces vives

Pour

intégrer

ces

équations

au

voisinage

de la

-cathode,

essayons de

représenter

OM par un

déve-loppement

en série entière

de t,

les coefficients étant

fonctions de xo.

,

-+

L’équation (30)

fournit les

composantes

de V

L’équation (29)

permet

de

calculer e-

E

m

+

Dans nos

hypothèses

E est nul

pour 1

= o.

D’où

b=o,

l=o.

De

plus,

les

lignes

de

champ

doivent être

perpen-diculaires à la

cathode,

sauf éventuellement en

quelques points

isolés,

tels que les

points

A et B de la

figure 10.

On en déduit

n=o.

Enfin,

les électrons

quittent

la cathode sans vitesse

initiale. D’où

a=o, k = o.

Compte

tenu de ces

simplifications,

les

dévelop-pements

précédents

s’écrivent

D’autre

part,

faisons

apparaître

dans

l’expression

- +

de div E les dérivées de E par

rapport

à t et à x..

L’équation

(31)

s’écrit

Les dérivées de E= et Ex

peuvent

être

immédia-tement déduites de

(38)

et

(39);

pour calculer

d’

(

dz )

en fonction

de xo

et

de f,

dif’férentions les

équa-tions

(34)

et

(35)

et écrivons que dx =

o,

(le

signe ’

désignant

une dérivée par

rapport

à

xo)

On en déduit

D’où

Désignons

par D le dénominateur de cette

expression.

On obtient de même

L’expression

de D ordonnée en 1 est

L’équation

(31)

nous

permet

maintenant de

calculer

D’où l’on

tire,

par

division,

(12)

+

nous obtenons les

composantes

de p V

Portons enfin ces

expressions

dans

l’équation (32)

transformée comme nous l’avons fait pour

(31),

nous obtenons :

Ou,

en ordonnant,

On en déduit

D’où finalement

L’équation (33)

nous

permet

alors de calculer U

v se trouve ainsi

exprimé

par un

développement

en série en t dont les coefficients

dépendent

de xo.

Le coefficient c a une

signification

simple.

Les

expressions

(46)

et

(47)

montrent en effet que la

densité de courant

au

point

xo de la cathode est reliée à c par

Pour retrouver une

expression analogue

à la

loi de

Langmuir, exprimons

enfin U à l’aide des variables

xo et

z. Il suffit d’utiliser le

dévelop-pement

(48)

pour obtenir

En

portant

dans

(52)

et en tenant

compte

de

l’expression

de c, on obtient ainsi

io,

ce,

~3,

y étant des fonctions de xo.

Cette

expression

montre que, au

voisinage

de la

cathode,

la distribution de

potentiel

est bien donnée

de manière

approchée

par la loi de

Langmuir.

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