HAL Id: jpa-00233917
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Étude du magnétron en régime continu, tenant compte
de la charge d’espace
A. Blanc-Lapierre, G. Goudet
To cite this version:
ÉTUDE
DUMAGNÉTRON
ENRÉGIME
CONTINU,
TENANT COMPTE DE LA CHARGE D’ESPACEPar A. BLANC-LAPIERRE et G. GOUDET.
Sommaire. 2014 L’article ci-dessous étudie le magnétron à symétrie cylindrique en l’absence
d’oscil-lation, compte tenu de la charge d’espace. Nous considérons le cas où c’est précisément celle-ci qui limite le courant cathodique. Dans ces conditions, les trajectoires électroniques dépendent de trois paramètres, par exemple le rayon a de la cathode, le champ magnétique appliqué H et le courant I extrait par
unité de longueur.
L’emploi de variables réduites permet de ne plus faire intervenir qu’une combinaison 03B1 de ceux-ci et simplifie considérablement la discussion des équations. Les trajectoires se déduisent par similitude
d’une famille de courbes dépendant du paramètre 03B1; quelques aspects typiques de celles-ci sont
décrits. Quand le rayon du filament ou le champ magnétique tendent vers zéro, 03B1 augmente
indéfi-niment. Alors les courbes obtenues convergent très rapidement vers une trajectoire limite qui revêt,
de ce fait, une importance particulière. Nous étudions enfin les caractéristiques électriques du magnétron
et l’influence de la charge d’espace sur les durées de transit.
1. Introduction. - Le
magnétron
est actuel-lement un desdispositifs
lesplus
fréquemment
utilisés pour la
production
d’ondesdécimétriques
et
centimétriques. Rappelons
que c’est un tube à deux électrodes : une anodecylindrique
et unfilament émissif
disposé
suivant l’axe de celle-ci. L’anode* est éventuellement fendue enplusieurs
Fig. i.
segments
limités par desgénératrices,
maisportés
au mêmepotentiel
continu.L’ensemble du tube est
placé
dans unchamp magnétique
uniformedirigé
dans lamajorité
des casparallèle-ment à l’axe de
symétrie
dusystème.
L’étude enrégime
continu dumagnétron
a étéeffectuée,
dès 192 l,par Hull
[ 1 1
qui
a cherché àdéter-miner les lois du mouvement des électrons ainsi que les
caractéris-tiques électriques
du tube. Il seplace
dans le cas où le filament est infini-ment fin et où le courant émis est limité par la
charge d’espace.
Pour tenircompte
de l’effet de cettedernière,
il admet que larépartition
depotentiel
n’est pas modifiée par laprésence
duchamp magnétique ;
cette répar-tition a été étudiée parLangmuir
[2].
Nous nous sommes
proposé
dereprendre
cette étude en nous affranchissant de cettehypothèse.
2.Équations
duproblèmes
Leproblème
consiste à déterminer leséquations
du mouvement d’un électron et larépartition
dupotentiel
V. Nous nousplaçons
dans le cas où lechamp
magné-,
-+
tique
H estparallèle
à l’axe Oz dusystème.
Dansc~ s
conditions,
lasymétrie
des données conduit àun
régime permanent
danslequel
la distribution depotentiel
est de révolution autour de Oz. Pourdes électrodes de
longueur
infinie,
lesystème
est de translationparallèlement
à Oz et lechamp
+
électrique
-- E est radial. Le mouvement des électrons(de charge
- e et de massem)
s’effectue alors dans unplan
de section droite sous l’action
-de la force
électrique
eE et de la forcemagné-2013> ->
uo étant le
pouvoir
inducteurpécifique
du vide dans lesystème
d’unitésemployé
->
,
et v la vitesse de l’électron.
Nous
exprimerons
les coordonnées d’un électronen fonction du
temps
et nous calculerons lepoten-tiel
(ou
lechamp
électrique)
aupoint
où il setrouve. Pour déterminer ces trois
inconnues,
nousdisposons
de troiséquations :
~ ° Deux
équations d’origine
mécanique
(coordon-nées
polaires
r,0) :
Posons
ou, dans le
système
d’unitésélectromagnétiques
C. G. S. :Les
équations
du mouvement s’écrivent147
L’équation (3) s’intègre
aisément et fournitNous admettrons que les électrons
quittent
lefilament
(de
rayona)
avec une vitessenulle;
de1 1 t l" t. , ,
dl dt est alors nul pour r = a, et
l’équation
précé-dente devient
La vitesse
angulaire
nedépend
que de r.Si a est
nul,
elle a pour valeur r~; sinon elle luiést inférieure.
2 °
L’ équation
de Poissondans
laquelle
- odésigne
la densité decharge
et Eo
lepouvoir
inducteurspécifique
du vide dans lesystème
d’unités utilisé.E ne
dépendant que
de r, cetteéquation
s’écritPour
intégrer
cetteéquation,
il estavantageux
d’introduire le courant Iqui
traverse lecylindre
d’axe0~,
de hauteur unité et de rayon r; dans unrégime
permanent,
I est, eneffet,
indépendant
de r. Si nous supposons que tous les électrons sont
captés
parl’anode,
il n’existe enchaque point
. .
qu’une
détermination de v. I s’écrit alorsEn
éliminant p
entre(5)
et(6),
on trouveSupposons l’émission limitée par
lacharge
d’es-+
pace; E est nul sur la cathode
(r
=a);
on obtientpar
intégration
où t 0
est l’instant où l’électron considéréquitte
la cathode. Si nous choisissons cet instant commeorigine
des
temps, 1 représente
la durée de transit de l’élec-tron etl’équation
précédente
s’écritEn éliminant E et 0 entre les
équations (2),
(4)
et(7),
nous obtenonsl’équation
en rSi l’on se donne a, w (c’est-à-dire H) et
I,
l’équa-tion(8)
permet
de calculer r en fonction de t; 6 se déduit alors de(4)
et E de(7);
onpeut
d’ailleursobtenir V sans passer par l’intermédiaire de E en
utilisant
l’expression
du théorème des forces vives :ou,
compte
tenu de(4),
En tout
point. atteint par
lesélectrons,
lepoten-tiel V est donc
supérieur
à une valeurcritique
Vcdéfinie par
ou, en réintroduisant la valeur du
champ magnétique
et, pour l’application pratique,
En
particulier,
si lepotentiel
d’anode est infé-rieur aupotentiel critique correspondant,
aucunélectron ne
peut
atteindre cette électrode. Nousdésignerons
donc la relation(10)
sous le nom« condition de coupure ».
3.
Équations
réduites. -L’équation
(8),
sousforme
littérale,
ne seprête
probablement pas à
uneintégration rigoureuse. Cependant, par
une méthode que nous exposeronsplus
loin,
onpourrait,
pourdes valeurs
numériques
données des divers para-mètresl, et)
et a,obtenir,
avec toute laprécision
désirée,
les courbesintégrales
et, enparticulier,
celle
qui correspond
aux conditions initiales duproblème
(pour 1
= o, r = aet dr
= o).
dt
La
multiplicité
desparamètres
cités rendrait difficilel’application
de cette méthode. Il estheureu-sement
possible
d’abaisser le nombre de ceux-ci par l’introduction des variables réduitessuivantes,
toutes1,’équations
du mouvement radial devient alorsLes nouvelles conditions initiales sont mainte-nant, pour = = o,
L’équation
(4)
fournitL’équation (9)
s’écrit enfinLes
équations
duproblème
nedépendent plus
que d’un paramètre ce.
Quand
le rayon a tend verszéro,
ocaugmente
indéfiniment,
leséquations (9),
(10)
et(11)
prennent
respectivement
les formes limites suivantes :4.
Intégration.
Résultats. -L’équation (15)
est de la f ormePour
déterminer,
auvoisinage
d’unpoint A, (zi
~1)
l’intégrale possédant
en cepoint
uneente
(dE/dT)
1
g a
posseda
p p1
donnée,
onpeut
remplacer f (1, 1")
par la valeurapprochée
et constantef (¿l’
Posons
On obtient successivement
L’application
des formules~18)
et(19)
à unevaleur
numérique
de .1:- fournit lescoordonnées -2
et c’2
d’unpoint A2
et lapente
dE
2
en ce
point.
dE
La valeur de .1:- sera considérée comme
satisfai-sante si la variation de
f (~,
r)
entreA,
etA2
estassez faible pour
justifier
notrehypothèse.
Oncontinue ainsi de
proche
enproche.
L’application
de cette méthodeprésente
unelégère
difficulté dans le cas limite del’équation (15’).
Eneffet,
aupoint
dedépart
de lacourbe et ~
étant
nuls,
leterme 9-
a une valeur indéterminée..
ç
Il est aisé de vérifier par substitution que, pour des valeurs de T suffisamment
faibles,
l’équa-2
tion(15’)
admetl’intégrale approchée E =
2 3 ‘’;
le deuxième membre del’équation
(15~
est donc infini pour = = o; il est,par
suite,
impossible
d’appli-quer la méthodeprécédente
dans levoisinage
immé-diat dupoint
correspondant
au filament. Maisl’inté-grale
approchée
permet
d’obtenir les coordonnées d’unpoint
distinct du filament àpartir duquel
la méthodegénérale s’applique.
Fig. 2. ,
La
figure
2représente
lescourbes E = E
(r)
pourdiverses valeurs de oc.
Quand T
croît àpartir
dezéro,
1
est d’abordcroissant,
ladérivée dE
initialementd -,
nulle commence par
croître,
atteint une valeurpositive
maximumcorrespondant
à unpoint
d’in-flexion de lacourbe ~
(~r),
puis
décroîtjusqu’à
la valeur zéro atteinte aupoint
M. Au delà deM,
dE
devientnégatif.
Il est donc nécessaire de limiter à --ula
courbe E
(r)
aupoint
M afin de satisfaire notrehypothèse
suivant
laquelle
à une valeurde 1
ne> dË
correspond qu’une
seule valeur de v, donc de2013’
Cette limitationsignifie
que, pourchaque
valeur de oc, c’est-à-dire pour unsystème
de valeurs de a,I et
H,
l’anode doit être située à une distanceréduite ~
inférieure ouégale
à l’ordonnée~m
dupoint
M149
Connaissant E (r),
onintègre
l’équation (16)
qui
fournit 0 par méthode graph que. On obtient
ainsi,
pour
chaque
valeur de oc, latrajectoire
réduite.Fig.3.
Les résultats obtenus sont
représentés
par lesfigures
3,4,
5 et 6. Lacomparaison
de ces courbes montre unegrande
analogie
de formes pour toutesFig.4. Fig. 5.
les valeurs de a
considérées,
et unerapide
conver-gence vers la courbe limite
(oc
===- c’est-à-dire a =o).
Cette courbe lim’te
peut
êtrereprésentée
sensi-blement par la relation °Cette relation est
analogue
à cellequi
fut anté-rieurement donnée par Hull. Cette dernières’écrit’
dans notresystème
de coordonnéesréduites,
La
connaissance,
pour une valeur de os, de laloi 4
(~7)
du mouvementradial,
permet,
grâce
àFig. G. - La courbe en traits discontinus est celle
qu’on obtient par application de la foi mule approchée (20).
l’équation (17),
d’obtenir la distribution U dupotentiel
réduitcorrespondant.
Les courbes obtenues sont
portées figure
7.Fig..
On
observe,
comme pour lestrajectoires,
que cescourbes tendent
rapidement
vers la courbe limiteobtenue pour oc oo. Cette
dernière,
arrêtée aupoint d’abscisse E
= 3,Q7,
possède,
en cepoint,
une ordonnée maximum U = 6.5.
Énoncé
des résultats en coordonnées nonréduites. - Les résultats
quantitativement
le fonctionnementstatique
dumagnétron
dans tous les cas oùl’hypothèse
faiteau
paragraphe
2 se trouve satisfaite(par
unpoint
ne passe
qu’une trajectoire électronique).
Précisions,
par un
exemple,
leparti
que l’onpeut
tirer des courbes réduites :Supposons
donné unmagnétron
de rayonano-dique
b et de rayon anégligeable
(ce
=(fJ).
Donnons-nous
également
lechamp
magnétique
H(d’où
l’ondéduit
m).
Dans cesconditions,
nous pouvonscalculer le
potentiel
d’anode Vvcorrespondant
àune valeur donnée I du courant et tracer les
trajec-toires des électrons dans ce
régime.
La formule(11)
permet,
eneffet,
de calculerLa formule
(13)
fournit alors lavaleur ~b
corres-pondant
à l’anodeLa courbe de la
figure 7
permet
de calculer lepotentiel
réduit U bcorrespondant.
On déduitalors,
de la formule
(14),
lepotentiel
Les
trajectoires électroniques
se déduisent de latrajectoire
réduite oc = oopar similitude de
rapport
Leur
équation approchée
est doncL’arc réellement décrit sur ces
trajectoires
est naturellement défini par la conditionr __
b.Si l’on se donne une valeur de I assez élevée ou un
champ
magnétique
(ce)
assez faible pour quesoit
négligeable
devantl’unité,
le deuxième membre. de
l’équation
réduite(15’)
peut
être confondu avec sonpremier
termeYy
On se trouvepratiquement
ç
dans le cas étudié par Langmuir, de la diode
cylin-drique
en l’absence dechamp magnétique.
Nousavons
indiqué,
dans ce cas, l’existence d’une solutionOn en déduit U = 3 z.
D’où
En revenant aux variables non
réduites,
onobtient
ou
pratiquement
ce
qui
estprécisément
la relation deLangmuir
pourun filament infiniment fin. Dans ce cas, la
portion
utile de latrajectoire
réduite,
limitéeà 1 = ;b,
est extrêmementpetite.
Ellepeut
donc être assi-milée à unsegment
de droite. La similitude derapport
el
3 transforme cesegment
trèspetit
.
Eo m w
~
en un
segment
delongueur
b.Si l’on choisit ensuite des valeurs de I
décrois-santes, c,b
ne cessed’augmenter;
Ubaugmente
comme
l’indique
la courbe de lafigure 7
î = f( 1 ) .
( C5 )
Le sens de variation de Vr, donné par la for-mule
(23)
n’est pas évident. Pourl’obtenir,
onpeut
différentier les formules
(22),
(23)
et(25).
On obtient ainsi .Or,
pour des valeurs infinimentpetites
de ,
f (0 ~ pour expression approchée
.D’où
,y
est doncpositif.
Onpeut
vérifier sur le tracé de lafigure 7 que
cette condition ne cesse pas d’êtreremplie,
quel
que soit~.
Lorsque
Idiminue,
V aug-mente donc aussi.Enfin,
si~b
atteint la valeur3,4~, ’
c’est-à-lire
pourle
potentiel
réduit a pour valeur 6. D’oùLa
portion
utile de latrajectoire
est alors la totalité de l’arc tracé sur lafigure
6, c’est-à-dire que les électrons arrivent sur l’anode avec une151
(~)
est donc nul. La condition de coupure(10)
estsatisf aite;
il est aisé de le vérifier sur leséqua-tions
(28)
et(29).
En éliminantIo,
onobtient,
eneffet,
Si l’on donne à Vh une valeur inférieure à la valeur
précédente,
nous avons vu que les électronsne
peuvent
plus
atteindre l’anode. Le courantcapté
par celle-ci est donc nul.lôig. 8.
En
résumé,
lé réseau descaractéristiques
courantanodique-tension
d’unmagnétron
donné al’aspect
représenté figure
8.La courbe de coupure c, lieu
géométrique
despoints
de coupurequand H
varie,
est définie par leséquations paramétriques (28)
et(29)
ou(28)
et
(30).
En éliminant Ci) entre ces
équations,
on obtientou
pratiquementl
Cette formule est d’un
type
analogue
à la formule deLangmuir.
Pour
terminer,
onpeut
se demanderquelle
estla
trajectoire
des électronsquand
lepotentiel
d’anodeest inférieur au
potentiel
de coupure. C’est là unequestion qui
a faitdéjà l’objet
de débats entre diversauteurs
[3].
L’examen des
équations
duparagraphe
2 nouspermet
deprévoir
au moins deuxtypes
detrajec-toires
possibles :
’
z ° Si l’on admet que les électrons retombent
sur la
cathode,
il résulte deséquations (2)
et(4)
que le mouvement de retour vers la cathode est
symétrique
du mouvement dedépart
vers l’anode.Les
trajectoires
s’obtiennent encomplétant
lescourbes tracées par
symétrie
autour du rayoncorrespondant
au maximum de~.
En unpoint
passent
alors deux sortes d’électrons : les unss’éloignent
du filament et les autres s’enrapprochent.
Il leurcorrespond respectivement
les courants + I et - I. Pourune valeur donnée de
I,
la densitéde
charge d’espace
se trouve doublée par rapportau cas
précédemment
étudié.La relation
(6)
s’écrit donc( 2013
étant relatif aux électronsqui
s’éloignent
dufilament
au lieu deet la relation
(7)
devientEn
résumé,
il suffit deremplacer
dans leséquations
I par 2I pour avoir un résultat correct.2° Un autre
type
detrajectoires
possibles
a étésignalé
par divers auteurs[Id.
Ils’agit
de trajec-toires circulairesayant
pour axe le filament. Onvérifie aisément
qu’un
telrégime
estégalement
compatible
avec les troiséquations
fondamentales duproblème.
Dans ce cas, iln’y
a pas seulement un courantanodique
nul,
mais encore un courant nul émis par lefilament,
le nuageélectronique
tournant autour de celui-cis’opposant
à l’extraction denouveaux électrons.
Lorsque,
àchamp magnétique
constant, on faitdécroître
progressivement
la tensionanodique jusqu’à
la valeurcritique
Vc,
lerégime qui
s’établit évolue defaçon continue,
ainsi que nous l’avons décrit.Mais si l’on franchit la valeur
critique,
il n’estplus
possible d’invoquer
la continuité pour savoirquel
est,
parmi
les deuxrégimes
que nous venons dementionner,
celuiqui
s’établit.De toutes
façons,
le passage par la valeurcritique
correspond
à unphénomène
discontinu au coursduquel
le courantanodique
passe d’une valeur finieI,
à zéro et lacharge
d’espace
se trouveprofon-dément modifiée.
Comme l’a fait remarquer Mac Namara
[5],
il semble que seul un examenexpérimental
permette
de
prendre
position.
Uneexpérience
relatée par cet auteur se trouve en faveur dupremier
des deuxrégimes
cités : retour des électrons sur la cathode.Remarque.
- Noséquations
dedépart
sontéqui-valentes à celles utilisées par L. Brillouin
[6]
dans des articles récents sur lemagnétron.
Cependant
nosrésultats différent des siens. Ces différences pro-viennent
d’apploximations
Effectuées par cet auteursur les
équations
différentielles.son intérêt si l’on prouve l’existence d’au moins un maximum pour la
Durées de transit. - Dans cette
hypothèse,
la durée : d’une révolutionélectronique
peut
être déduite de lafigure
2. L’abscisse maximum atteintesur la courbe « == co, est
égale
à2,43,
d’où,
ou
Cette formule
peut
êtrecomparée
avec cellequ’on
obtient ennégligeant
lacharge
d’espace.
Si le filament est infinimentmince,
la’ chute depotentiel
Vl, est localisée dans levoisinage
immé-diat de celui-ci. Lestrajectoires
électroniques
sont alors celles d’électrons lancés avec une vitesse initiale§/U dans
unchamp magnétique
Hper-diculaire à celle-ci.
Ce sont des cercles. Le parcours de l’un d’eux
correspond
à une variation de 0égale
à z. La duréede transit est donc .
La
comparaison
des formules(32)
et(33)
montrequ’un
des effets de lacharge d’espace
est unemajo-ration de
plus
de 5o pour I oo de cette durée detransit.
APPENDICE.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] HULL, Physical
Review,
1921, 18, p. 31.[2] LANGMUIR, Physical Review, 1913, 2, p. 455. Cet article
a été complété ultérieurement : LANGMUIR et
BLOD-GETT, Physical Review, 1923, p. 347.
[3] HULL, The paths of electrons in the magnetrons, Phys. Rev., 1924, 23, p. 112; MEGAW, An investigation of the magnetron short wave oscillator, I. E. E. Journal
1933, 72, p. 326.
[4] HULL et MEGAW, Loc. cit.; BLEWETT et RAMO, Physica
Review, 1940, 57, p. 635; Léon BRILLOUIN, Physical Review, 1941, 60, p. 385 et Proceedings of the I. R. E., 1944, p. 216.
[5] MAC NAMARA, A note on magnetron theory, P. I. R. E., 1934, 22, p. 1037.
[6] Léon BRILLOUIN, Loc.
cit.
ERRATUM.
La figure 7 de l’article de 11I. J. ABELÉ, publié dans le numéro d’avril, est incomplète. La courbe tracée en trait continu ne représente que la moitié de la variation de la fonction c~l (z). Elle doit être complétée par une seconde
partie, symétrique de la première par rapport à l’origine des coordonnées et formant avec elle un cycle.
Le commentaire de la figure doit être modifié comme
il suit :
« La seconde (courbe) peut être considérée comme un