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Corrig&eacute du DM 9

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrig´ e du DM n

9

Exercice [EM Lyon 2006]

.

On consid`ere les trois matrices deM2(R) suivantes : A=

0 1 0 1

, D=

0 0 0 1

, U =

1 0 0 0

1. (a) CommeAest triangulaire, ses valeurs propres sont sur sa diagonale. Ainsi Conclusion : Sp(A) ={0,1}

(b) Comme on a deux valeurs propres distinctes, il suffit d’avoir deux vecteurs propres pour avoir une base : A

1 0

= 0

0

donc 1

0

est un vecteur propre associ´e `a la valeur propre 0.

A 1

1

= 1

1

donc 1

1

est vecteur propre associ´e `a la valeur propre 1.

Donc 1

0

, 1

1

est une base de vecteurs propres. Par cons´equent, avec

P =

1 1 0 1

on obtient donc

Conclusion : A=P D P−1

On noteE l’ensemble des matrices carr´eesM d’ordre 2 telles que :A M =M D 2. (a) Montrons queE est un sous-espace vectoriel deM2(R).

• Par d´efinition, Eest inclus dansM2(R).

• 02∈E carA02= 02= 02D.

• SoientM et N deE et αet β r´eels alors

A(αM+βN) =αAM+βAN =αM D+βN D= (αM+βN)D Donc (αM+βN)∈E

Conclusion : E est un sous espace vectoriel deM2(R) (b) SoitM =

x y z t

une matrice deM2(R). On a

AM= z t

z t

et M D=

0 y 0 t

DoncM appartient `a Esi et seulement si

z= 0 y=t z= 0 t=t Conclusion : M ∈E si et seulement siz= 0 ety=t (c) On param`etre alors les solutions :

E =

x y z t

avecz= 0 ety=t

=

x t 0 t

avecx, t∈R

= Vect

1 0 0 0

,

0 1 0 1

= Vect (U, A) (U, A) est donc g´en´eratrice deE, de plus, cette famille est libre donc

Conclusion : (U, A) est une base deE (d) On aU A=

0 1 0 0

qui ne v´erifie pas la seconde ´equation ”y=t” car 06= 1.

Conclusion : U An’est pas ´el´ement deE

1

(2)

3. On notef :M2(R)→ M2(R) l’application d´efinie, pour toutM ∈ M2(R),par : f(M) =A M−M D.

(a) Pour toutM ∈ M2(R), on a f(M)∈ M2(R).

Soient M etN deM2(R) etαet β r´eels alors

f(αM+βN) = A(αM +βN)−(αM+βN)D

= αAM+βAN −αM D+βN D

= α(A M−M D) +β(A N−N D)

= αf(M) +βf(N) Conclusion : f est un endomorphisme deM2(R)

(b) On a

M ∈Ker (f) ⇐⇒ AM−M D= 0 ⇐⇒ M ∈E Conclusion : Ker (f) =E et dim (Ker (f)) = 2 puisque (U, A) en est une base.

(c) D’apr`es le th´eor`eme du rang, on a alors

dim (Im (f)) = 4−2 = 2 Conclusion : dim (Im (f)) = 2

(d) SoitM =

x y z t

alors

f(M) = z t

z t

0 y 0 t

=

z t−y

z 0

et

f(M) =M ⇐⇒

z=x y=t−y z=z t= 0 ⇐⇒

z=x y= 0 0 = 0 t= 0 DoncE1=

x 0 x 0

avecx∈R

. CommeE16={0E}alors 1 est valeur propre de f.

De mˆeme,

f(M) =−M ⇐⇒

z=−x y=−t+y z=−z t= 0 ⇐⇒

x= 0 0 = 0 z= 0 t= 0 Donc l’ensemble de ces matrices estE−1=

0 y 0 0

avecy∈R

6={0}. Donc−1 est valeur propre def.

(e) Les sous espaces propres def ont donc comme dimension :

• dim (E0) = dim (Ker(f)) = 2.

• dim (E1) = 1 carE1= Vect 1 0

1 0

.

• dim (E−1) = 1 carE−1= Vect 0 1

0 0

. On obtient ainsi

dim (E0) + dim (E1) + dim (E−1) = 2 + 1 + 1 = 4 = dim (M2(R)) alors

Conclusion : f est diagonalisable

(f) Dans une base de vecteurs propresB, les repr´esentations matricielles def etf3 seront

MatB(f) =

0 0 0 0

0 0 0 0

0 0 1 0

0 0 0 −1

et donc MatB f3

= MatB(f)3=

03 0 0 0

0 03 0 0

0 0 13 0

0 0 0 (−1)3

Donc MatB f3

= MatB(f).

Conclusion : f ◦f ◦f =f

2

(3)

Exercice facultatif [ESCP 1996]

.

On consid`ere la fonction f d´efinie sur ]0,+∞[ par :

f(1) = 1 etf(x) =x+ 1 x−1 ·ln(x)

2 six6= 1.

1. x7→f(x) est continue en toutxtel quex6= 1 etx >0 donc sur ]0,1[ et ]1,+∞[.

V´erifions la continuit´e en 1.

Pourx6= 1, on poseh=x−1. On a

f(x) =x+ 1 x−1 ·ln(x)

2 =h+ 2

h ·ln(1 +h) 2 Or ln(1 +h) ∼

h→0hdonc

ln(1 +h)

h →

h→01 ainsif(x) →

x→11 =f(1). Doncf est bien continue en 1. Finalement f est une fonction continue sur ]0,+∞[.

2. f est d´erivable sur les intervalles ]0,1[ et ]1,+∞[ comme quotient de fonctions d´erivables f0(x) = x2−1−2xln(x)

2x(x−1)2 =−ln(x)−x22x−1 (x−1)2 Soitg(x) = ln(x)−x22x−1.g est d´erivable sur ]0,+∞[ et

g0(x) = 1

x−2x2−(x2−1)

2x2 =2x−x2−1

2x2 =−(x−1)2 2x2 <0.

Donc

x 0 1 +∞

g0(x) − 0 −

g(x) + 0 −

f0(x) + k − f(x) & 1 %

Doncf est strictement croissante sur ]1,+∞[ et strictement d´ecroissante sur ]0,1[.

3. Pour toutxstrictement positif et diff´erent de 1, la d´eriv´eef0 def v´erifie : f0(x) =x2−1−2xln(x)

2x(x−1)2 =2x(x−1)−2xln(x)−(x−1)2

(x−1)2 = (x−1)−ln(x) (x−1)2 − 1

2x 4. (a) Donnons le d´eveloppement limit´e det7→ln (1 +t) `a l’ordre 2 au voisinage de 0.

ln(1 +t) =

0 t−t2

2 +o t2 . (b) On calcule la limite du taux d’accroissement en 1. Soitx6= 1,

f(x)−f(1) x−1 =

x+1

x−1 ·ln(x)2 −1

x−1 = (x+ 1) ln(x)−2(x−1) 2(x−1)2

On ´etudie le comportement de ce taux d’accroissement au voisinage de 1. Si on posex= 1 +t, lorsquetest au voisinage de 0,xest au voisinage de 1, ainsi

f(x)−f(1)

x−1 = (x+ 1) ln(x)−2(x−1)

2(x−1)2 = (2 +t) ln(1 +t)−2t 2t2

Or lorsquetest au voisinage de 0

(2 +t) ln(1 +t)−2t

2t2 =

0

(2 +t)

t−t22 +o t2

−2t 2t2

=0

2t−t2+t2+o t2

−2t 2t2

=

0

o t2 2t2 3

(4)

Or, par d´efinition, o t2 2t2 −→

t→00, ainsi on peut en conclure que f(x)−f(1)

x−1 −→

x→10 =f0(1) Par cons´equent,f est d´erivable en 1 etf0(1) = 0.

(c) f0 est continue sur ]0,1[ et ]1,+∞[. D´eterminons la continuit´e def0 en 1.

f0(x) =(x−1)−ln(x) (x−1)2 − 1

2x On posex= 1 +t, ainsi

(x−1)−ln(x) (x−1)2 − 1

2x= t−ln(1 +t)

t2 − 1

2(1 +t) Or lorsquetest au voisinage de 0

t−ln(1 +t)

t2 − 1

2(1 +t) =

0

t−

t−t22 +o t2

t2 − 1

2(1 +t) =

0

1

2 +o(1)− 1 2(1 +t) Or, par d´efinition,o(1)−→

t→00 et 1 +t−→

t→01, doncf0(x)−→

x→10 =f0(1).f0 est continue en 1.

Par cons´equent,f0 est continue sur l’intervalle ]0,+∞[.

5. Soitg(x) = ln(x)−(x−1).g est d´erivable sur ]0,+∞[ et g0(x) = 1

x−1 = 1−x x .

x 0 1 +∞

1−x + 0 −

g0(x) + 0 −

g(x) % 0 &

Donc pour toutx >1, on a :g(x)<0 et ln(x)<(x−1).

Six >1, alors x+ 1

x−1 >0 et donc

f(x) = x+ 1 x−1·ln(x)

2 <x+ 1 x−1 ·x−1

2 = x+ 1 2 or pourx >1, x+ 1

2 <x+x

2 =x, doncf(x)< x.

Donc pour toutx >1 on a :f(x)< x.

6. On a la repr´esentation graphique def suivante

7. Soitaun r´eel sup´erieur `a 1.

(a) Pourn∈N, on d´efinit la propositionP(n) la proposition : ”xn est bien d´efini etxn >1.”

Initialisation : x0=a >1 doncP(0) est vraie.

H´er´edit´e :On suppose que pour unn∈Nfix´e, la propositionP(n) est vraie.

D’apr`es l’hypoth`ese de r´ecurrencexn≥1, commef est strictement croissante sur [1,+∞[, on a xn+1=f(xn)> f(1) = 1

P(n+ 1) est donc vraie.

Conclusion : Pour toutn∈N, la suite (xn)n∈N existe etxn>1.

4

(5)

(b) Or si x >1 alorsf(x)< x. Donc, comme xn >1,xn+1 =f(xn)> xn et cette suite est d´ecroissante. Comme elle est minor´ee par 1, la suite (xn)n∈

Nconverge vers une limite l≥1.

f est continue sur [0,+∞[, donc enl. On a donc f(l) =l. Or sil >1 alorsf(l)< let donc f(l)6=l. Comme l≥1, alors n´ecessairementl= 1.

8. Etude de la vitesse avec laquelle la suite (xn)n≥0 tend versl= 1.

(a) f0 est de classeC1 surRR+,f0 est continue en 1.

f0(x)−→

x→1 0.

Donc sixest suffisamment proche de 1,|f0(x)|sera aussi petit que l’on veut et donc plus petit que 13. Ainsi il existeε >0 tel que six∈[1−ε,1 +ε] alors

|f0(x)| ≤ 1 3. Commexn −→

n→+∞1, il existen0 tel que sin≥n0 alorsxn∈[1−ε,1 +ε].

(b) Sin≥n0 alorsxn ∈[1−ε,1 +ε].f est d´erivable sur [1−ε,1 +ε], on applique l’in´egalit´e des accroissements finis sur [1−ε,1 +ε] entrexn et 1, alors

|f(xn)−1| ≤ 1

3|xn−1|

(c) On a alors, par r´ecurrence, pour tout n≥n0

|xn−1| ≤ 1

3 n

|xn0−1|3n0

| {z }

=K

D’o`u, pourn≥n0

0≤ |xn−1|

1/2n ≤ 2

3 n

K

Par encadrement, |xn−1|

1/2n −→

n→+∞0.

Donc la suite (xn−1)n≥0 est n´egligeable devant la suite (1/2n)n≥0.

5

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