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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ÉCS2

Fonctions numériques de plusieurs variables.

1 Un peu de topologie de R R R

nnn

Définition

Soitϕune fonction continue surRn etaun réel. Alors

• les ensembles {x∈Rn/ϕ(x)< a} et{x∈Rn/ϕ(x)> a}

sont desparties ouvertesdeRn;

• les ensembles {x∈Rn/ϕ(x)6a} et{x∈Rn/ϕ(x)>a}

sont desparties ferméesdeRn;

• l’ensemble {x∈Rn/ϕ(x) =a}

est appelé frontièredes ensembles précédents.

Remarque

On emploie souvent le substantifun ouvert à la place de « une partie ouverte » et le substantifun ferméà la place de « une partie fermée ».

Exemples et propriétés

¬ L’ensembleBo(A, r)déf.= {M∈Rn/AM< r}, appeléboule ouvertede centreA∈Rn et de rayon r∈] 0 ; +∞[, est un ouvert de Rn.

De même, l’ensemble Bf(A, r) déf.= {M ∈ Rn/AM 6 r}, appelé boule fermée de centre A∈Rn et de rayon r∈] 0 ; +∞[, est un fermé deRn.

­ Toute réunion ou intersection d’un nombre fini d’ouverts (respectivement de fermés) est un ouvert (respectivement un fermé).

® Le complémentaire d’un ouvert est un fermé, et celui d’un fermé est un ouvert.

¯ Si (I1, . . . ,In)sontnintervalles ouverts deR, alorsI1× · · · ×Inest un ouvert deRn. Et si(I1, . . . ,In)sontnintervalles fermés deR, alorsI1× · · · ×Inest un fermé deRn.

° Rn et ∅sont les seules parties à la fois ouvertes et fermées de Rn.

± Oest une partie ouverte si, et seulement si, ∀X∈O, ∃r >0, Bo(X, r)⊂O.

² Une partieVdeRn est unvoisinage du point AdeRns’il existe une boule ouverte de centre A contenue dansV: ∃r >0, ∀M∈Rn, AM< r⇒MM∈V.

Autrement dit,A n’est pas sur la frontière deV. Représentation dans le cas n=2

Pour représenter une partie deR2définie par{(x, y)∈R2/ϕ(x, y)6a}(ouϕ(x, y)< a, ouϕ(x, y)>a, ou enfinϕ(x, y)> a),

¶ Je représente sa frontière d’équation ϕ(x, y) = a : elle partage le plan en plusieurs zones (au moins deux) ;

· Pour chaque zone, je choisis un point Mhors de la frontière et je calculeϕ(M) : + Si ϕ(M) < a, alors M et toute la zone à laquelle il appartient font partie de {(x, y)∈R2/ϕ(x, y)< a};

+ Si ϕ(M) > a, alors M et toute la zone à laquelle il appartient font partie de {(x, y)∈R2/ϕ(x, y)> a};

L’idée essentielle de cette méthode est que pour passer d’un pointMtel queϕ(M)< aà un pointNtel queϕ(N)> a, il faut nécessairement passer par un pointPtel queϕ(P) =a, i.e. il faut traverser la frontière (en vertu du théorème des valeurs intermédiaires, puisque ϕest continue).

Définition

Une partieUdeRn est ditebornées’il existe un réelm >0tel que

∀X∈U, ||X||6m.

On notera que le majorantmestindépendant de X.

Exemples

Bo(A, r)et Bf(A, r)sont des parties bornées deRn.

En effet, ∀M∈Bo(A, r),||M||= OM6OA + AM6OA +r.

2 Fonctions numériques définies sur une partie de R

n

2.1 Graphes et ensembles de niveau

Soitf :O⊂Rn −→R, (x1, . . . , xn)7−→f(x1, . . . , xn). Legraphede f est l’ensemble deRn+1f ={(x1, . . . , xn, f(x1, . . . , xn))∈O×R}.

Pourk∈R, l’ensemble de niveauk(ouligne de niveauk sin= 2) est l’ensemble des points vérifiantf(x1, . . . , xn) =k.

/Il s’agit donc de l’ensemble des solutions de l’équationf(x1, . . . , xn) =k.

2.2 Pour justifier une limite, j’utilise...

¬ ∀X = (x1, . . . , xn)∈Rn, sup

i∈[[1 ;n]]

xi

6||X||6√ n sup

i∈[[1 ;n]]

xi ;

­ lethéorème de domination:

SI f, g:O→RavecA∈Ovérifient :∀X∈O, f(X)

6g(X)et lim

X→Ag(X) = 0, ALORS lim

X→Af(X) = 0;

® lethéorème d’encadrement:

SI f, g, h : O → R avec A ∈ O vérifient : ∀X ∈ O, f(X) 6 g(X) 6 h(X) et

X→Alim f(X) = lim

X→Ah(X) =`, ALORS lim

X→Ag(X) =`;

¯ les propriétés decontinuité.

3 Continuité

¬ f est continue enAsi lim

X→Af(X) =f(A).

­ la norme, les projectionspi: (x1, . . . , xn)7→xi, les polynômes et les fractions ration- nelles (là où elles sont définies) sont continues ;

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Fonctions numériques de plusieurs variables.

® La somme, le produit par un réel, le produit et le quotient (à dénominateur ne s’an- nulant pas) de fonctions continues sont continues ;

¯ Sif :O→Retg: I→Rsont continues avecf(O)⊂I, alorsg◦f est continue surO. /La continuité des applications partielles n’entraîne pas celle de l’application.

4 Calcul différentiel : premier ordre et classe C C C

111

Une fonction denvariablesf :O⊂Rn→Rest susceptible d’être dérivable par rapport à chacune de sesnvariables. Lorsque c’est le cas, il convient de distinguer chacune de ces ndérivées partielles premièresoudu premier ordrenotées∂i(f).

Pour calculer∂i(f) (anciennement notée ∂f

∂xi),

1. en A = (a1, . . . , an), on dérive par rapport à x la ième application partielle fA,i : R → R, x 7→ (a1, . . . , ai−1, x, ai+1, . . . , an), c’est-à-dire l’application obtenue en considérant toutes les variables sauf laième comme constantes ;

2. plus généralement, on peut dériver l’application obtenue en considérant toutes les variables sauf laième comme constantes.

Quelques définitions :

¬ Legradientdef enAest 5f(A) =5fA= (∂1f(A), . . . , ∂nf(A));

­ f est de classe C1 surOsi toutes ses dérivées partielles sont continues surO. Propriétés :

¬ La somme, le produit par un réel, le produit et le quotient (à dénominateur ne s’an- nulant pas) de fonctions de classeC1 sont de classeC1;

­ f :O→Ret g: I→Rde classeC1 avecf(O)⊂I entraîneg◦f de classeC1 surO.

5 Condition nécessaire d’extremum

¬ SoitOun ouvert deRnetf :O→R.f admet unmaximum local(resp.minimum local) enA∈Os’il exister >0 tel que

∀X∈Otel que||X−A||< r, f(X)6f(A)(resp.f(X)>f(A)).

/La condition « ||X−A||< r » signifie que Xn’est pas loin de A : la distance de Aà Xest inférieure àr. On emploie souvent l’expression « au voisinage deA» pour d’écrire cette situation.

­ Il revient au même de dire : il existeα1>0,α2>0, . . .,αn>0tels que

∀H = (h1, h2, . . . , hn)∈Rn,

|h1|< α1,|h2|< α2, . . . ,|hn|< αn

⇒f(A + H)6f(A)(resp.f(A + H)>f(A)).

® Condition nécessaire.Pour quef de classeC1 admette un extremum local en A, il est nécessaire que5f(A) = 0.

¯ Un point tel que5f(A) = 0s’appelle unpoint critique.

6 Calcul différentiel : second ordre et classe C C C

222

Définition

Soit O un ouvert de Rn, (i, j) ∈ [[1 ;n]]2 et f : O → R une fonction admettant une dérivée partielle d’ordre1 par rapport à laième variable∂i(f).

SoitAun point deO.

On dit quef admet une dérivée partielle secondeoud’ordre 2 enA par rapport à la ième variable puis par rapport à la jème variable en A si ∂i(f) admet une dérivée partielle par rapport à lajème variable. On la note alors∂j,i2 (f)(A). Ainsi

j,i2 (f) =∂j(∂i(f)).

/Notations de l’ancien programme, ∂2f

∂xi∂xj

pour∂i,j2 (f)et ∂2f

∂xi2 pour∂i,i2 (f) Fonctions de classeCCC222

f est de classe CCC222 sur l’ouvert OOO si f admet des dérivées partielles d’ordre 2 par rapport à tout couple de variables(xi, xj)continues.

Il revient au même de dire quef estC1 et que toutes ses dérivées partielles premières sont elles aussiC1.

Propriétés

¬ La somme, le produit par un réel, le produit et le quotient (à dénominateur ne s’an- nulant pas) de fonctions de classeC2sont de classeC2;

­ f :O→Retg: I→Rde classeC2avecf(O)⊂Ientrapineg◦f de classeC2 surO. Propriété : le théorème de Schwarz

Sif est de classeC2 sur l’ouvertOdeRn, alors

∀X∈O, ∀(i, j)∈[[1 ;n]]2, ∂j,i2 (f)(X) =∂i,j2 (f)(X).

Définition : la matrice hessienne

Si f admet des dérivées partielles d’ordre 2 suivant tous les couples de variables enX, alors la matrice hessienne def enXest

52(f)(X) = ∂i,j2 (f)(X)

16i,j6n ∈ Mn(R).

Corollaire du théorème de Schwarz

Sif est de classeC2sur l’ouvertO, alors en tout pointxdeO,52(f)(x)est une matrice symétrique.

Forme quadratique associée à la hessienne

Si f est de classeC2 sur l’ouvertOdeRn, on note, en tout pointA deO,qAla forme quadratique associé à la matrice hessienne def enA, définie par

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Fonctions numériques de plusieurs variables.

∀X∈Rn, qA(X) déf.= tX52(f)(A)X

=

n

X

i=1

i,i2 (f)(A)x2i + 2 X

16i<j6n

i,j2 (f)(A)xixj

7 Développements limités et dérivées directionnelles

Propriété : développements limités d’ordre 1 & 2

¬ Si f est C1 au voisinage deA, alorsf admet undéveloppement limité à l’ordre 1enAdonné par :

f(A + H) =f(A) +h5f(A),Hi+||H||ε(H)où lim

H→0ε(H) = 0.

­ Si f une fonction de classe C2 au voisinage A, alors f admet un développement limité à l’ordre 2enA donnée par :

f(A + H) =f(A) +h5f(A),Hi+1

2qA(H) +||H||2ε(h) avec lim

H→0ε(H) = 0et qA forme quadratique associée à52f(A).

/On notera que, si A est un point critique def C2au voisinage deA, f(A + H)−f(A) =1

2qA(H) +||H||2ε(h) ... donc le signe de f(A + H)−f(A)esten généralcelui deqA(H).

Dérivées directionnelles

Uneparamétrisation de la droitepassant parA∈Rnet de vecteur directeur−→u ∈Rn est :DA,u ={A +t−→u , t∈R}.

SoitOun ouvert deRn,f :O→R,Aun point deRn et−→u un vecteur deRn.

Soit Iun intervalle ouvert de Rcontenant0 et tel que, pour tout t deI,A +t−→u ∈O. On pose :

∀t∈I, g(t)déf.= f(A +t−→u)

Ainsi,g est une restriction def au voisinage deAdans la direction de−→u. Alors

¬ sif est continue surO, alorsg est continue surI;

­ sif est de classeC1 surO, alorsg est de classeC1 surI, avec

∀t∈I, g0(t) =h5(f)(A +t−→u),−→ui= t 5(f)(A +t−→u) U.

En particulier, g0(0) =h5(f)(A),−→ui= t 5(f)(A) U

s’appelle ladérivée directionnelle premièredef enAdans la direction de−→u;

® sif est de classeC2 surO, alorsg est de classeC2 surI, avec

∀t∈I, g00(t) =qA+tu(−→u) = tU 52(f)(A +t−→u) U.

En particulier, g00(0) =qA(−→u) = tU 52(f)(A) U

s’appelle ladérivée directionnelle secondedef enAdans la direction de−→u. /En un point critique, toutes les dérivées directionnelles sont nulles.

8 Condition suffisante d’extremum

Théorème (fondamental !)

Soit O un ouvert de Rn. Soit f : O → R une fonction de classe CCC222 et A un point critiquedef.

¬ Si toutes les valeurs propres de52f(A)sontstrictement positives, alorsf admet unminimum local enA;

­ Si toutes les valeurs propres de52f(A)sontstrictement négatives, alorsf admet unmaximum localenA;

® Si52f(A)possède (au moins) une valeur proprestrictement positive et(au moins) une valeur proprestrictement négative, alorsf n’admet pas d’extremum local en Aet présente unpoint selle(oucol).

/Pour chacun des cas précédents, on peut identifier la nature de forme quadratique qAassociée à la matrice hessienne :

qqqAAAest ¬définie positive ; ­définie négative ; ® de signe variable.

9 Bilan quant à la recherche d’extrema

Il faudra toujours avoir à l’esprit que, comme pour les fonctions d’une seule variable, la recherche des points critiques et la condition suffisante (§8) ne fournissent que des extrema locaux, non nécessairement globaux.

9.1 Recherche sur un ouvert

SoitOun ouvert deRn etf :O→Rde classeC2.

¶ On cherche lespoints critiquesdef, i.e. les points où le gradient def s’annule.

/Sif n’a aucun point critique, elle n’a a fortiori aucun extremum local, ni global.

· En chaque point critiqueA, on étudie sile signe des valeurs propresde la hessienne oule signe de la forme quadratiqueqApermettent de conclure quant à la nature du point critique.

/Si la condition suffisante ne s’applique pas (les v.p. sont de même signe et0est v.p.), en appelantAle point critique, on calculef(A)et on étudie le signe def(X)−f(A) pourXau voisinage deAouf(A + H)−f(A)pourH au voisinage de0.

¸ Pour savoir si les extrema trouvés sont globaux(1), on peut étudier le signe de f(X)−f(A) (où A désigne le point présentant un extremum local) notamment à l’aide d’identités remarquables. Il arrive aussi qu’on puisse se ramener à l’étude une fonction d’une variable(2).

(1). Si l’énoncé demande les extrema globaux uniquement !

(2). Par exemple, si∀(x, y), f(x, y) =g(x+y), l’étude degsur{x+y/(x, y)Df}permet de conclure.

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Fonctions numériques de plusieurs variables.

9.2 Recherche sur un fermé borné

Comme pour une fonction d’une variable, nous avons le Théorème

SoitFun fermé borné deRn etf :F→Rcontinue. Alorsf est bornée surFet atteint ses bornes, i.e. ∃A,B∈F, ∀X∈F, F(A)6F(X)6F(B).

¶ On commence par déterminer les extrema locaux sur l’ouvert « intérieur deF

», souvent noté˚FFF, comme en 9.1¶&·.

· On paramètre chaque morceau de la frontière B de F à l’aide de fonctions pi : [ai; bi] → B d’une variable et on étudie les extrema des fonctions d’une variable t: [ai;bi]→R, t7→f(pi(t)).

¸ On compare les extrema locaux obtenus à l’intérieur et sur la frontière à l’issue des points¶&·.

10 Extrema sous contrainte

10.1 Généralités

Soitϕune fonction de classeC1 sur un ouvertOdeRn. Soitc∈Ret Cdéf.= {X∈O/ϕ(X) =c}.

Soitf :O→R.

¬ L’ensemble C est appelé contrainte. L’équation « ϕ(X) = c » est aussi appelée contrainte.

­ Cest unecontrainte non critiquesi ∀X∈C,5ϕ(X)6= 0.

® f admet unmaximum local sous la contrainte CCC(resp. minimum local sous ...) enA∈Cs’il exister >0 tel que

∀X∈Ctel que||X−A||< r,f(X)6f(A)(resp.f(X)>f(A)).

¯ f admet unmaximum global sous la contrainteCCC(resp.minimum global sous ...) enA∈Csi ∀X∈C,f(X)6f(A)(resp.f(X)>f(A)).

Condition nécessaire d’ordre 1

Si f de classeC1 et A∈Cet sif admet enAun extremum sous la contrainteC, alors ϕ(A) =c et ∃λ∈R/5f(A) =λ5ϕ(A).

Un point vérifiant les conditions précédentes s’appelle un point critique pour l’op- timisation sous contrainte.

Application aux formes quadratiques

Soitqune forme quadratique associée à une matrice symétriqueM(∀X, q(X) =tXMX).

Le maximum (resp. minimum) global deq sur la sphère unitéSdéf.= {X∈Rn/||X||= 1}

est égale à la plus grande valeur propre deM(resp. la plus petite) et atteint en un vecteur propre (unitaire) associé à cette valeur propre.

10.2 Cas des contraintes linéaires

SoitCl’ensemble des solutions d’un système linéaire(S)





g1(x) =b1

... ... ... gp(x) =bp

,

Hl’ensemble des solutions du système homogène associé





g1(x) = 0 ... ... ... gp(x) = 0 où chaquegiest une forme linéaire surRn :

gi:Rn→R,(x1, . . . , xn)7→ai,1x1+· · ·+ai,nxn.

En notantM = (ai,j)∈ Mn(R),X = (xj)∈ Mn,1(R)etB = (bi)∈ Mp,1(R), C={X∈Rn/MX = B} etH={X∈Rn/MX = 0}.

Rappels essentiels d’algèbre (bi)linéaire

¬ Hest un espace vectoriel, sous-espace de Rn et, siA∈C,

X∈C⇔X−A∈H, ou encore H∈H⇔A + H∈C.

­ H=Vect

 a1,1

... a1,n

 , , . . . ,

 ap,1

... ap,n

=Vect(5g1, . . . ,5gp).

/On notera que les applications5gi sont constantes.

Condition nécessaire d’ordre 1

Sif estC1sur l’ouvertOetf admet un extremum local enAsous la contrainteCalors A∈C et 5(f)(A)∈H=Vect(5g1, . . . ,5gp).

/Au passage,

• pour tout−→

h deH, la dérivée de f enA dans la direction−→

h est nulle ;

• H=Vect(5g1, . . . ,5gp).

• On parle depoint critique pour l’optimisation sous contrainte linéaire.

Condition suffisante d’ordre 2 À savoir expliquer ! ! ! !

Si f est C2 sur l’ouvert O et si A est un point critique pour l’optimisation sous la contrainteC, alors le développement limité à l’ordre 2 donne

∀Htel queA + H∈C, f(A + H) =f(A) +h5f(A),Hi+1

2qA(H) +o(||H||2) Or :A + H∈C⇔H∈Het 5f(A)∈H. On peut écrire alors :

∀Htel queA + H∈C, f(A + H)−f(A) =1

2qA(H) +o(||H||2).

On peut donc dire que f admet un extremum en A sous la contrainte C si qA est de signe constant et ne s’annule pas queH\ {0}.

Le signe deqAdétermine la nature de l’extremum.

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