Solutions de deux des problèmes d’optique proposés à la page 196 de ce volume
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 5 (1814-1815), p. 369-383
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RESOLUES. 369
afin donc que les deux
mélanges
soient exactement faits dans les mêmesproportions,
on doitavoir
d’où
on tireainsi la
capacité
commune des deux vases demandés est leproduit
des volumes des deux
mélanges ,
divisé par leur somme. -Soit
V>V’; on
ace
qui
montre que lacapacité x
esttoujours plus grande
qne la moitié duplus petit
des deux volumesdonnés ,
mais moindre que la moitié duplus grand.
Dans le cas où l’on a
V’=V,
fi on trouvesimplement x= I 2 V ;
ce
qui
est d’ailleurs évident.On voit donc que l’on
peut,
par uneopération unique,
mêlerexactement deux
liquides
contenus dans deux vasesdifférens ,
lors-qu’on
n’a pas la faculté de les verser en totalité dans un, troisièmevase. Il serait intéressant
d’étendre
cette méthode à unplus grand
nombre de
liquides
contenus dans autant de vases.Solutions de deux des problèmes d’optique proposés à la
page I96 de
cevolume ;
Par
unABONNÉ.
PROBLÈME
I.sûr
une tablerectangulaire donnée
doivent êtreplacéles deux
lumières de mêmeintensité ,
élevéesau-dessus de
cette370 QUESTIONS
table d’une même
quantité donnée,
etqui doivent y
être tellementposécs
que leursprojections
tornbent sur ’là droitequi
joint lesmilieux des deux
petits
côtés de cettetable ,
etsoient également
distantes de
part
et d’autre du milieu de cette droite. On demande dequelle
manière ces deuxlumières
doivent êtreplacées ;
I.° pour que lepoint
le moinséclairé du
bord de la table le soit leplus possible ?
2.° pour que lepoint le plus
éclairé du bord de latable
f le
soit
lemoins possible ?
Solution. Soient 2a
l’un
deslongs côtés,
2b l’un despetits côtés
de la
table, c la
hauteur communedes
deuxlumières
au-dessusde son
plan , et z la distance
commune dé leursprojections
aucentre
de latable. Pour plus
desimplicité,
prenons pour unitéd’intensité l’intensité commune de nos deux
lumières et pour unitéd’illumination
la clarté quedonne l’une
d’elles à une’ distanceégale
à l’unité de
longueur,
etrappelons-nous *que
la. lumière se propage enraison inverse du quarré des distances.
Examinons
enpremier lieu
cequi se passe
lelong
clé l’undes petits côtés de la table.
Il est-d’abord évident
que son milieu, ensera
lépoint le plus éclairé, puisque
chacune desdeux
lumièressera
plus voisine de ce milieu que
de tout autrepoint
du même-bord. Il est clair en outre
que
l’illuminationde
ce même bord irasans cesse en décroissant
continuellement, de part
etd’autre
de ce.milieu ;
de manière queles deux extrémités de l’un
despetits
côtésen seront
lespoints
les moinséclairés.
L’illumination du milieu de l’un des petits cîtés sera
et celle de l’une de ses extrémités sera
Supposons actuellement que
zvarie
et,voyons ce qui en devra
résulter Si d’abord on, avait z= ~, il est évident que le milieu.
RESOLUES.
37Idu
peut
côté serait mtiniment peuéclairé ,
etqu’il
enserait
de même de ses deuxextrémités; mais , à
mesure que z dimmueral’illumination
deviendraplus vive ; cependant ,
comme cette illu-mination redeviendra de nouveau
infiniment petite, lorsqu’on
auraz=2013 ~ , il s’ensuit
qu’entre ces
deux valeurs il doit s’en trouverune qui
donnepour
le niilieu dupetit côté,
etconséquemment
aussi pour ses
extrémités ,
un maximumd’illumination ;
et l’on voitmême que ce maximum
répondrait
à z=a, si l’on avait c=0,puisqu’alors l’une
des lumières se.confrondrait
avec, le milieu dupetit côté.
Pour
savoir àquelle
valeur de zrépond
lemaximum
dontil
s’agit, lorsque c n’est point nul, différentions
la formule(i)
par
rapport
à cette, variable z en divisant pardz; nous
trouverons ainsid’où,
enégalant
àzéro,
En
rejetant
toutemploi
designes qui rendrait
inévitablement zimaginaire,
ainsi que le doublesigne
de z , la secondeéquation
donne
simplement
et encore , pour que cette valeur
puisse
êtreadmise ,
faudra-t-ilqu’on
n’ait pas 2aa2+c2. Ainsi,
en élevant au milieu de la tableune
perpendiculaire à
sonplan égale à
la hauteur commune de$deux
lumières,
il faudra que la distance del’extrémité
de cetteperpendiculaire
au milieu dupetit
côtén’excède
pasla longueur
totale de la
table,
pour que cette valeur de zpuisse
être admise.)Pour savoir
présentement laquelle
de çette valeur ou de la valeurz=0
répond
aumaximum ,
passons à la différentielleseconde,
que nous trouverons
être ,
en la divisant pardz2,
En
posant
z=0, laseconde
fraction s’évanouit et lapremière
devientquantité- négative
oupositive,
suivant que 2a sera moindre ouplus grand
quea2+b2; ainsi,
la valeur z=0,répondra
à un maxi-mum, si
la valeurest
imaginaire;
et cette valeur z=0répondra
à unminimun, si,
au
contraire,
l’autre valeur de z est réelle.Si ensuite on pose
ou , ce qui revient au même
c’est au
contraire,
lapremière
fractionqui s’évanouit,
tandis quela seconde devient
quantité négative
oupositive,
suivant que 2a seraplus grand
ouplus petit
quea2+c2;
et comiM , dans le dernier de ces deux cas , la va-leur de z d-evient
imaginaire ,
il s’ensuit que,lorsque
cette valeurest
possible 1 elle répond toujours
à unmaximum.
Voici
RESOLUES. 373
Voici donc de
quelle
manière, varieral’illumination
du milieu de l’un despetits
côtés de latable ,
etconséquemment
de tous lespoints
de cepetit côté ,
par suite des variations de la distancecommune z des
projections
des deux lumières au centre de cette,table. Si l’on a 2a
a2+c2 ;
ce milieu sera infiniment peu éclairélorsqu’on
aura z= ~ ; la clartéqu’il
recevraaugmentera
ensuite deplus
enplus 1 à
mesure que z deviendraplus petit ;
de manièrequ’elle
sera à son maximumlorsqu’on
aura z= o ; zprenant
ensuite des valeursnégatives
deplus
enplus grandes ,
cette clarté dimi-nuera de nouveau
jusqu’à
cequ’enfin
elle deviendra encore infini-ment
petite lorsqu’on
aura z=- co.Si ,
aucontraire ,
on a 2a>a2+c2;
la clarté reçue par le milieu dupetit
côté de la table seratoujours
la moindrepossible
ounulle, lorsqu’on
aura z= oo ; elle croîtra ensuite deplus
enplus
à mesureque z
diminuera ,
mais de manièrequ’elle
aura atteint son maxi-mum
lorsqu’on
auraelle décroîtra ensuite à mesure que z diminuera" et
parviendra à
son minimum pour z=0 ; croissant ensuite de nouveall, pour z
négatif;
elleparviendra
à un nouveaumaximum, égal
aupremier, lorsqu’on
auraaprès quoi
elle diminuera de nouveau continuellement pour devenirencore
nulle , lorsqu’on
aura z=2013~.Dans le cas
particulier
où I’on aurait2a=a2+c2,
les leuxmaxima se confondraient a.vec le minimum de part et d’autre
duquel
ils se trouvent en
général symétriquement situés ;
ils.répondraient ainsi
tous. trois à la valeur z=0 ;. mais il est clair que , dans laTome V. 5o
374
question qui
nous occupe, cette valeur devraitêtre r4puté’e
donnerUn maximum.
D’après les
formules(i)
et(2),
on voit-que , lorsque
z=0, lalumière que
reçoit
le milieu de l’un despetits
côtés de la table esttandis que la lumière reçue par l’une des extrémités de ce
petit
côté estSi au contraire on fait
valeur extrêmement facile a
construire ;
la lumière reçue par le milieu de l’un despetits côtés de
la table seratandis que la lumière reçue par l’une des extrémités de ce
petit
côté sera
On voit donc que , si l’on ne voulait avoir
égard qu’à l’éclairage
des
petits
côtés de latable ,
onpourrait
établir enprincipe
queplus
cette table seralongue
relativement à la hauteur commune des deux lumières au-dessus de sonplan,
etplus
aussi il faudra re-tirer ces lumières vers ses
extrémités ; tandis qu’au
contraireplus
elles seront élevées
àu-.dessus
de sonplan relativement
à salongueur
et
plus
aussi il sera nécessaire de les ramener vers son centre.RÉSOLUES. 375
Mais considérons
présentement
cequi
se passera sur chacun deslongs
côtes de latable ;
et remarquons d’abord que, si l’on avaitz=0 ,
c’est-à-dire,
si les deux lumières seconfondaient,
de ma-nière à
répondre
au milieu de latable,
le milieu de chacun deces
longs.
côtés en serait lepoint
leplus éclairé ;
tandis que sesautres
points
le seraient de moins enmoins,
à mesurequ’ils
enseraient
plus
distans. Dans cettehypothèse,
l’illumina du milieu de l’un deslongs
côtés seraitet
quant 11
celle de l’une des extrémités de celong
côté elle serait la même que ci-dessus,(4).
On sent par la que , tant que les- deux lumières demeureront à une certaineproximité
l’une.del’autre,
ce-sera
toujours
le milieu de chacun deslongs
côtésqui
en sera lepoint
leplus éclairé ;
tandis que- l’illumination sera laplus
faiblepour ses extrémités.
Supposons
au co’ntraireque b
étanttoujours
fini on ait z= ~.il est clair
qu’alors
l’ilrumination du milieu- de run deslongs
côtéssera
nulle ,
tandisqu’il
se trouvera, depart
et d’autre de cemilieu y
deux maxima d’illumination
qui répondront
directement vis-à-vis de-chaque lumière ,
et auront l’un et l’autre pourexpression.
ef l’on
peut
inférer de la que tant que les- deux lumières se trou-’veront à une certaine distance l’une de
l’autre , il y
aura au milieude
chaque long
côté un minimumd’illumination , compris
entredeux maxima
symétriquement
situés parrapport
àlui ,
et moinsdistans de ce milieu que les
points
dulong
bordqui répond
di-rectement à
chaque-
lumière.a Au delà de ces maxima l’illumination376
décroîtra
continuellement,
et pourra même devenir moindre quecelle du
milieu ,
si la table est suffisammentlongue.
Confirmons
présentement
ces aperçus par le calcul. Considéronsun
point
de l’un deslongs
côtés dont la distance au milieu de celong
côté soitégale à x ;
la lumière reçue par cepoint
seraSupposons z
donné et constant ; la différentielle de cetteexpression prise
parrapport à x
et divisée par dx serad’où,
enégalant
à zéro ,En
rejetant
toutemploi
designes qui
rendrait inévitablement ximaginaire
ainsi que le doublesigne
de x, la secondeéquation
donne
simplement
et encore
faut-il ,
pour que cette valeurpuisse
êtreadmise,
quez2+b2+c2
ne soit pasplus grand
que 2z ;c’est-à-dire,
en d’autrestermes, que la distance de l’une des lumières au milieu de l’un des
longs
côtés n’excède pas sa distance à l’autre lumière.Pour savoir
présentement laqnelle
de cette valeur ou de lavaleur x=o
répond
au maximum ou auminimum,
passons à la différentielle secondequi,
diviséepar dx l,
estRÉSOLUES. 377
En
posant
x=0, la seconde fractions’évanouit ,
et lapremière devient
quantité négative
oupositive,
suivant que .2z sera moindre ouplus grand
quez2+b2+c2 ; ainsi,
la valeur x=0répondra à
un ma-ximum,
si la valeurest
imaginaire;
et cette valeur x=orépondra
à unminimum,
siau contraire l’autre valeur de x est réelle.
Si ensuite on pose
ou, ce
qui
revient aumême,
c’est au contraire la
première
fractionqui s’évanouit, tandis
que laseconde devient
quantité négative
oupositive,
suivant que 2z seraplus grand
ouplus petit
quez2+b2+c2 ;
et comme, dans le dernier de ces deux cass la valeur de x devientimaginaire ,
il s’ensuit que ,lorsque
cettevaleur
378
est
possible ,
ellerépond toujours
à un maximum..Voici donc
quel
sera l’état de l’un deslongs côtés ,
suivant la situation des deux lumières.. Si d’abord la distance de l’une de ces lumières à l’autre est moindre que la distance de cette mêrne lu- mière au milieu dulong côté ,
ou , cequi
revient aumême,
siles droites menées de ce milieu aux deux lumières forment entre-
elles un
angle
moindre que60° ,
ce même milieu sera lepoint
le
plus-
éclairé dulong côté ,
dont l’illumination diminuera ensuite deplus
enplus- à
droite et â.gauche,
en allant vers ses extrémités.Mais
si,
aucontraire , l’angle
formé par ces deux droites estplus grand
que 60degrés ,
le milieu dulong
côtéprésentera
unminimum
d’illumination ;
ce minimum se trouvera situé entre deuxmaxima qui
en seront. distans depart.
et d’autre d’unequantité
et a droite et a
gauche
de- ces minima la: lumière ne cesserasplus
de décroître..
Dans le cas
particulier
où Fon auraitc’est-à-dire ,
dans le cas oùle triangle
des deux lumières et dumilieu du
long
côté seraitéquilatéral,
le maximum et les deux.minima se confondraient en ce-
milieu ;
mais il est clair que, dans laquestion, qui
nous occupe, ce milieu doit. alors être’ considérécomme recevant un maximum dé- lumière.
Si dans, la formule
(g)
on faitRESOLUES. 379
quantité
très-facile àconstruire . lorsque r
estdonné ,
elledeviendra
telle est donc
l’expression
de la lumière reçue par lepoint
leplus
éclairé du
long
côté de latable.
Si l’on
veut profiter
de l’indétermination de z pour rendre cettequantité
de lumière maximum ouminimum ,
’il faudra recourira sa différentielle
prise
par rapportà z, laquelle ,
en la divisantpar
dz ,
estet ne
peut conséquemment
devenirnulle. Ainsi,
1a fonction(10)
n’est
proprement susceptible
ni de maximum ni de minimum.Mais il est aisé de voir que, z étant
indéterminé , plus
on leprendra petit
etplus
aussi lepoint
leplus
éclaire duplus long
bord de la table recevra de lumière : cette lumière étant d’ailleurs
toujours comprise
entreet il en sera de même de son
point
du .milieu.1Voyons enfin, si ,
à raison de l’indéterminationde z,
1aquantité
de lumière reçue par les
angles , qui
sont engénéral
lespoints
les moins
éclairés,
ne seraitpoint susceptible
de devenir un ma-ximum. Cette
quantité
de lumière estSa
différentielle, prise
parrapport
a z et divisée pardz
estd’où l’on
tire ,
enégalant
àzéro ,
L’analogie
de ces résultats avec ceux que nous avons obtenuspré- cédemment,
nous autorise à posersur-le-champs
les maximes quevoici :
Soit
portée
une des lumières au centre de latable ,
si alors ladistance de cette lumière à
l’un quelconque
desangles
n’est pas moindre que lalongueur
de cettetable ,
ce sera en cet endroitque les
deux
lumières devront êtreplacées
pour que lesangles
soientautant éclairés
qu’ils peuvent
l’être.Mais
si il
comme il arrivera leplus
souvent , la distance de cettelumière à l’un des
angles
est moindre que lalongueur
de latable
alors ,
pour que lesangles reçoivent
leplus
de lumièrepossible,-
les deux lumières devront être
placées
sur la droitequi joint
lesmilieux des
petits côtés,
de part et d’autre du centre , de manière que les distances de leursprojections à.
ce centre soientquantité
ires-facile à construire.PROBLÈME
Il. Résoudre le mêmeproblème
pour une tableelliptique;
les deux lumières devant êtreplacées de
telle manière queRESOLUES.
38Ique leurs projections
tombent sur legrand axe, à
une même dis-tance de
part
et d’autre du centre de la table.Solution. Soient 2a le
grand
axe et 2b lepetit
axe del’ellipse,
en sorte que son
équation
soitSoit
toujours
la hauteur commune des deux lumières au-dessus duplan
de latable,
et soit enfin z la distance de laprojection
de chacune d’elles au centre de cette table.
D’après cela,
la lumière reçue par unpoint
dupérimètre
del’ellipse
dont les coordonnées sont x, y f sera
En y
mettant pour y sa valeur tirée del’équation (i)
etposant ,
pour
abréger, a22013b2=e2,
il vient-Supposons z déterminé,
et voyonsquelle
valeur il faudrait donner a x pour que ’epoint
que nous considérons fûtplus
oumoins
éclairé que tous les autres. La différentielle de cette
expression y prise
parrapport
à x est divisée par dx esten
régalant
àzéro,
on aOn
prouvera,- commehci-dessus,
quela
valeur x=0 est minimumou maximum suivant que l’autre est réelle ou
imaginaire,
etque,
dans tout le cas où cette dernière est
réelle,
ellerépond à
un maxi-mum. En
particulier ,
si l’on aïTom.
V. 5IQUESTIONS
ou , ee
qui revient
aumême,
te maximum et le minimnra se trouvent Wunis en un même
point qui
n’est autre choseque
l’extrémité dupetit
axe, etqui
doitêtre considéré comme
présentant
un maximum.Pour la
première
valeur x=0 ,l’expression (3) devient
c’est donc là la lumière reçue par l’extrémité du
petit axe ; si
c’est un minimum
qui y
a lieu, ilfaudra ,
suivantles
conditionsdu
problème ,
rendre ce minimum leplus grand possible,
ce àquoi
on
parviendra,
enposant
z=o , si c’est au contraire unmaximum
,il
faudra le rendre leplus petit possible,
enprenant z
aussigrand
qu’.il
se pourra , sans faire devenir cepoint
minimum.Mettons dans
la formule(3)
la valeurelle deviendra,
Si l’on veut
profiter
de l’indétermination de z pourrendre
cette fonction laplus grande
ou la moindrepossible ,
il faudra passerà sa différentielle
qui ,
divisée pardz,
seraRÉSOLUES.
383En
égalant
cettedifférentielle
àzéro,
chassant leradical,
et re-mettant pour e’ sa valeur
a22013b2 ,
on obtientl’équation
d’où ,
en n’admettant que la racine réellepositive,
on tireravaleur que l’on trouvera résoudre
complètement
laquestion
etqu’il
sera facile de construire.
Remarques.
1. Onrésoudrait ,
par desprin-cipes
etdes
méthodesanalogues,
le cas où ils’agirait
de quatre ou même d’unplus grand
nombre de lumières à distribuer de la manière la
plus
convenablesur une
table ,
soitrectangulaire
soitelliptique ;
mais ilparaît qu’alors
les calculs se
compliqueraient
d’une manière notable.II. Au lieu de demauder que
l’éclairage
du bord de la table soitaussi uniforme que
possible,
onpeut
demander que lepoint
lemoins éclairé dé sa surface soit autant éclairé que faire se
pourra.
III. On
peut transporter
ces sortes de recherches dansl’espace
et en faire la base d’une théorie de
l’éclairage
desgaleries
ou appar-temens
rectangulaires
ouelliptiques ,
surmontes d’unplafond ,
d’unevoûte en berceau ou d’un
dôme ,
et éclairés par des lustres ouplaques;
pu même dejour,
par des fenêtres ouvitrages supérieurs
dont il