Géométrie élémentaire. Note sur les caractères d’égalité des angles trièdres
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 17 (1826-1827), p. 252-254
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252
C A R A C T È R E S
D ’ E G A L I T Evait
point
encore ;tétracée ,
il ne serait passurprenant qu’il
nousfut
échappé queues méprises ;
il sepourrait
aussi que nous eus- sionsnégligé
despropositions plus
tes quequelques-unes
de celles que nous avons
signalées ;
maisl’important
ici était demettre entre les mains du lecteur un nouvel instrument de recher- ches que bientôt sans doute il
mainera plus
habilement que nousne l’avons fait nous-mêmes. Tout repose au
surplus ici ,
comme enbeaucoup
d’autres rencontres , sur lacorrespondance
entre les pro- cédés del’analyse
et lesspéculations
de lagéométrie ;
et tout ceque
nous avons dit ici aurait sans doute été aperçu
depuis long-temps ,
si
, dans les traitésélémentaires ,
ons’occupait
avecplus
de soinqu’on
n’a coutume de le faire de la théorie des
équations qui
ont lieuen même
temps
ouqui
ont un certain nombre desystème
de racinescommunes.
GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE.
Note
surles caractères d’égalité des angles
trièdres ;
Par
unABONNÉ.
LA
démonstration donnée parSimpson
desdeux principaux
casd’égalité
desangles trièdres ,
démonstration admise dans laplu-
part
des traitésélémentaires ,
est fortsimple
sansdoute ;
mais elleprésente
l’inconvénent de se trouver en défaut dansplusieurs
cas.On a
cherché,
à diversesépoques
et par des moyensplus
ou moinsingénieux ,
à éluder cettedifficulté ;
mais ce n’a été constammentDES
A N G L E S T R I È D R E S.
253qu’en compliquant plus
on moins la démonstration deSimpson.
Ona lieu d être
surpris
que les considérations suivantes ,qui
sont ex-trêmement
simples
ne se soient pas offertes àl’esprit
de ceuxqui
se sont
occupés
de cette recherche.La difficulté tieni ici à ce que , contrairement a ce
qui
a lieupour les
triangles
, deuxangles
trièdrespeuvent
êtreégaux
danstoutes leurs
parties
sans êtrepourtant superposables ;
car autrementplusieurs
de leurs casd’égalité pourraient
aisément se démontrerpar la
superposition.
C’est enparticulier
le cas de deuxangles
triè-dres
opposés
par le sommet , comme tous lesgéomètres
le savent,et comme il est d’ailleurs facile de s’en assurer.
Mais
, de cela même que deuxangles
trièdresopposés
par le som-met sont
égaux
dans toutes leursparties ,
sans êtresuperposables,
il s’ensuit
qu’en général , lorsque
deuxangles
trièares sontégaux
dans toutes leurs
parties ,
sans êtresuperposables ,
chacun deuxest
superposable
azlecl’opposé
au sommet de l’autre.Or,
de cetteproposition
découle naturellement la marche à suivre pour dcmon- trcr , sans aucunembarras ,
lesquatre
casd’égalité
desangles
tric-dres. Nous disons les
quatre
cas, car l’omission d’unseul,
dansdes
élémens ,
nous semble unenégligence
intolérable.On considérera d’abord I.° deux
angles
trièdresayant
unangle
diè-dre
égal compris
entre deuxangles plans égaux ,
chacun a chacun. Oubien ces deux
angles
trièdres serontsuperposables, auquel
cas on lessuperposera en
effet ,
ou bien ils ne le seront pas, et alors on su- perposera 1 un d’eux avecl’opposé
au sommet de l’autre. De l’uneou de l’autre
manière,
onparviendra
à s’assurer que cesangles iè-
dres
sontégaux
dans toutes leursparties.
!l est clairqu’on
pour- rait en user de même pour deuxangles trièdres qui auraient
.2.0 unangle plan égal compris
entre deuxangles
dièdreségaux
chacun àchacun.
On démontrera
ensuite
à peuprès
comme on le fait pour lesTom. XVII
34
254 Q U E S T I O N S
R E S O L U E S.triangles ,
que si deuxangles
trièdres ont deuxangles plans égaux
chacun à
chacun ,
etl’angle
dièdrecompris inégal, l’angle plan
op-posé
auplus grand angle
dièdre seraplus grand
quel’angle plan opposé
auplus petit;
en observant ici de comparerFun
desangles
trifdres à l’autre ou à son
opposé
au sommet, suivant les cas.Ou conclura facilement de la 3.° que deux
angles
trièdresqui
ont les trois
angles plans égaux
chacun àchacun
ont aussi les an-gles
dièdresopposés égaux
chacun àchacun ; enfin ,
par la consi- dération del’angle
trièdresupplémentaire
oupolaire ,
on déduirade cette dernière
proposition
queréciproquement 4.°
deuxangles
trièdres
qui
ont les troisangles
dièdreségaux
chacun àchacun,
ontaussi les
angles plans opposés égaux
chacun à chacun. On fera d’ail- leursremarquer
que le I.° et le 2.° se déduisent l’un de l’autre par le même moyen.QUESTIONS RÉSOLUES.
Note
surle problème de géométrie résolu à la page I66 du présent volume ;
Par M. BOBILLIER, professeur à l’école des
arts etmétiers
de Châlons.
JE
venais dem’occuper
duproblème
résolu à la page166,
lors-que le numéro de novembre m’est parvenu. Je me bornerai donc à
consigner ici , parmi
les résultats quej’avais obtenus,
ceuxqui paraissent
lesplus dignes
de remarque.I.° Toutes les courbes à double courbure d’inclinaison constante , par
rapport
à unplan ,
ont leurdéveloppantes
situées dans desplans parallèles à
celui-là.2.° Toutes ces