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Statique élémentaire. Note sur le centre de gravité du tétraèdre

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Academic year: 2022

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(1)

G ERGONNE

Statique élémentaire. Note sur le centre de gravité du tétraèdre

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 17 (1826-1827), p. 262-264

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(2)

262 CENTRE DE

G R A V I T É

Soit CM la

ligne

du

midi ,

que nous avons

enseigné

à déter-

miner

ci-dessus , coupant l’equinoxiale

en M’. Soit menée

03C3M’ ,

cou-

pant

de nouveau la circonférence en m , et soit

pris

l’arc Co

égal

à Cm. Soit divisée la

circonférence ,

à

partir

du

point

o , en douze

parties égales,

aux

points

0, I, 2 ,

3 , .... 9,

Io, 11. Alors pour

construire,

par

exemple ,

la

ligne

de neuf

heures ,

on

joindra

le

point 9

au

point T,

par une droite rencontrant de nouveau la circonférence en n et la droite Cn sera la

ligne

cherchée.

En traduisant en

analyse

les diverses constructions que nous ve-

nons

d’indiquer,

on obtiendrait vraisemblablement les formules tri-

gonométriques

les

plus simples,

pour le calcul des cadrans solaires

sur toutes sortes de

plans.

STATIQUE ÉLÉMENTAIRE.

Note

sur

le centre de gravité du tétraèdre ;

ON

démontre

d’ordinaire,

dans les

élémens ,

que le centre de gra- vité du volume d’un tétraèdre est sur la droite

qui joint

un

quel-

conque des sommets au centre de

gravité

de l’aire de la face op-

posée ;

on démontre

ensuite

que ce

point

est aux trois

quarts

de

la

longueur

de cette

droite, à partir

de celle de ses deux extrémi-

tés

qui

coïncide avee l’un des sommets. On en conclut aisément

que le centre de

gravité

du volume d’un tétraèdre est le même que le centre commun de

gravité

de

quatre

masses

égales quelcon-

(3)

DU

T É T R A È D R E.

263

flues, situées à ses sommets

(*) ; d’où

il résulte finalement

que le

centre de

gravité

du volume d’un tétraèdre est au milieu de la droite

qui joint

les milieux de deux arêtes

opposées quelconques.

De toutes les manieras de

signaler

la situation de ce

point,

cette

dernière est certes bien la

plus simple

et la

plus symétrique ;

et ,

pour cette

raison ,

on

peut

désirer

d’y parvenir directement ,

et

.sans la faire

dépendre

d’une suite d’autres. C’est une chose extrê- ,mement

facile ,

comme on va le

voir,

Soit

ABCD ( fig. 4 )

le tétraèdre dont il

s’agit ,

et soit EF la

droite

qui joint

les milieux de deux arêtes

opposées quelconques

AB et CD. Concevons le tétraèdre

décomposé

en élémens

plans, parallèles à

la fois à ces deux

arêtes ;

ces élémens

ayant

deux côtés

opposés parallèles

à AB et les deux autres côtés

opposés parallèles à CD ,

seront tous des

parallplogralnmes.

Soit GIIKL l’un

d’eux , ayant

ses deux côtés GL et HK

parallèles

à

AB,

et ses deux côtés GH

et KL

parallèles

à

CD ;

et soit P le

point

cet élément est

percé

par EF.

Le

plan

conduit par AB et par le

point t" coupera

les côtés op-

posés

GH et KL en leurs milieux M

et N ;

et le

point

P sera le

milieu de

MN , c’est-à-dire,

le milieu de la droite

qui joint

les

n1ilieux de deux côtés

opposés

du

parallélogramme

et

conséquem-

ment son centre de

figure.

Ce sera donc aussi le centre de

gravité

de l’élément. Tous les élémens du tétraèdre ont donc leur centre

de

gravité

sur

EF;

cette droite contient donc aussi le centre com-

mun de

gravité

de tous ces élémens et

conséquemment

le centre

de

gravité

du volume du tétraèdre.

Ainsi

, il demeure

déjà établi ,

par ce

qui précède

que le rentre de

gravité

du volume d’un ttetraèdre est sur l’une

quelconque

(les

trois droites

qui joignent

les milieux des arêtes

opposés ;

et on

(*) Cette dcrmëre proposition est due à Roberyal.

(4)

264

CENTRE

DE GRAVITÉ

DU

TÉTRAÈDRE.

en

pourrait déjà conclure ,

au

besoin y

que ces trois droites con- courent en un même

point ,

centre de

gravité cherché ;

il resterait donc seulement à établir

que

ce

point

en est le milieu commun Mais ces deux dernières

propositiuns deviendront

manifestes si l’on considère que deux

couples

d’arêtes

opposées

d’un tétraèdre

sont les

quatre

côtés d’un

quadrilatère gauche.

On

sait ,

en

effet ,

que le

quadrilatère

dont les sommets sont les milieux de ses côtés

est un

parallélogramme ,

daus

lequel

les deux

diagonales

se

coupent

à leur milieu commun.

Or,

on voit que ces

diagonaies

ne sont au-

tre chose que les droites

qui joignent

les milieux de deux

systè-

mes d’arêtes

opposées

du tétraèdre.

Quant

au centre de

gravité

de la surface d’un

tétraèdre;

en se

rappelant

que le

plan qui

divise en deux

parties égales

l’un des

angles

dièdres d’un tétraèdre

partage

l’arête

opposée

en deux seg-

mens

proportionnels

aux aires

des faces correspondantes ( Annales ,

tom.

III ,

pag.

3I7) ,

on s’assurera aisément que ce centre de

gra-

vité est le centre de la

sphère

inscrite au tétraèdre dont les som-

mets sont les centres de

gravité

des aires des

faces

du tétraèdre

dont il

s’agit ;

théorème tout-à-fait

analogue

à celui que M. Poin-

sot a

donné,

dans sa

Statique,

sur le centre

de gravité du périmè-

tre

d’un triangle.

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