P OISSON
Hydrodynamique. Mémoire sur les petites oscillations de l’eau contenue dans un cylindre
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 19 (1828-1829), p. 225-240
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225
HYDRODYNAMIQUE.
Mémoire
surles petites oscillations de l’eau
contenue dans
uncylindre ;
Par M. P O I S S O N.
PETITES OSCILLATIONS
D’IJNLIQUIDE.
( Lu à l’Académie des sciences, le 27 octobre 1828 ).
(I) SOIENT
x , y , z , lescoordonnées rectangulaires d’un point quel-
conque du
fluide ,
au bout dutemps t , compté
del’origine
dumouvement. Les vitesses du même
po:nt ,
suivant les axes des coor-données ,
serontexprimées ,
comme onsait,
par les différences par-tielles ,
relatives à x, y , z , d’une fonction de ccs trois variables etde t ; et, si l’on
représente
cette fonction par ~ , ilfaudra qu’on
ait
Prenons pour le
plan
des x , y , celui du niveau du fluide dans l’étatd’équilibre,
l’axe des z étant vertical etdirige
dans le sensde la
pesanteur. Représentons
cette force par g. Au bout dutemps
t, soit z l’ordonnée d’unpoint quiconque
de la surface dufluide ;
nous aurons
équation
danslaquelle
on fera z=o. Afin que les mêmespoints
restent constamment à cette
surface ,
il faudraqu’on
ait aussiTom.
XIX, n.° 8,
I.erfévrier I829.
3I226
PETITES OSCILLATIONS
pour z=o.
Si
l’on suppose que le fond du vase soit unplan
ho-rizontal,
et si l’ondésigne par h
laprofondeur de l’eau,
on auraencore
pour
z=h;
cequi exprime
que les mêmes moléculesdu Nuide
res- tent constamment en contact avec le fond du vase.(2)
L’eau étant contenue dans uncylindre vertical,
ilconviendra
de
transformer
les coordonnées horizontales x et y , en deux au-tres
plus appropriées
à laquestion. Plaçons
leurorigine
sur l’axede ce
cylindre ; soit
r laperpendiculaire
abaissée dupoint qui
leurcorrespond
sur cet axe,et 03C8 l’angle compris
entre leplan
de cesdeux droites et celui
des x
y ; on auraet
l’équation (1) deviendra
La vitesse y
suivant leprolongement
de r, seraexprimée
parde dr;
sidonc
onappelle a
lerayon
ducylindre , il faudra qu’on
ait
D’UN LIQUIDE.
227pour
r=a; condition nécessaire pour que les mêmes molécules res- tent constammentadjacentes
à la surface latérale ducylindre ,
etanalogues
auxéquations (3)
et(4)
relatives à la surface du fluideet au fond du vase. On doit observer que, si les conditions
expri-
mées par ces trois
équations
n’étaient pas constammentremplies, pendant
le mouvement dufluide ,
ce mouvementserait
très-com-pliqué
et peususceptible
d’être déterminé par le calcul. C’est pour cela queLagrange
a mis ceséquations ,
dans laMécanique
ana-lytique ,
au nombre de cellesqui
doiventconcourir
à la détermi- nation du mouvement.Cela posé,
laquestion
que nous aurons à résoudre se diviseraen deux
parties :
lapremière
consistera àsatisfaire,
par la valeur laplus générale de ~ ,
auxéquations (3) , (4), (5) , (6) ;
dans laseconde,
ils’agira
dedéterminer , d’après
l’état initial dufluide
les
quantités arbitraires
que cette valeurgénérale
pourra renfer-mer.
(3)
Les valeurs - de Cf et de ses différencespartielles sont égales
pour
03C8=o et puisqu’elles appartiennent
à un mêmepoint
du
fluide,
étant lerapport
de la circonférence au diamètre.Ct,ll
étant, quelle
que soit cettefonction
~ , onpourra
larepré-
senter par la formule connue
et les différences
partielles de ~ ,
ou les vitesses dufluide ,
serontaussi
exprimées
par les différencespartielles
de cette mêmefor-.
mule dans
laquelle ~’
est ce quedevient ~ quand
on y met03C8’
à la
place de 03C8 ;
nreprésente
un nombre entier etpositif,
et lasomme 03A3 s’étend à
toutes
les valeurs de n,depuis
n=ijusqu’à
n=~.
En
intégrant
parparties,
on a228 PETITES OSCILLATIONS
aux deux limites
03C8’=o
et03C8’=2 , tes
termescompris
hors dusigne
ont la même valeuret disparaissent,
enconséquence , dans l’intégrale définie ;
on aura doncsimplement
D’après
cela si l’on met03C8’
et~’ au
lieude 03C8
et ~ dans l’é-quation (5),
que l’onintègre
tous les termesdepuis 03C8’=o jusqu’à 03C8’=2, après
les avoirmultipliés par - Cos.n(03C8-03C8’)d03C8’
et quel’on
fasse ,
pourabréger,
il en résultera
En
mêmetemps
leséquations (3), (4) , (6) donneront celles-ci :
dont la
première
aura lieu pour z=o, laseconde pour z=h
etD’UN LIQUIDE.
229la troisième pour r=a. En faisant usage de ces
équations (9)
et(I0)
on n’auraplus
às’occuper
de lavariable qu’elles
ne con-tiennent pas
explicitement.
(4)
Dans un autre mémoire(*) j’ai donné,
sous formefinie,
l’in-tégrale complète
del’équation (9) ; mais,
pour résoudre le pro- bièmeproposé ,
il seraplus commode y
ainsi queje
l’ai fait dansd’autres
cas ,d’employer
la valeur de v sons la formeéquivalente
m étant une constante
arbitraire, e
la base deslogarithmes népé- riens,
U et V des fonctions de r et tindépendantes
de z, et Sune somme
qui
s’étend à toutes les valeurspossibles,
réelles ou in1a-ginaires
de rn, U et V.Pour satisfaire à la seconde
équation (I0), il faudra prendre
R étant une nouvelle fonction de r et t. On aura alors
et , si l’on
substitue
cette valeur de pdans l’équation (9) qui
doit avoir lieu pour toutes les valeurs
de z,
on en concluraOn a vu, dans le
mémoire
queje viens
deciter , qu’on
satisfait àcette équation
différentielle du secondordre ,
enprenant
(-) Journal de l’Ecole
polytechnique ,
XIX.ecahier ,
pag. 215 et475
230
PETITES OSCILLATIONS
et
que
sonintégrale complète
se réduit à cette valeurparticulière
de
R , multipliée
par une constantearbitraire , lorsqu’on
y sup-prime
lapaxtie qui
deviendrait infinie pour r==o, cequi
fait dis-paraître
la seconde constante arbitraire. En observant que cellequi
subsiste
peut
être une fonction de t , nous lareprésenterons
par T.La troisième
équation (I0) ayant
aussi lieu pour toutes les va- leursde
r, on en conclutpour r=a , ou, ce
qui
est la mêmechose,
équation transcendante qui
servira àdéterminer
ln pourchaque
valeur du nombre n et pour n=o.
Comme la
première équation (I0) ,
relative àla
surfaceou à
z=o, doit subsister pour toutes lesvaleurs
de r, en y mettantpour v
savaleur,
on enconclura
et,
si
l’onfait, pour abréger
D’UN
LIQUIDE.
23Il’intégrale complète de
cetteéquation
seraP
et Q
étant deux constantes arbitraires.Maintenant la
valeur
de v ,qui
satisfait auxéquations (9)
et(I0), sera
la
fonction R
étant donnée par la for-mule(I2) ,
et la somme 03A3 s’étendant à toutes les valeurspossibles de
P etQ,
mais seulementaux valeurs de m tirées des
équations (I3).
Ses racines sont deux à deuxégales
et designes coutraires;
mais onpeut
réunir enun
seul les deux termes de la somme S
qui répondent
àchaque
cou-ple
deracines,
et n’étendre ensuite cette sommequ’aux valeurs
derra dont les carrés sont différens.
(3)
Pour déterminer les coefficiens Pet Q
en fonctions de rnd’après
l’état initial dufluide, je
ferai usage de la méthode quej’ai déjà employée
dansbeaucoup
d’autres cas, etdont
cettedé-
terinination
fournira nnexemple digne
deremarque.
Soit m’ une racine
quelconque
del’équation (3) ; multiplions l’équation (9)
par(em1(h-2)+e-m1(h-z))dz , puis Intégrons
tous ses ter-mes,
depuis z==o jusqu’à z=h ;
en faisant pourabréger
nous aurons
232 PETITES OSCILLATIONS
En
intégrant
parparties,
on aà la lirnite
z=h ,
les termescompris
hors dusigne disparaissent
en vertu de la
seconde équation (I0) ; à
1 autre lialite z=o , ilse réduisent à
en
ayant égard
à latroisième équation (I0) , appelant k’
ce quedevient
k lorsqu’on change
m enm’ ,
etdésignant
par v’ la va-leur
de vqui répond à
z=o. Nous auronsdonc
et , par, conséquente
équations
que nous pourrons écrire de cette-autremanière :
D’UN
LIQUIDE.
233Je
désigne
par R’ ce que devient Rquand
on ychange
m enm’. Au moyeu de
l’intégration
parparties ,
on auraLes termes
compris
sous lesigne s’dvanouissent
avec r ; ils s’éva-nouisseut
également
pour r=a , à cause que l’on a, à cette se- condelimite,
on aura donc
par
conséquent ,
si l’onmultiplie l’équation (I5)
parR’rdr ,
etqu’on intègre
ses deux membresdepuis
r=ojusqu’à
r=a , il enrésultera
Mais , deaprès l’équation (I I) ,
ou aTom.
XIX
32234
PETITES OSCILLATIONS
ce
qui fait disparaître
lepremier
membre del’équation précédente ,
et la réduit à-
L’intégrale complète
de celle-ci estPl et
Q’ désignant
deux constantes arbitraires. Pour lesdétermi-
ner,
j’observe
I.°qu’à l’origine
du mouvement , ouquand
t=o ,la valeur de
d~ gdt qui répond à z=o ,
est donnée parl’équation (2) d’après
lafigure
initiale dufluide
2.° que si l’on a exercé à la surface unepercussion quelconque,
la valeur de ~ est aussi don-née, d’après l’expression
de cetteforce ,
pour z=o et t=o. Si donc on fait t=.o et z=o , dansl’équation (8)
et dans sa différen-tielle
relative à
t, les valeurs initialesde v’
etdv’ gdt
serontaussi
connues , et de la forme
Fr , F’r , fr, f’r ,
étantquatre
fonctions de la seule variable r,qui
seront
données
danschaque exemple particulier, depuis
r=ojus- qu’à
r=a, Celaétant, je
fais t=o dansl’équation (16)
et dans’sa différentielle relative à t ; il vient
235
D’UN
LIQUIDE.
pour les valeurs demandées de Pl et
QI.
Il.ne resteplus qu’à
dé-terminer, d’après
cesvaleurs ,
celles des coefficiens Pet Q f
con-tenus dans la formule
(I4).
En faisant z=o , dans cette
formule ,
on en déduitexpression
queje
substitue dans lepremier
membre del’équa- tion (I6).
Comme son second membre ne contient que le cosinuset le sinus de
k’t ,
ilfaudra ,
pourqu’elle
soitidentique,
que lestermes
dépendans
d’un autreangle kt disparaissent
dans son pre- mlfrmembre ;
ou , autrementdit ,
si m’2 diffère dem2,?
et, par suite k’2 dek2,
il faudraqu’on
aitDans
le casparticulier
dem’=m ,
etd’après
lesvaleurs
trouvéespour P’ et
QI ,
on aura en mêmetemps
236 PETITES OSCILLATIONS
’
ce
’qui
détermine les valeurs des coefficiens Pet Q, relativement
à une racine
quelconque
m del’équation (I3).
La forn1ule
(14)
ne contenantplus
maintenantque
desquanti-
tés connues, il en sera de même à
l’égard
de la formule(7), qui
peut
être écrite ainsi :la somme S s’étendant à toutes les valeurs de n ,
depuis n=o jus- qu’à
n=~ , pourvuque
l’on ne prenne que la moitié de son pre- mier terme. Les différencespartielles
de cetteexpression de ~ ,
re-latives à t, z,
r , 03C8 ,
ferontconnaître,
à un instantquelconque,
lafigure
de la surface dufluiede ,
et les vîtesses de la moléculequi répond
auxcoordonnées z , r , 03C8.
Enappelant
p lapression ,
rap-portée
à l’unité desurface, qui
a lieu aumême point,
on aurala densité
du
fluide étantprise
pourunité ,
et cettepression
étantsupposée
nulle à la surface. L’état du.fluide est donccomplètement déterminé ,
et la solutioncomplète
duproblème propose
est don-née par la formule
(20).
Cette
expression de
(pdépendra ,
engénéral ,
de deux somma-tions successives : l’une relative aux racines m de
l’équation (I3) ,
etl’autre relative au nombre n.’ Au moyen ..de
l’équation (I8) ,
onprouvera que
cesracines
sont toutesréelles, quel
que soit le nom- bre n ,qui entre
dansl’équation (I3).
Je crois inutile derépéter
ici cette
démonstration qui se
trouvedéjà
enplusieurs
endroits demes autres mémoires
(*).
Il en résulte quetous-les
termes de l’ex-(*)
Voy.
aussi le Bulletin de la sociétéphilomatique , octobre I826,
pag.145.
D’UN LIOUIDE.
237
pression de y
sontpériodiques,
cequi
devaitêtre,
eneffet puis-
que le fluide a été écarté d’un état
d’équilibre
stable.Mais,
pour que tous lespoints
reviennent ensemble au mêmeétat ,
etqu’il
exécute des uscillations
isochrones,
ilfaudra,
à cause que les va-leurs de k sont
incommensurables ,
que tous les termes de la dou-ble somme
qui
donne la valeurde ~ ,
se réduisent à unseul ,
etque tous les antres soient
nuls,
en vertu de l’état initial dufluide.
(7)
Si le fluide n’a reçu , àl’origine ,
aucunepercussion ,
et que les molécules soientparties
de l’état de repos , la valeur initiale de~ sera
nulle,
et il en résulteraFr=o,
F’r=o et P=o.Supposons
de
plus qu’à 1 origine
du mouvement, on ait faitprendre
à l’eaula forme d’un solide de
révolution ,
dont l’axe soit celui même duvase
qui
lacontient;
il est évidentqu’elle
conservera constammentune semblable
forme
, et que la fonction ~ seraindépendante
de l’an-gle 03C8.
En vertu del’équation (8),
laquantité v
sera nulle pour tou-tes les valeurs de n ,
excepté
pour n=o; les deuxquantités v
et~ ne différeront pas l’une de
l’autre ;
pour n=o , on auraet, si l’on
supprime
le coefficient P dans la formule(14) ,
elledeviendra
En y substituant
pour Q
sa valeurrelative
à n=o , et donnée par la secondeéquation
on auraoù l’on a
fait,
pourabréger ,
238
PETITES OSCILLATIONS
et conservé la lettre R a la
place
de sa valeur donnée parl’équa-
tion
(21).
L’expression
de ~ nedépend ,
comme onvoit ,
dans ce cas par-ticulier ,
que d’une seule somme03A3, qui répond
aux valeurs de m tirées del’équation (I7) ,
et relatives à n=o , cequi
réduit cetteéquation
àou , ce
qui
est la mêmechose,
àen
développant
sonpremier
membre suivant lespuissances
de ma,supprimant
le facteur ma commun à tous ses termes, et faisautm2a2=4x.
Si l’on fait n=o , dans la seconde
équation (I7),
on apour t= 0; et , commme v’ est la valeur d e v ou de ~
qui répond
à z=o , il résulte de
l’équation (2)
que fr est la valeur de zl re-lative à
t=o. Ainsi,
la fonctionfr,
donnéearbitrairement ,
que renfermel’équation (22) ,
est l’ordonnée d’unpoint quelconque
dela surface de t’eau à
l’origine
de son mouvement.D’après cela ,
si l’on fait t=o et z=o , dans
l’équation (22)
différenciée par rap-port à t ,
on en concluraD’UN
LIQUIDE. 239
et cette
expression
en série serapropre à représenter
la fonctionfr,
pour toutes les valeurs de lavariable, depuis
r=ojusqu’à
r=a.
L’une des racines de
l’équation (23)
est m=o ; pour cette va- leur de m on aet, par
conséquent,
mais, à
cause del’incompressibilité
dufluide,
le volumeque
re-présente zfao
rfr.dr doit êtreégal
àzéro,
le termede ~ qui
ré-pond
à m=o est donc aussinul ;
et c’est pour cela que nous avons fait abstraction de cette racine del’équation (23)
endéveloppant
son
premier
membre.(8) Observons,
en terminant cemémoire ,
que si l’on différen- ciel’équation (2)
parrapport
à r , etqu’on
aitégard à l’équa-
tion
(6),
on en conclurapour r=a. Si donc on coupe la surface du flnide par un
plan
passant
par l’axe ducylindre,
lestangentes
aux extrémités de la courbed’intersection , c’est-à-dire
, auxpoints
où cette courbe ren-contre la surface du vase , demeureront constamment
horizontales,
240
PETITESOSCILLATIONS
D’UNLIQUIDE.
pendant
toute la durée du mouvement. Il faudra donc que cette condition soitremplie
par l’état initial et arbitraire de la surface:si elle ne l’était pas, les mêmes molécules du fluide ne resteraient pas
adjacentes
à la surface latérale du vase , du moinspendant
lespremiers
instans du mouvementqui
nepourrait plus
être déter-mine
par les
formulesprécédentes.
Cette restrictionprovient,
commeon
voit,
deséquations
dilTérentielles duproblème
que nous avonsempruntées
de laMécanique analytique.
Il en résulte que le casqui paraît
leplus simple,
où le fluide est terminé àl’origine
dunrouvement , par un
plan incliné, échappe cependant
àl’analyse
fondée sur ces
équations.
Lorsque
la surface d 11 fluide sera celle d’un solide de révolu-tion,
sesplans tangens
extrêmes seront constammenthorizontaux ,
et il faudra
qu’à l’origine
du mouvement cette surface et celle duvase se
coupent
àangle
droit.Ainsi,
dans les formules du nu- méroprécédent
la fonction arbitraire fr devra être telle que l’on. d.fr
ait
dr=o
pour r= a.N. B. Dans
un mémoiredéposé
au secrétariat del’Institut, M.
Corancez s’est
occupé ,
avantmoi
, des oscillations de l’eau contenue dans un vasecylindrique
ouprismatique.
J’ai crucependant
pou-voir
publier
la solutionprécédente
du cas où le vase est un cy-lindre ,
parcequ’elle
m’a paruplus simple
etplus complète
que celle de M. Corancezqui
n a pas déterminé lesquantités
arbi-traires que contiennent les
intdgrales , diaprés
un étatquelconque
du fluide à