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L’équation étant linéaire (et ses coefficients des fonctions continues définies surR), le théorème de Cauchy-Lipschitz s’énonce : Pour toutu, v∈R, il existe une unique solutionydéfinie surRvérifianty(0) =uety0(0) =v

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Texte intégral

(1)

Corrigé du problème Centrale 2008, MP, 1ière épreuve

romain.krustarobaseprepas.org ; Relu et amendé par Michel Quercia

I. Quelques résultats généraux

I.A -

1. L’équation étant linéaire (et ses coefficients des fonctions continues définies surR), le théorème de Cauchy-Lipschitz s’énonce :

Pour toutu, vR, il existe une unique solutionydéfinie surRvérifianty(0) =uety0(0) =v.

Soit maintenanty une solution vérifianty(0) = 0. Posonsz(x) =y(−x). Alorsz00(x) = y00(−x) et, par parité deq:

z00(x) + (λq(x))z(x) =y00(−x) + (λq(−x))y(−x) = 0

Donc z est solution de (Eλ) et, puisque z(0) = 0 = y(0), z0(0) = −y0(0), l’unicité dans le théorème de Cauchy-Lipschitz atteste de l’égalité z = −y, c’est-à-dire que y est impaire. La réciproque est évidente.

2. Soientyetzdeux solutions. Leur wronskien vautW(x) =

y z y0 z0

=yz0y0z. Siyetzsont toutes deux paires, on ay00) = z0(0) = 0. Si elles sont toutes deux impaires,y(0) =z(0) = 0.

Dans les deux cas,W(0) = 0, ce qui prouve que(y, z)n’est pas une base de solutions.

Soit alors λ une valeur propre deQ. L’espace propre correspondant est égal àE2SEλ (où SEλ est l’espace des solutions deEλ). Il est non réduit à{0}par définition. On sait de plus que dimSEλ = 2et on vient de voir queSEλne peut être contenu dansE2. Doncdim(E2SEλ) = 1.

I.B -

1. Pour toutλ R, l’équationy00+ (λa)y = 0admet une droite de solutions impaires, dont une base est x 7→ sh(

aλ x)si λ < a,x 7→ xsiλ = aet x7→ sin(

λa x)siλ > a. Les deux premiers types d’application ne sauraient être périodiques, car non bornées. Toute valeur propre vérifie donc λ > a. En outre, l’applicationx7→ sin(

λa x)admet

λa pour plus petite période strictement positive. Elle est donc2π-périodique si et seulement si

λaN. Le même raisonnement est valable à propos de l’opérateurB. Ainsi :

Le spectre deAest{a+k2, kN}et un vecteur propre unitaire associé àa+k2estsk. Le spectre deBest{b+k2, kN}et un vecteur propre unitaire associé àb+k2estsk. 2. On a :

f|A(f) =f|(−f00+af) =−f|f00+ 1 π

Z 0

af26−f|f00+1 π

Z 0

qf2=f|Q(f) De la même façon,f|Q(f)6f|B(f).

II. Problème approché de dimension finie

II.A -

1. Dans un espace vectoriel préhilbertien, tout sous-espace de dimension finie admet un supplé- mentaire orthogonal. Ceci justifie l’existence deΠn, et le cours nous apprend queΠn(f)est égal

(2)

à lanièmesomme partielle de la série de Fourier def, c’est-à-dire, en tenant compte de l’imparité def :

Πn(f) =

n

X

k=1

bn(f)sn

Enfin on a, toujours d’après le cours : lim

n→+∞n(f)k2=kfk2et lim

n→+∞kf Πn(f)k2= 0.

2. L’endomorphismeΠn est un projecteur orthogonal deE, donc un endomorphisme symétrique (dans le détail :fn(g) = (Πn(f) + (f Πn(f)))n(g) = Πn(f)|Πn(g) =

Πn(f)|n(g) + (gΠn(g))) = Πn(f)|g).

3. Deux intégrations par parties successives donnent : f|Q(g) = 1

π Z

0

f(−g00+qg)

= 1

π

[−f g0]0 + Z

0

f0g0+ Z

0

qf g

= 1

π

[f0g]0 Z

0

f00g0+ Z

0

qf g

= 1

π Z

0

(−f00+qf)g=Q(f)|g Donc, pour tousf, gVn(en utilisantΠn(f) =f etΠn(g) =g) :

f|Qn(g) =fn◦Q(g) = Πn(f)|Q(g) =f|Q(g) =Q(f)|g=Q(f)|Πn(g) = Πn◦Q(f)|g=Qn(f)|g

II.B -

1. On a, pourf Vn :f|An(f) = fn A(f) = Πn(f)|A(f) = f|A(f)et, de la même façon, f|Qn(f) =f|Q(f),f|Bn(f) =f|B(f). Les inégalités demandées résultent donc immédiatement deI.B.2).

2. (a) L’espaceVn est stable par dérivation, donc stable parA et, pourf Vn, An(f) = A(f).

Les valeurs propres deAn sont donc les valeurs propres deApour lesquelles on trouve un vecteur propre dans Vn, c’est-à-dire, d’aprèsI.B.1), lesa+k2,1 6k 6 n. De même, les valeurs propres deBnsont lesa+k2,16k6n.

(b) Puisquedim(Vk) =ketdim(Vect(ek,n, . . . , en,n) =nk+ 1, ces deux sous-espaces deVn

(qui est de dimension n) ne sauraient être en somme directe. Leur intersection contient donc un élément non nulf, qu’on peut choisir de norme1.

Posonsf =

k

X

j=1

cjsj. On af|B(f) =

k

X

j=1

(b+j2)c2j 6(b+k2)

k

X

j=1

c2j =b+k2. De la même façon, en décomposant f sur les ek,n, . . . , en,n, il vient f|Q(f) > λk,n puis, en utilisant I.B.2):

λk,n6f|Q(f)6f|B(f)6k2+b

L’inégalité k2 +a 6 λk,n se prouve de la même façon, en prenant en considération les sous-espacesVect(sk, . . . , sn)etVect(e1,n, . . . , ek,n)deVn.

(c) On a pour toutf Vn−1, f|Qn(f) = f|Q(f) = f|Qn−1(f). Il vient, en considérant cette fois-ci les espacesVect(e1,n−1, . . . , ek,n−1)etVect(ek,n, . . . , en,n)deVnet un élémentf de norme1de leur intersection :

λk,n6f|Q(f) =f|Qn−1(f)6λk,n−1

(3)

II.C -

La suitek,n)nest, d’après les question précédentes, une suite décroissante à valeurs dans le segment Ik. Elle converge donc vers un élémentλkdeIk. De plus, puisque pour toutn>k+ 1,λk,n6λk+1,n, on a en passant à la limite quandn+∞:λk6λk+1.

III - Une suite de valeurs propres de Q

III. A -

1. La fonction

φ: R R2

x 7→

1

λyλ0(x), yλ(x)

est de classeC1et ne s’annule pas. Elle prend en outre la valeur(1,0)enx= 0. Le théorème de relèvement assure l’existence de deux fonctionsrλ :RR+ etθλ:RRde classeC1telles queθλ(0) = 0et, pour toutxR,φ(x) =rλ(x) ((cos(θλ(x)),sin(θλ(x))).

2. En dérivant les expressions 1

λyλ0(x) = rλcos(θλ)et yλ(x) = rλsin(θλ), puis en utilisant les relationsyλ00=−(λq)yλetyλ0 =

λrλcos(θλ), il vient :

(1) 1

λq)rλsin(θλ) =rλ0 cos(θλ)rλθ0λsin(θλ) (2)

λrλcos(θλ) =rλ0 sin(θλ) +rλθλ0 cos(θλ) Évaluantsin(θλ)×(1) + cos(θλ)×(2), on a :

1

λq)rλsin2λ) +

λrλcos2λ) =rλθ0λ d’où, puisquerλ>0:

λ q

λsin2λ) =θ0λ

Commeθλ(0) = 0,θλest bien la solution maximale de(Tλ)(qui est unique d’après le théorème de Cauchy-Lipschitz).

3. En évaluantcos(θλ)×(1) + sin(θλ)×(2), on a cette fois : q

2

λrλsin(2θλ) =r0λ

III. B -

1. Si l’on poseu(t) = θ(λ, t)

λt, on a u(0) = 0 et u0(t) = θ0λ(t)

λ = q

λsin2λ)d’où

|u0(t)|6kqk

λ et, par l’inégalité des accroissements finis, pourt>0,|u(t)|6kqk

λ t.

On en déduit|2θ(λ, t)2

λt|6 2kqk

λ tet, puisquecosest1-lipschitzienne :

cos(2θ(λ, t))cos 2

λt

62kqk

λ t

(4)

2. On a

θ(λ, t) = Z

0

θ0λ(t)dt

= Z

0

λ q(t) 2

λ(1cos(2θλ(t))

dt

=

λ 1

2 λ

Z 0

q(t)dt+ 1 2 λ

Z 0

q(t) cos(2θλ(t))dt

= λ 1

2 λ

Z 0

q(t)dt+ 1 2 λ

Z 0

q(t) cos(2p λ(t)t)dt

+ 1 2 λ

Z 0

q(t)

cos(2θλ(t))cos(2p λ(t)t)

dt

et l’inégalité cherchée, pourK= 2π2kqk2, résulte de 1

2 λ

Z 0

q(t)

cos(2θλ(t))cos(2p λ(t)t)

dt

6 1 2 λ

Z 0

|q(t)|

cos(2θλ(t))cos(2p λ(t)t)

dt

6 1

2 λ

Z 0

2kqk|q(t)|

λ t dt

6 2kqk2 λ

3. Puisqueqest continue, le lemme de Lebesgue permet d’affirmer :

λ→+∞lim Z

0

q(t) cos(2

λt)dt= 0 Donc

θ(λ,2π) = 2π λ 1

2 λ

Z 0

q(t)dt+o 1

λ

= 2π λ

1 1

4πλ Z

0

q(t)dt+o 1

λ

4. La relation précédente montre immédiatement lim

λ→+∞θ(λ,2π) = +∞. On peut donc, par le théorème des valeurs intermédiaires, choisir k0 N tel que 2k0π appartienne à l’image de ]0,+∞[ par λ 7→ θ(λ,2π). Soit µk0 > 0 tel que θ(µk0,2π) = 2k0π. Le théorème des valeurs intermédiaires à nouveau assure de l’existence deµk0+1> µk0tel queθ(µk0+1,2π) = 2(k0+ 1)π, puis deµk0+2> µk0+1tel queθ(µk0+2,2π) = 2(k0+ 2)π, etc. On construit ainsi la suitek)k>k0

par récurrence.

5. La suitek)k, si elle était majorée, serait convergente et la suiteθ(µk,2π) = 2kπconvergerait aussi, ce qui n’est pas. Donc lim

k→+∞µk = +∞. La relation prouvée en III.B.3) montre alors, quandk+∞,

2kπ= 2π µk

1 1

4πµk Z

0

q(t)dt+o 1

µk

d’où

4k2π2= 4π2µk

1 1

2πµk

Z 0

q(t)dt+o 1

µk

puis

µkk2= 1

Z 0

q(t)dt+o(1)

(5)

III. C -

1. Puisqueqest paire et2π-périodique, les fonctionsx7→ −θλ(−x)etx7→θλ(x+ 2π)2kπsont solution du problème de Cauchy(Tλ). Par unicité de la solution à ce problème on a, pour tout xR:

θλ(x) =−θλ(−x) etθλ(x+ 2π)2kπ=θλ(x) 2. Par2π-périodicité deu,

Z x+2π x

u(t)dtest indépendant dex, donc égal à Z π

−π

u(t)dtqui est nul par imparité deu. Ceci prouve quex7→

Z x 0

u(t)dtest2π-périodique. On voit aussi immédiatement que c’est une fonction paire. Or, d’aprèsIII.A.3), on a :

rλ(x) =rλ(0) exp Z x

0

q(t) 2

λsin(2θλ(t))dt

Commet7→q(t) sin(2θλ(t))est impaire et2π-périodique (parIII.C.1)),rλest2π-périodique et paire.

3. Il résulte de ceci queyλ =rλsinθλ est2π-périodique et impaire. Par conséquent, Qadmetλ pour valeur propre.

4. Ce qui précède montre que la suitek)est une suite croissante de valeurs propres deQ.

IV. Valeurs propres de Q

IV.A -

1. (a) Il suffit de substituer àynla fonction± yn

kynk2.

(b) On a Qn(yn) = Πn(Q(yn)) = Πn(−y00n+qyn) = −y00n+ Πn(qyn)car, Vn étant stable par dérivation, on ay00nVn.

Il vient kQ(yn)αnynk2 = kQ(yn)Qn(yn)k2 = k −y00n +qyn +yn00Πn(qyn)k2 = kqynΠn(qyn)k2.

(c) Deyn=

n

X

m=1

bm(yn)sm, on déduitqyn−Πn(qyn) =

n

X

m=1

bm(yn)qsm

n

X

m=1

bm(ynn(qsm) =

n

X

m=1

bm(yn)[qsmΠn(qsm)].

(d) kQ(yn)αnynk2=kqynΠn(qyn)k2=

n

X

m=1

bm(yn)[qsmΠn(qsm)]

2 6

n

X

m=1

|bm(yn)| k[qsmΠn(qsm)]k26

n

X

m=1

|bm(yn)|rm,n. On a par ailleurs, par Pythagore,

r2m,n = kqsmk22− kΠn(qsm)]k22 6 kqsmk22= 1

π Z

0

q(t)2s2m(t)dt6 1 π

Z 0

q(t)2dt=kqk22

(e) L’équationQn(yn) = αnyn entraîne, pour toutm N,bm(−yn00+qynαnyn) = 0. Par ailleurs, deux intégrations par parties successives donnent la relation classique bm(y00n) =

−m2bm(yn). Doncm2bm(yn) +bm(qyn)αnbm(yn) = 0.

(6)

(f) L’inégalité de Cauchy-Schwarz indique

|bm(yn)|=|(yn|sm)|6kynk2ksmk2= 1 Par ailleurs,

|bm(qyn)| = |(qyn|sm)|6 1 π

Z 0

|qynsm|

6 1 π

Z 0

|qyn|6 1 π

Z 0

q2

1/2Z 0

yn2 1/2

6 kqk2kynk26kqk2

Donc

m2|bm(yn)|=|bm(qyn)αnbm(yn)|6|bm(qyn)|+n||bm(yn)|6kqk2+n|6C (g) On a|bm(yn)|rm,n6Ckqk2

m2 pourn>md’après ce qui précède, et cette inégalité est encore valable pourn < mpuisque, dans ce cas,yn Vn etbm(yn) = 0.

De plus, lim

n→+∞rm,n = 0 d’après la définition de rm,n et II.A.1). Comme |bm(yn)| =

|(yn|sm)|6kynk2ksmk2= 1, on a aussi lim

n→+∞|bm,n|rm,n= 0.

On déduit donc du résultat admis dans le préliminaire lim

n→+∞

n

X

m=1

|bm(yn)|rm,n = 0puis, avec la première inégalité ded), lim

n→+∞kQ(yn)αnynk2= 0.

2. (a) kznk2=kQ(yn)αnyn+ (αnα)ynk26kQ(yn)αnynk2+nα|kynk2

n→+∞0.

(b) PosonsW(x) =

u v u0 v0

. Alors

W0(x) =

u0 v0 u0 v0

+

u v

u00 v00

=

u v

−(αq)u −(αq)v

= 0 DoncW est constant, égal àW(0) = 1.

(c) On a yn00+ (αq)yn = −zn. On peut donc regarder yn comme solution de l’équation différentielley00+ (α−q)y=−zn. À ce titre, la méthode de la variation des constantes nous assure de l’existence de deux fonctionsφetψde classeC1pour lesquelles yn =φu+ψv

et : (

φ0u+ψ0v= 0 φ0u0+ψ0v0=−zn

Il vient, puisque le wronskien vaut1,φ0=

0 v

−zn v0

=znvetψ0 =

u 0

u0 −zn

=−znu.

D’où, en utilisant les condition initialesu(0) = 1,u0(0) = 0,v(0) = 0,v0(0) = 1: yn(x) = yn(0)u+y0n(0)v+

Z x 0

zn(t)v(t)dt

u(x) Z x

0

zn(t)u(t)dt

v(x)

= yn0(0)v(x) + Z x

0

K(x, t)zn(t)dt

K(x, t) =u(x)v(t)u(t)v(x)(Kest bien continue).

(7)

(d) L’inégalité de Cauchy-Schwarz donne :

|fn(x)|6

Z x 0

K(x, t)2dt

1/2

Z x 0

zn(t)2dt

1/2

SoitJ un segment deR. Il existe m N tel queJ [−2mπ,2mπ]. Puisque zn est 2π- périodique, on a, pourx[−2mπ,2mπ],

Z x 0

zn(t)2dt 6m

Z 0

zn(t)2dt 6mπkznk22. Si on pose (continuité deK)M = sup

[−2mπ,2mπ]2

|K|, il vient :∀xJ,

|fn(x)|6

2mπM2 q

mπkznk226

2πmMkznk2

Donc(fn)ntend uniformément vers0sur tout segment deR. (e) On a

Z 0

(yn(x)yn0(0)v(x))2dx = Z

0

fn(x)2dx. Or(fn2)n, carré d’une suite uniformé- ment convergente vers0 sur le segment[0,2π], converge uniformément vers0 sur[0,2π]

(car une suite de fonctions uniformément convergente sur un segment est bornée pour k.k). Donc lim

n→+∞

Z 0

(yn(x)yn0(0)v(x))2dx= 0. Ainsi on a lim

n→+∞kynyn0(0)vk2= 0, d’où lim

n→+∞| ky0n(0)vk2− kynk2|= 0et, puisqueyn0(0)>0, lim

n→+∞y0n(0) = 1 kvk2

.

(f) La relationyn(x) =yn0(0)v(x) +fn(x)et ce qui précède montre queynconverge uniformé- ment sur tout compact vers v

kvk2

. On en déduit quevest2π-périodique et impaire et est, par conséquent, vecteur propre deQpour la valeur propreα.

IV.B -

1. Soientk, j N. Pour toutn>max(k, j), on aek,n|ej,n =δk,j. On sait de plus que le produit scalaire(f, g)7→f|gdeE×EdansRest continu pourk.k2. Comme(ek,n)net(ej,n)nconvergent vers ek et ej pour k.k∞,[0,2π], donc a fortiori pour k.k2, on a lim

n→+∞ek,n|ej,n = ek|ej. Donc ek|ej=δk,j. En particulier,eketejne sont pas colinéaires pourj6=ketλj6=λk(car les espaces propres de Q sont de dimension1). La suite k)k qu’on sait croissante est donc strictement croissante.

2. (a) On a −e00k,n+ (qλk,n)ek,n = 0doncbm(e00k,n+ (qλk,n)ek,n) = 0puis m2bm(ek,n) + bm(qek,n)−λk,nbm(ek,n) = 0etk,n−m2)bm(ek,n) =bm(qek,n). Or on am2< k2+a < λk,n

donc0< k2+am26λk,nm2.

D’autre part,|bm(qek,n)|=|(qek,n|sm)|6|(q|ek,n)|ksmk6kqk2kek,nk2ksmk26kqk2. Il vient

|(ek,n|sm)|=|bm(ek,n)|6 |bm(qek,n)|

k2+am2 6 kqk2

k2+am2

(b) Fixons m N, puis K N tel que K2+a > m2. Posons, pour n > max(K, m), et K6k6n,xk,n= (ek,n|sm)2etξk =

kqk2

k2+am2 2

, de sorte que|xk,n|6ξk. On a lim

n→+∞(ek,n|sm) = (ek|sm) par continuité du produit scalaire relativement àk.k. Comme la série

X

k=K

ξk converge, on peut utiliser le résultat admis en préliminaire et conclure :

n→+∞lim

n

X

k=K

(ek,n|sm)2=

X

k=K

(ek|sm)2

(8)

Or, de manière évidente, lim

n→+∞

K−1

X

k=1

(ek,n|sm)2=

K−1

X

k=1

(ek|sm)2. Il vient

n→+∞lim

n

X

k=1

(ek,n|sm)2=

X

k=1

(ek|sm)2

Et,(ek,n)16k6n étant une base orthonormée deVn auquel appartientsm, on a, pour toutn comme ci-dessus,

n

X

k=1

(ek,n|sm)2=ksmk2. On conclut

X

k=1

(ek|sm)2=ksmk2= 1 Enfin, de

sm

n

X

k=1

(ek|sm)ek

2

2

= ksmk22+

n

X

k=1

(ek|sm)22

n

X

k=1

(ek|sm)(sm|ek)

= ksmk22

n

X

k=1

(ek|sm)2

on déduit lim

n→+∞

sm

n

X

k=1

(ek|sm)ek

2

= 0.

3. Soit f E orthogonale à tous les ek. On a (la seconde égalité provient de la continuité du produit scalaire) :

f|sm= lim

n→+∞f

X

k=1

(ek|sm)ek= lim

n→+∞

X

k=1

(ek|sm)(f|ek) = 0

Tous les coefficients de Fourier de f sont nuls ce qui, on le sait (f étant continue), entraîne f = 0.

4. Siλest une valeur propre deQdistincte de chaqueλk, eteun vecteur propre associé àλ, alors eest orthogonal à tous les ek (car les espaces propres deQsont deux à deux orthogonaux en raison de la relation de symétrieQ(f)|g=f|Q(g)). Donce= 0ce qui est absurde.

V. Comportement asymptotique

V.A -

1. Dea 6 q 6 b, on déduit immédiatement a 6 1

Z 0

q(t)dt 6 b. Si par exemple on avait 1

Z

0

q(t)dt=balors on aurait 1

Z 0

(bq(t))dt= 0ce qui, par continuité deqet positivité debq, conduirait à∀t, q(t) =b. Commeqn’est pas constante, c’est une contradiction.

2. (a) On a lim

k→+∞(k+ 1)2k2 = +∞. Donc il existek1 >k0tel que k>k1 entraînek2+b <

(k+ 1)2+a, puisIkIk+1=∅.

(b) On sait que lim

k→+∞µkk2= 1

Z 0

q(t)dt∈]a, b[. Doncµk[k2+a, k2+b]dès quekest assez grand. Ainsi il existek2tel queµksoit une valeur propre deQqui appartient àIkdès quek>k2.

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