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II Un théorème de Hardy-Littlewood

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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2 avril 2012 16:58 Page 2/4 I.C – Application à l’approximation uniforme

Dans cette sous-partie, on noteC l’espace vectoriel des fonctions continues de[0,1]dansR. On munitC de la norme de la borne supérieure, notéeÎ ÎŒ :

’fœC, ÎfÎŒ= sup

xœ[0,1]|f(x)|.

Pour f œ C etn œ Nú, on définit le n-ième polynôme de Bernstein de f, noté Bn(f), en posant, pour tout xœ[0,1]

Bn(f)(x) = ÿn k=0

f1k n

23n k 4

xk(1≠x)nk.

Le but de cette sous-partie est d’étudierÎBn(f)≠Œ lorsquef est un élément deC vérifiant une hypothèse additionnelle.

I.C.1) Un exemple

Sif(x) =x2pour toutxœ[0,1], déterminer, pour toutnœNú, le polynômeBn(f)et en déduire la valeur de ÎBn(f)≠Œ.

I.C.2) SoitfœC. Montrer, pour toutxœ[0,1], la relation

Bn(f)(x)≠f(x) =ÿn

k=0

1 f1k

n 2

f(x)23n k 4

xk(1≠x)n≠k.

I.C.3) a) Montrer que sif est”-lipschitzienne, alorsÎBn(f)≠Œ6

n pour tout entiern>1.

b) En déduire que sifest de classeC1, alors il existe un réelctel que, pour toutnœNú,ÎBn(f)≠fÎŒ6 c Ôn. c) Étendre le résultat précédent au cas oùf est une fonction continue, de classeC1par morceaux.

I.C.4) Soitf :[0,1]æRune fonction continue,C1par morceaux. Déduire de ce qui précède que, pour tout réelr >0, il existe un polynômeP à coefficients réels tel que’xœ[0,1], f(x)≠r6P(x)6f(x) +r.

II Un théorème de Hardy-Littlewood

Soit(an)n>0une suite réelle. On suppose que la série entière associéeÿ

anxnadmet pour rayon de convergence Ra= 1et que la sommef de cette série, définie par

’xœ]≠1,1[ f(x) =+ÿŒ

n=0

anxn

vérifie

f(x)≥ 1

1≠x quandxæ1, x <1. (II.1)

On note

An=ÿn

k=0

ak et Âan= An

n+ 1. Ainsi,Âanest la moyenne arithmétique des nombresa0, . . . , an.

Le but de cette partie est d’étudier le comportement des an lorsque n tend vers l’infini. On s’intéresse en particulier aux deux propriétés suivantes :

næŒlim an= 1 (II.2)

et

nlimæŒÂan= 1 (II.3)

II.A – L’hypothèse II.1 n’entraîne pas la propriété II.2 II.A.1) Déterminer une suite réelle(bn)n>0telle que

xœ]≠1,1[, 1

1≠x2 =+ÿŒ

n=0

bnxn.

II.A.2) En déduire un exemple de suite(an)n>0vérifiantII.1mais ne convergeant pas vers 1.

(2)

2 avril 2012 16:58 Page 3/4 II.B – L’hypothèse II.1 n’entraîne pas la propriété II.3

II.B.1) Donner le développement en série entière de la fonctiont‘æ 1

(1≠t)2 ainsi que son rayon de conver- gence. Préciser si la série converge aux bornes de l’intervalle de convergence.

II.B.2) On considère les fonctions Ï : x ‘æ 1

(1≠x2)2 et  : x ‘æ 1

(1 +x)2(1≠x). Déterminer des suites (un)nœNet(vn)nœNtelles que, pour toutxœ]≠1,1[,

Ï(x) =ÿ

n=0

unxn et Â(x) =ÿ

n=0

vnxn. On explicitera en fonction den, suivant la parité den, les réelsunetvn. II.B.3) CalculerÂvn(moyenne arithmétique des nombresv0, . . . , vn).

II.B.4) Construire à l’aide deÂun exemple de suite(an)n>0vérifiantII.1mais ne vérifiant pas lapropriété II.3.

Jusqu’à la fin de cette partie, on continue de supposerII.1et on fait l’hypothèse supplémentaire :

nœN, an>0. (II.4)

L’objectif principal, après quelques observations concernant la suite(Âan)n>0, est de démontrer lapropriété II.3 (théorème de Hardy et Littlewood).

II.C – Majoration de la suitean)n>0

II.C.1) Pour toutxœ[0,1[et toutnœN, montrer quef(x)>Anxn. II.C.2) Montrer l’existence d’un entierN >0tel que

n>N, f(e1/n)6 2 1≠e1/n. II.C.3) En déduire que la suite(Âan)n>0est majorée.

II.D – Minoration, à partir d’un certain rang, dean)n>0 par un réel > 0 On désigne parµ >0un majorant de la suite(Âan)n>0:’nœN,Âan6µ.

II.D.1) a) Pour toutxœ]≠1,1[, montrer que(1≠x)ÿ

k=0

Akxk=f(x).

b) En déduire que pour toutxœ[0,1[et toutN œNú f(x)

1≠x 6AN11≠xN 1≠x +µ

ÿ

k=N

(k+ 1)xk.

c) En déduire que pour toutxœ[0,1[et toutN œNú f(x)6AN1+µ

3

(N+ 1)xN+xN+1 1≠x

4 . II.D.2) Soitun réel strictement positif.

a) Montrer qu’il existe un entierN0>0tel que pour toutN >N0, f(e⁄/N)> 1

2(1≠e≠⁄/N) > N 2⁄. b) Montrer que pour toutN >N0

Â

aN1> 1

2⁄≠µe A

1 + 1

N + e⁄/N 1 N(1≠e≠⁄/N)

B .

c) Déterminer en fonction de la limite, quand N tend vers l’infini, du membre de droite dans l’inégalité précédente.

d) Montrer qu’il existe un réel⁄>0tel que cette limite soit strictement positive.

II.D.3) Conclure qu’il existe un réel‹>0tel qu’à partir d’un certain rang on aitÂan>‹.

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