1
Cours de
Biologie Moléculaire
HLBI307
2015-2016 Eric VIVES
eric.vives@umontpellier.fr 2
Plan du cours (8 CM)
Structures des acides nucléiques
Sucre, phosphate etbases Double hélice
Propriétés physicochimiques des acides nucléiques Hybridation
Applications Réplication
Mécanismes moléculaires de la réplication chez les procaryotes Réplication chez les eucaryotes
Réparations de l’ADN Recombinaison
3
1866: Gregor Mendel identifie l’existence des gènes et les règles qui régissent leur transmission de génération en génération (hérédité).
1869: Découvert par Friedrich Miescher d’un acide faible, la nucléine, dans les noyaux de globules blancs (acide désoxyribonucléique (ADN)).
1900: Wilson remarque que les chromosomes sontidentiques en composition à la nucléine de Miechler.
1909 Levene découvre les nucléotides :hydrolyse basique de l’ADN donne quatre bases différentes (levure).
1928: Griffith découvre la transmission héréditaire d'une souche bactérienne à une autre à travers les générations, et identifie
l'ADN comme le support de cette hérédité.
1938: Hamarsten, Singer et Levene déterminent séparément le poids moléculaire de l'ADN (biréfringence et ultracentrifugation).
1940: Beadle, Tatum et Ephrussi démontrent le lien gène-enzyme (Nobel de médecine et de physiologie en 1958).
Un peu d’histoire…
4
1944: - Avery, MacLeod et MacCarty : ADN : support de l'hérédité.
L'addition d'ADN purifié d'une souche bactérienne à une autre (pneumocoques) confère à cette dernière des propriétés héréditaires différentes caractéristiques de la première.
-Todd réalise la synthèse des désoxyoligonucléotides (prix Nobel de chimie, 1957).
1950: Chargaff découvre la complémentarité des bases de l'ADN dans toutes les espèces
1953: Wilkins, Watson et Crick réalisent un modèle de l’ADN (double hélice composée 2 chaînes antiparallèle de polynucléotides) Watson et Crick déterminent le codage de l'information génétique sous forme de triplets.
(Prix Nobel de médecine et de physiologie, 1962)
1961: Jacob et Monod: ARN messager intermédiaire entre l'ADN et les protéines.
1966: Décryptage du code génétique par Khorana et Nirenberg (codons).
1995: Premier séquençage total : la bactérie Haemophilus influenza (4,5.106 pdb) 1976: Mise au point du séquençage de l'ADN par Sanger et Gilbert.
1999: Séquençage total du génome de drosophile (160.106 pdb). 26 juin 2000: Fin du séquençage du génome humain (en avance de 3 ans)
(2900.106* pdb pour 2,7 Mds de USD !).
Un peu d’histoire…
* 400 volumes de 1000 pages (20 mètres de rayonnage)
5 11nm
30nm
Niveau de structuration extrêmement élevé
3,4nm 11nm
1µm
30nm nucléosome
Super enroulement Double hélice
noyau protéique
6 Structure publiée dans Nature
25 avril 1953 Par James Watson et Francis Crick
(Prix Nobel en 1962)
L’ADN dans le chromosome
7 Structure publiée dans Nature
25 avril 1953 Par James Watson et Francis Crick
(Prix Nobel en 1962)
L’ADN dans le chromosome
8
L’ADN dans le chromosome
9
L’ADN dans le chromosome
10
11
L’ADN dans le chromosome Equivalence A/T et G/C
12
Le support génétique
grand sillon
13
ADN
Le support génétique
groupe phosphate
14 14
Noyau purique (Guanine)
O HO
OH OH*
Liaison β-N-osidique β-D-ribofuranose Le support génétique
NH2
O
HN
N N
N 1
2 4
3
6 5
7
8
9
1’
2’
3’
4’
5’
*absent sur l’ADN nucléoside
15
Le support génétique
16
17
Le support génétique
18
Le support génétique
19 O
HOCH2
5 ’
4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
2’-désoxyribose
B
HOCH2O 5 ’4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
ribose
B
HO HO OH
ADN désoxyribonucléosides
ARN ribonucléosides
A T G C
A U G C Le support génétique
20 O
HOCH2
5 ’
4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
B
HOCH2O 5 ’4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
B
HO HO OH
nucléoside nucléoside
P OH HO
O OH
P OH HO
O OH
Acide phosphorique Acide phosphorique
Le support génétique
21 O
OCH5 ’ 2 4 ’
3 ’ 2 ’ 1 ’
B
OCH5 ’ 2O 4 ’3 ’ 2 ’ 1 ’
B
HO HO OH
nucléoside nucléoside
nucléotide nucléotide
P HO
O OH
P HO
O OH
Le support génétique
Liaison
phosphoester Liaison
phosphoester
22
23 O
OCH5 ’ 2 4 ’
3 ’ 2 ’ 1 ’
B
OCH5 ’ 2O 4 ’3 ’ 2 ’ 1 ’
B
OH
Le support génétique
P HO
O O
P HO
O O
O OCH2
5 ’
4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
B
HO P HO
O O
O OCH5 ’ 2
4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
B
HO OH P
HO O O O OCH5 ’ 2 4 ’
3 ’ 2 ’ 1 ’
B
OH P HO
O OH O
OCH2
5 ’
4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
B
P HO
O OH
5’
3’ 5’
3’
Liaison
phosphodiester Liaison
phosphodiester 24
ADN : support génétique
O HOCH5 ’ 2
4 ’ 3 ’ 2 ’
1 ’
5 ’
3 ’
3 ’
5 ’
désoxyribose
B
25
T δ+
δ- δ+
δ-
δ- A
Etablissement des liaisons hydrogène
26
T 5’
3’
CH3
HNNH N Etablissement des liaisons hydrogène
A
δ+δ- δ+
δ-
δ- 5’
3’
27
δ- δ+
δ- δ+
δ-
δ+
G C
Etablissement des liaisons hydrogène
28
29
δ-
δ+
δ-
δ+
δ-
δ+
G C
Etablissement des liaisons hydrogène
30 - δ
+ δ
- δ
δ+
δ-
δ+
5’
3’
Etablissement des liaisons hydrogène
31
Noyau purique
Adenine ADN
ARN NH2
Adenine
6-amino-purine HN
N NH
N 1
2 4
3
6 5 7
8
9
32
Noyau purique
Guanine
Guanine ADN
NH2 ARN O
2-amino-6-oxypurine HN
N NH
N 1
2 4
3
6 5 7
8
9
33
Le support génétique Grand sillon
Petit sillon
5’
3’ 5’
3’
34
35
Noyau pyrimidique
Cytosine NH2
O
ADN
ARN Cytosine
2-oxy-4-aminopyrimidine Le support génétique
HN 3
N
2 6
5 4
1
36
Le support génétique
HN 3
N
2 6
5 4
1
Noyau pyrimidique
Thymine CH3 ADN
O
O H
5-méthyl-2,4-dioxypyrimidine
37 l’environnement atomique est totalement
différent selon qu’une protéine interagisse
côté petit sillon ou grand sillon 38
Interactions ADN-protéines
39
Interactions ADN-protéines
l’environnement atomique est totalement différent selon qu’une protéine interagisse
côté petit sillon ou grand sillon 40
41
Noyau pyrimidique
2,4-dioxypyrimidine
Uracile ARN O
O
Le support génétique
HN 3
HN
2 6
5 4
1
Thymine 42
Le support génétique
Bases rares (env 50) trouvées chez certains bactériophages
ou dans les ARNt 5-hydroxymethyl
cytosine NH2
O HN 3
N
2 6
5 4
1
CH2OH
O
5-methyl cytosine NH2
O HN 3
N
2 6
5 4
1
CH3
Dihydro-uracile O HN 3
HN
2 6
5 4
1
inosine (6-oxypurine)
43 O
OCH5 ’2 4 ’
3 ’ 2 ’ 1 ’
B
HO P O
O OH
Nucléotide monophosphate
Nucléotide diphosphate
Nucléotide triphosphate P O
O OH P HO
O OH
44 O
OCH5 ’2 4 ’
3 ’ 2 ’ 1 ’
B
HO P O
O OH P O
O OH P HO
O OH
α β γ
O O-CH2
5 ’ 4 ’
3 ’ 2 ’ 1 ’
Adenosine O
HO P O
Adenosine-3’-5’-monophosphate cyclique (cAMP) nucléotide-5’-triphosphate
45
NH2 O
HO O
OH OH
Noyau purique (Guanine)
Liaison β-N-osidique
β-D-ribofuranose Le support génétique
HN
N N
1 N
2 4
3
6 5
7
8
9
46
47
Adenine Adenosine
Thymine Thymidine
Guanine Guanosine
Cytidine Cytosine Nomenclature bases
Base azotée Base azotée + sucre
48
N9(2-hydroxyethoxyl)methyle-Guanine NH2
O
CH2-O-CH2-CH2-OH
ACYCLOVIR Le support génétique
HN
N N
N 1
2 4
3
6 5
7
8
9
Source de développement de molécules thérapeutiques
49
NH2 O
Le support génétique
HN
N N
N 1
2 4
3
6 5
7
8
9
N9(2-hydroxyethoxyl)methyle-Guanine ACYCLOVIRTM
CH2 CH2 O CH2
HO
Source de développement de molécules thérapeutiques
50
Structure de l’AZT et du 3TC
O
O HN
N
Thymidine OH
O CH3
OH
O
O HN
N
AZT OH
O CH3
N3
NH
O N
N
3TC OH
O
S 2
Présence de noyaux insaturés (bases aromatiques)(+++) Présence de liaisons hydrogène (+++) 51
Présence de phosphates(---) Stabilité
Propriétés physicochimiques des acides nucléiques
52
53
Le support génétique
Liaison H : de 1,5 à 1,8 kcal/mole Appariement A/T (2 liaisons hydrogène; 3,5 kcal).
Appariement G/C
(3 liaisons hydrogène; 5,5 kcal). 54
34Ao
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
34 A/10=3,4 A entre 2 plans
de pdb
o o
55
attraction répulsion Forces de Van der Waals
56
Le support génétique
_ ..
_ ..
_ ..
.. _ _ ..
_ ..
Présence de phosphates
-
Présence de liaisons hydrogène
+
Présence de noyaux insaturés (bases aromatiques)
+
52
57
Le support génétique
Stabilisation - Liaisons hydrogène - Empilement des bases
+
+
Déstabilisation - Présence de phosphates
-
Double hélice d’ADN
58
59
L' ADN est moléculairement dynamique, et peut, sous l’influence de divers facteurs,
changer de conformation,
afin de modifier le rôle fonctionnel associé à sa séquence.
Structure de l’ADN
Ces modifications peuvent favoriser des cassures de l’ADN (et les délétions potentiellement
induites par ces cassures), mais aussi des amplifications,
des recombinaisons, ou des mutations.
60
ADN-A
Enroulement ADN-B
Enroulement ADN-Z
Enroulement
Structure de l’ADN
61 10,5 bp/tour de 34 Å
Grand sillon large (11,7Å) Petit sillon étroit (5,7 Å) 11 bp/tour de 31 Å
Grand sillon large (11 Å) Petit sillon inaccessible (2,7Å)
12 bp/tour de 46 Å Petit et Grand sillons
équivalents Poly(GC)2
Structure de l’ADN
56 62
Structure de l’ADN
Crystal structure of a junction between B-DNA and Z-DNA reveals two extruded bases
Ha, Lowenhaupt, Rich, Kim and Kim Nature 437, 1183-1186 (October 2005)
Z B
B Z B
ADN-Z, riche en GC2, proche des promoteurs, stimule la transcription
57
63
Structure de l’ADN
Crystal structure of a junction between B-DNA and Z-DNA reveals two extruded bases
Ha, Lowenhaupt, Rich, Kim and Kim Nature 437, 1183-1186 (October 2005)
Exclusion de la paire De bases AT à l’extérieur de l’hélice
64
65
Structure de l’ADN
Présent dans l’ADN
«déshydraté»
(cristallographie ?) ou suite à la fixation de
certaines protéines (ADN-polymérases)
Possibilité d’être une structure de prédilection
dans les hybrides ADN-ARN et dans les ARN double-brin
66
Structure de l’ARN
5’…AUGGCUUACGAAUAGCGUAAGCCAGCUUAA…3’
5’ 3’ 5’ 3’
A U A A G G C A U U C G G U A
5’… C G U A A G C C
A GCUUAA…3’ 5’3’ 5’3’
Séquences répétées-inversées ou palyndromiques
67
Structure de l’ARN
ARNt
Structures en tige-boucle
(stem-loop) 68
Structure de l’ARN
ARNm
Structures en tige-boucle (stem-loop)
69
Structures en hélice
Rotation de la liaison β-N-glycosidique
70
Structures en triple hélice
Protonation de N3 requise
72
TECHNIQUE LA PLUS COURANTE:
ELECTROPHORESE EN GEL D’AGAROSE (polyacrylamide pour tailles < 100 nts)
PRINCIPE:
Migration des molécules dans un gel sous l’action d’un champ électrique Comme les acides nucléiques ont une charge anionique par nucléotide
la migration ne sera dépendante que de la taille de la molécule Mobilité électrophorétique de l’ADN
73
Pores de grande taille : 0,15 µm de diamètre 1% agarose Séparation de molécules de grande taille
TECHNIQUE LA PLUS COURANTE:
ELECTROPHORESE EN GEL D’AGAROSE Mobilité électrophorétique de l’ADN
10 pdb correspondent 3,4 nm 1000 pdb correspondent 340 nm
soit 0,340 µm
74
Peigne Puits Moule Gel PREPARATION D
’UN GEL D
’AGAROSE
Démouler délicatement les puits en retirant le peigne
75
PREPARATION D ’ UN GEL D ’ AGAROSE
Immerger le gel dans le tampon d’électrodes (+BET)
Déposer les échantillons dans les puits
100v .030A
anode +
cathode -
- +76
77
ANALYSE D’UN GEL D’AGAROSE
x
d
Log ( pdb )
x x
x x
x
d2
78 Log(pdb)x
d
Log ( pdb )
x
x x
x x
x
Dx
ANALYSE D’UN GEL D’AGAROSE
79
Mobilité électrophorétique de l’ADN
Coupure par une nucléase
10kpb 10kpb
10kpb 80
Mobilité électrophorétique de l’ADN
Puits
MWM
MWM 10kpb
10kpb 10kpb
Même masse moléculaire mais mobilité électrophorétique
apparente dépendante de la
structure 3D
21kpb
9kpb
6kpb
2kpb
1kpb
78
81
Spectrophotométrie
Protéines ---
DO de 1 pour une concentration de
1,5mg/ml Acides Nucléiques
_______
DO de 1 pour une concentration de
50 µg/ml (dS) 37µg/ml (sS) (1000nts = 150nM)
280 λ in nm
Absorbance
260
82
83
Le support génétique UV
81 84
Acide nucléique double-brin
(db) ---
Absorbance
λ in nm 260
db sb
Acide nucléique simple-brin
(sb) ____
+30%
Hyperchromicité de l’ADN
85
db sb
dénaturation
Temp (°C) Absorbance (260nm)
t1/2 100% db
100% sb
50% db 50% sb Hyperchromicité de l’ADN
86 Temp (°C) Absorbance (260nm)
Tm1/2A Tm1/2B ATTTTAAATTTATAT!
TAAAATTTAAATATA!
A B CGGCCCGGGCCCGCG!GCCGGGCCCGGGCGC!
Hyperchromicité de l’ADN
87
Hyperchromicité de l’ADN
Le Tm augmente avec le pourcentage de GC
88
89 Temp (°C) Absorbance (260nm)
Tm1/2
Dénaturation de l’ADN
Renaturation de l’ADN Dénaturation/Renaturation de l’ADN
Processus réversible 90
cot Renaturation de l’ADN
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
% de dénaturation
100%
50%
0%
Cinétique de réhybridation
91
Dénaturation/Renaturation de l’ADN Facteurs influençant l’hybridation de l’ADN
1) La concentration:
92
Dénaturation/Renaturation de l’ADN Facteurs influençant l’hybridation de l’ADN
1) La concentration:
93
Dénaturation/Renaturation de l’ADN Facteurs influençant l’hybridation de l’ADN
1) La concentration:
Paramètre cinétique: c0t (en mole x sec/L)
Une solution diluée d’ADN incubée pendant un temps important aura la même capacité de réhybridation
à son brin complémentaire qu’une solution concentrée d’ADN
incubée pendant un temps court
94
Renaturation sur environ cot 95 mole x sec /L
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
% de dénaturation
100%
50%
0%
100 101 102 103 104
10-1
10-2 105
VS40
VS40 4 x 103 pdb
Τ4
Τ4 1,8 x 105 pdb
ε
-coliε
-coli 4,5 x 106 pdbPour une quantité identique d’ADN, plus le génome est grand,
moins on aura de copies des régions complémentaires,
et plus longtemps il faudra pour les réhybrider
96
cot
mole x sec /L
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
% de dénaturation
100%
50%
0%
10-1 100 101 102 103 10-2
10-3 104
ADN fortement répété (30%)
ADN moyennement répété (40%)
ADN faiblement répété (30%)
chez les eucaryotes
97
Dénaturation/Renaturation de l’ADN Facteurs influençant l’hybridation de l’ADN
2) La température:
Temp (°C) Absorbance
(260nm)
Tm1/2 Dénaturation
Renaturation Zone favorable
à la formation de dS
Zone favorable à la formation
de sS
98
Dénaturation/Renaturation de l’ADN Facteurs influençant l’hybridation de l’ADN
3) La force ionique:
Le support génétique _ ..
_ ..
_ .. _ ..
_ ..
.. _ Na+Cl-
K+Cl-
Na+ Na+
Na+ + Na
+ Na + Na
99
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
GCATTAGGCTATAATGCATCCGTATTGCC!
3’-CGTAATCCGATATTACGTAGGCATAACGG-5’!
5‘- -3’!
3’-CGTAATCCGATATTACGTAGGCATAACGG-5’!GCATTAGGCTATAATGCATCCGTATTGCC!
5‘- -3’!
A A!
A T!
TGC
100
101
Dénaturation/Renaturation de l’ADN Applications
PCR : Polymerase Chain Reaction
1) Chauffage à 95°C 2) Amorces + Refroidissement à env. 50°C
Amorces
102
Sujet sain Sujet malade
Dénaturation totale de l’ADN Dénaturation totale de l’ADN Adsorption de l’ADN sur membrane Adsorption de l’ADN sur membrane
Exemple d’application
Identification d’un sujet porteur d’une maladie génétique Dénaturation/Renaturation de l’ADN
103
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
Sujet sain
5‘-GCATTAGGCTATAATGCATCCGTATTGCC-3’!
3’-CGTAATCCGATATTACGTAGGCATAACGG-5’!
Sujet malade
5’-GCATTAGGCTATAATGCATCCGTATTGCC-3’!
3’-CGTAATCCGATATAACGTAGGCATAACGG-5’!
Exemple d’application
Identification d’un sujet porteur d’une maladie génétique
mutation
104
105
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
Sujet sain Sujet malade
Dénaturation totale de l’ADN Dénaturation totale de l’ADN Adsorption de l’ADN sur membrane Adsorption de l’ADN sur membrane Incubation avec sonde complémentaire
radioactive ___*
Incubation avec sonde complémentaire radioactive ___*
5’-AGGCTATAATGCATCCG-3’!
5’-…GCATTAGGCTATAATGCATCCGTATTGCC…-3’!
3’-…CGTAATCCGATATAACGTAGGCATAACGG…-5’!
5’-…GCATTAGGCTATAATGCATCCGTATTGCC…-3’!
3’-…CGTAATCCGATATTACGTAGGCATAACGG…-5’!
5’-AGGCTATAATGCATCCG-3’!
106
Dénaturation/Renaturation de l’ADN
Sujet sain Sujet malade
Dénaturation totale de l’ADN Dénaturation totale de l’ADN Adsorption de l’ADN sur membrane Adsorption de l’ADN sur membrane Incubation avec sonde complémentaire
radioactive ___*
Incubation avec sonde complémentaire radioactive ___*
Lavage de la membrane à une température appropriée Mesure de la radioactivité présente sur le filtre
Identification de l’individu porteur de la mutation génétique mutation
*
*
*