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Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles. Sujet : Les prévisions du changement climatique 2030 et 2050 selon les différents scénarii.

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Ecole Nationale Polytechnique

Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles

12

ème

Journée de l’énergie Hôtel Le Mas des Planteurs : 15 Avril 2008

Thème : Les changements climatiques : Comment y faire face ?

Sujet : Les prévisions du changement climatique 2030 et 2050 selon les différents scénarii.

Auteurs : Bouaziz Abdelhak, Arab Sofiane, Pr. C.E. Chitour.

Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles Ecole Nationale Polytechnique. 10 Avenue Hassen Badi. Belfort.

Résumé :

Par le biais de simples comparaisons entre les cinq dernières années, chacun de nous peut constater à quel point le climat est instable, il pleut de moins en moins et il fait de plus en chaud ; Le climat change de manière fulgurante !

Nous essayerons de montrer la dimensio n du changement climatique et la contribution de l’activité humaine à leur accentuation en répondant brièvement aux questions suivantes :

Quelles sont les conséquences actuelles et les prévisions futures des changements climatiques suivant différents scénarii?

Quelles sont les pays les exposés aux risques ?

Combien couterait la lutte et l’adaptation aux changements ? Et cela tout en prenant les critiques des estimations et les avis des sceptiques.

Mots clés : changement climatique, prévision future, les sceptiques au changement climatique, conséquences actuelles, cout des changements.

Climate change, futur prevision, current result, skeptic, price of climat change.

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2 SOMMAIRE :

1.INTRODUCTION………3

2.ANALYS E ET HISTORIQUE : CONSEQUENCES ACTUELLES ……….3

2.1. Vagues de chaleur……….………4

2.2. Sécheresse………..4

2.3. Elévation du niveau de la mer……….………..4

2.4. Fonte des glaciers………5

2.5. Acidification des océans et disparition des coraux………..………6

2.6. Décalage des saisons……….7

2.7. Précipitations irrégulières………7

2.8. Catastrophes naturelles plus fréquentes...7

3.LES DIFFERENTS SCENARII DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FUTURS :…….……….8

3.1. Premier Sommet de la Terre à Stockholm……….………8

3.2. Deuxième Sommet de la Terre à Rio………..9

3.3. Troisième Sommet de la Terre à Johannesburg………..9

3.4. Le protocole de Kyoto………..………10

3.5. La conférence de Bali, Indonésie (décembre 2007)……….…….10

4.ESTIMATION DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FUTURS :………..10

4.1. Evolution des gaz à effet de serre……….……….10

4.2. Augmentations globales des températures……….……….11

4.3. Elévation du niveau des mers……….………..12

4.4. Précipitations……….……….13

5.LES DIFFERENTS SCENARII S ELON SIR NICOLAS STERN………..………14

6.LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LES CRITIQUES DES SCEPTIQUES……….15

7.LES CONSEQUENCES PREVISIBLES POUR LES PAYS VULNERABLES………..18

8.COUT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE………21

9.CONCLUSION……….………..24

BIBLIOGRAPHIE……….………..………24

ANNEXES ……….………25

(3)

3

1. Introduction.

Les concentrations globales de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux ont fortement augmenté suite aux activités humaines depuis 1750, et maintenant dépassent largement les valeurs préindustrielles déterminées à partir les carottes

de glace couvrant plusieurs milliers d’années.

Les augmentations globales des concentrations de dioxyde de carbone sont essentiellement dues à l’utilisation des combustibles fossiles et au changement de l’affectation des terres, tandis que celles du méthane et de l’oxyde nitreux sont essentiellement dues à l’agriculture.

La figure montre l’effet du réchauffement dû aux gaz à effet de serre en terme de CO2

équivalent.

La ligne bleu montre le dioxyde de carbone seulement, la ligne rouge montre l’évolution des six gaz de Kyoto (dioxyde de carbone, méthane, oxyde nitreux, PFCs, HFCs and SF

6 ) et ligne

grise inclue les CFC (régulés sous le protocole de Montréal). L’incertitude de chacune des courbes est de 10%. La portion des gaz à effet de serre varie d’une année à une autre, mais elle ne cesse d’augmenter.

 La concentration atmosphérique mondiale du dioxyde de carbone a augmenté d’une valeur préindustrielle d’environ 280 ppm à 379 ppm en 2005. D’après les analyses des carottes de glace, la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone en 2005 dépasse largement les variations naturelles durant les 650 000 dernières années (180–300 ppm).

 La concentration atmosphérique mondiale du méthane a crû de 715 ppb à l’époque préindustrielle, à 1774 ppb en 2005.

 La concentration atmosphérique globale d’oxyde nitreux est passée de 270 ppb à l’époque préindustrielle, à 319 ppb en 2005.

Depuis 2001, la compréhension des influences humaines sur le réchauffement et le refroidissement climatique s’est beaucoup améliorée, et c’est avec un degré de très haute confiance que l’on peut affirmer que l’effet global moyen net des activités humaines depuis 1750 a été celui du réchauffement, avec un forçage radiatif de +1,6 [de +0,6 à +2,4] W m–2. [1]

2. Analyse et historique : conséquences actuelles.

Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les observations de l’augmentation des températures moyennes globales de l’atmosphère et de l’océan, la fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que l’élévation du niveau moyen mondial de la mer.

Figure1 : Evolution des gaz à effet de serre à part ir de données obtenues à partir des carottes de glace et de mesures récentes.

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4 Quels impacts du change ment climatique ont dé jà été observés?

2.1. Vagues de chaleur :

Onze des douze dernières années (1995–2006) figurent au palmarès des douze années les plus chaudes depuis qu’on dispose d’enregistrements de la température de surface (depuis 1850).

Les vagues de chaleurs seront de plus en plus fréquentes au fur et à mesure que la température augmente.

Il y aura plus de jours chauds (relativement à aujourd’hui) et peu de jours froids.

Figure 2 : Probabilité cro issante de vagues de chaleurs.

2.2. Sècheresse :

Depuis les années 1970, des sécheresses plus sévères et plus longues ont été observées sur de larges étendues, en particulier dans les régions tropicales et subtropicales. L’augmentation de la température a considérablement accru la sécheresse. Les changements de températures de surface des mers, de structures des vents, et de décroissance du pack neigeux et de la couverture neigeuse ont égaleme nt été associés aux sécheresses.

2.3. Elévation du niveau de la mer :

Depuis 1961 on a observé l’augmentation des températures moyennes des océans jusqu’à des profondeurs d’au moins 3000 mètres, et que les océans absorbaient plus de 80% de la chaleur ajoutée au système climatique. Un tel réchauffement entraine la dilatation de l’eau de mer, contribuant à la montée du niveau des mers.

La flèche noire montre que si la température moyenne augmente d’un degré (Par exemple la température en été augmente de 1°C dans des parties d’Europe), alors la probabilité de vague de chaleur augmentera de dix relativement) à la probabilité actuelle.

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Figure 3.a : Evolution de la fonte des glaciers. 5 Le niveau global moyen de la mer s’est élevé à une vitesse moyenne de 1,8 [1,3–2,3] mm par an entre 1961 et 2003. Cette vitesse a été supérieure entre 1993 et 2003, soit environ 3,1 [2,4–3,8] mm par an.

Pour la période 1993–2003, la somme des contributions climatiques concorde, dans la limite des incertitudes, avec les observations directes de la montée globale du niveau des mers, (Tableau 1). Ces estimations sont fondées sur les données disponibles recueilles par satellite et in situ. Pour la période 1961–2003, l’estimation de la somme des contributions climatiques est inférieure à l’augmentation observée du niveau de la mer.

Table au 1 : Vitesse observée d’élévation du niveau de la mer et estimation des contributions des différents facteurs.

2.4. Fonte des glaciers :

Les glaciers de montagne et la couverture neigeuse ont décliné en moyenne dans les deux hémisphères. La rétractation généralisée des glaciers et des calottes glaciaires ont contribué à la montée du niveau des mers.

En 2006, le Groenland a connu plus de jours de fonte de neige et à des altitudes plus élevées que la moyenne au cours des 18 derniè res années, selon les nouvelles observations satellites de la NASA.

L'image satellite montre le nombre de jours en 2006 où la fonte s'est produite. Couleur plus foncée les secteurs bleus ont eu les la plupart des jours de la fonte. Les observations par satellite quotidiennes ont montré la neige fondant sur la feuille de glace du Groenland durant un plus grand nombre de jours. Ces observations permettent aux scientifiques de mieux comprendre la vitesse de l'écoulement de glacier, et combien d'eau versera la feuille de glace dans l'océan environnant et quelle quantité de rayonnement du soleil se reflétera de nouveau dans l'atmosphère.

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6 Figure 3.b : Evolution de la fonte des

glaciers.

Les observations ont montré que la fonte des glaces s'est prolongée de 10 jours plus long que la moyenne au- dessus de certaines régions du Groenland en 2006.

Bien que sec-et-humide le sembler de neige semblable à la première neige de regard, humide et recongelée absorbent plus du rayonnement du soleil, reflétant seulement 50-60 pour cent de nouveau dans l'atmosphère. La neige sèche, d'une part, reflète environ un rayonnement du soleil de 85 pour cent. En d'autres termes, la neige fondue absorbe trois à quatre fois autant énergie que la neige sèche, affectant considérablement l'énergie absorbée par la terre.

La fonte des neiges du Groenland peut avoir un impact important sur le niveau de la mer autour du monde.

Les études précédentes par la NASA ont également observé que plus la glace se déplace rapidement plus leur fonte est accélérée. Ce phénomène, ainsi que d'autres récemment observés, suggèrent que la glace pourrait répondre plus rapidement à un climat de chauffage.

Pour estimer l'impact global sur la neige du Groenland, l'étude de la NASA a calculée un « index de fonte, » qui est le nombre de jours de fonte multipliés par le secteur de fonte. Les données de 2006 ont suivi la tendance d'augmentation de 1988 à 2005. Les secteurs le long de la côte occidentale, du sud-est et du nord-est du Groenland étaient témoin du plus grand nombre de jours de fonte en 2006. [2]

2.5. Acidification des océans et disparition des coraux : L’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère influence l’équilibre chimique des océans.

Dissous dans les océans, le CO2 forme un acide faible (H2CO3), Par conséquent le pH diminue, et les océans deviennent de plus en plus acides. On estime que le pH des océans du globe a baissé d’au moins 0,1 entre 1750 et 1994 (Sabine et al., 2004b; Raven et al., 2005), (-0,06 aux basses latitudes et 0,12 aux hautes latitudes) . Les océans sont de nature alcalines de pH moyen des océans ouverts est entre 7,9 et 8,3. On n’a pas connue une aussi importante variation (0,6) de pH depuis 300 millions d’années (Caldeira and Wickett,

2003). Une variation de pH de 0,1 correspond à une augmentation de 30% de la conc entration des ions H+ dans les eaux océaniques.

Les conséquences de l’acidification des océans sont mal connues ; le corail est un animal microscopique se construisant tout au long de sa vie une carapace qui, cumulée avec celle de ses millions de congénères, forme un récif corallien. Cependant, le corail seul ne pourrait pas vivre. Il fonctionne en symbiose avec un végétal microscopique : la zooxanthelle dans les mers chaudes et le plancton dans les mers froides. Pour assurer le développement de leur squelette les coraux ont besoin de « briques », ce sont les carbonates et particulièrement l’aragonite. Malheureusement l’acidification des océans fait que ces minéraux

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7 se dissolvent plus facilement dans l’eau de mer privant les coraux de ressources leur permet tant d’assurer leur croissance.

Peter Mumby, qui étudie les environnements coralliens à l’Université d’ Exeter et a travaillé à cette étude, s’inquiète. « Les récifs de corail aident à protéger le littoral des tempêtes en agissant comme une zone tampon. Sans eux, les tempêtes frapperont directement les côtes. »

La majeure partie des récifs de corail du monde sont en danger de mort à cause des gaz à effets de serre. Des scientifiques britanniques, américains et australiens, travaillant de concert avec l’ONU et la Banque Mondiale, ont fait part de leurs craintes après qu’une étude ait révélé que 98% des mers ou vit le corail vont sans doute devenir trop acides pour permettre son développement d’ici à 2050.[3]

2.6. Décalage des saisons :

A cause du réchauffement planétaire, le début des saisons s'est déplacé de près d'une semaine. Une étude coordonnée par l'université technique de Munich vient de montrer que le printemps en Europe débute 6 à 8 jours plus tôt qu'il y a 30 ans. Pour effectuer cette étude qui est aujourd'hui la plus importante du monde sur le sujet, les scientifiques ont observé 550 espèces de plantes sauvages et cultivées dans 17 pays

européens. L'objectif des chercheurs était de corréler la température avec l'apparition des fleurs, des fruits et des changements de couleur des feuilles.

Même s'ils ne s'attendaient pas à un tel décalage, les scientifiques viennent de mettre en lumière une nouvelle conséquence du réchauffement climatique. [4]

2.7. Précipitations irrégulières :

Les tendances à long terme entre 1900 et 2005 ont été observées dans le volume des précipitations sur beaucoup de grandes régions. Des précipitations plus violentes ont été observées à l’est de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud, au nord de l’Europe et en Asie du nord et en Asie centrale. Un assèchement a été observé au Sahel, dans le pourtour méditerranéen, au sud de l’Afrique et dans certaines parties du sud de l’Asie. Les précipitations ont un caractère extrêmement variable dans l’espace et le temps.

Les changements des précipitations et de l’évaporation sur les océans sont suggérés par l’adoucissement des eaux de moyenne et hautes latitudes, ainsi que par la salinité accrue des eaux de basse latitude. La fréquence des fortes précipitations a augmenté dans la plupart des zones terrestres, en cohérence avec le réchauffement et les accroissements observés de la vapeur d’eau atmosphérique.

2.8. Catastrophes naturelles plus fréquentes :

Le nombre de catastrophes naturelles liées au climat a quadruplé en 20 ans, selon un rapport de l'organisation humanitaire britannique Oxfam publié le 25 novembre 2007, le nombre de catastrophes naturelles liées au climat a quadruplé sur les 20 dernières années. Ces catastrophes qui touchent le plus durement les pauvres de la planète sont passées de 120 par an en moyenne au début des années 1980 à quelque 500 par an actuellement. Le nombre de personnes affectées chaque année par toutes ces catastrophes est passé de 174 millions (1985-1994) à 254 millions (1995-2004). Les inondations qui ont touché l’Asie au début de l’année ont affecté à elles-seules 248 millions de personnes, révèle le rapport de l'ONG. « Cette année, des inondations ont affecté plus de 250 millions de personnes en Asie du Sud, sur toute la côte de l’Afrique et au Mexique. Et 2007 n’est pas une année exceptionnelle : elle est conforme aux schémas qui

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8 prévoient des événements climatiques extrêmes plus fréquents, plus irréguliers, plus imprévisibles et affectant d’avantage de personnes », explique dans un communiqué Brigitte Gloire, chargée des dossiers développement durable au sein d’Oxfam-Solidarité. « Il est donc nécessaire de passer à l’action dès aujourd’hui pour se préparer à faire face à davantage de catastrophes. Si cela n’est pas fait, l’aide humanitaire sera clairement débordée et les récentes avancées en terme de développement humain seront tout simplement effacées ». Selon le rapport d’Oxfam, pour les populations pauvres et dépendantes de la terre, les changements climatiques même les plus légers sont susceptibles d’avoir un impact lourd et durable sur leurs conditions de vie. Oxfam appelle de ce fait les gouvernements des pays riches et les Nations unies à rendre l'aide humanitaire plus rapide, plus juste et plus flexible et à améliorer la préparation pour faire face et réduire les risques de ces catastrophes. L'organisation, qui appelle à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de la part des pays développés, demande aux gouvernements de se mettre d'accord sur un mécanisme qui aiderait les pays développés à s'adapter aux conséquences du cha ngement climatique et à réduire leurs émissions. [5]

Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les observations de l’augmentation des températures moyennes globales de l’atmosphè re et de l’océan, la fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que l’élévation du niveau moyen mondial de la me r.

3. Les différents scenarii du changement climatique :

Différentes tentatives de mise au point de protocoles régulant les émissions de gaz à effet de serre ont vu le jour ces dernières années, parmi ces sommets historiques on trouve :

Sommet de la Terre :Les sommets de la Terre sont des rencontres entre dirigeants mondiaux ayant lieu tous les dix ans. Elles constituent une occasion pour se pencher sur l'état de l'environnement de la planète, et pour définir les moyens de stimuler le développement durable au nivea u mondial.

Les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils sont une preuve du développement d'une culture mondiale de respect de l'écologie, ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité d'une croissance devant se faire dans le respect de l'environnement, avec le souci de la santé, de l'instruction et de la justice sociale.

3.1. Premier Sommet de la Terre à Stockholm:

La Conférence des Nations Unies sur l’environnement (CNUE) s'est tenue du 5 au 16 juin 1972 à Stockholm (Suède). Elle a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. Ce sommet a donné naissance au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

À cette époque, les dirigeants mondiaux se sont engagés à se rencontrer tous les dix ans pour faire le point sur l'état de la Terre.

Un Sommet de la Terre s'est tenu à Nairobi (Kenya) du 10 au 18 mai 1982. Les événements de l'époque (Guerre froide) et le désintérêt du président des États-Unis, Ronald Reagan (qui a nommé sa fille déléguée des États-Unis) ont fait de ce sommet un échec. Il n'est d'ailleurs même pas évoqué comme un sommet de la Terre officiel.

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9 3.2. Deuxième Sommet de la Terre à Rio :Ce deuxième Sommet de la Terre s'est tenu à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Cette Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) est généralement considérée comme une réussite : les priorités mondiales ont changé en dix ans, et avec la participation d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement, ce sommet demeure aujourd'hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Plus de 1 500 ONG y étaient également représentées.

Le Sommet de Rio a donné le coup d'envoi à un programme ambitieux de lutte mondiale contre les changements climatiques, pour la protection de la diversité biologique, ou biodiversité, et l'élimination des produits toxiques dangereux. Il a abouti à la signature de la Déclaration de Rio. Cette déclaration, qui fixe les lignes d'action visant à assurer une meilleure gestion de la planète, fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cependant elle n'est pas j uridiquement contraignante.

Les traités et engagements qui ont été dégagés lors de ce sommet sont:

le programme « Action 21 » qui comprend environ 2 500 recommandations - dont la plupart n'ont jamais été mises en pratique

la Convention sur la diversité biologique

la Convention-cadre sur les changements climatiques

la Convention sur la lutte contre la désertification, la Déclaration sur la gestion, la conservation et le développement durable des forêts.

3.3. Troisième Sommet de la Terre à Johannesburg :

Il s'est tenu du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud) sous l'égide des Nations unies. Il est aussi officiellement appelé « Sommet mondial sur le développement durable ». Ce sommet constituait une occasion pour le monde entier de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio ; il était axé autour du développement durable, le prochain se déroulera en 2012. La rencontre de Johannesburg visait donc à inciter les États à réitérer leur engagement politique en faveur du développement durable, ainsi qu'à favoriser le renforcement d'un partenariat entre le Nord et le Sud.

L'événement a rassemblé une centaine de chefs d'État et quelque 40 000 délégués, ce qui en a fait la plus grande rencontre jamais organisée par les Nations Unies. Le sommet a adopté un plan d'action en 153 articles, décomposés en 615 alinéas sur de nombreux sujets : pauvreté, consommation, ressources naturelles, globalisation, respect des Droits de l'homme... Les thèmes prioritaires étaient :

l'eau (évolution des ressources en eau, nécessité d'une consommation rationnelle, assainissement de l'eau, répartition...) ;l'énergie (état et évolution de la consommation, surconsommation, répartition, utilisation des énergies renouvelables, telles que solaires et éoliennes) ;la productivité agricole (régression et dégradatio n des sols...) ;la biodiversité et la santé.

L'enjeu politique du Sommet fut également important puisqu'il s'agissait de démontrer que la guerre contre le terrorisme n'est pas l'unique problème mondial actuel.

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10 3.4. Le protocole de Kyoto :Le protocole de Kyoto, a été ouvert à ratification le 16 mars 1998, et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 172 pays à l'exception notable des États-Unis.

Participation au protocole de Kyōto en décembre 2007:

Le protocole de Kyōto va plus loin car il propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

3.5. La conférence de Bali, Indonésie (décembre 2007) :

Le résultat principal de cette Conférence est l’adoption d’une « feuille de route de Bali » qui met en place un processus de négociation du régime de lutte contre le changement climatique post-2012 (date d’expiration de la 1ere période d’engagement au titre du protocole de Kyoto).

Les négociations sur le changement climatique sont des négociations nord-sud et le principe de responsabilité commune mais différenciée, illustré dans le protocole de Kyoto par des engagements ne s’imposant qu’aux seuls pays développés, exacerbe ce clivage. Le régime post-2012 de lutte contre le changement climatique devra, pour être efficace, être global et impliquer des actions de la part de toutes les parties. [6]

4. Estimation des changements climatiques futurs :

4.1. Evolution des gaz à effet de serre :

La figure présente les émissions d’après les six scénarios illustratifs du RSSE, ainsi que la distribution de la fréquence des émissions dans les scénarios post-RSSE (5e, 25e, médian, 75e, 95e percentiles. Les gaz F sont les HFC, PFC et SF6 .Émissions globales de GES en 2000 et projection des émissions de référence pour 2030 et 2100 d’après le RSSE du GIEC et les publications post-RSSE.

Légende :

Vert : Pays ayant ratifié le protocole.

Jaune : Pays ayant signé mais espérant le ratifier

Rouge : Pays signataires refusant pour l'instant de le ratifier

Gris : Pays encore non signataires

(11)

11

Les études effectuées depuis le RSSE ont utilisé des valeurs plus basses pour certains facteurs d’émissions, notamment pour les projections concernant la population. Toutefois, la modification d’autres facteurs, tels que la croissance économique, n’a que peu altéré l’ensemble des niveaux d’émissions. Les projections de la croissance économique pour l’Afrique, l’Amérique Latine et le Moyen-Orient jusqu’en 2030 dans les scénarios de référence post-RSSE sont inférieures à celles du RSSE, mais l’effet sur la croissance économique mondiale et l’ensemble des émissions en est négligeab le.

4.2. Augme ntations globales des températures :

La représentation des émissions d’aérosols et de leurs précurseurs, y compris le dioxyde de soufre, la suie et le carbone organique, qui ont un net effet de refroidissement, a été améliorée. En règle générale, ces émissions sont inférieures à celles présentées dans le RSSE .

Selon les études disponibles, le choix du taux de conversion pour le PIB, s’il est appliqué de façon régulière, n’a que peu d’effet sur les émissions projetées.

Le réchauffement projeté pour le XXI siècle fait apparaître des caractéristiques géographiques indépendantes du scénario utilisé, semblables à ce qui a été observé au cours des dernières décennies. Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées et aux latitudes élevées, et le moins important devrait apparaître dans le sud de l’océan indien et dans certaines parties de l’Atlantique nord.

Figure 4 : Les é missions d’après les six scénarios illustratifs du RSSE.

(12)

12 Modifications dans les températures de surface simulées pour le début et la fi du XXI siècle par rapport à la période 1980–1999. Les planches situées au centre et à droite représentent les moyennes des simulations faites à l’aide de modèles de circulation générale océan- atmosphère couplés (AOGCM) pour les scénarios RSSE B1 (au-dessus), A1B (au centre) et A2 (en bas), moyennés sur les décennies 2020–

2029 (centre) et 2090–2099 (droite). Les panneaux de gauche montrent les incertitudes correspondantes sous forme de probabilités relatives pour l’estimation de la moyenne globale du réchauffement pour différents AOGCM et études pour les mêmes périodes. Certaines études ne fournissent des résultats que pour un sous- ensemble des scénarios du RSSE ou pour d’autres versions de modèles. Par conséquent les différences sur le nombre de courbes, montrées sur les planches de gauche, sont uniquement dues aux différences dans la disponibilité des résultats.

4.3. Elévation du niveau des mers :

Le tableau présente les simulations de l’élévation globale moyenne du niveau de la mer à la fin du XXI siècle (2090–2099). Pour chaque scénario du tableau, le point médian de la fourchette indiquée dans le tableau se situe à moins de 10% des résultats des modèles moyens du rapport du Giec pour 2090 –2099.

Projections du réchauffement global moyen en surface et de l’élévation du niveau de la mer la fin du XI siècle.

Tableau 2 : Estimat ion d'élévation du niveau de la me r.

Figure 5: Estimation de l'évolution des températures d’après le Giec.

(13)

13 Changements relatifs des précipitations (en pourcentages) pour la période 2090-2099 par rapport à

1980-1999. Les valeurs sont issues de moyennes sur de nombreux modèles basés sur le scénario A1B du RSSE pour les mois de décembre à février (à gauche) et de juin à août (à droite). Les aires blanches représentent les zones où moins de 66% des modèles concordent sur le signe du

changement, les zones hachurées correspondent où plus de 90% des modèles concordent sur le signe du changement.

Ces estimations sont évaluées à partir d’une hiérarchie de modèles qui comprennent un seul modèle climatique, quelques Modèles de systèmes terrestres de complexité intermédiaire et de nombreux Modèles de la circulation générale du couplé atmosphère/océan (MCGAO).

La composition constante pour l’an 2000 dérive uniquement des MCGAO. [7]

4.4. Précipitations :

La figure qui suit représente l’estimation de 23 modèles pour la variation des précipitations d’ici 2100 (pour une augmentation de température de 3.5 °C). La

couleur bleue indique que la plupart de modèles (Plus de 75%) montre une augmentation des précipitations annuelles tandis que les zones colorées en rouge accusent une baisse des précipitations annuelles. La figure montre en faite le sens de variation des changements mais ne donne aucune information sur leurs échelles.

La plus part des modèles montrent que les précipitations s’intensifieront dans les hautes latitudes et diminueront dans les régions subtropicales. Les changements au niveau des régions tropicales restent incertains.

Figure 6 : Estimat ion des précipitations selon le Giec.

Figure 7 : Estimat ion des précipitations.

(14)

14

5. Les différents scénarii selon Sir Nicolas Stern :

T Eau Nourriture S anté Terre ferme En vironnement

Brusques Impactes à

grande échelle

1°C

Disparition totales des petits glaciers des Andes, 50 millions de gens seraient menacés

par l’eau.

M odeste augmentation des

rendements des céréales dans les régions tempérées.

Au moins 300000 personne mourront atteints

des maladies liées aux climat (diarrhée, malaria

et malnutrition) , diminution des décès dus

aux froid hivernal en hautes latitudes (en Europe du nord et aux

USA).

La fonte du Permafrost endommagerait les

habitations et les routes au Canada et en Russie.

Au moins 10% des espèces terrestre seraient menacés de

d’extinction, décoloration de 80%

des récifs coralliens.

Affaiblissem ent de la circulation themohaline

atlantique

2°C

potentiellement une baisse de 20 à 30% de

la disponibilité de l’eau dans certaines régions vulnérables ( Afrique du Sud, pays de la méditerranée).

Déclin fulgurant des rendements agricoles

dans les régions tropicales (5 à 10%

en Afrique.)

40 à 60 millions de gens seront exposés au malaria

en Afrique.

Chaque année plus de dix millions de

gens seront menacés par les

inondations côtières.

Disparition de 15 à 40% des espèces (selon une estimation),

Grand risque d’extinction des espèces arctiques y

compris les ours polaires.

La fonte irréversible des glaces du

goéland accélère l’augmentati on du niveau

de la mer.

3°C

l’Europe de sud connaitra de sérieuses

sécheresses une fois chaque dix ans. 1 à 4 milliards de personnes

souffriront de la pénurie d’eau tandis

que 5 milliards d’autres seront exposés

à un grand risque d’inondations.

150 à 550 millions de personnes supplémentaires seront exposés à la

famine ( si la fertilisation du carbone s’affaiblie).

Les rendements agricoles en hautes latitudes connaitront

une grande croissance.

1 à 3 millions de gens mourront suite à la malnutrition. ( si la fertilisation du carbone

s’affaiblie).

Chaque année, 1 à 170 millions d’habitants seront

menacés par les inondations

côtières.

Extinction de 20 à 50% des espèces ( selon une estimation)

25-60% mammifère, 15-70% des papillons

et 30 à 40% des oiseaux en Afrique du

sud. Régression des précipitations des forêts amazonienne

(d’après certains modèles).

4°C

potentiellement une baisse de 30 à 50% de

la disponibilité de l’eau dans certaines régions vulnérables ( Afrique du Sud, pays de la méditerranée).

Déclin des rendements agricoles

de 15 à 35 % en Afrique et des régions entières perdront entièrement

leurs productions telle que certaines régions en Australie.

Plus de 80 millions de gens seront exposés au malaria en Afrique.

Chaque année 7 à 300 millions de

gens seront menacés par les

inondations côtières.

Perte d’environ 50%

de la toundra arctique.

Environ 50% des réserves naturelles mondiales ne pourront

se régénérer de manière objective.

La disparition possible des larges glaciers de

l’Himalaya affectera

L’augmentation continue de l’acidité des océans perturbera

l’augmentation des niveaux des mers menace les petites

(15)

15 Tableau 3 : Diffé rents scénarii selon Sir Nicolas Stern.

6. Les changements climatiques et les critiques des sceptiques :

Bien que la thèse du réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC rédigés par plus de 600 scientifiques spécialistes du climat, et que ceux-ci ont été approuvés par les principales académies des sciences, un certain nombre de voix, parmi lesquelles des scientifiques ont exprimé leurs désaccords.

Existence et signification du consensus :

Après avoir analysé 928 abstracts d'articles scientifiques sélectionnés dans une base de données à l'aide des mots clés "climate change", l’historienne des sciences, Naomi Oreske a conclu qu'aucun d'entre eux ne remettaient en cause le consensus défini par le GIEC. Un anthropologue britannique, Benny Peiser a remis en cause ces résultats lors d'une contre étude. Il affirmait trouver un certains nombre d'articles rejetant le consensus. Le travail de Peiser a été soumis lui- même à des critiques, comme celle de ne s'être pas limité aux articles revus par des comités de lecture ou bien d'avoir indûment classé un certain nombre d'article parmi ceux rejetant le consensus. Par la suite Peiser a reconnu que l'immense majorité des climatologues était d'accord avec la thèse d'un réchauffement du à l'action de l'homme mais qu'on était loin de l'unanimité.

Certains, comme, le physicien de l'atmosphère R. Lindzen, ont affirmé, que le consensus était obtenu par des pressions et que ceux qui ne s'y conformaient pas se voyaient marginalisés et privés de crédit, cette accusation a également été lancée par le géographe Timothy Ball. A l'inverse, une étude de la revue New Scientist tend à démontrer le contraire, c'est-à-dire qu'une fraction importante des scientifiques américains aurait subi des pressions destinées à la pousser à remettre en cause la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.

Données instrumentales :

Certains observateurs mettent en doute la qualité des mesures terrestres effectuées au XXe siècle et les conclusions qu'on peut en tirer. Selon eux, si les relevés effectués aux États-Unis sont nombreux et couvrent assez bien ce territoire, ceux qui furent effectués ailleurs sont moins fréquents et sur tout moins denses et rendent donc hasardeuse la notion même de température moyenne globale. D'autre part, ces observateurs ont noté qu'une quantité significative de stations météorologiques ont été construites en région urbaine, où la température est généralement plus élevée qu'ailleurs, et se demandent si le réchauffement observé au cours du XXe siècle ne serait pas tout simplement dû en partie à l'intensification de l'activité humaine en milieu urbain.

5°C

un quart de la population chinoise et

des centaines de millions d’indiens

de manière sérieuse les écosystèmes marins et les réserves

naturelles de poissons.

îles, et quelques grandes villes telles que Tokyo,

Londres et New York.

Plu s de 5°C

Les dernières études scientifiques prévoient une augmentation de température moyenne de la terre de 5 à 6°C si les émissions continuent à augmenter.

Ce niveau d’élévation de température globale serait équivalent au réchauffement qui s’est produit entre la dernière glaciation et aujourd’hui. Et cela causera le déplacement de millions de personnes chose qui conduirait davantage aux catastrophes sanitaires.

(16)

16 Pour mieux comprendre la difficulté de produire des moyennes mondiales de température, comparons les deux graphiques ci-dessus produits par la NASA pour la ville de Tokyo et une petite ville située à 40 km à l'est, Choshi. Comment peut-on expliquer la hausse des températures moyennes à Tokyo? Si nous avions seulement ces deux postes d'observation pour expliquer la température, lequel serait la mieux situé pour expliquer la température mondiale considérant que la majeure partie du territoire n'est pas affectée par le réchauffement urbain?

Le troisième rapport du GIEC, qui utilise ces mesures terrestres, analyse que les différences constatées entre les augmentations de températures des stations rurales d'une part et urbaines d'autre part n'affectent pas de façon significative les reconstitutions. Des études ultérieures ont confirmé qu'on ne pouvait attribuer l'augmentation des températures à cet effet de chaleur urbain. Certains observateurs font remarquer que l'évolution des températures est corroboré par un grand nombre d'indicateurs Par exemple, les mesures satellitaires réalisées depuis vingt-cinq ans environ (plus précises et couvrant une superficie beaucoup plus large que les mesures terrestres) sont conformes aux mesures de surface et tendent à confirmer l'estimation la plus basse du GIEC.

Caractère exceptionnel du réchauffe ment :

Un certain nombre d'observateurs font remarquer que le climat connaît des variations régulièrement et prétendent que le réchauffement actuel s'inscrit dans ces variations. Ils citent souvent en exemple l'installation des Vikings au Groenland vers l'an 1000, et le fait que le nom de ce pays signifie « pays vert »en Danois. D'autres leur rétorquent que cette appellation avait surtout pour but d'attirer les colons et que cette période chaude concerne surtout l'océan Atlantique Nord. Il est aussi parfois fait état des vignes poussant en Angleterre au Moyen Age, mais cet argument est contré par le fait qu'elles y poussent encore. Plus sérieuse et profonde est la controverse autour de la reconstitution des températures depuis l'an mil utilisée dans le troisième rapport du GIEC, dont la forme, dite en « crosse de Hockey » était particulièrement spectaculaire.

La montée des températures lors du dernier siècle apparaissait inhabituel au regard de l'évolution du dernier millénaire, accréditant la thèse d'un réchauffement d'origine anthropique. Quelque temps après, Steve McIntyre, un ingénieur travaillant dans les mines et Ross Mc Krick ont remis en cause cette reconstitution, considérant que des erreurs de méthodologie avait entachées la procédure et remettaient en cause les conclusions. Michael Mann, le chercheur à l'origine de la courbe a violemment contesté ces affirmations, en particulier sur le blog « real climate ». L'affaire a eu des répercussions jusqu'au Sénat des Etats-Unis où le

Figure8 : Phéno mène d’ilots de températures.

(17)

17 sénateur Joe Barton, opposé à la signature des accords de Kyoto, s'appuya sur l'article de McIntyre et McKrick et sur le rapport qu'il avait demandé au statisticien Wegman qui allait dans le même sens pour contester les conclusions du GIEC sur l' influence de l'homme sur le climat. Dans le même temps, l'académie des sciences américaine commandait un autre rapport, les conclusions de ce rapport sont beaucoup plus favorables à Mann et à la courbe en crosse de hockey, même s'il critique la façon dont elle a été utilisée. Pour certains, cette courbe a été délibérément falsifiée et c'est la preuve d'une véritable conspiration destinée à faire croire à une influence humaine sur le climat. Pour les défenseurs de la courbe, cette étude n'est que la première d'une série de reconstitutions du climat de ces derniers siècles, qui confirment toutes la conclusio n selon laquelle le climat de la fin du XXième siècle et du début du XXIième est probablement le plus chaud depuis plus de 1000 ans.

Causes du réchauffement climatique :

Critiques de l'hypothèse de l'accroissement de l'effet de serre :

Selon certains scientifiques les hausses de température seraient dues au fait que les mesures ont été faites près de centres urbains. C'est l'hypothèse de l'effet « Îlot de Chaleur urbain ». L'impact de l'activité humaine sur le réchauffement climatique est illustré par une comparaison entre les températures des jours de semaine et celles des fins de semaine : une étude américaine conduite par Forster portant sur 30 ans et plus de 1000 stations montre que les écarts de température des week-ends, de 0,5 °C en moyenne, sont plus forts que les autres jours de la semaine. Cette différence entre jours de semaine et week-ends est corrélée au cycle hebdomadaire de l'activité humaine (forte la semaine et faible le week-end).

Un des autres arguments apportés par les scientifiques qui ne pensent pas que l'activité humaine soit responsable du réchauffement de la Terre est que le même phénomène est également observable sur Mars, et qu'il y est même jusqu'à quatre fois plus rapide ; or, il n'y a pas d'activité humaine sur Mars, ce qui peut conduire à penser que la même cause est à l'origine des deux observations. Cette hypothèse est cependant rejetée par les climatologues qui soutiennent l' hypothèse anthropique ; selon eux, les causes du réchauffement de Mars sont propres à cette planète, et en aucun cas liées à une origine extérieure, notamment solaire, qui serait partagée avec la Terre.

Hypothèse des fluctuations de l'activité solaire.

Arguments pour :

En Mars 2007 Martin Durkin recueille dans son film (Sous-titré en français) The Great Global Warming Swindle (La grande escroquerie du réchauffement global) le témoignage de scientifiques renommés défendant cette théorie comme cause majeure des variations historiques de température. Le film cite notamment un études récentes de Ján Veizer (Ottawa-Carleton Geoscience Centre, University of Ottawa), 2005 démontrant cette corrélation à différentes échelles de temps ainsi que l'influence complémentaire d'autres types de rayonnements cosmiques ayant notamment une influence sur l'évaporatio n d'eau et la couverture nuageuse.

Arguments contre :

En 2001, Peter Stott et d'autres chercheurs du centre Hadley du Royaume-Uni ont publié un article portant sur le modèle de simulation numérique le plus complet jamais réalisé sur le XXe siècle. Leur étude comprenait à la fois les agents de forçage naturels (variations solaires et émissions volcaniques) et le forçage

(18)

18 anthropique (gaz à effet de serre et sulfates sous formes d'aérosols). À l'instar de Lassen et de Thejll, ils trouvèrent que les facteurs naturels expliquaient un réchauffement graduel jusqu'en 1960, suivi d'un retour à des températures proches de celles de la fin du XIXème siècle, en accord avec le changement graduel du forçage solaire au cours du XXe siècle et de l'activité volcanique des dernières décennies. Ces facteurs seuls étaient incapables d'expliquer le réchauffement des dernières décennies. De façon similaire, le forçage anthropique seul ne pouvait expliquer le réchauffement de la période 1910-1945, mais se révélait nécessaire pour simuler le réchauffement depuis 1976. Cependant, en combinant tous ces facteurs intervenants, l'équipe de Stott fut en mesure de simuler précisément les changements de températures planétaires au cours du XXe siècle. Ils prédirent que l'émission continue de gaz à effets de serre causerait des montées de température futures « à un rythme similaire à celui qu'on a pu observer durant les dernières décennies.»

Dans l'édition du 6 mai 2000 du magazine américain « New Scientist », Lassen et l'astrophysicien Peter Thejll, complétant l'étude de 1991 avec de nouvelles données, conclurent que bien que le cycle solaire puisse expliquer environ la moitié de l'accroissement en température observé depuis 1900, il ne pouvait en aucune manière expliquer l'accroissement de 0,4°C depuis 1980.

En 1991, Knud Lassen de l'Institut danois de météorologie de Copenhague et son collègue Eigil Friis- Christensen ont trouvé une forte corrélation entre la longueur du cycle solaire et les changements de température dans l'hémisphère Nord. Au départ, ils avaient inclus les taches solaires et les mesures de températures relevées entre 1861 et 1989, mais s'aperçurent plus tard que des enregistrements datant de quatre siècles supportaient leur découverte. Cette corrélation permettait d'expliquer 80% des variations de température durant la période considérée.Cette étude, et le graphique associé ont été par la suite contestés, car fondés sur des valeurs erronées. Sallie Baliunas, une astronome du centre d'astrophysique de la Harvard - Smithsonian Institution, fut l'une des plus ardentes supportrices de la théorie que l'activité solaire « peut expliquer les changements majeurs du climat dans les 300 dernières années, en particulier le réchauffement global actuel ». Toutefois, les données indiquent que la corrélation entre les températures et l'activité solaire n'est plus valable pour les trente dernières années, cette dernière étant restée à peu près constante. [8]

7. Les conséquences prévisibles pour les pays vulnérables :

Comment certaines régions données seront-elles affectées ?

Des informations plus précises sont maintenant disponibles pour toutes les régions du monde. Elles concernent la nature des effets qui surviendront dans les décennies à venir si l’on ne parvient pas à atténuer le changement climatique.

Afrique

est particulièrement vulnérable au changement climatique, à cause des pressions existantes sur ses écosystèmes et de sa faible

capacité d’adaptation. D’ici 2020, entre 75 et 250 millions de personnes devraient souffrir de pénuries en eau de plus en plus fréquentes.

La production agricole et les ressources en poissons devraient diminuer, entraînant une réduction des ressources alimentaires et une expansion de la malnutrition.

Asie

, le changement climatique devrait augmenter les pressions existantes sur les ressources naturelles et l'environnement et donc constituer un obstacle au développement durable. Dans l'Himalaya, la fonte des glaciers devrait provoquer davantage d’inondations et d’avalanches rocheuses, et affecter les ressources en eau au cours des deux à trois prochaines décennies. Les quantités d'eau douce disponible seront

(19)

19 de plus en plus faibles, à la fois en raison du changement climatique et de la croissance démographique. Les zones côtières très peuplées seront les plus menacées en raison de l'augmentation des inondations.

D’ici 2050, le rendement des cultures pourrait s’améliorer en Asie de l’Est et du Sud-Est alors qu'il pourrait diminuer en Asie centrale et du Sud. Suite à l'augmentation des inondations et des sécheresses, les problèmes sanitaires et les décès dus à la diarrhée devraient augmenter.

Australie et en Nouvelle-Zélande

, une importante perte de biodiversité devrait se produire dans certains sites écologiquement riches, tels que la grande barrière de corail.

Les problèmes liés à la disponibilité en eau douce devraient s’intensifier et la production agricole et forestière devrait diminuer en raison de l'augmentation des sécheresses et des incendies. D’ici 2050, les risques liés à l'élévation du niveau des mers ainsi qu’aux tempêtes et inondations côtières – qui se feront de plus en plus graves et de plus en plus fréquentes – devraient être exacerbés par le développement en cours des côtes et la croissance démographique.

La région possède une grande capacité d'adaptation en raison de sa

solide économie et de ses ressources scientifiques et techniques avancées, mais les systèmes naturels ne peuvent s'adapter que jusqu’à un certain point.

E urope

, on a pu observer et étudier tout un éventail d’impacts des changements dans le climat actuel : recul des glaciers, saisons de croissance des cultures plus longues, changements dans la répartition géographique des espèces ou encore problèmes de santé en raison d'une vague de chaleur sans précédent.

D’après les prévisions, la quasi-totalité des régions européennes pâtiront du changement climatique, ce qui aura comme résultat d’accroître les différences régionales en termes de ressources naturelles et de biens. Cela aura des conséquences pour de nombreux secteurs économiques. Les risques sanitaires liés aux canicules devraient augmenter en Europe du Sud, en Europe centrale et en Europe de l’Est. Parmi les autres impacts négatifs attendus, on peut également citer les risques accrus d'inondations côtières et des terres intérieures et des extinctions importantes d'espèces dans les zones montagneuses. En Europe du Nord, le changement climatique devrait être bénéfique dans un premier temps, par exemple à travers une baisse de la demande en chauffage. Mais il est probable que les effets négatifs finissent par l’emporter à mesure que le changement climatique se poursuit.

Amérique du Nord

, le réchauffement climatique dans les montagnes de l'ouest devrait provoquer davantage d'inondations en hiver et diminuer le débit des cours d’eau en été. Un changement climatique modéré dans les décennies à venir devrait accroître de 5 à 20% le rendement global des terres agricoles dépendant des pluies, mais les défis majeurs concernent avant tout les cultures pour lesquelles la limite de chale ur supportable est sur

(20)

20 le point d’être dépassée. Les organismes nuisibles, les maladies et les incendies devraient avoir des répercussions de plus en plus fortes sur les forêts. Les villes qui souffrent actuellement de vagues de chaleur devraient voir celles-ci augmenter en nombre, en intensité et en durée. Dans les zones côtières, la croissance des populations rend ces populations plus vulnérables aux tempêtes tropicales, qui pourraient quant à elles gagner en intensité.

Amérique latine

, l’aridité accrue des sols en raison du réchauffement climatique devrait entraîner une disparition progressive des forêts tropicales au profit de la savane ainsi qu’une salinisation et une désertification des terres agricoles. Il existe un risque important d'extinction d’espèces dans de nombreuses régions tropicales. La disparition des glaciers et les modifications au niveau des régimes de précipitation devraient considérablement affecter la disponibilité en eau pour la consommation humaine, l'agriculture et la production d'énergie.

Certains pays ont fait des efforts d'adaptation, par le biais de la conservation des écosystèmes, l'utilisation des systèmes d'alerte précoce, etc. Cependant, l'efficacité de ces efforts ne fait pas le poids face aux contraintes technologiques, financières, politiques et sociales.

Les régions polaires

, le principal impact prévu est une réduction de l'épaisseur et de l'étendue des glaciers, des calottes glaciaires, de la banquise et du permafrost, ce qui a des conséquences sur les infrastructures, les écosystèmes et les modes de vie traditionnels. Parmi les effets bénéfiques prévus, on citera la réduction des coûts de chauffage et l’amélioration de la navigation sur la route maritime du nord. Les communautés humaines de l’Arctique sont

déjà en train de s'adapter au changement climatique, mais leur capacité d'adaptation est limitée.

Les petites îles

, sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, à l’élévation du niveau des mers et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Il existe pour ces îles des risques d'érosion côtière, d’inondations, de marées de tempête, qui pourraient nuire au tourisme et affecter les moyens de subsistance des communautés locales. Le changement climatique pourrait également provoquer une réduction des ressources en eau et accroître le risque d'invasion d’espèces non indigènes.

L’Algérie est aussi menacée !

Béjaïa menacée par l’eau : Le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement a prévenu : « Selon certaines projections, le réchauffement climatique pourrait affecter jusqu’à un tiers des infrastructures côtières de l’Afrique d’ici la fin du siècle. Nous savons que nous connaîtrons une augmentation du niveau de la mer de 20 à 60 centimètres sur cette période et des infrastructures portuaires ou des raffineries en paieront le prix. » L’Egypte, la Tunisie ou encore les pays du Golfe de Guinée sont très exposés, la région de Béjaïa aussi, d’ici 2025. « En cinq ans, précise Mostefa Kara, la côte a reculé de 300 m. Si on veut développer le tourisme, il est temps de mener des études d’impact. »

Le désert à Médéa : Selon le Giec, les pluies ont diminué de 25% en trente ans dans le Sahel. « Tous les scénarios envisagent l’aggravation de ce fléau dans les prochaines décennies, tant à cause des

(21)

21 changements climatiques qu’en raison de pratiques d’élevage et de culture inadaptées, de l’instabilité des prix agricoles ou de l’insécurité », rappelle Marc Bied-Charreton, président du comité scientifique français de la désertification. « D’ici 2025, le désert pourrait monte r jus qu’à 100 km au nord de Djelfa (Aïn Ouassara, par exemple), précise le directeur de l’Agence pour les changements climatiques. Et d’ici 2040, il pourrait atteindre Médéa. » Il y aura aussi davantage de tempêtes de sable.

Le paludisme à Alger : Les changements dans les températures et les précipitations auront de

nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Les hausses de température élargiront les habitats vecteurs de maladies. Peut-on pour autant imaginer le paludisme monter jusqu’en Afrique du Nord ? « Bien sûr, assure le spécialiste. Les moustiques vont s’adapter. L’Europe du Sud elle-même s’y prépare. » Mohamed Senouci, membre scientifique du Giec, ajoute : « Le réchauffement perturbe tous les systèmes et peut faire resurgir des maladies jusque-là maîtrisées. » Le rapport du Giec précise dans ce sens : « Quand l’infrastructure sanitaire est insuffisante, les sécheresses et les inondations entraînent une augmentation de la fréquence des maladies d’origine hydrique. » Et là, pas besoin d’attendre 2025, l’Algérie est déjà touchée (typhoïde, néphrite aiguë).

[9]

8. Coût du changement climatique :

A coté des images du film d'Al Gore, ce sont les chiffres du rapport de Sir Nicholas Stern, ancien chef économiste de la Banque mondiale, qui tentent de déranger les esprits en fixant à 5.500 milliards d'euros le coût du changement climatique.

Ce chiffre est le résultat de l'étude réalisée sous la responsabilité de Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale. Cette étude avait pour but d'évaluer les conséquences économiques du réchauffement climatique pour le Royaume-Uni et le monde d'ici 2100. Le rapport Stern a passé en revue l'éventail des faits avérés sur les incidences du changement climatique et sur son coût économique. Il a pour cela fait appel à différentes techniques d'évaluation des coûts et des risques pour chaque impact du réchauffement de la planète. Puisque le changement climatique affectera les éléments fondamentaux de la vie sur Terre tels que l'accès des populations à l'eau, la production alimentaire, la santé et les grands équilibres naturels, le rapport a intégré les risques de pénuries d'eau, de famine, et surtout de l'engloutissement des zones côtières.

En se basant sur les modèles économiques officiels, l'étude démontre que si rien n'est fait, les conséquences du changement climatique pourraient coûter 5% du PIB mondial chaque a nnée, dès maintenant et indéfiniment, et que les dommages collatéraux pourraient même porter ce coût à 20% du PIB mondial, voire plus. L'activité humaine d'aujourd'hui et des décennies à venir risque d'avoir des répercussions majeures sur la vie économique et sociale, du même ordre que celles qu'ont eues les deux guerres mondiales et la dépression économique des années 1930.

Selon le rapport, le changement climatique étant un problème mondial, la parade doit être internationale, assise sur des objectifs communs sur le long terme, adossée à des accords-cadres de nature à accélérer

le changement climatique serait la plus

grande faillite de l'économie de marché que

le monde n’ait jamais

connue

(22)

22 l'effort dans les dix années à venir et mettant en œuvre les synergies entre les actions à mener à l'échelle régionale, nationale et internationale. le rapport répond que lutter énergiquement et dès à présent contre ce phénomène coûtera beaucoup moins cher que ne rien faire. En effet, selon l'étude, agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre supposera une dépense de l'ordre de 1% du PIB mondial chaque année à condition d'agir dès maintenant. Stabiliser le climat aujourd'hui aura donc, certes, un coût élevé, mais abordable. Différer l'effort se révélera dangereux et bien plus onéreux.

Mais le rapport ne se borne pas à faire un état des lieux, il propose également une série de préconisations. S'il n'est plus possible de lutter contre le changement climatique attendu pour les deux ou trois décennies à venir, il est encore possible d'en limiter quelque peu les effets sur nos économies et sur nos sociétés par une action vigoureuse. « L'adaptation » serait le maître mot de la situation mais ce ne sera pas si simple. Même si les pays riches prennent sur eux de diminuer leurs rejets de 60% à 80%

d'ici 2050, les pays en développement devront aussi mettre la main à la

pâte. Le rapport préconise donc l'utilisation des marchés de droit d'émission qui génèrent des financements importants au profit du développement des pays pauvres en technologies à faible émission de carbone, notamment par le biais du Mécanisme du Développement Propre. Il faut aujourd'hui transformer ces flux pour leur permettre de passer à la vitesse supérieure.

Finalement, ce rapport démontre que le monde n'a pas à choisir entre « éviter le changement climatique

» et « promouvoir la croissance et le développe ment ». L'évolution des technologies énergétiques et les mutations des appareils économiques font que la croissance n'est plus antinomique avec les réductions des gaz à effet de serre. Fermer les yeux sur le changement climatique viendra au contraire entraver la croissance économique. Mais ce qui manque désormais, c'est l'engagement de la classe politique dans ce sens. Ces chiffres rappellent donc qu'il est urgent d'agir.[10]

Un regard critique sur le Rapport Stern :

L’évaluation globale des coûts reste très fragile, mais l’ampleur des risques justifie une action précoce face au changement climatique .Quelques mises en garde s’imposent, à la fois sur le statut de ce rapport et sur la pertinence de certains éléments de contenu largement repris par nos médias, en particulier les estimations chiffrées des dommages.

Quand expertise et politique s’entremêlent :

Tout d’abord, il est crucial de bien comprendre le statut hybride du document, qui mêle étroitement les registres de l’expertise scientifique et de l’argumentaire politique. Côté expertise, la légitimité du rapport vient de l’importante revue de la littérature scientifique qu’il contient. Côté politique, perso nne ne saurait contester le caractère stratégique des conclusions et recommandations de Nick Stern, que ce soit sur la scène britannique, européenne, transatlantique ou mondiale. En fait, il serait illusoire de vouloir délimiter précisément les domaines de l’expertise économique et de l’orientation politique. Mais le rapport Stern innove avec un mélange des genres difficiles à démêler. C’est pour cette raison en particulier qu’il ne faut pas mettre sur le même plan le rapport Stern et les rapports d’évaluation du GIEC. En comparaison, ces derniers ont une toute autre légitimité scientifique, grâce à un processus complexe de revue, ouverte à tous les scientifiques et à tous les gouvernements de la planète. Ils ont à être approuvés - ligne à ligne pour les

The science tells us that emissions have the same effects from wherever they arise… Sir Nicolas

Stern

.

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