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2. A NALYS E ET HISTORIQUE : CONSEQUENCES ACTUELLES

2.1. Vagues de chaleur

Onze des douze dernières années (1995–2006) figurent au palmarès des douze années les plus chaudes depuis qu’on dispose d’enregistrements de la température de surface (depuis 1850).

Les vagues de chaleurs seront de plus en plus fréquentes au fur et à mesure que la température augmente.

Il y aura plus de jours chauds (relativement à aujourd’hui) et peu de jours froids.

Figure 2 : Probabilité cro issante de vagues de chaleurs.

2.2. Sècheresse :

Depuis les années 1970, des sécheresses plus sévères et plus longues ont été observées sur de larges étendues, en particulier dans les régions tropicales et subtropicales. L’augmentation de la température a considérablement accru la sécheresse. Les changements de températures de surface des mers, de structures des vents, et de décroissance du pack neigeux et de la couverture neigeuse ont égaleme nt été associés aux sécheresses.

2.3. Elévation du niveau de la mer :

Depuis 1961 on a observé l’augmentation des températures moyennes des océans jusqu’à des profondeurs d’au moins 3000 mètres, et que les océans absorbaient plus de 80% de la chaleur ajoutée au système climatique. Un tel réchauffement entraine la dilatation de l’eau de mer, contribuant à la montée du niveau des mers.

La flèche noire montre que si la température moyenne augmente d’un degré (Par exemple la température en été augmente de 1°C dans des parties d’Europe), alors la probabilité de vague de chaleur augmentera de dix relativement) à la probabilité actuelle.

Figure 3.a : Evolution de la fonte des glaciers. 5 Le niveau global moyen de la mer s’est élevé à une vitesse moyenne de 1,8 [1,3–2,3] mm par an entre 1961 et 2003. Cette vitesse a été supérieure entre 1993 et 2003, soit environ 3,1 [2,4–3,8] mm par an.

Pour la période 1993–2003, la somme des contributions climatiques concorde, dans la limite des incertitudes, avec les observations directes de la montée globale du niveau des mers, (Tableau 1). Ces estimations sont fondées sur les données disponibles recueilles par satellite et in situ. Pour la période 1961–2003, l’estimation de la somme des contributions climatiques est inférieure à l’augmentation observée du niveau de la mer.

Table au 1 : Vitesse observée d’élévation du niveau de la mer et estimation des contributions des différents facteurs.

2.4. Fonte des glaciers :

Les glaciers de montagne et la couverture neigeuse ont décliné en moyenne dans les deux hémisphères. La rétractation généralisée des glaciers et des calottes glaciaires ont contribué à la montée du niveau des mers.

En 2006, le Groenland a connu plus de jours de fonte de neige et à des altitudes plus élevées que la moyenne au cours des 18 derniè res années, selon les nouvelles observations satellites de la NASA.

L'image satellite montre le nombre de jours en 2006 où la fonte s'est produite. Couleur plus foncée les secteurs bleus ont eu les la plupart des jours de la fonte. Les observations par satellite quotidiennes ont montré la neige fondant sur la feuille de glace du Groenland durant un plus grand nombre de jours. Ces observations permettent aux scientifiques de mieux comprendre la vitesse de l'écoulement de glacier, et combien d'eau versera la feuille de glace dans l'océan environnant et quelle quantité de rayonnement du soleil se reflétera de nouveau dans l'atmosphère.

6 Figure 3.b : Evolution de la fonte des

glaciers.

Les observations ont montré que la fonte des glaces s'est prolongée de 10 jours plus long que la moyenne au-dessus de certaines régions du Groenland en 2006.

Bien que sec-et-humide le sembler de neige semblable à la première neige de regard, humide et recongelée absorbent plus du rayonnement du soleil, reflétant seulement 50-60 pour cent de nouveau dans l'atmosphère. La neige sèche, d'une part, reflète environ un rayonnement du soleil de 85 pour cent. En d'autres termes, la neige fondue absorbe trois à quatre fois autant énergie que la neige sèche, affectant considérablement l'énergie absorbée par la terre.

La fonte des neiges du Groenland peut avoir un impact important sur le niveau de la mer autour du monde.

Les études précédentes par la NASA ont également observé que plus la glace se déplace rapidement plus leur fonte est accélérée. Ce phénomène, ainsi que d'autres récemment observés, suggèrent que la glace pourrait répondre plus rapidement à un climat de chauffage.

Pour estimer l'impact global sur la neige du Groenland, l'étude de la NASA a calculée un « index de fonte, » qui est le nombre de jours de fonte multipliés par le secteur de fonte. Les données de 2006 ont suivi la tendance d'augmentation de 1988 à 2005. Les secteurs le long de la côte occidentale, du sud-est et du nord-est du Groenland étaient témoin du plus grand nombre de jours de fonte en 2006. [2]

2.5. Acidification des océans et disparition des coraux : L’augmentation de la concentration du CO2 dans l’atmosphère influence l’équilibre chimique des océans.

Dissous dans les océans, le CO2 forme un acide faible (H2CO3), Par conséquent le pH diminue, et les océans deviennent de plus en plus acides. On estime que le pH des océans du globe a baissé d’au moins 0,1 entre 1750 et 1994 (Sabine et al., 2004b; Raven et al., 2005), (-0,06 aux basses latitudes et 0,12 aux hautes latitudes) . Les océans sont de nature alcalines de pH moyen des océans ouverts est entre 7,9 et 8,3. On n’a pas connue une aussi importante variation (0,6) de pH depuis 300 millions d’années (Caldeira and Wickett,

2003). Une variation de pH de 0,1 correspond à une augmentation de 30% de la conc entration des ions H+ dans les eaux océaniques.

Les conséquences de l’acidification des océans sont mal connues ; le corail est un animal microscopique se construisant tout au long de sa vie une carapace qui, cumulée avec celle de ses millions de congénères, forme un récif corallien. Cependant, le corail seul ne pourrait pas vivre. Il fonctionne en symbiose avec un végétal microscopique : la zooxanthelle dans les mers chaudes et le plancton dans les mers froides. Pour assurer le développement de leur squelette les coraux ont besoin de « briques », ce sont les carbonates et particulièrement l’aragonite. Malheureusement l’acidification des océans fait que ces minéraux

7 se dissolvent plus facilement dans l’eau de mer privant les coraux de ressources leur permet tant d’assurer leur croissance.

Peter Mumby, qui étudie les environnements coralliens à l’Université d’ Exeter et a travaillé à cette étude, s’inquiète. « Les récifs de corail aident à protéger le littoral des tempêtes en agissant comme une zone tampon. Sans eux, les tempêtes frapperont directement les côtes. »

La majeure partie des récifs de corail du monde sont en danger de mort à cause des gaz à effets de serre. Des scientifiques britanniques, américains et australiens, travaillant de concert avec l’ONU et la Banque Mondiale, ont fait part de leurs craintes après qu’une étude ait révélé que 98% des mers ou vit le corail vont sans doute devenir trop acides pour permettre son développement d’ici à 2050.[3]

2.6. Décalage des saisons :

A cause du réchauffement planétaire, le début des saisons s'est déplacé de près d'une semaine. Une étude coordonnée par l'université technique de Munich vient de montrer que le printemps en Europe débute 6 à 8 jours plus tôt qu'il y a 30 ans. Pour effectuer cette étude qui est aujourd'hui la plus importante du monde sur le sujet, les scientifiques ont observé 550 espèces de plantes sauvages et cultivées dans 17 pays

européens. L'objectif des chercheurs était de corréler la température avec l'apparition des fleurs, des fruits et des changements de couleur des feuilles.

Même s'ils ne s'attendaient pas à un tel décalage, les scientifiques viennent de mettre en lumière une nouvelle conséquence du réchauffement climatique. [4]

2.7. Précipitations irrégulières :

Les tendances à long terme entre 1900 et 2005 ont été observées dans le volume des précipitations sur beaucoup de grandes régions. Des précipitations plus violentes ont été observées à l’est de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud, au nord de l’Europe et en Asie du nord et en Asie centrale. Un assèchement a été observé au Sahel, dans le pourtour méditerranéen, au sud de l’Afrique et dans certaines parties du sud de l’Asie. Les précipitations ont un caractère extrêmement variable dans l’espace et le temps.

Les changements des précipitations et de l’évaporation sur les océans sont suggérés par l’adoucissement des eaux de moyenne et hautes latitudes, ainsi que par la salinité accrue des eaux de basse latitude. La fréquence des fortes précipitations a augmenté dans la plupart des zones terrestres, en cohérence avec le réchauffement et les accroissements observés de la vapeur d’eau atmosphérique.

2.8. Catastrophes naturelles plus fréquentes :

Le nombre de catastrophes naturelles liées au climat a quadruplé en 20 ans, selon un rapport de l'organisation humanitaire britannique Oxfam publié le 25 novembre 2007, le nombre de catastrophes naturelles liées au climat a quadruplé sur les 20 dernières années. Ces catastrophes qui touchent le plus durement les pauvres de la planète sont passées de 120 par an en moyenne au début des années 1980 à quelque 500 par an actuellement. Le nombre de personnes affectées chaque année par toutes ces catastrophes est passé de 174 millions (1985-1994) à 254 millions (1995-2004). Les inondations qui ont touché l’Asie au début de l’année ont affecté à elles-seules 248 millions de personnes, révèle le rapport de l'ONG. « Cette année, des inondations ont affecté plus de 250 millions de personnes en Asie du Sud, sur toute la côte de l’Afrique et au Mexique. Et 2007 n’est pas une année exceptionnelle : elle est conforme aux schémas qui

8 prévoient des événements climatiques extrêmes plus fréquents, plus irréguliers, plus imprévisibles et affectant d’avantage de personnes », explique dans un communiqué Brigitte Gloire, chargée des dossiers développement durable au sein d’Oxfam-Solidarité. « Il est donc nécessaire de passer à l’action dès aujourd’hui pour se préparer à faire face à davantage de catastrophes. Si cela n’est pas fait, l’aide humanitaire sera clairement débordée et les récentes avancées en terme de développement humain seront tout simplement effacées ». Selon le rapport d’Oxfam, pour les populations pauvres et dépendantes de la terre, les changements climatiques même les plus légers sont susceptibles d’avoir un impact lourd et durable sur leurs conditions de vie. Oxfam appelle de ce fait les gouvernements des pays riches et les Nations unies à rendre l'aide humanitaire plus rapide, plus juste et plus flexible et à améliorer la préparation pour faire face et réduire les risques de ces catastrophes. L'organisation, qui appelle à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de la part des pays développés, demande aux gouvernements de se mettre d'accord sur un mécanisme qui aiderait les pays développés à s'adapter aux conséquences du cha ngement climatique et à réduire leurs émissions. [5]

Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les observations de l’augmentation des températures moyennes globales de l’atmosphè re et de l’océan, la fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que l’élévation du niveau moyen mondial de la me r.

3. Les différents scenarii du changement climatique :

Différentes tentatives de mise au point de protocoles régulant les émissions de gaz à effet de serre ont vu le jour ces dernières années, parmi ces sommets historiques on trouve :

Sommet de la Terre :Les sommets de la Terre sont des rencontres entre dirigeants mondiaux ayant lieu tous les dix ans. Elles constituent une occasion pour se pencher sur l'état de l'environnement de la planète, et pour définir les moyens de stimuler le développement durable au nivea u mondial.

Les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils sont une preuve du développement d'une culture mondiale de respect de l'écologie, ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité d'une croissance devant se faire dans le respect de l'environnement, avec le souci de la santé, de l'instruction et de la justice sociale.

3.1. Premier Sommet de la Terre à Stockholm:

La Conférence des Nations Unies sur l’environnement (CNUE) s'est tenue du 5 au 16 juin 1972 à Stockholm (Suède). Elle a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. Ce sommet a donné naissance au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

À cette époque, les dirigeants mondiaux se sont engagés à se rencontrer tous les dix ans pour faire le point sur l'état de la Terre.

Un Sommet de la Terre s'est tenu à Nairobi (Kenya) du 10 au 18 mai 1982. Les événements de l'époque (Guerre froide) et le désintérêt du président des États-Unis, Ronald Reagan (qui a nommé sa fille déléguée des États-Unis) ont fait de ce sommet un échec. Il n'est d'ailleurs même pas évoqué comme un sommet de la Terre officiel.

9 3.2. Deuxième Sommet de la Terre à Rio :Ce deuxième Sommet de la Terre s'est tenu à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Cette Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) est généralement considérée comme une réussite : les priorités mondiales ont changé en dix ans, et avec la participation d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement, ce sommet demeure aujourd'hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Plus de 1 500 ONG y étaient également représentées.

Le Sommet de Rio a donné le coup d'envoi à un programme ambitieux de lutte mondiale contre les changements climatiques, pour la protection de la diversité biologique, ou biodiversité, et l'élimination des produits toxiques dangereux. Il a abouti à la signature de la Déclaration de Rio. Cette déclaration, qui fixe les lignes d'action visant à assurer une meilleure gestion de la planète, fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cependant elle n'est pas j uridiquement contraignante.

Les traités et engagements qui ont été dégagés lors de ce sommet sont:

le programme « Action 21 » qui comprend environ 2 500 recommandations - dont la plupart n'ont jamais été mises en pratique

la Convention sur la diversité biologique

la Convention-cadre sur les changements climatiques

la Convention sur la lutte contre la désertification, la Déclaration sur la gestion, la conservation et le développement durable des forêts.

3.3. Troisième Sommet de la Terre à Johannesburg :

Il s'est tenu du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud) sous l'égide des Nations unies. Il est aussi officiellement appelé « Sommet mondial sur le développement durable ». Ce sommet constituait une occasion pour le monde entier de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio ; il était axé autour du développement durable, le prochain se déroulera en 2012. La rencontre de Johannesburg visait donc à inciter les États à réitérer leur engagement politique en faveur du développement durable, ainsi qu'à favoriser le renforcement d'un partenariat entre le Nord et le Sud.

L'événement a rassemblé une centaine de chefs d'État et quelque 40 000 délégués, ce qui en a fait la plus grande rencontre jamais organisée par les Nations Unies. Le sommet a adopté un plan d'action en 153 articles, décomposés en 615 alinéas sur de nombreux sujets : pauvreté, consommation, ressources naturelles, globalisation, respect des Droits de l'homme... Les thèmes prioritaires étaient :

l'eau (évolution des ressources en eau, nécessité d'une consommation rationnelle, assainissement de l'eau, répartition...) ;l'énergie (état et évolution de la consommation, surconsommation, répartition, utilisation des énergies renouvelables, telles que solaires et éoliennes) ;la productivité agricole (régression et dégradatio n des sols...) ;la biodiversité et la santé.

L'enjeu politique du Sommet fut également important puisqu'il s'agissait de démontrer que la guerre contre le terrorisme n'est pas l'unique problème mondial actuel.

10 3.4. Le protocole de Kyoto :Le protocole de Kyoto, a été ouvert à ratification le 16 mars 1998, et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 172 pays à l'exception notable des États-Unis.

Participation au protocole de Kyōto en décembre 2007:

Le protocole de Kyōto va plus loin car il propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

3.5. La conférence de Bali, Indonésie (décembre 2007) :

Le résultat principal de cette Conférence est l’adoption d’une « feuille de route de Bali » qui met en place un processus de négociation du régime de lutte contre le changement climatique post-2012 (date d’expiration de la 1ere période d’engagement au titre du protocole de Kyoto).

Les négociations sur le changement climatique sont des négociations nord-sud et le principe de responsabilité commune mais différenciée, illustré dans le protocole de Kyoto par des engagements ne s’imposant qu’aux seuls pays développés, exacerbe ce clivage. Le régime post-2012 de lutte contre le changement climatique devra, pour être efficace, être global et impliquer des actions de la part de toutes les parties. [6]

4. Estimation des changements climatiques futurs :

4.1. Evolution des gaz à effet de serre :

La figure présente les émissions d’après les six scénarios illustratifs du RSSE, ainsi que la distribution de la fréquence des émissions dans les scénarios post-RSSE (5e, 25e, médian, 75e, 95e percentiles. Les gaz F sont les HFC, PFC et SF6 .Émissions globales de GES en 2000 et projection des émissions de référence pour 2030 et 2100 d’après le RSSE du GIEC et les publications post-RSSE.

Légende :

Vert : Pays ayant ratifié le protocole.

Jaune : Pays ayant signé mais espérant le ratifier

Rouge : Pays signataires refusant pour l'instant de le ratifier

Gris : Pays encore non signataires

11

Les études effectuées depuis le RSSE ont utilisé des valeurs plus basses pour certains facteurs d’émissions, notamment pour les projections concernant la population. Toutefois, la modification d’autres facteurs, tels que la croissance économique, n’a que peu altéré l’ensemble des niveaux d’émissions. Les projections de la croissance économique pour l’Afrique, l’Amérique Latine et le Moyen-Orient jusqu’en 2030 dans les scénarios de référence post-RSSE sont inférieures à celles du RSSE, mais l’effet sur la croissance économique mondiale et l’ensemble des émissions en est négligeab le.

4.2. Augme ntations globales des températures :

La représentation des émissions d’aérosols et de leurs précurseurs, y compris le dioxyde de soufre, la suie et le carbone organique, qui ont un net effet de refroidissement, a été améliorée. En règle générale, ces émissions sont inférieures à celles présentées dans le RSSE .

Selon les études disponibles, le choix du taux de conversion pour le PIB, s’il est appliqué de façon régulière, n’a que peu d’effet sur les émissions projetées.

Le réchauffement projeté pour le XXI siècle fait apparaître des caractéristiques géographiques indépendantes du scénario utilisé, semblables à ce qui a été observé au cours des dernières décennies. Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées et aux latitudes élevées, et le moins important devrait apparaître dans le sud de l’océan indien et dans certaines parties de l’Atlantique nord.

Figure 4 : Les é missions d’après les six scénarios illustratifs du RSSE.

12 Modifications dans les températures de surface simulées pour le début et la fi du XXI siècle par rapport à la période 1980–1999. Les planches situées au centre et à droite représentent les moyennes des simulations faites à l’aide de modèles de circulation générale océan-atmosphère couplés (AOGCM) pour les scénarios RSSE B1 (au-dessus), A1B (au centre) et A2 (en bas), moyennés sur les décennies 2020–

2029 (centre) et 2090–2099 (droite). Les panneaux de gauche montrent les incertitudes correspondantes sous forme de probabilités relatives pour l’estimation de la moyenne globale du réchauffement pour différents AOGCM et études pour les mêmes périodes. Certaines études

2029 (centre) et 2090–2099 (droite). Les panneaux de gauche montrent les incertitudes correspondantes sous forme de probabilités relatives pour l’estimation de la moyenne globale du réchauffement pour différents AOGCM et études pour les mêmes périodes. Certaines études

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