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3. L ES DIFFERENTS SCENARII DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FUTURS :

3.1. Premier Sommet de la Terre à Stockholm

La Conférence des Nations Unies sur l’environnement (CNUE) s'est tenue du 5 au 16 juin 1972 à Stockholm (Suède). Elle a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales. Ce sommet a donné naissance au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

À cette époque, les dirigeants mondiaux se sont engagés à se rencontrer tous les dix ans pour faire le point sur l'état de la Terre.

Un Sommet de la Terre s'est tenu à Nairobi (Kenya) du 10 au 18 mai 1982. Les événements de l'époque (Guerre froide) et le désintérêt du président des États-Unis, Ronald Reagan (qui a nommé sa fille déléguée des États-Unis) ont fait de ce sommet un échec. Il n'est d'ailleurs même pas évoqué comme un sommet de la Terre officiel.

9 3.2. Deuxième Sommet de la Terre à Rio :Ce deuxième Sommet de la Terre s'est tenu à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Cette Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) est généralement considérée comme une réussite : les priorités mondiales ont changé en dix ans, et avec la participation d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement, ce sommet demeure aujourd'hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Plus de 1 500 ONG y étaient également représentées.

Le Sommet de Rio a donné le coup d'envoi à un programme ambitieux de lutte mondiale contre les changements climatiques, pour la protection de la diversité biologique, ou biodiversité, et l'élimination des produits toxiques dangereux. Il a abouti à la signature de la Déclaration de Rio. Cette déclaration, qui fixe les lignes d'action visant à assurer une meilleure gestion de la planète, fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cependant elle n'est pas j uridiquement contraignante.

Les traités et engagements qui ont été dégagés lors de ce sommet sont:

le programme « Action 21 » qui comprend environ 2 500 recommandations - dont la plupart n'ont jamais été mises en pratique

la Convention sur la diversité biologique

la Convention-cadre sur les changements climatiques

la Convention sur la lutte contre la désertification, la Déclaration sur la gestion, la conservation et le développement durable des forêts.

3.3. Troisième Sommet de la Terre à Johannesburg :

Il s'est tenu du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud) sous l'égide des Nations unies. Il est aussi officiellement appelé « Sommet mondial sur le développement durable ». Ce sommet constituait une occasion pour le monde entier de faire le bilan et de compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio ; il était axé autour du développement durable, le prochain se déroulera en 2012. La rencontre de Johannesburg visait donc à inciter les États à réitérer leur engagement politique en faveur du développement durable, ainsi qu'à favoriser le renforcement d'un partenariat entre le Nord et le Sud.

L'événement a rassemblé une centaine de chefs d'État et quelque 40 000 délégués, ce qui en a fait la plus grande rencontre jamais organisée par les Nations Unies. Le sommet a adopté un plan d'action en 153 articles, décomposés en 615 alinéas sur de nombreux sujets : pauvreté, consommation, ressources naturelles, globalisation, respect des Droits de l'homme... Les thèmes prioritaires étaient :

l'eau (évolution des ressources en eau, nécessité d'une consommation rationnelle, assainissement de l'eau, répartition...) ;l'énergie (état et évolution de la consommation, surconsommation, répartition, utilisation des énergies renouvelables, telles que solaires et éoliennes) ;la productivité agricole (régression et dégradatio n des sols...) ;la biodiversité et la santé.

L'enjeu politique du Sommet fut également important puisqu'il s'agissait de démontrer que la guerre contre le terrorisme n'est pas l'unique problème mondial actuel.

10 3.4. Le protocole de Kyoto :Le protocole de Kyoto, a été ouvert à ratification le 16 mars 1998, et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 172 pays à l'exception notable des États-Unis.

Participation au protocole de Kyōto en décembre 2007:

Le protocole de Kyōto va plus loin car il propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

3.5. La conférence de Bali, Indonésie (décembre 2007) :

Le résultat principal de cette Conférence est l’adoption d’une « feuille de route de Bali » qui met en place un processus de négociation du régime de lutte contre le changement climatique post-2012 (date d’expiration de la 1ere période d’engagement au titre du protocole de Kyoto).

Les négociations sur le changement climatique sont des négociations nord-sud et le principe de responsabilité commune mais différenciée, illustré dans le protocole de Kyoto par des engagements ne s’imposant qu’aux seuls pays développés, exacerbe ce clivage. Le régime post-2012 de lutte contre le changement climatique devra, pour être efficace, être global et impliquer des actions de la part de toutes les parties. [6]

4. Estimation des changements climatiques futurs :

4.1. Evolution des gaz à effet de serre :

La figure présente les émissions d’après les six scénarios illustratifs du RSSE, ainsi que la distribution de la fréquence des émissions dans les scénarios post-RSSE (5e, 25e, médian, 75e, 95e percentiles. Les gaz F sont les HFC, PFC et SF6 .Émissions globales de GES en 2000 et projection des émissions de référence pour 2030 et 2100 d’après le RSSE du GIEC et les publications post-RSSE.

Légende :

Vert : Pays ayant ratifié le protocole.

Jaune : Pays ayant signé mais espérant le ratifier

Rouge : Pays signataires refusant pour l'instant de le ratifier

Gris : Pays encore non signataires

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Les études effectuées depuis le RSSE ont utilisé des valeurs plus basses pour certains facteurs d’émissions, notamment pour les projections concernant la population. Toutefois, la modification d’autres facteurs, tels que la croissance économique, n’a que peu altéré l’ensemble des niveaux d’émissions. Les projections de la croissance économique pour l’Afrique, l’Amérique Latine et le Moyen-Orient jusqu’en 2030 dans les scénarios de référence post-RSSE sont inférieures à celles du RSSE, mais l’effet sur la croissance économique mondiale et l’ensemble des émissions en est négligeab le.

4.2. Augme ntations globales des températures :

La représentation des émissions d’aérosols et de leurs précurseurs, y compris le dioxyde de soufre, la suie et le carbone organique, qui ont un net effet de refroidissement, a été améliorée. En règle générale, ces émissions sont inférieures à celles présentées dans le RSSE .

Selon les études disponibles, le choix du taux de conversion pour le PIB, s’il est appliqué de façon régulière, n’a que peu d’effet sur les émissions projetées.

Le réchauffement projeté pour le XXI siècle fait apparaître des caractéristiques géographiques indépendantes du scénario utilisé, semblables à ce qui a été observé au cours des dernières décennies. Le réchauffement le plus important est attendu sur les terres émergées et aux latitudes élevées, et le moins important devrait apparaître dans le sud de l’océan indien et dans certaines parties de l’Atlantique nord.

Figure 4 : Les é missions d’après les six scénarios illustratifs du RSSE.

12 Modifications dans les températures de surface simulées pour le début et la fi du XXI siècle par rapport à la période 1980–1999. Les planches situées au centre et à droite représentent les moyennes des simulations faites à l’aide de modèles de circulation générale océan-atmosphère couplés (AOGCM) pour les scénarios RSSE B1 (au-dessus), A1B (au centre) et A2 (en bas), moyennés sur les décennies 2020–

2029 (centre) et 2090–2099 (droite). Les panneaux de gauche montrent les incertitudes correspondantes sous forme de probabilités relatives pour l’estimation de la moyenne globale du réchauffement pour différents AOGCM et études pour les mêmes périodes. Certaines études ne fournissent des résultats que pour un sous-ensemble des scénarios du RSSE ou pour d’autres versions de modèles. Par conséquent les différences sur le nombre de courbes, montrées sur les planches de gauche, sont uniquement dues aux différences dans la disponibilité des résultats.

4.3. Elévation du niveau des mers :

Le tableau présente les simulations de l’élévation globale moyenne du niveau de la mer à la fin du XXI siècle (2090–2099). Pour chaque scénario du tableau, le point médian de la fourchette indiquée dans le tableau se situe à moins de 10% des résultats des modèles moyens du rapport du Giec pour 2090 –2099.

Projections du réchauffement global moyen en surface et de l’élévation du niveau de la mer la fin du XI siècle.

Tableau 2 : Estimat ion d'élévation du niveau de la me r.

Figure 5: Estimation de l'évolution des températures d’après le Giec.

13 Changements relatifs des précipitations (en pourcentages) pour la période 2090-2099 par rapport à

1980-1999. Les valeurs sont issues de moyennes sur de nombreux modèles basés sur le scénario A1B du RSSE pour les mois de décembre à février (à gauche) et de juin à août (à droite). Les aires blanches représentent les zones où moins de 66% des modèles concordent sur le signe du

changement, les zones hachurées correspondent où plus de 90% des modèles concordent sur le signe du changement.

Ces estimations sont évaluées à partir d’une hiérarchie de modèles qui comprennent un seul modèle climatique, quelques Modèles de systèmes terrestres de complexité intermédiaire et de nombreux Modèles de la circulation générale du couplé atmosphère/océan (MCGAO).

La composition constante pour l’an 2000 dérive uniquement des MCGAO. [7]

4.4. Précipitations :

La figure qui suit représente l’estimation de 23 modèles pour la variation des précipitations d’ici 2100 (pour une augmentation de température de 3.5 °C). La

couleur bleue indique que la plupart de modèles (Plus de 75%) montre une augmentation des précipitations annuelles tandis que les zones colorées en rouge accusent une baisse des précipitations annuelles. La figure montre en faite le sens de variation des changements mais ne donne aucune information sur leurs échelles.

La plus part des modèles montrent que les précipitations s’intensifieront dans les hautes latitudes et diminueront dans les régions subtropicales. Les changements au niveau des régions tropicales restent incertains.

Figure 6 : Estimat ion des précipitations selon le Giec.

Figure 7 : Estimat ion des précipitations.

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5. Les différents scénarii selon Sir Nicolas Stern :

T Eau Nourriture S anté Terre ferme En vironnement

15 Tableau 3 : Diffé rents scénarii selon Sir Nicolas Stern.

6. Les changements climatiques et les critiques des sceptiques :

Bien que la thèse du réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC rédigés par plus de 600 scientifiques spécialistes du climat, et que ceux-ci ont été approuvés par les principales académies des sciences, un certain nombre de voix, parmi lesquelles des scientifiques ont exprimé leurs désaccords.

Existence et signification du consensus :

Après avoir analysé 928 abstracts d'articles scientifiques sélectionnés dans une base de données à l'aide des mots clés "climate change", l’historienne des sciences, Naomi Oreske a conclu qu'aucun d'entre eux ne remettaient en cause le consensus défini par le GIEC. Un anthropologue britannique, Benny Peiser a remis en cause ces résultats lors d'une contre étude. Il affirmait trouver un certains nombre d'articles rejetant le consensus. Le travail de Peiser a été soumis lui- même à des critiques, comme celle de ne s'être pas limité aux articles revus par des comités de lecture ou bien d'avoir indûment classé un certain nombre d'article parmi ceux rejetant le consensus. Par la suite Peiser a reconnu que l'immense majorité des climatologues était d'accord avec la thèse d'un réchauffement du à l'action de l'homme mais qu'on était loin de l'unanimité.

Certains, comme, le physicien de l'atmosphère R. Lindzen, ont affirmé, que le consensus était obtenu par des pressions et que ceux qui ne s'y conformaient pas se voyaient marginalisés et privés de crédit, cette accusation a également été lancée par le géographe Timothy Ball. A l'inverse, une étude de la revue New Scientist tend à démontrer le contraire, c'est-à-dire qu'une fraction importante des scientifiques américains aurait subi des pressions destinées à la pousser à remettre en cause la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.

Données instrumentales :

Certains observateurs mettent en doute la qualité des mesures terrestres effectuées au XXe siècle et les conclusions qu'on peut en tirer. Selon eux, si les relevés effectués aux États-Unis sont nombreux et couvrent assez bien ce territoire, ceux qui furent effectués ailleurs sont moins fréquents et sur tout moins denses et rendent donc hasardeuse la notion même de température moyenne globale. D'autre part, ces observateurs ont noté qu'une quantité significative de stations météorologiques ont été construites en région urbaine, où la température est généralement plus élevée qu'ailleurs, et se demandent si le réchauffement observé au cours du XXe siècle ne serait pas tout simplement dû en partie à l'intensification de l'activité humaine en milieu

Les dernières études scientifiques prévoient une augmentation de température moyenne de la terre de 5 à 6°C si les émissions continuent à augmenter.

Ce niveau d’élévation de température globale serait équivalent au réchauffement qui s’est produit entre la dernière glaciation et aujourd’hui. Et cela causera le déplacement de millions de personnes chose qui conduirait davantage aux catastrophes sanitaires.

16 Pour mieux comprendre la difficulté de produire des moyennes mondiales de température, comparons les deux graphiques ci-dessus produits par la NASA pour la ville de Tokyo et une petite ville située à 40 km à l'est, Choshi. Comment peut-on expliquer la hausse des températures moyennes à Tokyo? Si nous avions seulement ces deux postes d'observation pour expliquer la température, lequel serait la mieux situé pour expliquer la température mondiale considérant que la majeure partie du territoire n'est pas affectée par le réchauffement urbain?

Le troisième rapport du GIEC, qui utilise ces mesures terrestres, analyse que les différences constatées entre les augmentations de températures des stations rurales d'une part et urbaines d'autre part n'affectent pas de façon significative les reconstitutions. Des études ultérieures ont confirmé qu'on ne pouvait attribuer l'augmentation des températures à cet effet de chaleur urbain. Certains observateurs font remarquer que l'évolution des températures est corroboré par un grand nombre d'indicateurs Par exemple, les mesures satellitaires réalisées depuis vingt-cinq ans environ (plus précises et couvrant une superficie beaucoup plus large que les mesures terrestres) sont conformes aux mesures de surface et tendent à confirmer l'estimation la plus basse du GIEC.

Caractère exceptionnel du réchauffe ment :

Un certain nombre d'observateurs font remarquer que le climat connaît des variations régulièrement et prétendent que le réchauffement actuel s'inscrit dans ces variations. Ils citent souvent en exemple l'installation des Vikings au Groenland vers l'an 1000, et le fait que le nom de ce pays signifie « pays vert »en Danois. D'autres leur rétorquent que cette appellation avait surtout pour but d'attirer les colons et que cette période chaude concerne surtout l'océan Atlantique Nord. Il est aussi parfois fait état des vignes poussant en Angleterre au Moyen Age, mais cet argument est contré par le fait qu'elles y poussent encore. Plus sérieuse et profonde est la controverse autour de la reconstitution des températures depuis l'an mil utilisée dans le troisième rapport du GIEC, dont la forme, dite en « crosse de Hockey » était particulièrement spectaculaire.

La montée des températures lors du dernier siècle apparaissait inhabituel au regard de l'évolution du dernier millénaire, accréditant la thèse d'un réchauffement d'origine anthropique. Quelque temps après, Steve McIntyre, un ingénieur travaillant dans les mines et Ross Mc Krick ont remis en cause cette reconstitution, considérant que des erreurs de méthodologie avait entachées la procédure et remettaient en cause les conclusions. Michael Mann, le chercheur à l'origine de la courbe a violemment contesté ces affirmations, en particulier sur le blog « real climate ». L'affaire a eu des répercussions jusqu'au Sénat des Etats-Unis où le

Figure8 : Phéno mène d’ilots de températures.

17 sénateur Joe Barton, opposé à la signature des accords de Kyoto, s'appuya sur l'article de McIntyre et McKrick et sur le rapport qu'il avait demandé au statisticien Wegman qui allait dans le même sens pour contester les conclusions du GIEC sur l' influence de l'homme sur le climat. Dans le même temps, l'académie des sciences américaine commandait un autre rapport, les conclusions de ce rapport sont beaucoup plus favorables à Mann et à la courbe en crosse de hockey, même s'il critique la façon dont elle a été utilisée. Pour certains, cette courbe a été délibérément falsifiée et c'est la preuve d'une véritable conspiration destinée à faire croire à une influence humaine sur le climat. Pour les défenseurs de la courbe, cette étude n'est que la première d'une série de reconstitutions du climat de ces derniers siècles, qui confirment toutes la conclusio n selon laquelle le climat de la fin du XXième siècle et du début du XXIième est probablement le plus chaud depuis plus de 1000 ans.

Causes du réchauffement climatique :

Critiques de l'hypothèse de l'accroissement de l'effet de serre :

Selon certains scientifiques les hausses de température seraient dues au fait que les mesures ont été faites près de centres urbains. C'est l'hypothèse de l'effet « Îlot de Chaleur urbain ». L'impact de l'activité humaine sur le réchauffement climatique est illustré par une comparaison entre les températures des jours de semaine et celles des fins de semaine : une étude américaine conduite par Forster portant sur 30 ans et plus de 1000 stations montre que les écarts de température des week-ends, de 0,5 °C en moyenne, sont plus forts que les autres jours de la semaine. Cette différence entre jours de semaine et week-ends est corrélée au cycle hebdomadaire de l'activité humaine (forte la semaine et faible le week-end).

Un des autres arguments apportés par les scientifiques qui ne pensent pas que l'activité humaine soit responsable du réchauffement de la Terre est que le même phénomène est également observable sur Mars, et qu'il y est même jusqu'à quatre fois plus rapide ; or, il n'y a pas d'activité humaine sur Mars, ce qui peut conduire à penser que la même cause est à l'origine des deux observations. Cette hypothèse est cependant rejetée par les climatologues qui soutiennent l' hypothèse anthropique ; selon eux, les causes du réchauffement de Mars sont propres à cette planète, et en aucun cas liées à une origine extérieure, notamment solaire, qui serait partagée avec la Terre.

Hypothèse des fluctuations de l'activité solaire.

Arguments pour :

En Mars 2007 Martin Durkin recueille dans son film (Sous-titré en français) The Great Global Warming Swindle (La grande escroquerie du réchauffement global) le témoignage de scientifiques renommés défendant cette théorie comme cause majeure des variations historiques de température. Le film cite notamment un études récentes de Ján Veizer (Ottawa-Carleton Geoscience Centre, University of Ottawa), 2005 démontrant cette corrélation à différentes échelles de temps ainsi que l'influence complémentaire d'autres types de rayonnements cosmiques ayant notamment une influence sur l'évaporatio n d'eau et la couverture nuageuse.

Arguments contre :

En 2001, Peter Stott et d'autres chercheurs du centre Hadley du Royaume-Uni ont publié un article portant sur le modèle de simulation numérique le plus complet jamais réalisé sur le XXe siècle. Leur étude comprenait à la fois les agents de forçage naturels (variations solaires et émissions volcaniques) et le forçage

18 anthropique (gaz à effet de serre et sulfates sous formes d'aérosols). À l'instar de Lassen et de Thejll, ils trouvèrent que les facteurs naturels expliquaient un réchauffement graduel jusqu'en 1960, suivi d'un retour à des températures proches de celles de la fin du XIXème siècle, en accord avec le changement graduel du forçage solaire au cours du XXe siècle et de l'activité volcanique des dernières décennies. Ces facteurs seuls étaient incapables d'expliquer le réchauffement des dernières décennies. De façon similaire, le forçage

18 anthropique (gaz à effet de serre et sulfates sous formes d'aérosols). À l'instar de Lassen et de Thejll, ils trouvèrent que les facteurs naturels expliquaient un réchauffement graduel jusqu'en 1960, suivi d'un retour à des températures proches de celles de la fin du XIXème siècle, en accord avec le changement graduel du forçage solaire au cours du XXe siècle et de l'activité volcanique des dernières décennies. Ces facteurs seuls étaient incapables d'expliquer le réchauffement des dernières décennies. De façon similaire, le forçage

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