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Bien que la thèse du réchauffement climatique s'appuie sur les rapports du groupe I du GIEC rédigés par plus de 600 scientifiques spécialistes du climat, et que ceux-ci ont été approuvés par les principales académies des sciences, un certain nombre de voix, parmi lesquelles des scientifiques ont exprimé leurs désaccords.

Existence et signification du consensus :

Après avoir analysé 928 abstracts d'articles scientifiques sélectionnés dans une base de données à l'aide des mots clés "climate change", l’historienne des sciences, Naomi Oreske a conclu qu'aucun d'entre eux ne remettaient en cause le consensus défini par le GIEC. Un anthropologue britannique, Benny Peiser a remis en cause ces résultats lors d'une contre étude. Il affirmait trouver un certains nombre d'articles rejetant le consensus. Le travail de Peiser a été soumis lui- même à des critiques, comme celle de ne s'être pas limité aux articles revus par des comités de lecture ou bien d'avoir indûment classé un certain nombre d'article parmi ceux rejetant le consensus. Par la suite Peiser a reconnu que l'immense majorité des climatologues était d'accord avec la thèse d'un réchauffement du à l'action de l'homme mais qu'on était loin de l'unanimité.

Certains, comme, le physicien de l'atmosphère R. Lindzen, ont affirmé, que le consensus était obtenu par des pressions et que ceux qui ne s'y conformaient pas se voyaient marginalisés et privés de crédit, cette accusation a également été lancée par le géographe Timothy Ball. A l'inverse, une étude de la revue New Scientist tend à démontrer le contraire, c'est-à-dire qu'une fraction importante des scientifiques américains aurait subi des pressions destinées à la pousser à remettre en cause la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.

Données instrumentales :

Certains observateurs mettent en doute la qualité des mesures terrestres effectuées au XXe siècle et les conclusions qu'on peut en tirer. Selon eux, si les relevés effectués aux États-Unis sont nombreux et couvrent assez bien ce territoire, ceux qui furent effectués ailleurs sont moins fréquents et sur tout moins denses et rendent donc hasardeuse la notion même de température moyenne globale. D'autre part, ces observateurs ont noté qu'une quantité significative de stations météorologiques ont été construites en région urbaine, où la température est généralement plus élevée qu'ailleurs, et se demandent si le réchauffement observé au cours du XXe siècle ne serait pas tout simplement dû en partie à l'intensification de l'activité humaine en milieu

Les dernières études scientifiques prévoient une augmentation de température moyenne de la terre de 5 à 6°C si les émissions continuent à augmenter.

Ce niveau d’élévation de température globale serait équivalent au réchauffement qui s’est produit entre la dernière glaciation et aujourd’hui. Et cela causera le déplacement de millions de personnes chose qui conduirait davantage aux catastrophes sanitaires.

16 Pour mieux comprendre la difficulté de produire des moyennes mondiales de température, comparons les deux graphiques ci-dessus produits par la NASA pour la ville de Tokyo et une petite ville située à 40 km à l'est, Choshi. Comment peut-on expliquer la hausse des températures moyennes à Tokyo? Si nous avions seulement ces deux postes d'observation pour expliquer la température, lequel serait la mieux situé pour expliquer la température mondiale considérant que la majeure partie du territoire n'est pas affectée par le réchauffement urbain?

Le troisième rapport du GIEC, qui utilise ces mesures terrestres, analyse que les différences constatées entre les augmentations de températures des stations rurales d'une part et urbaines d'autre part n'affectent pas de façon significative les reconstitutions. Des études ultérieures ont confirmé qu'on ne pouvait attribuer l'augmentation des températures à cet effet de chaleur urbain. Certains observateurs font remarquer que l'évolution des températures est corroboré par un grand nombre d'indicateurs Par exemple, les mesures satellitaires réalisées depuis vingt-cinq ans environ (plus précises et couvrant une superficie beaucoup plus large que les mesures terrestres) sont conformes aux mesures de surface et tendent à confirmer l'estimation la plus basse du GIEC.

Caractère exceptionnel du réchauffe ment :

Un certain nombre d'observateurs font remarquer que le climat connaît des variations régulièrement et prétendent que le réchauffement actuel s'inscrit dans ces variations. Ils citent souvent en exemple l'installation des Vikings au Groenland vers l'an 1000, et le fait que le nom de ce pays signifie « pays vert »en Danois. D'autres leur rétorquent que cette appellation avait surtout pour but d'attirer les colons et que cette période chaude concerne surtout l'océan Atlantique Nord. Il est aussi parfois fait état des vignes poussant en Angleterre au Moyen Age, mais cet argument est contré par le fait qu'elles y poussent encore. Plus sérieuse et profonde est la controverse autour de la reconstitution des températures depuis l'an mil utilisée dans le troisième rapport du GIEC, dont la forme, dite en « crosse de Hockey » était particulièrement spectaculaire.

La montée des températures lors du dernier siècle apparaissait inhabituel au regard de l'évolution du dernier millénaire, accréditant la thèse d'un réchauffement d'origine anthropique. Quelque temps après, Steve McIntyre, un ingénieur travaillant dans les mines et Ross Mc Krick ont remis en cause cette reconstitution, considérant que des erreurs de méthodologie avait entachées la procédure et remettaient en cause les conclusions. Michael Mann, le chercheur à l'origine de la courbe a violemment contesté ces affirmations, en particulier sur le blog « real climate ». L'affaire a eu des répercussions jusqu'au Sénat des Etats-Unis où le

Figure8 : Phéno mène d’ilots de températures.

17 sénateur Joe Barton, opposé à la signature des accords de Kyoto, s'appuya sur l'article de McIntyre et McKrick et sur le rapport qu'il avait demandé au statisticien Wegman qui allait dans le même sens pour contester les conclusions du GIEC sur l' influence de l'homme sur le climat. Dans le même temps, l'académie des sciences américaine commandait un autre rapport, les conclusions de ce rapport sont beaucoup plus favorables à Mann et à la courbe en crosse de hockey, même s'il critique la façon dont elle a été utilisée. Pour certains, cette courbe a été délibérément falsifiée et c'est la preuve d'une véritable conspiration destinée à faire croire à une influence humaine sur le climat. Pour les défenseurs de la courbe, cette étude n'est que la première d'une série de reconstitutions du climat de ces derniers siècles, qui confirment toutes la conclusio n selon laquelle le climat de la fin du XXième siècle et du début du XXIième est probablement le plus chaud depuis plus de 1000 ans.

Causes du réchauffement climatique :

Critiques de l'hypothèse de l'accroissement de l'effet de serre :

Selon certains scientifiques les hausses de température seraient dues au fait que les mesures ont été faites près de centres urbains. C'est l'hypothèse de l'effet « Îlot de Chaleur urbain ». L'impact de l'activité humaine sur le réchauffement climatique est illustré par une comparaison entre les températures des jours de semaine et celles des fins de semaine : une étude américaine conduite par Forster portant sur 30 ans et plus de 1000 stations montre que les écarts de température des week-ends, de 0,5 °C en moyenne, sont plus forts que les autres jours de la semaine. Cette différence entre jours de semaine et week-ends est corrélée au cycle hebdomadaire de l'activité humaine (forte la semaine et faible le week-end).

Un des autres arguments apportés par les scientifiques qui ne pensent pas que l'activité humaine soit responsable du réchauffement de la Terre est que le même phénomène est également observable sur Mars, et qu'il y est même jusqu'à quatre fois plus rapide ; or, il n'y a pas d'activité humaine sur Mars, ce qui peut conduire à penser que la même cause est à l'origine des deux observations. Cette hypothèse est cependant rejetée par les climatologues qui soutiennent l' hypothèse anthropique ; selon eux, les causes du réchauffement de Mars sont propres à cette planète, et en aucun cas liées à une origine extérieure, notamment solaire, qui serait partagée avec la Terre.

Hypothèse des fluctuations de l'activité solaire.

Arguments pour :

En Mars 2007 Martin Durkin recueille dans son film (Sous-titré en français) The Great Global Warming Swindle (La grande escroquerie du réchauffement global) le témoignage de scientifiques renommés défendant cette théorie comme cause majeure des variations historiques de température. Le film cite notamment un études récentes de Ján Veizer (Ottawa-Carleton Geoscience Centre, University of Ottawa), 2005 démontrant cette corrélation à différentes échelles de temps ainsi que l'influence complémentaire d'autres types de rayonnements cosmiques ayant notamment une influence sur l'évaporatio n d'eau et la couverture nuageuse.

Arguments contre :

En 2001, Peter Stott et d'autres chercheurs du centre Hadley du Royaume-Uni ont publié un article portant sur le modèle de simulation numérique le plus complet jamais réalisé sur le XXe siècle. Leur étude comprenait à la fois les agents de forçage naturels (variations solaires et émissions volcaniques) et le forçage

18 anthropique (gaz à effet de serre et sulfates sous formes d'aérosols). À l'instar de Lassen et de Thejll, ils trouvèrent que les facteurs naturels expliquaient un réchauffement graduel jusqu'en 1960, suivi d'un retour à des températures proches de celles de la fin du XIXème siècle, en accord avec le changement graduel du forçage solaire au cours du XXe siècle et de l'activité volcanique des dernières décennies. Ces facteurs seuls étaient incapables d'expliquer le réchauffement des dernières décennies. De façon similaire, le forçage anthropique seul ne pouvait expliquer le réchauffement de la période 1910-1945, mais se révélait nécessaire pour simuler le réchauffement depuis 1976. Cependant, en combinant tous ces facteurs intervenants, l'équipe de Stott fut en mesure de simuler précisément les changements de températures planétaires au cours du XXe siècle. Ils prédirent que l'émission continue de gaz à effets de serre causerait des montées de température futures « à un rythme similaire à celui qu'on a pu observer durant les dernières décennies.»

Dans l'édition du 6 mai 2000 du magazine américain « New Scientist », Lassen et l'astrophysicien Peter Thejll, complétant l'étude de 1991 avec de nouvelles données, conclurent que bien que le cycle solaire puisse expliquer environ la moitié de l'accroissement en température observé depuis 1900, il ne pouvait en aucune manière expliquer l'accroissement de 0,4°C depuis 1980.

En 1991, Knud Lassen de l'Institut danois de météorologie de Copenhague et son collègue Eigil Friis-Christensen ont trouvé une forte corrélation entre la longueur du cycle solaire et les changements de température dans l'hémisphère Nord. Au départ, ils avaient inclus les taches solaires et les mesures de températures relevées entre 1861 et 1989, mais s'aperçurent plus tard que des enregistrements datant de quatre siècles supportaient leur découverte. Cette corrélation permettait d'expliquer 80% des variations de température durant la période considérée.Cette étude, et le graphique associé ont été par la suite contestés, car fondés sur des valeurs erronées. Sallie Baliunas, une astronome du centre d'astrophysique de la Harvard -Smithsonian Institution, fut l'une des plus ardentes supportrices de la théorie que l'activité solaire « peut expliquer les changements majeurs du climat dans les 300 dernières années, en particulier le réchauffement global actuel ». Toutefois, les données indiquent que la corrélation entre les températures et l'activité solaire n'est plus valable pour les trente dernières années, cette dernière étant restée à peu près constante. [8]

7. Les conséquences prévisibles pour les pays vulnérables :

Comment certaines régions données seront-elles affectées ?

Des informations plus précises sont maintenant disponibles pour toutes les régions du monde. Elles concernent la nature des effets qui surviendront dans les décennies à venir si l’on ne parvient pas à atténuer le changement climatique.

Afrique

est particulièrement vulnérable au changement climatique, à cause des pressions existantes sur ses écosystèmes et de sa faible

capacité d’adaptation. D’ici 2020, entre 75 et 250 millions de personnes devraient souffrir de pénuries en eau de plus en plus fréquentes.

La production agricole et les ressources en poissons devraient diminuer, entraînant une réduction des ressources alimentaires et une expansion de la malnutrition.

Asie

, le changement climatique devrait augmenter les pressions existantes sur les ressources naturelles et l'environnement et donc constituer un obstacle au développement durable. Dans l'Himalaya, la fonte des glaciers devrait provoquer davantage d’inondations et d’avalanches rocheuses, et affecter les ressources en eau au cours des deux à trois prochaines décennies. Les quantités d'eau douce disponible seront

19 de plus en plus faibles, à la fois en raison du changement climatique et de la croissance démographique. Les zones côtières très peuplées seront les plus menacées en raison de l'augmentation des inondations.

D’ici 2050, le rendement des cultures pourrait s’améliorer en Asie de l’Est et du Sud-Est alors qu'il pourrait diminuer en Asie centrale et du Sud. Suite à l'augmentation des inondations et des sécheresses, les problèmes sanitaires et les décès dus à la diarrhée devraient augmenter.

Australie et en Nouvelle-Zélande

, une importante perte de biodiversité devrait se produire dans certains sites écologiquement riches, tels que la grande barrière de corail.

Les problèmes liés à la disponibilité en eau douce devraient s’intensifier et la production agricole et forestière devrait diminuer en raison de l'augmentation des sécheresses et des incendies. D’ici 2050, les risques liés à l'élévation du niveau des mers ainsi qu’aux tempêtes et inondations côtières – qui se feront de plus en plus graves et de plus en plus fréquentes – devraient être exacerbés par le développement en cours des côtes et la croissance démographique.

La région possède une grande capacité d'adaptation en raison de sa

solide économie et de ses ressources scientifiques et techniques avancées, mais les systèmes naturels ne peuvent s'adapter que jusqu’à un certain point.

E urope

, on a pu observer et étudier tout un éventail d’impacts des changements dans le climat actuel : recul des glaciers, saisons de croissance des cultures plus longues, changements dans la répartition géographique des espèces ou encore problèmes de santé en raison d'une vague de chaleur sans précédent.

D’après les prévisions, la quasi-totalité des régions européennes pâtiront du changement climatique, ce qui aura comme résultat d’accroître les différences régionales en termes de ressources naturelles et de biens. Cela aura des conséquences pour de nombreux secteurs économiques. Les risques sanitaires liés aux canicules devraient augmenter en Europe du Sud, en Europe centrale et en Europe de l’Est. Parmi les autres impacts négatifs attendus, on peut également citer les risques accrus d'inondations côtières et des terres intérieures et des extinctions importantes d'espèces dans les zones montagneuses. En Europe du Nord, le changement climatique devrait être bénéfique dans un premier temps, par exemple à travers une baisse de la demande en chauffage. Mais il est probable que les effets négatifs finissent par l’emporter à mesure que le changement climatique se poursuit.

Amérique du Nord

, le réchauffement climatique dans les montagnes de l'ouest devrait provoquer davantage d'inondations en hiver et diminuer le débit des cours d’eau en été. Un changement climatique modéré dans les décennies à venir devrait accroître de 5 à 20% le rendement global des terres agricoles dépendant des pluies, mais les défis majeurs concernent avant tout les cultures pour lesquelles la limite de chale ur supportable est sur

20 le point d’être dépassée. Les organismes nuisibles, les maladies et les incendies devraient avoir des répercussions de plus en plus fortes sur les forêts. Les villes qui souffrent actuellement de vagues de chaleur devraient voir celles-ci augmenter en nombre, en intensité et en durée. Dans les zones côtières, la croissance des populations rend ces populations plus vulnérables aux tempêtes tropicales, qui pourraient quant à elles gagner en intensité.

Amérique latine

, l’aridité accrue des sols en raison du réchauffement climatique devrait entraîner une disparition progressive des forêts tropicales au profit de la savane ainsi qu’une salinisation et une désertification des terres agricoles. Il existe un risque important d'extinction d’espèces dans de nombreuses régions tropicales. La disparition des glaciers et les modifications au niveau des régimes de précipitation devraient considérablement affecter la disponibilité en eau pour la consommation humaine, l'agriculture et la production d'énergie.

Certains pays ont fait des efforts d'adaptation, par le biais de la conservation des écosystèmes, l'utilisation des systèmes d'alerte précoce, etc. Cependant, l'efficacité de ces efforts ne fait pas le poids face aux contraintes technologiques, financières, politiques et sociales.

Les régions polaires

, le principal impact prévu est une réduction de l'épaisseur et de l'étendue des glaciers, des calottes glaciaires, de la banquise et du permafrost, ce qui a des conséquences sur les infrastructures, les écosystèmes et les modes de vie traditionnels. Parmi les effets bénéfiques prévus, on citera la réduction des coûts de chauffage et l’amélioration de la navigation sur la route maritime du nord. Les communautés humaines de l’Arctique sont

déjà en train de s'adapter au changement climatique, mais leur capacité d'adaptation est limitée.

Les petites îles

, sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, à l’élévation du niveau des mers et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Il existe pour ces îles des risques d'érosion côtière, d’inondations, de marées de tempête, qui pourraient nuire au tourisme et affecter les moyens de subsistance des communautés locales. Le changement climatique pourrait également provoquer une réduction des ressources en eau et accroître le risque d'invasion d’espèces non indigènes.

L’Algérie est aussi menacée !

Béjaïa menacée par l’eau : Le directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement a prévenu : « Selon certaines projections, le réchauffement climatique pourrait affecter jusqu’à un tiers des infrastructures côtières de l’Afrique d’ici la fin du siècle. Nous savons que nous connaîtrons une augmentation du niveau de la mer de 20 à 60 centimètres sur cette période et des infrastructures portuaires ou des raffineries en paieront le prix. » L’Egypte, la Tunisie ou encore les pays du Golfe de Guinée sont très exposés, la région de Béjaïa aussi, d’ici 2025. « En cinq ans, précise Mostefa Kara, la côte a reculé de 300 m. Si on veut développer le tourisme, il est temps de mener des études d’impact. »

Le désert à Médéa : Selon le Giec, les pluies ont diminué de 25% en trente ans dans le Sahel. « Tous les scénarios envisagent l’aggravation de ce fléau dans les prochaines décennies, tant à cause des

21 changements climatiques qu’en raison de pratiques d’élevage et de culture inadaptées, de l’instabilité des prix agricoles ou de l’insécurité », rappelle Marc Bied-Charreton, président du comité scientifique français de la désertification. « D’ici 2025, le désert pourrait monte r jus qu’à 100 km au nord de Djelfa (Aïn Ouassara, par exemple), précise le directeur de l’Agence pour les changements climatiques. Et d’ici 2040, il pourrait atteindre Médéa. » Il y aura aussi davantage de tempêtes de sable.

Le paludisme à Alger : Les changements dans les températures et les précipitations auront de

nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Les hausses de température élargiront les habitats vecteurs de maladies. Peut-on pour autant imaginer le paludisme monter jusqu’en Afrique du Nord ? « Bien sûr, assure le spécialiste. Les moustiques vont s’adapter. L’Europe du Sud elle-même s’y prépare. » Mohamed Senouci, membre scientifique du Giec, ajoute : « Le réchauffement perturbe tous les systèmes et peut faire resurgir des maladies jusque-là maîtrisées. » Le rapport du Giec précise dans ce sens : « Quand l’infrastructure sanitaire est insuffisante, les sécheresses et les inondations entraînent une augmentation de la fréquence des maladies d’origine hydrique. » Et là, pas besoin d’attendre 2025, l’Algérie est déjà touchée (typhoïde, néphrite aiguë).

nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Les hausses de température élargiront les habitats vecteurs de maladies. Peut-on pour autant imaginer le paludisme monter jusqu’en Afrique du Nord ? « Bien sûr, assure le spécialiste. Les moustiques vont s’adapter. L’Europe du Sud elle-même s’y prépare. » Mohamed Senouci, membre scientifique du Giec, ajoute : « Le réchauffement perturbe tous les systèmes et peut faire resurgir des maladies jusque-là maîtrisées. » Le rapport du Giec précise dans ce sens : « Quand l’infrastructure sanitaire est insuffisante, les sécheresses et les inondations entraînent une augmentation de la fréquence des maladies d’origine hydrique. » Et là, pas besoin d’attendre 2025, l’Algérie est déjà touchée (typhoïde, néphrite aiguë).

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