Ecole Nationale Polytechnique
Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles
14
eJournée de l’énergie : Alger 15 avril 2010
Thème : Stratégie énergétique du monde musulman pour un développement durable
Sujet : La stratégie énergétique de l’Afghanistan et l’Arabie Saoudite
Auteurs : Fethi Lakel et Mohamed Amine Chenah , Pr Chems Eddine. Chitour Laboratoire de valorisation des énergies fossiles Ecole Nationale Polytechnique (10 avenue H. Badi BP 182 Harrach Alger)
Résumé :
Cette étude décrit la situation d'un pays musulman , l’ Afghanistan et un pays arabe musulman , l'Arabie saoudite . Dans un premier temps, après un aperçu sur les données géographiques et historiques nous décrivons les indicateurs socio-économiques tels que l’IDH. Dans un second temps nous donnons les chiffres concernant les réserves la production et la consommation d’énergie avec les perspectives à 2030. Pour l’Arabie Saoudite nous donnons les volumes exportées et les recettes de la rente Dans une seconde partie nous faisons une projection à 2030 en utilisant le scénario classique du « fil de l’eau », « business as usual
» qui permet de prolonger les tendances actuelles. Nous avons alors déterminé la production éventuelle et surtout de la consommation globale en énergie primaire et en énergie secondaire s’agissant de l’électricité. Nous montrons qu’il est possible à ces pays d’économiser les énergies fossiles à la fois sous le plan financier mais aussi sur le plan climatique en mettant en œuvre une politique volontariste en économie d’énergie et surtout en développant les énergies renouvelables principalement solaire et éolien en prenant exemple sur la politique de l’Union Européenne qui prévoit 20 % en énergie renouvelable. Un effort annuel en terme de capacité renouvelable à installer à 2030 est proposé
:صخهي تٌدٕعسنا تٍبزعنا تكهًًنا ىهسي ًبزع ذهبٔ ٌاخسَاغفأ ىهسي ذهب تناح تسارذنا ِذْ فصحٔ
ٍع تياع تحًن ذعبٔ ،تٌاذبنا ًف.
تٌزشبنا تًٍُخنا زشؤي مثي تٌداصخقلاأ تٍعاًخجلاا ثازشؤًنا ًف اُفصٔ تٍخٌراخنأ تٍفازغجنا ثاَاٍبنا ةٕطخ ًَاث ًف.
واع ثاعقٕح عي تقاطنا كلآخسا ٍي جاخَلإأ ثاٍطاخٍحلاا واقرأ ءاطعإ وٕقَ
2030 ثاًٍكهن تجخًُنا ٌاذهبنا ضعب ًطعُن.
واعن طاقسلإا ٍي معج يذنا ًَاثنا ءشجنا ًف شاعًنا ٍي ثاذئاعنأ ةرذصًنا
ًكٍسلاكنا ٌٕراٍُسنا واذخخساب 2030
« fil
de l’eau » ثاْاجحا ًف ذخًٌ يذنا داخعًناك
ًناح تقاطهن واعنا كلآخسلاا ًف تصاخٔ جاخَلإا ثاَاكيإ ذٌذحح اٍُهع ىث.
تٍئابزٓكنا تقاطنا ثٍح تٌَٕاثنأ تٍنٔلأا تٍحاُنا ٍي ءإس يرٕفحلاا دٕقٕنا زٍفٕخن ٌاذهبنا ِذٓن ٍكًًنا ٍي َّأ اُن زٓظٌ.
تقاطنا تصاخ ةدذجخًنا ثاقاطنا زٌٕطح ىف تصاخٔ تقاطنا زٍفٕح ًف تقابس ذٍفُح للاخ ٍي خاًُنا ىهع اضٌأ ٍكنٔ تٍناًنا زفٕح ًخنا ًبٔرٔلأا داححلاا تساٍس ًف ةردابًنا وايس ذخأٔ حاٌزنا تقاطٔ تٍسًشنا ةدذجخًنا تقاطنا ٍي ٪ 20
يُٕسنا ذٓج.
واع ًف ةدذجخًنا جٍبثح ىهع ةرذقنا ثٍح ٍي حزخقٌ 2030
Summary:
The aims of this study is to investigate the energy strategy of the largest Muslim countries in Middle east (Arabie Saoudite) and Asia( Afghanistan) , for 2030 while relying on the resources of fossil energy, renewable capacity operating. In the second step we give a projection to 2030 of the balance of the energy for these countries in the end of the study we give of a green scenario (20 %of renewable energy)
Plan de travail :
I. Introduction II. Historique de pays III. Géographie IV. Fiche pays
V. Indicateur socio-économique
1.population 2.PIB
3.IDH 4.éducation
VI. Potentiel énergétique
VII. Stratégie énergétique 1 .production
a. Energie fossile b. Energie électrique
2.Consommation a. Energie fossile b. Energie électrique
3.exportation d’énergie 4.industrie pétrochimique
5.rente pétrolière
6.environnement(émission de CO2) VIII. prévisions
1.population 2.PIB
3.énergie électrique 4.énergie fossile
5.environnement IX. scénario de 20% d’économie d’énergie
X. conclusion
I. Introduction
l’Arabie saoudite est l’un des pays les plus riches du Proche-Orient ,Composé de 13provinces, Peu peuplé, disposant de très importantes réserves pétrolières, Le territoire saoudien est composé à 98% de zones désertiques ou semi désertiques. Les steppes pauvres dominent en Arabie centrale et septentrionale et dans les oasis, la végétation se caractérise par des palmiers dattiers et des arbres fruitiers. Le relief, varié, est constitué de quatre régions naturelles : une plaine côtière (la Tihama) qui longe la mer rouge. Elle est bordée par la barrière montagneuse du Hedjaz, prolongée par l’Asir au sud. Le plateau désertique du Nedj, d’une altitude moyenne de 1000 mètres, occupe le centre du pays entre les deux déserts du Néfoud et de Rub al-Khali. À l’est, la plaine d’Hassa, longue de 500 km en bordure du golfe arabo-persique, renferme d’importants gisements pétroliers.
II. Historique de pays:
Au VIe siècle les Arabes sont divisés en plusieurs tribus et clans antagonistes. Seule une langue sémitique, l'arabe, unit ces diverses tribus. Celles-ci opèrent ponctuellement des raids militaires sans lendemain contre le menaçant Empire byzantin, au nord. Mais ce seront les sables et l'aridité de la péninsule - du moins dans ses parties septentrionales et centrales -, qui protègeront le mieux l'Arabie des incursions byzantines. La Mecque, ville de commerçants et surtout centre religieux, constitue un point de passage entre le Yémen et le Levant pour de nombreuses caravanes. Prêchant une religion monothéiste dans la continuité du judaïsme et du christianisme, Mahomet fuit un assassinat en 622 et émigre vers Médine. Quelques années plus tard, cet exode, aussi appelé "hégire", constituera pour l'historiographie musulmane l'an 1 du nouveau calendrier musulman. Dans la ville instable de Médine (autrefois appelée "Yathrib"), les tribus lui confieront rapidement le pouvoir politique, en raison de sa qualité d'arbitre entre les tribus juives, ainsi que de son rôle spirituel pour les nouveaux croyants. Mahomet parvient progressivement à unifier les tribus Arabes et l'islam unifie rapidement l'essentiel de la péninsule arabique, non sans susciter inquiétude - voire hostilité - parmi certaines tribus, restées polythéistes ou juives. Mahomet deviendra alors législateur, organisera l´administration de l'État naissant et lèvera une taxe en faveur des nécessiteux, la Zakat. À sa mort, ses successeurs, les califes, vont rapidement répandre la religion musulmane. En 683, le monde musulman s´étend de la Perse aux côtes marocaines.
Quand le flambeau du pouvoir politique et militaire de l'islam passa de La Mecque et Médine à Damas à la fin du VIIe siècle, puis à Bagdad, le rôle de l'Hedjaz et de l'Arabie entama un déclin de plusieurs siècles. La majeure partie de l'Arabie resta une zone frontière, isolée et fragmentée en tribus rivales. Avec la chute du calife abbasside en 1258, le contrôle des lieux saints du Hedjaz passa entre les mains de l'Égypte mamelouk. Il revint ensuite aux Ottomans quand les Turcs conquirent l'Égypte en 1517. L'intérieur de la péninsule connut une évolution séparée qui mena à l'émergence de la famille Al-Saoud au XVIIIe siècle. Matant les autres clans rivaux, tels que les Al-Rashid, les Al-Saoud parvinrent à la domination du Nejd, une région de plateaux située au centre de la péninsule arabique. Avec comme capitale Riyad, cette région constitue toujours le noyau du pouvoir de la famille royale. L'État saoudien trouve sa source en 1744, lorsqu'une alliance est scellée entre un chef de tribu local, patriarche des Saoud, alors seigneurs de Nejd, Mohammed ibn Saoud, s'associe avec un réformateur religieux, Mohamed ibn Abd al-Wahhab, fondateur du wahhabisme, pour créer une nouvelle entité politique. La famille des Al-Saoud et le royaume connaîtra des hauts et des bas en fonction des accords et désaccords avec l'Égypte, l'Empire ottoman et d'autres familles arabes pour le contrôle de la péninsule.
Le premier État saoudien
En 1744, le chef des Al-Saoud, Mohammed ibn Saoud, allia la famille à un réformateur religieux, Mohamed ibn al-Wahhab, liant le pouvoir temporel saoudite au puritanisme religieux. La croyance religieuse qui en résulte est parfois appelée unitarisme et souvent, de manière inadéquate, wahhabisme. Depuis leur capitale à al-Diriyah près de Riyad, les deux leaders parvinrent à étendre leur contrôle à presque toute la péninsule aux alentours de l'an 1800. Las du pouvoir grandissant des Al-Saoud, les Ottomans envoyèrent alors l'égyptien Mohammed Ali les renverser et rétablir l'autorité de l'Empire sur le Hedjaz sacré. Les Égyptiens capturèrent la capitale saoudite d'al-Diriyah en 1818, détruirent ses forts et interrompirent la domination des Al-Saoud sur la région ; ils ne parvinrent cependant pas à éradiquer les racines religieuses et nationales de leur pouvoir.
Le deuxième État saoudien
Quelques années plus tard, les Al-Saoud regagnèrent leurs territoires perdus, à l'exception du Hedjaz, et établirent leur nouvelle capitale à Riyad. Le leadership des Al-Saoud mis à mal par des querelles familiales, les Ottomans parvinrent par la suite à occuper de nouveau le Hasa, à l'Est de la péninsule ; et les Al-Rachid, une famille rivale, s'assura le contrôle d'une bonne partie du Nejd, devenu alors l'émirat Rachidite du Ha'il de 1835 à 1921.
La création de l'Arabie saoudite moderne
Les Al-Saoud trouvèrent refuge au Koweït, d'où un jeune Al-Saoud, Abd al-Aziz ben Abd al- Rahman Al Saoud, organisa la prise de Riyad et du Nejd en 1902 : dans la nuit du 15 au 16 janvier 1902, Abd-al-Aziz s'empare de Riyad, alors sous contrôle de la famille rivale des Al- Rashid (de Haïl). Nouveau chef du clan, Abd al-Aziz organise alors les Bédouins en "Ikwân"
(frères), qui constituent sa force de frappe et lui permettent de reprendre graduellement le contrôle de l'essentiel de la péninsule. En 1904, Abd-al-Aziz s'empare de l'oasis de Buraydah, capitale de la région du Qasim, au nord du Nejd. Les Ikwân sont progressivement installés dans environ 200 colonies agricoles (les "hujjar"). En 1913, Abd-al-Aziz s'empare de la province du Hasa, dans l'est, dont la population est majoritairement chiite. Son poids politique est reconnu par les Ottomans en mai 1914 lorsque ces derniers le nomment wali ("préfet") du Nejd Avec le déclenchement de la première guerre mondiale, Abdelaziz se rapproche graduellement des Britanniques. Un traité de coopération est signé avec ces derniers en 1915.
En novembre 1921, Abd-al-Aziz conquiert l'oasis de Haïl. Le pouvoir des Ar-Rashid s'effondre. Abd-al-Aziz prend le titre de sultan du Nejd. En octobre 1924, les Hachémites du chérif Hussein sont défaits par les partisans d'Abd-al-Aziz lors de la bataille de la Mecque. Le 13 octobre 1924, Abdelaziz entre à la Mecque vêtu en pèlerin (sans revendiquer, contrairement à Hussein, le titre de calife ; le titre de gardien des deux sanctuaires pris par les souverains saoudiens ne remonte qu'aux années 1980). Le port de Djeddah est conquis peu en après (1924). La conquête du Hedjaz s'achève en 1925. Le 2 novembre 1925, les Al-Saoud et les Britanniques signent le traité de Hadda, destiné à délimiter les frontières entre le domaine des Saoud et la toute nouvelle Jordanie. La dernière grande conquête a lieu en 1926 avec la prise de l'Asir, du Jizan et du Najran, régions historiquement yéménites. Des légations soviétiques (le 16 février) et britanniques ouvrent à Djeddah en 1926. La même année, Abdelaziz se proclame roi du Hedjaz. Il est reconnu roi du Hedjaz, du Nejd et de leurs dépendances en janvier 1927. Le 20 mai 1927, avec l'aide de St. John Philby, Abdelaziz signe avec les Britanniques le traité de Djeddah par lequel il renonce à toute extension du territoire saoudien au détriment des souverains protégés par Londres tandis que les Britanniques reconnaissent le statu quo. Des tensions ont alors lieu avec les Ikwân, désireux de poursuivre la lutte. Les principaux dirigeants des Ikwân (Ibn Humaÿd, Ad-Dawish et Ibn Hithlaÿn) sont déposés en octobre 1928. Abdelaziz écrase militairement les Ikhwân en mars 1929 à As- Sabilah grâce notamment à l'appui de l'aviation britannique. Ibn Humaÿd est capturé.
Ibn Hithlaÿn est tué Le royaume d'Arabie saoudite est fondé officiellement le 22 septembre 1932 par la fusion des provinces du Nejd et du Hedjaz. Il conserve aujourd'hui cette désignation. Après 50 ans de pouvoir, Adb al-Aziz mourut en 1953 et fut suivi d'une succession de ses fils — Saoud ben Abdelaziz, Faysal ibn Abd al-Aziz, Khalid ibn Abd al-Aziz, Fahd ibn Abd al-Aziz et depuis 2005 le roi Abdallah ibn Abd al-Aziz.
III. position géographique :
Le royaume couvre les 4/5èmes de la péninsule arabique avec plus de 2 millions de km² , le pays est bordé à l’ouest par la mer Rouge, à l’est par le Golfe arabo-persique, au nord par le Koweït, l’Irak et la Jordanie et au sud par la République du Yémen et le sultanat d’Oman.
Figure1 :carte géographique et drapeau de l’Arabie saoudite(Google image) IV. Fiche pays
Nom officiel royaume d’Arabie saoudite.
Capitale Riyad
Superficie 2149690 km2 (Terres : 100 % ,Eau : 0 %)
Population(2009) 25 127 533 habitants
Densité de la population(2009) 11,6 hab/km² Taux de croissance de la population(2008) 1,945 %
Taux de chômage (2008) 11.8%
PNB(2008) 528300 millions de dollars
âge médian (population totale)(2009) - Hommes
- Femmes
21,6 ans 22,9 ans 19,4 ans Taux d'alphabétisation (population totale )
(2003) - Hommes - Femmes
78,8 % 84,7 % 70.8%
Monnaie le rial
Composition ethnique :
Arabes
Africains, Asiatiques et Occidentaux
90 % 10 %
Tableau1 : Carte d’identité de l’Arabie Saoudite V. Indicateurs socio-économiques :
1. La population :
année population année population année population
1980 9604370 1990 16379300 2000 20660700
1981 10197100 1991 16661400 2001 21122700
1982 10826400 1992 16948400 2002 21589200
1983 11487500 1993 17503400 2003 22054300
1984 12174500 1994 18024800 2004 22529300
1985 12880500 1995 18508700 2005 23119000
1986 13607800 1996 18978400 2006 23678800
1987 14350000 1997 19444300 2007 24157400
1988 15080300 1998 19911100 2008 24645700
1989 15764300 1999 20198000 2009 25127133
Tableau2 :Evolution de la population
Figure2 : Evolution de la population 2. Evolution de PIB :
année PIB(milliards de dollars)
année PIB(milliards de dollars)
année PIB(milliards de dollars)
1980 164 1990 117 2000 188
1981 184 1991 131 2001 183
1982 153 1992 136 2002 188
1983 129 1993 132 2003 215
1984 119 1994 134 2004 250
1985 104 1995 142 2005 316
1986 87 1996 158 2006 357
1987 86 1997 165 2007 384
1988 88 1998 146 2008 468
1989 95,3445 1999 160,957 - -
Tableau3 :Evolution de PIB
Figure 3 : Evolution de PIB(en milliards de dollars) 3. Indicateur de développement humain :
année IDH année IDH année IDH
1975 1980 1985 1990
0,611 0,684 0,717 0,748
1995 2000 2005 2006
0,788 0,812 0,840 0,843
2007 2008 2009
0,863 0,878 0,894
Tableau4 :Evolution de IDH
Figure4 : Evolution de IDH
4. L’enseignement dans le royaume :
Taux de scolarisation(2008) : 78%
Nombre d’étudiants (2008) :250000 bacheliers dont 130000intégrent L’université
année Dépenses
d’éducation en
%de PIB
année Dépenses
d’éducation en
%de PIB
1971 2,2 2000 6
1975 2,3 2001 7,7
1980 4,3 2002 7,7
1985 7,1 2003 7,1
1990 6,6 2004 6,7
1995 5,7 2005 6,3
1998 8,3 2006 5,8
1999 7,1 2007 5,3
Tableau5 :Dépenses d’éducation en % de PIB VI. Les potentiels énergétiques :
Figure5 :Carte énergétique de l’Arabie saoudite (EIA) 1. réserves :
Selon le Oil and Gas Journal, l'Arabie saoudite contient environ 264 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole ( 2,5 milliards de barils partagée dans l'Arabie et le Koweït "
Zone Neutre" ), qui s'élève à environ un cinquième de la preuve des réserves mondiales de pétrole conventionnel. Bien que l'Arabie saoudite a environ 100 champs de pétrole et de gaz (et plus de 1500 puits) , l'Arabie saoudite a des réserves prouvées de gaz naturel estimées 7569 milliards de m3, quatrième en importance au monde derrière la Russie, l'Iran et le Qatar année Pétrole
(milliards de barils)
Duré de vie R/P (an)
Gaz naturel(
Milliards de m3)
Duré de vie R/P (an)
année Pétrole (milliards de barils)
Duré de vie R/P (an)
Gaz naturel
Duré de vie R/P (an)
1980 168 45 3183 455 1995 261.5 78 5544 129
1981 168 45 3346 345 1996 261 77 5693 128
1982 165.5 65 3432 304 1997 261.5 76 5882 130
1983 169 93 3544 295 1998 261.5 75 6068 130
1984 172 104 3608 308 1999 263 81 6146 133
1985 171.5 130 3687 196 2000 263 76 6301 127
1986 170 89 4021 160 2001 263 78 6456 120
1987 169 101 4189 156 2002 263 81 6646 117
1988 255 122 5020 173 2003 263 71 6754 112
1989 260 126 5218 175 2004 264 68 6757 103
1990 260 100 5223 156 2005 264 65 6822 96
1991 261 81 5221 148 2006 264 67 7073 96
1992 261 79 5249 137 2007 264 70 7304 98
1993 261 80 5249 131 2008 264 67 7569 97
1994 261 79 5260 123 2009 - - - -
Tableau6 :Réserves en énergies fossiles et ses durés de vie
Nous constatons que de 1987 à 1988 les réserves ont augmenté de 100milliards de barils.
Beaucoup d’experts pensent que ces réserves sont discutables et sont en fait des réserves politiques et non géologiques
Figure6 :Réserves pétrolières(en milliards de barils)
Figure7 :Réserves prouvées de gaz naturel(en milliards de m3) 2. Potentiels en énergie renouvelable :
a. Energie éolienne :
La moyenne de densité d'énergie annuelle du vent à hauteur de mesure de 10 m se situe entre 250 et 500 kWh / m 2 sur la mer Rouge et la côte de sites sera en baisse d'environ 50 kWh / m
2 dans les zones intérieures. Yanbu, sur la côte Est a le plus de ressources alors que La Mecque, touchés par les montagnes Sarawat, a la plus faible densité d'énergie éolienne.
b. Energie solaire :
L'énergie solaire dans tous les domaines est abondante. La Mecque et à Port Soudan, la moyenne annuelle de densité de l'énergie solaire dépasse 2,0 MWh / m 2.
VII. Stratégie énergétique mise ne œuvre par l’Arabie Saoudite:
1. Production nationale : a. les énergies fossiles :
Le pétrole :
L'Arabie saoudite maintient la plus grande capacité de la production de pétrole brut du monde, estimée par l’Administration de l'Information d'énergie (EIA) être autour de 11 million de b/j, à mi -année 2009. En 2005, Le Ministère d'Arabie saoudite de Pétrole et Ressources Minérales a annoncé les détails d'un plan à augmentez cette capacité à 12.5 million de b/j par 2009, le détail de qui est esquissé dessous, bien que la chute subite du prix de pétrole que la fin de 2008 a donné lieu à des retards dans les ajouts de capacité nettes. Pour 2008, l'EIA estime que l'Arabie saoudite a produit sur moyenne 10.8 million de barils/j de pétrole .
Le gaz naturel :
la production de gaz naturel (estimée à 78,1 milliards de m3 en 2008 reste limitée étant donné la flambée des coûts de production, l'exploration, la transformation et la distribution du gaz ont entraîné une pénurie d'approvisionnement, tandis qu'un chiffre estimatif de 13 à 14 % de la production totale est perdue à la ventilation, le torchage, la réinjection et les processus naturels en fonction de l'OPEP et d'autres sources. Arabie saoudite n'a pas d'importations ou des exportations nettes de gaz naturel. Selon Saudi Aramco, seulement 15 %de l'Arabie saoudite a été suffisamment explorée pour le gaz.
année Pétrole brut(en Millions de b /j)
Gaz naturel (en milliards de m³)
Produc- -tion de charbon
année Pétrole brut(en Millions de b /j)
Gaz naturel (en milliards de m³)
Produc- -tion de charbon
1971 4,8 1,3 0 1990 7,1 33,5 0
1972 6 1,5 0 1991 8,8 35,2 0
1973 7,7 1,8 0 1992 9 38,3 0
1974 8,6 1,8 0 1993 9 40,0 0
1975 7,2 2,3 0 1994 9 42,8 0
1976 8,8 2,7 0 1995 9,1 42,9 0
1977 9,4 2,9 0 1996 9,2 44,4 0
1978 8,5 4,1 0 1997 9,4 45,3 0
1979 9,8 5,7 0 1998 9,5 46,8 0
1980 10,3 7,0 0 1999 8,8 46,2 0
1981 10,2 9,7 0 2000 9,5 49,8 0
1982 7 11,3 0 2001 9,2 53,7 0
1983 5 12,0 0 2002 9 56,7 0
1984 4,5 11,7 0 2003 10,1 60,1 0
1985 3,6 18,8 0 2004 10,7 65,7 0
1986 5,2 25,2 0 2005 11,1 71,2 0
1987 4,6 26,8 0 2006 10,8 73,5 0
1988 5,720 29,1 0 2007 10,4 74,4 0
1989 5,635 29,8 0 2008 10,8 78,1 0
Tableau7 :Production des énergies fossiles
Figure8 :Production de pétrole(en millions de b /j)
Figure9 :Production de gaz naturel(en milliards de m3) b. L’Energie électrique :
année Production Totale d’électricité (en milliards kWh)
Production d’électricité a partir du gaz naturel
(%du production totale)
Production d’électricité
A partir
l’énergie Nucléaire (%du production totale)
Production d’électricité A partir du Charbon (%du production totale)
Production d’électricité Hydro-
Electricité (%du production totale)
1980 20,4 65 0 0 0
1981 26,9 55 0 0 0
1982 32,9 51 0 0 0
1983 35,2 51,5 0 0 0
1984 40 51 0 0 0
1985 44,3 52 0 0 0
1986 47,6 50 0 0 0
1987 50,6 45,5 0 0 0
1988 57,2 46 0 0 0
1989 61,5 49 0 0 0
1990 64,9 48 0 0 0
1991 69,2 47 0 0 0
1992 74 44 0 0 0
1993 82,1 44 0 0 0
1994 91 45 0 0 0
1995 97,8 43 0 0 0
1996 101,1 41 0 0 0
1997 107,5 42 0 0 0
1998 114,6 40 0 0 0
1999 112,8 40 0 0 0
2000 120,7 43,5 0 0 0
2001 129,1 48,5 0 0 0
2002 136,9 50,5 0 0 0
2003 145,1 49 0 0 0
2004 153 50 0 0 0
2005 161 49, 0 0 0
2006 169 48 0 0 0
2007 179 47 0 0 0
2008 - - 0 0 0
Tableau8 :Production d’énergie électrique (Sherbrooke)
Figure10 :Production totale d’électricité(en milliards de kWh)
Figure11 :Production d’électricité a partir du gaz naturel(en milliards de kWh)
2. Consommation nationale : a. énergies fossiles :
le pétrole :
L'Arabie saoudite est le plus grand consommateur de pétrole dans le Moyen-Orient. En 2008, l'Arabie saoudite a consommé environ 2,4 millions de barils / jour de pétrole, en hausse de 50 % depuis 2000, en raison de la forte croissance économique et industrielle et des prix subventionnés. Selon une analyse indépendante cité dans les rapports de l'industrie, la demande devrait augmenter de 8 à 10 % jusqu'en 2010, principalement dans le domaine d’électricité et de GNL pour la production pétrochimique
Le gaz naturel :
Le développement rapide de réserve est nécessaire pour les plans de l'Arabie saoudite pour alimenter la croissance du secteur de la pétrochimie, ainsi que pour la production d'électricité et de dessalement de l'eau. Selon les prévisions de Saudi Aramco, la demande de gaz naturel dans le royaume, devrait plus que doubler pour atteindre 16,25 milliards de pieds cubes par jour en 2030, contre on estime que 7,55 milliards de pieds cubes / j en 2008. Afin de libérer du pétrole pour l'exportation, toutes les fournitures de gaz actuels et futurs aurait en réserve pour une utilisation dans la consommation domestique et industrielle de dessalement de l’eau.
année Pétrole(en Millions De b /j)
Gaz naturel (en
milliards De m³)
charbon année Pétrole(en Millions De b /j)
Gaz naturel (en
milliards De m³)
charbon
1971 - 1,3 0 1990 1 33,5 0
1972 - 1,5 0 1991 1 35,2 0
1973 - 1,8 0 1992 1 38,3 0
1974 - 1,8 0 1993 1 40,0 0
1975 0,4 2,3 0 1994 1,1 42,8 0
1976 0,4 2,7 0 1995 1,1 42,9 0
1977 0,5 2,9 0 1996 1,1 44,4 0
1978 0,5 4,1 0 1997 1,2 45,3 0
1979 0,6 5,7 0 1998 1,2 46,8 0
1980 0,6 7,0 0 1999 1,3 46,2 0
1981 0,7 9,7 0 2000 1,4 49,8 0
1982 0,8 11,3 0 2001 1,5 53,7 0
1983 0,9 12,0 0 2002 1,5 56,7 0
1984 0,9 11,7 0 2003 1,6 60,1 0
1985 0,9 18,8 0 2004 1,7 65,7 0
1986 0,9 25,2 0 2005 1,7 71,2 0
1987 0,9 26,8 0 2006 1,8 73,5 0
1988 0,9 29,1 0 2007 2,0 74,4 0
1989 0,9 29,8 0 2008 2,3 78,1 0
Tableau9 : consommation des énergies fossiles(www.bp.com)
Figure12 :Consommation de pétrole(en million de b/j)
Figure13 :Production et Consommation de gaz naturel(en milliards de m3) b. Energie électrique :
année Consommation totale(en milliards kWh)
Consommation par habitant( en KWh)
année Consommation totale(en milliards kWh)
Consommation par habitant( en KWh)
1971 1,9 329,6 1990 65,2 3 982
1972 2,2 365,5 1991 69,1 4 149,5
1973 2,7 424,4 1992 76 4 484,2
1974 3,5 514,4 1993 84,3 4 815,6
1975 3,9 546,8 1994 88 4 885,8
1976 5,6 741,8 1995 92 4 964,6
1977 6,8 852 1996 94,5 4 982
1978 9,6 1126,4 1997 99,5 5118,2
1979 14,7 1628,1 1998 108,2 5436,4
1980 19,1 1989 1999 113,3 5611,7
1981 23,2 2273,2 2000 117 5665,8
1982 29,2 2695,2 2001 126 5969,8
1983 32 2784,4 2002 132 61010
1984 38 3113,6 2003 146 6620
1985 40,3 3127,3 2004 148,4 6587
1986 47 3446,6 2005 157,5 6813,2
1987 52,8 3680,8 2006 167,6 7079,5
1988 56,6 3754,2 2007 177 7319
1989 60,4 3835,5 2008 186,7 7565,2
Tableau10 :Consommation d’énergie électrique(Sherbrooke)
Figure14 :Consommation totale d’électricité (en milliard kWh)
Figure15 :Consommation d’électricité par personne(en kWh) 3. Exportations d’énergies :
L'Arabie saoudite a exporté environs de 8 millions barils/ j de produits pétroliers liquides en 2008, la majorité des dont le pétrole a été brut. l’ Asie, dont le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l'Inde, reçoit maintenant 50% des exportations de pétrole brut de l'Arabie saoudite, ainsi que la majorité de ses produits pétroliers raffinés et des exportations GNL.
année Pétrole(milli- -ions de b/j)
Gaz naturel année Pétrole(milli- -ions de b/j)
Gaz naturel
1985 - 0 1997 6,4 0
1986 3,7 0 1998 6,5 0
1987 2,9 0 1999 6,5 0
1988 3,5 0 2000 6,4 0
1989 3,4 0 2001 6,2 0
1990 4,8 0 2002 6 0
1991 6,6 0 2003 6,9 0
1992 6,7 0 2004 7,1 0
1993 6,4 0 2005 7,7 0
1994 6,4 0 2006 7,3 0
1995 6,4 0 2007 6,9 0
1996 6,3 0 2008 7,2 0
Tableau11: Exportation d’énergie(www.bp.com)
Figure16 :Exportation de pétrole(en million de b/j) 4. industrie pétrochimiques
Selon le Oil and Gas Journal, l'Arabie saoudite dispose de sept raffineries nationales, avec une capacité totale de débit brut combiné d'environ 2,1 millions de barils / j (dont la part d’Aramco est d'environ 1,5 millions de barils / j). le plan de développement de Saoudi Aramco prévoit un 70 milliards de dollars d'investissement dans le secteur, en augmentant la capacité de raffinage nationale à 3 millions de barils / j en particulier dans un effort pour répondre aux exigences de la croissance rapide du marché asiatique.
année Capacité de raffinage
(millions de b /j)
année Capacité de raffinage
(millions de b /j)
1985 1,4 1997 1,7
1986 1,5 1998 1,7
1987 1,5 1999 1,8
1988 1,6 2000 1,8
1989 1,6 2001 1,8
1990 1,8 2002 1,8
1991 1 2003 1,9
1992 1,6 2004 2
1993 1,7 2005 2,1
1994 1,7 2006 2,1
1995 1,7 2007 2,1
1996 1,7 2008 2,1
Tableau12 :capacité de raffinage(www.bp.com)
Figure17 :capacité de raffinage(en million de b/j) 5. Rente pétrolière :
année 2000 dollars billions année 2000 dollars billions
1975 116,6 1993 51,1
1976 129,4 1994 55
1977 141,6 1995 60
1978 116,7 1996 68,8
1979 182,4 1997 64
1980 264,8 1998 41
1981 258,7 1999 53
1982 132,4 2000 85
1983 85,6 2001 67,7
1984 71,8 2002 65,4
1985 43,1 2003 84,7
1986 33 2004 106,6
1987 34,5 2005 157,9
1988 31,5 2006 178,4
1989 37,7 2007 182
1990 61,5 2008 253,4
1991 60,8 2009 137,8
1992 62,7 Total 3576 ,6
Tableau13 : La rente pétrolière(EIA)
Figure18 :Rente pétrolière(en 2000 billion dollars) 6. Environnement :Emission de CO2
année Emissions de
CO2(en millions de tonnes)
année Emissions de
CO2(en millions de tonnes)
1975 62,3 1992 233,8
1976 72,4 1993 239,0
1977 85,8 1994 262,4
1978 94,9 1995 253,7
1979 115,5 1996 266,1
1980 112,7 1997 273,0
1981 134,4 1998 288,0
1982 147,9 1999 293,0
1983 160,3 2000 314,9
1984 180,1 2001 327,0
1985 180,6 2002 337,1
1986 189,3 2003 359,5
1987 199,8 2004 383,5
1988 207,2 2005 406,1
1989 206,7 2006 424,6
1990 224,0 2007 453,2
1991 239,7 2008 485,9
Tableau15 :Emission de CO2(EIA)
Figure19 :Emission de CO2(en million de tonne)
VIII. Stratégie à 2030 : Prévisions
Nous proposons de continuer les tendances actuelles à 2030 ; C’est le scénario « fil de l’eau » en anglais « business as usual ». Dans une premier temps nous faisons des prévisions pour la population ensuite pour le PIB si tout e chose égale par ailleurs. Ensuite nous donnerons l’évaluation à 2030 de la production et de la consommation d’énergie 1. La population :
A partir de l’équation déjà établie nous arrivons aux valeurs suivantes :
année Population prévue(en million)
2015* 28.6
2020* 31.2
2025* 33.8
2030* 36.4
Figure20 :Evolution de population 2. Evaluation du PIB :
De la même façon le PIB sera le suivant :
année PIB(en milliards de dollars)
2015* 590
2020* 870
2025* 1200
2030* 1586
Figure21 :Evaluation de PIB(en milliard de dollar) 3. Evaluation de l’énergie électrique à 2030 :
année Consommation
totale
d’électricité(en milliards kWh)
Consommation par habitant
d’électricité(en kWh)
Production totale d’électricité(en milliards kWh)
Production
d’électricité a partir du gaz naturel(en milliards kWh)
2015* 262 8933 315 103
2020* 312 9933 370 117
2025* 366 10934 429 131
2030* 424 11935 493 145
Figure22 :Consommation totale d’électricité(en milliard de kWh)
Figure23 :Consommation d’électricité par personne(en kWh)
Figure24 :production d’électricité(en milliard kWh) 4. Evolution de la production d’Energies fossiles :
année Production de
pétrole brut(en Millions de b /j)
Consommation de pétrole(en Millions de b /j)
Production de gaz naturel( en milliards de m3)
Consommation de gaz naturel( en milliards de m3)
2015* 12,9 2 110 110
2020* 13,8 2,3 128 128
2025* 14,7 2,5 147 147
2030* 15,7 2,7 168 168
Figure25 :production et consommation de pétrole(en million deb/j) 5. Emission de CO2
année Emissions de CO2(en millions de tonnes)
2015* 499
2020* 554
2025* 609
2030* 664
Figure26 :Emission de CO2(en million de tonne) Scénario d’économie de 20% d’énergie fossile :
La consommation totale en énergie primaire est estimée à 440 millions de tep en 2030 Nous partons de l’hypothèse d’une pénétration des énergies renouvelables à au moins 20 % soit 88 millions de tep, indépendamment des économies d’énergies qui peuvent être réalisées ; les 88 millions doivent être ventilés sur vingt ans . En 2030 la répartition proposée sera de 70 % en solaire et 30 % en éolien .
A titre d’exemple s’agissant de l’éolien en 2030 30% des 88 millions de tep soit 27 millions de tep sont produits a partir de l’éolien soit avec 1tep = 11000 kWh soit300.10 9 KWH . Une éolienne de 5MW produit pour 3000 h dans l’année environ 15.000 MWh . le nombre d’éoliennes qui devraient être placées à l’horizon 2030 est de 20.000éloienes soit une cadence de 1000 éoliennes par an. Ce qui est financièrement tout à) fait possible pour l’Arabie saoudite
Conclusion :
Malgré l'énorme potentiel énergétique que possède l'Arabie saoudite, il n’est pas à l'abri d’une crise énergétique si non tient compte de l'augmentation de la production et de l’épuisement qui s’évolue rapidement(le peak Oil de l’Arabie Saoudite a été dépasse selon certaines sources) Il faut don arriver à l’élaboration d'un modèle énergétique compatible avec le potentiel du pays en se concentrant sur les économies d’énergie et en misant sur les énergies renouvelables C’est cela le développement durable .
Bibliographie :
Bulletin bimensuel d’information et d’ études publié par :
LE CENTRE ARABE D’ETUDE PETROLIERE( Directeur :Nicolas SARKIS) Statistical review of world energy June 2009 (www.bp.com)
Université de sherbrook, Québec (Canada) (www.usherbrook.com) www .wikipédia.org /histoire/Arabie saoudite
www .wikipédia.org /geographie/Arabie saoudite
l’Administration de l'Information d'énergie (EIA) (www.eia.doe.gov) CIA-world factbook
www .statistiquesmondiale.com
le rapport annuel de ministère de l’éducation
1-1-IInnttrroodduuccttiioonn::
1,1 GGééooggrraapphhiiee L’Afghanistan,
officiellement appelé Émirat islamique d’Afghanistan, est un pays
de l'Asie du Sud-ouest bordé au nord (en Asie centrale) par le Turkménistan, l'Ouzbékistan, et le Tadjikistan, à l’extrême nord-est par la Chine, à l’est et au sud par le Pakistan et à l’ouest par l'Iran. C’est donc un pays situé aux limites du Proche- Orient et de l’Asie, dont la plus grande superficie est couverte par de hauts plateaux ou de hautes montagnes faisant partie de la chaîne de l'Himalaya.
Du fait que son territoire de 652 500 km² est enclavé au carrefour des civilisations persane, turque, arabe, indienne, chinoise et russe (entre l’Iran, le Turkménistan,
l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Pakistan et un petite partie de la Chine), cette position stratégique a longtemps entraîné des luttes d’appropriation du territoire.
La capitale officielle du pays est Kaboul, mais il existe aussi d’autres villes importantes telles que Herat, Mazar-i-Charif, Kandahar et Djalalabad; pour les talibans au pouvoir, c’est la ville de Kandahar qui est devenue le centre politique du pays. Toutes les villes de l’Afghanistan ont énormément souffert de vingt ans de guerre et tous leurs monuments historiques sont gravement endommagés. Pays principalement montagneux avec peu ou pas de végétation sur plus du deux tiers de son territoire, l’Afghanistan n’a pas accès à la mer.
1,1,22 HHiissttooiirree ddee ll’’AAffgghhaanniissttaann
L'histoire récente de l'Afghanistan est caractérisée par la guerre et des conflits civils, avec des périodes intermittentes de calme et de stabilité relatifs. L'Union Soviétique a envahi le pays en 1979, mais a dû se retirer 10 ans plus tard sous l'action des forces mujahidin anti- communistes envoyées et entrainées par les USA, l'Arabie Saoudite, le Pakistan et d'autres pays. Par la suite, les combats se sont poursuivis entre les différentes factions mujahidin, donnant naissance à un état contrôlé par les Talibans au début des années 1990. Les Talibans ont pu prendre le contrôle de la plus grande partie du pays, exception faite de la région nord- est, contrôlée par l'Alliance du Nord, jusqu'à ce qu'une action militaire des USA et alliés, à la suite des attaques terroristes du 11 Septembre 2001, imposent la chute du régime en soutenant les forces d'opposition. En fin 2001, les 4 plus grands groupes d'opposition Afghans se sont réunis à Bonn (Allemagne) et ont conclu un accord pour la formation d'une nouvelle structure gouvernementale qui a conduit à l'investiture de Hamid KARZAI comme Président de l'Autorité Provisoire Afghane (AIA) le 22 Décembre 2001. En plus de ces manœuvres politiques parfois violentes et des actions militaires visant à capturer les derniers terroristes et Talibans, le pays connaît une pauvreté considérable, une infrastructure en ruines et d'innombrables champs de mines.
Figure 1 : Carte de l’Afghanistan
22--Fiche pays
Capitale : Kaboul
Superficie : 652 500 km²
Densité : 47 hab./km²
Frontières terrestres : 5 529 km (Pakistan 2 430 km ; Tadjikistan 1 206 km ; Iran 936 km ; Turkménistan 744 km ; Ouzbékistan 137 km ; Chine 76 km)
Littoral : 0 km (entouré uniquement de terres)
Indicateur de développement humain (IDH) : 0.247
Espérance de vie des hommes : 44 ans (en 2007)
Espérance de vie des femmes : 46 ans (en 2007)
Taux de croissance de la pop: +2,67% (en 2006)
Création du pays : Octobre 1747
Climat: aride à semi-aride; hivers froids et étés
Éducation: Le taux d’alphabétisation n’est que de 36,3 % en 2000. À cause de la guerre, dans les années 1990, le pourcentage des jeunes de 12 à 17 ans scolarisés est retombé à 15,5 p. 100, soit moins que dans les années 1970, tandis que seulement 1 p. 100 des jeunes fréquentaient les institutions de l’enseignement supérieur. Sous le
régime des talibans, l’école était interdite aux filles.
Après la chute des talibans à la fin de l’année 2001, la communauté internationale — notamment le Japon et la France (par le biais des lycées franco-afghans) — aide à la reconstruction des établissements scolaires en Afghanistan et à la remise en marche du système éducatif. La rentrée scolaire d’environ 1,7 million d’enfants, la première depuis cinq ans pour les filles, se déroule à la fin du mois de mars 2002, symbolisant le retour à la paix. Avant les années de guerre, Kaboul abritait la principale université, fondée en 1932, l’École de commerce (1943), l’Institut polytechnique (1951) et
l’Université islamique (1988), tandis que l’université de Nangarhar (1962), plus petite, était située à Djalālābād.
3-3-Indicateurs socio-économique : 3,3,11 Éccoonnoommiiee
L’Afghanistan est l’un des pays les plus pauvres du monde ; son produit intérieur
brut (PIB) est estimé en 1994 à 10 658 milliards de dollars, soit un PIB par habitant d’environ 3 000 dollars (en France, il est de 34 935,50 dollars). L’année 1962 avait marqué le début d’une succession de plans quinquennaux destinés à développer l’industrie, l’agriculture, l’exploitation minière, les transports et les services sociaux. Mais depuis la fin des années 1970, l’économie est totalement désorganisée à la suite de l’intervention militaire soviétique, de la guerre civile, de l’arrivée au pouvoir puis de la chute des talibans et dépend en premier lieu de l’aide internationale, débloquée en janvier 2002 à hauteur de 4,5 milliards de dollars sur cinq ans.
3,3,22 PPeeuuppllee
Du point de vue religieux, plus de 99 % de la population afghane est de confession musulmane. La population afghane, essentiellement rurale, peut être divisée en quatre principaux groupes ethniques: les Pachtouns (38 %), les Tadjiks (25 %), les Hazaras (19 %)
et les Ouzbeks (6 %). On compte également quelques ethnies moins importantes: les Aïmaks (3,7 %), les Farsiwans (2,8 %), les Turkmènes (1,4 %), les Brahouis (1 %), les Baloutches (0,5 %) et les Nouristanis (0,5 %). mais aussi de trèsnombreuses minorités (Kirghizes, Turkmènes, Arabes, Nouristanis, Baloutches)
année Population (million) année Population (million)
1981 13,67368 1995 19,22594
1982 12,57743 1996 19,86465
1983 12,43058 1997 20,49022
1984 12,75384 1998 21,13212
1985 13,08496 1999 21,82157
1986 13,08496 2000 22,02095
1987 12,99949 2001 22,0222
1988 13,09382 2002 23,05074
1989 13,40714 2003 24,38858
1990 13,44937 2004 25,00134
1991 13,52717 2005 25,53805
1992 14,8552 2006 26,23521
1993 16,81974 2007 26,91153
1994 18,28771 2008 27,65889
Tableau1 : Evolution de la population (http://tonto.eia.doe.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm)
La population afghane est estimée à 27,66 millions d'habitants en 2008. Pyramide des âges : 0-14 ans : 42%; 15-64 ans : 55.2% ; 65 ans et plus : 2.8%.
Nous proposons de continuer les tendances actuelles à 2030 ; C’est le scénario « fil de l’eau » en anglais « business as usual ».
année
2015
2020
2025
2030
Population prévue (million) 3300,,774455 3333,,6666 3366,,557755 3939,,4499
4-4-Les potentiels énergétiques 4,4,11 lleess mmééttaauuxx
On peut notamment citer : le plomb, le zinc, l'alumine, le molybdène, le tungstène, la chromite, la baryte, le lithium, mais aussi des métaux très valorisés comme l'étain et le tantale, sans oublier les incontournables que sont le fer et le cuivre. Pour ce dernier,
l'Afghanistan vient d'annoncer la signature de la cession d'exploitation de la mine de cuivre Aïnak, dont la teneur en cuivre est estimée à plus de 57 %. Les clauses du contrat prévoient un investissement chinois (les gagnants de l'appel d'offre sont China Metallurgical Group et Jiangxi Cooper Co) de 3 500 000 000 $, la construction du chemin de fer reliant le Nord de l'Afghanistan à la frontière pakistanaise, la construction d'une centrale électrique de 400 mégawatts et des royalties calculées sur 40 % des ventes de cuivre réalisées. En outre, l'Afghanistan a obtenu la construction d'une usine de transformation de minerai en lingots de cuivre, ce qui permettra au pays d'en maîtriser la technologie.
Le fer peut également constituer une source importante de devises pour le pays. En effet selon Albert-Félix de Lapparent, la teneur en fer des gisements découverts au sud du Bâmiyân (centre de l'Afghanistan), dans la région de l'Hadjigak, est de l'ordre de 60%. L'exploitation des minerais de fer n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour, mais représente un immense potentiel pour le pays.
Par ailleurs, des gisements d’or ont également été découverts dans des régions assez éloignées les unes des autres. Au Badakhchan, fut découverte dans les années 1960 une importante mine d'or qui n'est pas encore exploitée. Plus récemment une autre mine d'or a été découverte en 2003 près d'Herat à l'Ouest de l'Afghanistan. L'exploitation a déjà commencé et c'est une entreprise britannique qui l'assure.
Ces gisements de métaux ferreux et non ferreux constituent un potentiel de développement et de croissance considérable tant pour le pays que pour les entreprises qui envisagent d'y investir.
44,,22 RReesseerrvvee ddee GGaazz NNaattuurreell
Le pays possède d'importants gisements de gaz naturel dont l'exploitation avait
commencé il y a plus de 60 ans déjà. Dans les années 1980, les réserves étaient estimées par la Banque mondiale à 140 milliards de m³. Aujourd'hui, les études préliminaires montrent que ces évaluations ont été sous-estimées d’au moins 18 fois, les réserves réelles seraient donc plus près de 2 520 milliards de m³. D'autres experts pensent qu'elles sont encore plus vastes puisque les estimations ne concernaient que le nord et l'ouest or certaines poches ont été
découvertes dans le Sud et l'Est.
Les réserves de pétrole seraient 90 fois plus grandes que ce que pensaient les Soviétiques dans les années 1980. Aujourd’hui, des compagnies pétrolières comme Unocal, Texaco, BP et Total se sont installés à Kaboul en espérant remporter des appels d’offres du gouvernement.
année
1
1999911-- 11999922
1
1999933--11999977
1
1999988--22000055
2
2000066--22000099 PrProovveedd RReesseerrvveses ooff
NaNattuurraall GGaass ((TTrriilllliioonn CuCubbiicc FFeeeett))
3,3,5533
3,3,55
3,3,5533
11,,7755
Tableau2 : réserves de gaz naturel (http://tonto.eia.doe.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm)
5-5-Stratégie énergétique mise n'œuvre par l’Afghanistan:
5,5,11 PPrroodduuccttiioonnss nnaattiioonnaalleess
énergies fossile
année
charbon primaire (milliers de tonnes courtes)
gaz naturel sec (milliards de pieds cubes)
raffineries Total des produits pétroliers (mille barils par jour)
année
charbon primaire (milliers de tonnes courtes)
gaz naturel sec (milliards de pieds cubes)
raffineries Total des produits pétroliers (mille barils par jour)
1981 137,789 79,000 _ 1995 62,666 7,060 0
1982 159,835 81,200 _ 1996 68,255 8,122 0
1983 159,835 84,800 _ 1997 74,097 8,122 0
1984 163,142 85,000 _ 1998 78,264 8,122 0
1985 166,449 105,000 _ 1999 83,489 8,122 0
1986 176,369 105,000 0 2000 89,078 8,122 0
1987 184,086 99,200 0 2001 28,660 1,766 0
1988 152,119 105,950 0 2002 23,148 1,766 0
1989 139,993 104,490 0 2003 38,581 0,706 0
1990 115,743 104,000 0 2004 37,478 0,706 0
1991 103,617 11,000 0 2005 36,376 0,706 0
1992 0 10,594 0 2006 36,376 0,706 0
1993 0 10,594 0 2007 38,581 1,413 _
1994 57,397 10,590 0 2008 38,581 1,059 _
Tableau 3: Production des énergies fossiles (http://tonto.eia.doe.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm)
Energie électriqueannée
électricité totale nette (en
milliards de
année
électricité totale
nette (en
milliards de
Kilowattheures) Kilowattheures)
1981 0,992 1995 0,608
1982 0,952 1996 0,549
1983 1,000 1997 0,499
1984 1,019 1998 0,460
1985 1,034 1999 0,455
1986 1,135 2000 0,467
1987 1,218 2001 0,386
1988 1,080 2002 0,687
1989 1,089 2003 0,812
1990 1,098 2004 0,783
1991 0,989 2005 0,907
1992 0,685 2006 0,917
1993 0,677 2007 0,839
1994 0,669 2008 0,825
Tableau 4: Production d'électricité (http://tonto.eia.doe.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm)
5,5,22 CCoonnssoommmmaattiioonn nnaattiioonnaalleess
énergies fossile Le charbon est aujourd'hui exploité de manière quelque peu rudimentaire par des
habitants environnant les gisements. L'utilisation de celui-ci est encore domestique, essentiellement pour le chauffage. Mais on estime que l'exploitation du charbon en Afghanistan pourrait rendre le pays autosuffisant en termes d'énergie. Reste cependant l'obstacle écologique : à l'heure où tout le monde cherche le moyen de réduire
l'émission de CO2 dans l'atmosphère, le choix du charbon comme énergie serait une erreur stratégique pour le développement de l'Afghanistan.
année
charbon (milliers de tonnes courtes)
gaz naturel sec (milliards de pieds cubes)
produits pétroliers (mille barils par
jour) année
charbon (milliers de tonnes courtes)
gaz naturel sec (milliards de pieds cubes)
produits pétroliers (mille barils par jour)
1981 137,789 3,000 8,000 1995 62,666 7,060 6,364 1982 159,835 5,000 7,800 1996 68,255 8,122 5,996 1983 159,835 5,000 10,600 1997 74,097 8,122 5,620 1984 163,142 5,000 10,700 1998 78,264 8,122 5,334 1985 166,449 0,000 12,900 1999 83,489 8,122 5,334 1986 176,369 0,000 13,604 2000 89,078 8,122 4,725 1987 184,086 21,537 13,953 2001 28,660 1,766 4,692 1988 152,119 69,920 13,189 2002 23,148 1,766 4,785 1989 139,993 68,280 13,427 2003 38,581 0,706 3,813 1990 115,743 67,000 13,709 2004 37,748 0,706 4,200 1991 103,617 11,000 12,769 2005 36,376 0,706 4,441 1992 48,072 10,594 7,210 2006 36,376 0,706 4,404 1993 52,459 10,594 6.972 2007 38,581 1,413 4,600 1994 57,397 10,590 6,667 2008 38,581 1,059 4,800
Tableau 5:consommation des énergies fossiles (http://tonto.eia.doe.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm)
Énergie électrique
Année
Consommation d'électricité (en milliard
Kilowattheures)
consommation d’électricité par habitant (en mille Kilowattheures)
Année
Consommation d'électricité (en milliard
Kilowattheures)
consommation d’électricité par habitant (en mille Kilowattheures)
1981 0,92256 0,06746 1995 0,68544 0,03565
1982 0,88536 0,70393 1996 0,62057 0,3124
1983 0,93 0,07481 1997 0,56407 0,02753
1984 0,94767 0,07430 1998 0,5278 0,02498
1985 0,96162 0,07344 1999 0,52315 0,02397
1986 1,05555 0,08067 2000 0,53431 0,02426
1987 1,13274 0,08714 2001 0,55898 0,02538
1988 1,0044 0,07671 2002 0,78891 0,03422
1989 1,01277 0,0755 2003 0,85516 0,03506
1990 1,02114 0,07592 2004 0,88819 0,03552
1991 1,04477 0,07723 2005 1,05851 0,04145
1992 0,76805 0,05170 2006 1,08781 0,04146
1993 0,72961 0,04338 2007 1,01027 0,03754
1994 0,75017 0,04102 2008 _ _
Tableau 6: consommation d'électricité (http://tonto.eia.doe.gov/cfapps/ipdbproject/IEDIndex3.cfm)
