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Ecole Nationale Polytechnique. Département De Génie Chimique. Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles

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Academic year: 2022

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Ecole Nationale Polytechnique Département De Génie Chimique

Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles 16ème journée de l'énergie

Centre de conférence SONELGAZ 16 avril 2012

Pr Chems Eddine Chitour Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles Ecole Nationale Polytechnique (10 avenue H.BADI BP 182 Harrach Alger).

صخلم عم

دوجو لامتحا يف يملاع صقن

ةقاطلا لاجم ،

يعولا ةيمهلأا غلاب رمأ

لامعتساب .ضماغ رئازجلالبقتسم

.ةلوقعمو ةينلاقع ةقيرطبةقاطلا .رئازجلايفءابرهكلاكلاهتساويلاحلا جاتنلإاىلعلولأا ماقملا يفنحنو قيقحتلاو ،انتساردنم ءزجك

يناثلا ءزجلا ةدايز وه

ضفخو جاتنلإا كلاهتسا

حارتقا للاخ نم تاهويرانيس ةدع

تايجيتارتسلااو .

Résumé :

Le futur de l’Algérie à l’horizon 2030 est incertain.Avec une éventualité d’une pénurie globale d’énergie, une prise de conscienceest déterminanteavec éventuellement une utilisation rationnelle et raisonnée de l’énergie. Dans le cadre de notre étude, nous avons étudié en 1er lieu la production et la consommation actuelle de l’électricité en Algérie. La seconde partie consiste à faire augmenter la production et diminuer la consommation en proposant plusieurs scénarios et stratégies.

Summary :

The future of Algeria in 2030 is uncertain. With a possibility of a global shortage of energy, awareness is the key and possibly a reasoned and rational use of energy. As part of our study, we investigate in the first place the current production and consumption of electricity in Algeria. The second part is to increase production and reduce consumption by proposing several scenarios and strategies.

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Plan du travail :

I : Géographie de l’Algérie

II : Présentation démographique de l’Algérie

III : Présentation de l’économie et du commerce extérieur de l’Algérie IV : Le transport en Algérie

V : Electricité en Algérie

VI : Etats des lieux des énergies fossiles en Algérie VII: Etat des lieux des énergies renouvelables en Algérie VIII : Bilan carbone en Algérie

IX : Stratégie énergétique de l’Algérie à l’horizon 2050 IX :1 Les scénarios de l’évolution de la population algérienne IX :2 Les scénarios de l’estimation des réserves en hydrocarbures IX :3 Les scénarios de l’évolution de la consommation d’électricité IX :4 Programmes d’économie d’énergies fossiles en Algérie

IX :5 Programmes de développement des énergies renouvelables en Algérie X :Conclusion

I -Présentation de l’Algérie : 1) Introduction :

L’Algérie est un état du Maghreb (Afrique du nord), il est à la fois le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen, doté d’une superficie de 2 381 741 km2.

L’Algérie partage au total plus de 6 385 km de frontières terrestres avec notamment la Tunisie au nord-est, la Libye à l’est, le Niger et le Mali au sud, la Mauritanie et le territoire non

autonome du Sahara occidental au sud ouest et enfin le Maroc à l’ouest.

L’Algérie a connu plusieurs civilisations (Romaine, Byzantine, Arabe, Turque, Française) dans sa large Histoire qui fait d’elle une nation très riche dans sa culture.

2) Géographie :

Indicateur Valeur

Superficie 2 381 741 Km²

Littoral 1 200 km

Extrémités d‟altitude −40 m < +3 003 m

Longueur des frontières terrestres 6 343 km

Liste des frontières terrestres 463 km avec la Mauritanie 42 km avec le Sahara occidental 956 km avec le Niger

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965 km avec la Tunisie 982 km avec la Libye 1 376 km avec le Mali 1 601 km avec le Maroc

Tableau1 : indicateurs géologique de l‟ Algérie Source: CIA World Factbook

1) Relief:

Le relief de l'Algérie est constitué par deux chaînes montagneuses à peu près parallèles d'est en ouest qui découpent le pays en trois bandes offrant une grande diversité de paysages du nord au sud :

*Le Tell est une zone de plaines littorales bordées de côtes abruptes, s’étend sur 1200km.

*Les hautes plaines consistent dans une zone steppique de moyenne altitude séparée du Sahara par l'Atlas saharien.

*L'Atlas saharien est une succession de chaînes de 500 à 2 500 m d'altitude, au caractère aride et désertique.

*Le Sahara est un désert de 2 millions de km2. Il couvre 80% de la superficie de l'Algérie.

*Le massif du Hoggar s'étend au sud du Sahara.

4. Aspects structuraux : Séismes et risques sismiques:

L’Algérie est divisée en deux plaques tectoniques séparées par la faille sud-atlasique.

*Au Nord se trouve la tectonique alpine

*Au Sud, la plate-forme saharienne, qui est assez stable.

2) Le climat en Algérie :

Les aires climatiques sont très diversifiées et le climat varie du type méditerranéen au type saharien.

Au nord, les hivers sont pluvieux et froids, les étés chauds et secs. Le climat, le long de la côte, est adouci par la présence de la mer.

L'Est algérien est une région plus pluvieuse que l'Ouest, avec ses 2 mètres de pluie par an et des sommets enneigés d'octobre à juillet.

Le pied sud de l'Atlas tellien marque la limite du climat aride : sec et tropical, avec de grands écarts de températures en hiver : la température moyenne est de 36°C le jour et 5°C la nuit.

. L’Algérie a donc une faible pluviométrie, ce qui va s’aggraver de plus en plus d’après les études du GIEC.

La démographie en Algérie :

En 2000, la population en Algérie était de 30,25 millions d'habitants. Et elle est estimée de 35 876 600 en 2011.

L’Algérie est une nation jeune 70% de sa population à moins de 20 ans.

Le taux de natalité était l'un des plus forts du monde il y a 20 ans (3,2%). Il était, selon les dernières statistiques datant de 1998, de 1,6% par an.

L’espérance de vie se situe aux alentours de 70 ans. La couverture médicale est d’environ un médecin pour 1 100 habitants.

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Figure 1 : Évolution démographique Source : Université de Sherbrooke

Les composantes de la population algérienne au choix de l’année :

Figure 2 : structure de la population

Source : Université de Sherbrooke(perspective monde)

Distribution de la population algérienne :

Environ 90% de la population algérienne vivent sur un peu plus de 10% du territoire concentrés le long des cotes méditerranéennes.

La répartition géographique de cette population coïncide avec celle du climat des

précipitations et du relief. La densité moyenne de la population est environ 15 habitant/Km2, alors que pour le nord du pays elle est de 245 habitant / Km2 contre 1.35 habitant / Km2 au sud.

Les wilayas les plus peuplées en Algérie sont respectivement : Alger, Sétif, Oran et Tizi- Ouzou. Les wilayas les moins peuplées sont Illizi et Tindouf

y = 0,0014x2 - 5,1794x + 4644,2 R² = 0,9942

0 10 20 30 40

1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020

Courbe représentant l'évolution de la population en ALGERIE en fonction des années

0 20 40 60 80

[ 0_14 ans ] [15_64 ans] > 65 ans

structure de la population algérienne par âge

(5)

Wilaya Nombre d’habitants

Alger 2 423 694

Sétif 1 299 116

Oran 1 208 171

Tizi-Ouzou 1 100 297

Illizi 34 189

Tindouf 27 053

Evolution du pourcentage de la population urbaine en Algérie

1960 30.5 %

1970 39.5 %

1980 43.5 %

1990 52.1 %

2000 59.8 %

2010 66.5 %

2011 67.14 %

Figure 3: pourcentage de la population urbaine Source : Université de Sherbrooke

Cela veut dire que la compagne est désertée, ce qui induit une massification de la ville et un appauvrissement du fait de l’abandon de la terre.

Indicateurs sociaux de la population algérienne :

Population 35 876 600

Densité de la population 15 habitants/km2

Taux de croissance de la population 1,478

Indice synthétique de fécondité 1,79 enfant(s)/femme Espérance de vie à la naissance

Indice de développement humain (IDH)

73,26 ans 0,777(2009)

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Taux de chômage 12%

Tableau 1 : Indicateurs sociaux Source : CIA, World Factbook

Le transport en Algérie :

Le transport terrestre est l’un des moyens de transport le plus usuel en Algérie. Que ce soit pour les voyageurs ou pour les marchandises, 85% des déplacements des personnes

s’effectuent par voie routière en Algérie et de 90% du volume des échanges sont assuré par le transport routier.

Les routes : Les distances à parcourir par voie terrestre sont longues. Le réseau autoroutier reste limité. Un projet d'autoroute Est-Ouest est en cours de réalisation.

Le réseau routier bitumé non autoroutier est assez bien maillé, avec la plus forte densité en Afrique (107 000km de routes.)

Le parc automobile algérien avoisine les 5.5 millions de véhicules(2009). Il est en constante augmentation. Selon les statistiques de l'ONS, les véhicules vieux de plus 20 ans représentent 57,42% du parc automobile national, dont 33,04% constitue des véhicules particuliers.

Les chemins de fer: L'Algérie dispose d'un réseau de voies ferrées de 4 000 km dont une partie est électrifiée. Les liaisons ferroviaires les plus denses et les plus fréquentes sont situées le long de la côte et desservent toutes les principales villes portuaires.

Le sud est relié par deux lignes, dont Béchar (Ouest) et Touggourt (Est) sont les stations les plus méridionales.

Le transport maritime: L'Algérie possède un ensemble de 10 ports marchands et de 35 ports de pêche. Les principaux ports marchands sont: Alger, Oran, Annaba et Djendjen qui totalisent 75% du trafic.

Les terminaux d'exportation des hydrocarbures sont : Alger, Arzew, Skikda, Bejaïa et Annaba.

Le transport maritime de passagers est développé: près de 30% des personnes voyageant entre l'Europe (France et Espagne) et l'Algérie empruntent ce moyen de transport. C'est l’Entreprise Nationale de transport des voyageurs (ENTMV) qui effectue des traversées régulières entre l'Europe - à savoir la France (Marseille et Sète) et l'Espagne (Alicante, Barcelone et Palma de Majorque) - et l'un des cinq ports internationaux de Transport de voyageurs d'Algérie (Alger, Oran, Bejaïa, Skikda et Annaba).

Le transport aérien: Il y a en Algérie 33 aéroports, dont plusieurs aéroports internationaux : notamment Alger (Houari Boumediene), Annaba, Constantine, Tlemcen et Oran. Plus d'une trentaine de villes algériennes Bénéficient de liaisons intérieures. Une vingtaine est reliée directement à Alger.

Air Algérie est la principale compagnie opérant en Algérie. Des compagnies Étrangères, comme Air France, Aigle Azur et Alitalia, desservent le pays.

(7)

Indicateur Valeur

Routes 108 302 km (dont 76 028 km goudronnées)

(2004) Nombre

d‟aéroports

143 (57 avec pistes non goudronnées , et 86 avec pistes goudronnées)

(2009)

Voies ferrées 3 900 km (dont 283 km électrifiées) (2008) Nombre de ports 40 ports, 11 mixtes, 2 destinés aux

hydrocarbures

Nombre de voitures 5,5 millions de véhicules (2009) Tableau: Indicateurs du transport en Algérie.

Source : Présidence de la République algérienne et CIA World Factbook.

Le secteur des hydrocarbures en Algérie : Les provinces pétrolières :

Quatre grandes régions sont productrices :

L’est du Sahara possède des gisements connus de pétrole et de gaz, et recèle encore un bon potentiel de découvertes.

Le centre du Sahara est considéré comme gazière (gisements d’importance variable) mais où de récentes découvertes de pétrole permettent d’espérer d’autres développements;

L'ouest du Sahara est surtout considéré à gaz, mais ses ressources demeurent pratiquement inconnues, Dans le nord de l’Algérie, malgré des découvertes de pétrole et de gaz, le potentiel pétrolier n’a pas encore été révélé du fait d’une géologie complexe.

Réserves de pétrole en Algérie :

Selon le Oil and Gas Journal, les réserves de pétrole de l’Algérie seraient évaluées à 12,2 milliards de barils (Janvier 2010), ainsi l’Algérie serait la troisième plus grande réserve en Afrique (derrière la Libye et le Nigéria

Hassi-Messaoud est plus grand champ pétrolifère du pays, il contient jusqu'à plus de 60 % des réserves prouvées du pays

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Figure : évolution des réserves de pétrole depuis 1980.

Source : BP (2010)

Les réserves de pétrole ont beaucoup évoluées ces dernières années et ce grâce à l’effort considérable en matière d’exploration, elles ont atteint 12.2 milliards de barils en 2010.

Production de pétrole en Algérie :

L’Algérie a produit en moyenne 1,33 millions de barils par jour (Mb/j) de pétrole brut en 2009, contre 1,42 en 2008. Ceci est dû en partie aux réductions des quotas dicté par l’OPEP.

Avec 457 000 barils / jour de condensat et 345 000 barils / jour de gaz naturel liquéfié (Non inclus dans les quotas de l’OPEP), l’Algérie a produit en moyenne un total 2,13 millions de barils / j de pétrole liquide en 2009.

Figure : Evolution de la production de pétrole depuis 1965.

Source : BP (2010).

Exportations Algériennes de pétrole (2009) : L’Algérie est un important exportateur de pétrole. Ses exportations nettes de pétrole (tous

liquides compris) auraient atteint 1,8 Mb/j (millions de barils jour) en 2009. Les États-Unis ont importé environ 488 000 barils/j à partir de l’Algérie en 2009 (Selon les estimations de l’EIA), ce qui représente environ 26% du totale des exportations de pétrole de l’Algérie. Les USA seraient les plus gros importateurs (unique) du pétrole algérien.

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0

1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015

Milliards de barils

Evolution des réserves de pétrole depuis 1980

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0

1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020

Millions de tonnes

Evolution de la production de pétrole

Série1

(9)

Le gaz naturel algérien : une ressource stratégique :

Les réserves : Selon Oil and Gas Journal, les réserves prouvées de gaz naturel de l’Algérie serait de 159 trillion de pieds cubes (Janvier 2010) ; ainsi l’Algérie serait la dixième plus grande réserve du monde et la deuxième en Afrique.

Hassi R'Mel (découvert en 1956) est le plus grand champ gazier algérien. Environ la moitié du total de la production de gaz naturel de l'Algérie est issues de ce champ. Ces réserves (prouvées) sont évaluées à 85 Tcf, Le reste des réserves de gaz naturel se trouve dans des champs associés (Pétrole) et non associés dans les régions du sud et du sud-est du pays.

Exportations algériennes du gaz naturel :

Les exportations de gaz naturel de l'Algérie étaient de 2,12 Tcf (Trillion cubic foot) en 2008, légèrement moins qu’en 2006 avec 2,17 Tcf. les exportations algériennes couvrent plus de 10

% des besoins européens. L'Algérie est le quatrième fournisseur de gaz de l'Union européenne après la Russie, la Norvège et les Pays-Bas.

Gaz de schiste : (grand problème)

-problème d’eau douce (1 million de m3 d’eau pour 1milliard de m3de gaz naturel) et il faut 14000m3 d’eau pour chaque forage.

-problème d’environnement (1000 produits chimiques injectés).

-problème géologique (fragilisation de la structure géologique ; tremblement de terre).

Pour un pays en stress hydrique le problème se pose.

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Electricité en Algérie : 1. Introduction :

L’électricité semble un excellent vecteur d’énergie, d’où son inexorable progression depuis cent cinquante ans. En progression constante, la consommation d'électricité dans le monde à beaucoup augmenté dans les pays développés. L’Amérique du Nord et l’Europe de l’ouest représentent les 2/3 des consommations mondiales d’électricité.

Les grands groupes producteurs d’électricité au monde sont EDF (France): 136,3 gigawatts (GW), GDF Suez et International Power: 107 GW, China Datang (Chine):

100 GW et Enel (Italie) : 95 GW.

2. Le secteur de l’électricité en Algérie : Situation actuelle et perspectives :

Dès l’indépendance, en 1962, l'Algérie a opté pour le développement du secteur de l'électricité. L’abondance des ressources gazières a favorisé ce développement. Ainsi, de par la mission que lui ont confiée les pouvoirs publics, Sonelgaz a joué un rôle important dans ce cadre, la résultante de ses efforts s'est traduite par la réalisation d'importants travaux d'infrastructures permettant une couverture en électricité de 98% sur le territoire nationale.

Evolution de la consommation d’électricité en Algérie :

Figure : Evolution de la consommation d’électricité en Algérie.

Source : office national des statistiques Evolution de la production d’électricité en Algérie :

Les perspectives de reprise de la croissance économique permettent d'espérer une

augmentation appréciable des consommations de l'électricité dans le domaine de l'industrie.

C'est ainsi que la production devrait passer de 26 250 GWH en 2001 à 46000 GWH en 2010.

0 5E+09 1E+10 1,5E+10 2E+10 2,5E+10 3E+10 3,5E+10 4E+10

1970 1980 1990 2000 2010

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Figure : Evolution de la production de l’électricité en Algérie.

Source : office national des statistiques Parc de production :

Le parc de production algérien totalise aujourd’hui une puissance installée de 11324MW, dont 1 181 MW sont générés par des producteurs indépendants, 7225 MW par le réseau

interconnecté, et le reste constituent les réseaux isolés du sud. La puissance installée est répartie entre la Filière Turbines à Gaz (46%) soit 3 152 MW. Elle est constituée de 84 groupes dont la puissance unitaire varie de 20 à 210 MW.

La Filière Turbines Vapeur (28%) soit 2 740 MW est composée de 20 groupes de puissance unitaire comprise entre 50 MW et 196 MW. La Filière Hydraulique avec de capacité globale de 278 MW, composée de 34 groupes dont la puissance unitaire varie de 1 à 5 MW pour les basses chutes et de 12 à 50

MW pour les hautes chutes. Et enfin la Filière Diesel, 175 MW, constituée de 183 groupes de puissance unitaire de 0,33 à 8.

0 1E+10 2E+10 3E+10 4E+10 5E+10

1971 1980 1990 2000 2006 2010

P ro ducti o n de l' él ectri ci (KWh) )

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3. Les investissements dans le secteur de l’électricité en Algérie

L’Algérie compte porter à 5% la part des énergies renouvelables dans la production électrique à l’horizon 2015, Pour cela, plusieurs projets ont été lancés :

* ction de la centrale électrique de Hadjeret Ennous (Cherchell -wilaya de Tipaza) en septembre 2008 avec une

production de 1.227 MW

* ienne en (2011-2013), dans la wilaya d’Adrar. Des

études sont en cours pour déterminer les lieux d’implantation des futures centrales éoliennes en Algérie.

* réalisé (Juin 2011) à Hassi R’mel, il s’agit d’une station bi- énergique (solaire et gaz) qui favorise une liaison à travers une ligne électrique à haute tension entre Hassi R’mel (Algérie) et Aachen (Allemagne) avec une capacité de 150MW.

* annoncé la création de sa première usine de fabrication de modules photovoltaïques dont l’entrée en activité est prévue pour 2012 pour un coût de 100 millions de dollars et d’une capacité annuelle de 50 MW.

Energies renouvelables :

L’intérêt pour le développement des énergies renouvelables a été perçu très tôt en Algérie avec la création de l’institut de l’énergie solaire dès 1962.Compte tenu des enjeux que représentent ces sources d’énergies durables.

Energie solaire :

L'essentiel de l'approvisionnement de l'énergie de la planète provient du rayonnement solaire.

L'énergie solaire thermique :

C’est la transformation du rayonnement solaire en énergie thermique. Cette transformation peut être soit utilisée directement (pour chauffer un bâtiment par exemple) ou indirectement (comme la production de vapeur d'eau pour entraîner des alternateurs et ainsi obtenir une énergie électrique).

L’énergie solaire photovoltaïque :

C’est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire qui fait partie des

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énergies renouvelables. La cellule photovoltaïque est un composant électronique qui est la base des installations produisant cette énergie.

Cette installation produit de l'électricité qui peut être consommée sur place ou alimenter un réseau de distribution.

Energie solaire : applications en Algérie

De par sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un des gisements solaire les plus élevés au monde.

La durée d’insolation sur la quasi totalité du territoire national dépasse les 2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara).

L’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l'ordre de 5 KWh sur la majeure partie du territoire national, soit prés de 1700KWh/m2/an au Nord et 2263 KWh/m2/an au Sud du pays.

Régions Région

Côtière

Hauts Plateaux

Sahara

Superficie (%) 4 10 86

Durée moyenne

d’ensoleillement

2650 (Heures/an)

3000 3500

Energie moyenne reçue (Kwh/m2/an)

1700 1900 2650

Ce gisement solaire dépasse les 5 milliards de GWh La géothermie :

Le principe consiste à extraire l’énergie géothermique contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité.

Types de géothermie :

On distingue trois types de géothermie dans le monde : La géothermie haute énergie

Ces gisements se caractérisent par des températures supérieures à 150°C Elle est destinée principalement à la production d’électricité.

La géothermie basse énergie

Elle se caractérise par une température comprise entre 30°C, Elle est destinée principalement au chauffage urbain et au chauffage de serres.

La géothermie très basse énergie

Elle est rencontrée à de faibles profondeurs (nappes phréatiques) ou la température est de l’ordre de 10 à 30°C. Elle est utilisée entre autre pour la pisciculture, l’horticulture et le séchage de produits agricoles.

La géothermie en Algérie : a) L’exploration :

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En Algérie, Les études en géothermie ont été menées principalement sur le Nord algérien ; Ces études montrent que le Nord de l’Algérie compte un nombre important de sources thermales. Près de 200 sources ont été inventoriées, elles sont reparties à travers tout le territoire nord algérien, majoritaires au Nord-est, ces nombreuses sources thermales émergent principalement à partir des calcaires jurassiques du nord de l’Algérie.

Trois zones à fort gradient géothermique sont mises en évidence ; au nord-ouest, au Nord-est et au centre- nord de l’Algérie, plus particulièrement dans les régions d’Oranie, de la Kabylie et de Constantine. En plus des nombreuses sources thermales dans le Nord du pays, il existe dans le Sud algérien et plus exactement dans le Sahara septentrional une importante réserve en eau thermale qui est la nappe du Continental Intercalaire.

Plus de deux cent (200) sources chaudes ont été inventoriées dans la partie Nord du Pays. Un tiers environ (33%) d’entre elles ont des températures supérieures à 45°C. Il existe des sources atteindre 118°C à Biskra.

Des études sur le gradient thermique ont permis d’identifier trois zones dont le gradient dépasse les 5°C/100m :

Zone de Relizane et Mascara.

Zone de Aïne Boucif et Sidi Aïssa Zone de Guelma et Djebel El Onk.

L’expérience tunisienne :

La Tunisie qui exploite la même nappe du continental intercalaire que l’Algérie est très avancée dans le domaine du chauffage de serres.

En effet au Sud de la Tunisie plus exactement dans la région de Kebili, plus de 104 ha de serres agricoles sont chauffées par la chaleur d’origine géothermique.

Des bénéfices importants sont réalisés à travers cette exploitation qui permet de cultiver hors saison toutes sortes de fruits et légumes qui sont principalement destinés à l’exportation.

La biomasse en Algérie : Définition :

La biomasse désigne toute la matière vivante d'origine végétal ou animale de surface terrestre et l'énergie de la biomasse désigne l'énergie pouvant être extraite directement, ou

indirectement, de ces matériaux biologiques.

On peut citer notamment:

Le bois énergie: Il représente 14 % de la consommation énergétique mondiale.

Issu des déchets de la forêt ou des industries du bois, il est brûlé pour produire de la chaleur.

Les biocarburants: aussi appelés agro carburants Ils sont issus de la transformation de

différentes cultures : canne à sucre, maïs, colza, tournesol, palmiers à huile, manioc. Ils sont surtout utilisés pour le transport mais peuvent avoir d'autres usages.

Le biogaz : Il est issu de la fermentation des déchets organiques. Sa combustion produit de la chaleur, mais également de l'électricité par cogénération.

Le potentiel de la biomasse en Algérie :

Pour notre pays, très peu d'intérêt a été apporté à cette énergie malgré les ressources importantes.

Potentiel de la forêt : le potentiel actuel est évalué à environ 37 millions de tep, le potentiel récupérable est de l’ordre de 3.7 millions de tep , le taux de récupération actuel est de l’ordre de 10%.

Le potentiel énergétique des déchets urbains et agricoles :

5 millions de tonnes de déchets urbains et agricoles ne sont pas recyclés, ce potentiel représente un gisement de l’ordre de 1.33 millions de tep/an.

(15)

La sommes des économies potentiels si la biomasse était valorisée se monte auprès de 5 millions de tep soit l’équivalent de 20% de la consommation du pays.

Applications expérimentales en ALGERIE :

1/Un projet a été lancé par une société privé algérienne (NAKHEEL EL DJAZAIR) l’objet de cette usine est d’exploiter la production non comestible des dattes pour produire le bioéthanol (50000 Tm de bioéthanol).

Un projet à multi intérêts d’une centrale électrique à base de la biomasse :le développement de l'industrie de l’huile d’olives en ALGERIE à fait naitre l’idée du CREDEG d'implanter un projet de centrale électrique fonctionnant avec les résidus solides (grignons ou tourteaux) de cette industrie ,la puissance de cette centrale sera calculée selon la disponibilité du fuel biomasse.

L’énergie éolienne en Algérie : Définition :

C'est une énergie cinétique du vent, utilisée après conversion en énergie mécanique ou électrique. Cette énergie résulte de la force exercée par le vent sur les pales d’une hélice montée sur un arbre rotatif, lui-même relie a des systèmes mécaniques qui servent a un aérogénérateur ou une turbine éolienne qui transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. Elle tire son nom d’Éole (en grec ancien à ολος, Aïolis), le maître des Vents dans la Grèce antique.

La puissance maximale (W/m²), que l’on peut obtenir pour un vent de vitesse V (m/s) est : P=

0,37V3(15°C et 1013 mb).

Pour une hélice de diamètre D balayant une surface S, la puissance (W) de l’éolienne vaut : .

L’énergie que peuvent capter les éoliennes, dépend en grande partie de la vitesse moyenne du vent à l’échelle locale. L’énergie augmente d'environ 20% pour chaque augmentation de 10%’de la vitesse du vent.

Le potentiel éolien en Algérie :

Les capacités territoriales de l’Algérie et la diversité distinctive du relief constituent, atouts surs pour investir de façon rentable dans l’exploitation des énergies renouvelables s’appuyant sur la force motrice du vent.

L'Algérie a un régime de vent modère de 2 a 6 m/s qui peut être exploité pour la production de l'énergie électrique sur des sites isolées et éloignés, ou il ne peut y avoir de raccordements au réseau électrique a cause de leur cout.

Les ressources énergétiques de l’Algérie ont déjà été estimées par le CDER depuis les années 90 à travers la production des atlas de la vitesse du vent et du potentiel énergétique éolien disponible en Algérie., Ceci a permis l’identification de plusieurs zones ventées susceptibles de recevoir des installations éoliennes :

Les régions où l’on observe le potentiel le plus intéressant sont les côtes, les zones dégagées de l’intérieur, les rives de plans d’eau, certaines régions montagneuses présentent également un grand intérêt.

*Le maximum est enregistré dans la région sud ouest du Sahara. Il est situé dans la région

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d’In Salah où la densité de puissance moyenne récupérable sur une année atteint les 2.1 MWh/m.

*En effet, la majorité du sud ouest du Sahara est caractérisée par un potentiel annuel moyen récupérable variant de 1 à 2 MWh/m.

*Toutefois, des microclimats à l’ouest, dans les hauts plateaux possèdent des potentiels allant jusqu'à 1.4 MWh/m.

* Enfin, les valeurs estimées pour les régions de Batna, Biskra, El Bayadh, El Kheiter, Msila, El Oued et Ghardaia ne doivent pas être négligées puisque leur potentiel respectif avoisine le 1MWh/m le potentiel éolien technique de ces régions a été estimé à 172 TWh/an dont 37 TWh/an économiquement exploitable soit l’équivalent de 75% des besoins nationaux en 2007.

Les trois régions situées au sud ouest du Sahara (Tindouf, In Salah et Adrar) semblent être les plus favorables à l’installation de fermes éoliennes car elles cumulent à elles seules un

potentiel économique approchant les 24 TWH/an.

L’eau et l’énergie hydraulique : Introduction :

Utilisée depuis longtemps pour entraîner des machines, l'énergie hydraulique fournissait la plus grande partie de l'énergie mécanique. Aujourd'hui, l'énergie hydraulique représente 6 à 7

% de l'énergie consommée mondialement, mais près de 20 % de l'électricité. L’énergie hydraulique est une énergie renouvelable qui est fournie par le mouvement de l’eau, sous toutes ses formes : chute d’eau, cours d’eau, marée.

Ce mouvement est utilisable directement, par exemple avec un moulin à eau qui

anciennement fournissait de l’énergie mécanique pour moudre le grain ou puiser de l’eau. Ce mouvement peut également être transformé, par exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique. L'énergie hydraulique est la principale source d'énergie électrique pour un grand nombre de pays tels que la Norvège 99 % de son énergie électrique, Congo 97

% et le Brésil et Etats Unis étaient les premiers producteurs d'énergie hydroélectrique dans le monde. Au Canada, 62 % de l'énergie électrique est de source hydroélectrique.

Parmi les plus grandes installations, on peut également citer le barrage de Grand Coulée aux Etats-Unis, qui fournit environ 7 000 MW.

Principe :

L’énergie hydroélectrique nécessite un cours d’eau ou une retenue d’eau. La centrale exploite l’énergie potentielle créée par le dénivelé de la chute d’eau. La centrale se compose d’un réservoir, d’une chute d’eau caractérisée par sa hauteur. L’énergie hydraulique est convertie en électricité par le passage de l’eau dans une turbine reliée à un alternateur. La puissance de la centrale dépend également du débit d’eau.

Potentiel hydraulique en Algérie : Disponibilités de l’eau en Algérie :

En Algérie, l’eau est une ressource de plus en plus précieuse. La concurrence que se livrent l’agriculture, l’industrie et l’A.E.P pour avoir accès à des disponibilités limitées en eau. La pluviométrie moyenne annuelle en Algérie du nord est évaluée entre 95 et 100 109 m3. Plus de 80 109 m3 s’évaporent, 3 109 m3 s’infiltrent et 12.5 109 s’écoulent dans les cours d’eau.

Dans le nord de l’Algérie, l’apport principal vient du ruissellement. Les eaux de surface sont stockées dans les barrages. En 2002, l’Algérie dispose de 52 grands barrages d’une capacité de 5,2 milliards de m3. Le reste (7.3 109 m3) se déverse directement dans la mer. Le

problème de l’eau est aggravé ces dernières années par une sécheresse qui a touché

l’ensemble du territoire de notre pays, et qui a montré combien il était nécessaire d’accorder la plus grande attention à l’eau.

(17)

Les principaux problèmes hydrauliques en Algérie :

Cette ressource vitale est menacée dans sa qualité et dans sa quantité. Malgré la construction de nouveaux barrages et le recours au dessalement, l’Algérie enregistrera un déficit en eau dev11milliard de m3 d’ici l’an 2025.

*Envasement des barrages en Algérie.

*Evaporation des lacs de barrages.

*Fuites dans les barrages.

*Eutrophisation des retenues de barrages.

*Intrusion des eaux marines dans les aquifères côtiers.

Stratégie pour augmenter le stockage de l’eau :

Pour éviter de répercuter fatalement le déficit en eau d’ici l’an 2025, il faut mobiliser le maximum des ressources superficielles et souterraines, cherchant de nouvelles ressources, lutter contre les pertes et améliorer la qualité des eaux disponibles.

*Sept grands barrages ont été réceptionnés en 2010, les travaux du grand barrage Koudiat Acerdoune, d’une capacité de 220 millions de mètres cubes, ont été achevés. Il en est de même du barrage de Boussiaba (Jijel). Le barrage de Douera (wilaya d’Alger), réceptionné cet été, jouera, pour sa part un rôle très important dans l’irrigation de la Mitidja. Ces barrages portent la capacité totale de stockage d’eau en Algérie à 7,1 milliards de mètres cubes. Ces capacités étaient de l’ordre de 4 milliards de mètres cubes en 2000 et devront passer à 9,1 milliards de mètres cubes en 2014 .

*Quant aux stations de dessalement d’eau de mer opérationnelles, actuellement au nombre de quatre (Skikda, Alger, Arzew, et Béni Saf), une cinquième unité, celle de Souk Ethlatha (wilaya de Tlemcen), sera livrée en décembre 2010.

Hydroélectricité :

L’appart de l’énergie hydraulique dans la production de l’électricité en Algérie est faible 275MWh (1.7% de la production installée) du au nombre insuffisant des sites et à la faible exploitation des sites existants.

Cette énergie est également utilisée pour alimenter des sites isolés ou produire de l’électricité vendue à petite échelle, on parle alors de petites centrale hydraulique (puissance allant de 5MWh à 10MWh) de microcentrales (100KWh à 5 MWh) voire de pico centrales (moins de 100KWh).

Stratégie énergétique de l’Algérie à l’horizon 2030-2050 : La politique actuelle

Perspectives énergétiques à l’Horizon 2030 : Développement des énergies renouvelables : - L'énergie solaire thermique :

C’est là un domaine où le marché potentiel est immense et sur tout le territoire national pour tous les besoins basse température.

Les buts affichés sont :

- Une production de 10.000.000 m2 de panneaux durant la période considérée.

Cet objectif concerne les seuls efforts des structures existantes. Il est évident que si une politique nationale de fabrication. D’installation et de maintenance plus dynamique était lancée.

(18)

L'énergie solaire Photovoltaïque :

L’objectif sera l'amélioration des performances électriques des générateurs photovoltaïque, et l'intégration nationale dans ce domaine de fabrication aussi loin que possible: (modules, batteries, régulations, contrôle, conversion, etc.).

La production envisagée serait de 10 MW sur la période. Dont les usages pourraient être le pompage, l’éclairage, la production de froid. les télécommunications la protection cathodique.

1a signalisation, etc.

L'énergie éolienne :

Lancement d'un programme de réalisation d'éoliennes de pompage à faible profondeur (12 à 35 cm) débitant 600 à 2000 l/h sur la base des prototypes conçues par le centre de

développement des Energies Renouvelables.

L'énergie géothermique :

De grandes possibilités existent pour l'utilisation de l'énergie géothermique basses

températures. En particulier sur les hauts plateaux. Puis d'une centaine de sources ont déjà été recensées et les domaines d'application envisagés concernent l'agriculture sous serre (lutte contre les gelés). Chauffage d'étables. Fourniture d'énergie pour le séchage ou le lavage (agro- industriel).

Durant le prochain plan l'objectif (modeste) est le lancement d'un programme préliminaire de réalisation et d'expérimentation de serre et de locaux de démonstration sur les sites

géothermiques favorables déjà bien caractérisés.

Programme de développement des énergies renouvelables (EnR) 2010-2030 :

Un objectif de 40% en terme de part d’énergies renouvelables dans le bilan de la production nationale d’électricité à l’horizon 2030 est retenu .ce même objectif est retenu par les pays voisins :

cité est fixé à 42% en 2020 soit 6000MW (14% solaire/2000MW,14% éolien/2000MW,14%

hydroélectricité 2000MW).

Dans les pays développés, les objectifs de pénétration des énergies renouvelables dans la production d’électricité sont aussi plus ambitieux. A titre d’exemple, l’union européenne s’est fixé l’objectif d’attendre 20% de consommation d’électricité provenant des énergies

renouvelables en 2020. Grands projets de développements (électricité renouvelable):

Pour le solaire : Installation de 200MW/an jusqu’en 2030 pour le solaire thermique et de 500MW/an jusqu’en 2023, puis 600 MW par an jusqu’en 2030 pour le solaire photovoltaïque.

Géothermie : Il est proposé un projet de 5MW sur le site de Hammam Maskoutaine (Guelma)

Eolien : Installation d’une ferme éolienne de 10MW à Adrar (2011-2013) et de 2 fermes éoliennes de 20MW chacune en 2015 et de 5 fermes d’une puissance total de de 220MW à l’horizon 2020.

1) Estimation de la population algérienne vers 2030-2050 :

Pour estimer la croissance de la population algérienne on a établi 3 scénarios Le premier scénario est celui du "fil de l'eau". C'est un prolongement des tendances actuelles soit 650.000 habitants par an et plus de 61 millions en 2050 Equation de modélisation : y=0.001*x2-5.221*x+4691 R2=0.999

(19)

Le second scénario repose sur une politique sanitaire moins de décès et plus de naissance.

La population augmenterait en moyenne de 10 % soit 715000 habitants par an ou encore 64 millions en 2050 Equation de modélisation :y=0.002*x2-7.898*x+7346 R2=0.999

Le dernier scénario appui sur une baisse du niveau de naissance de 10% ce qui amènerait à 585.000 habitants par an soit au total une population de 58,7 millions en 2050 Equation de modélisation : y=-2.545*x+2032 R2=0.999

Évolution de la consommation et de la production nationale de pétrole l’horizon 2030 : Dans ce scénario nous allons tenir compte de la production selon deux hypothèses :

1° celle du fil de l'eau nous déterminerons sur la base de la production actuelle la production jusqu'en 2030.

2° nous partons du principe que la consommation algérienne qui est actuellement de

1tep/hab/an va augmenter pour atteindre 2 tep/hab/an dans 10 ans et se stabilisera ensuite à 3 tep à partir de 2030. Le point de rupture où l'Algérie n'exportera plus est alors en 2020 et quelques années plus tard elle sera obligée d'importer du pétrole.

2) Évolution de la consommation nationale d'électricité à l’horizon2030-2050 : Le premier scénario est celui du "fil de l'eau".C'est un prolongement des tendances

actuelles soit une augmentation de 1000KWh/habitant /an en 40ans soit encore 60TWh en

0 20 40 60 80

1960 1980 2000 2020 2040 2060

Millions d’habitants

(20)

2050. Le second scénario prévoit une consommation de 2500KW/habitants/an en 2030 et au-delà soit encore 115TW en 2030 et 200TW en 2050.

Entre les deux scénarios (60 en 2030 et 115 en 2030 (scénario fort) la réalité possible indique un scénario autour de 90 TWh soit environ 1500 kWh/hab/an. Nous avons vu qu’au rythme de consommation actuel les réserves de gaz naturel s’épuiseront totalement avant 2050.

Il nous faut donc introduire d’une façon massive les énergies renouvelables. Parallèlement il nous faut économiser l’énergie en mettant en œuvre une politique de chasse au gaspillage

Analyse et évaluation du Programme du Ministère de l’énergie et des Mines : Données :

Lezzam,Mederbel et Amrouche (15ème journée de l’énergie) ont analysé le programme en énergie renouvelable décidé par le ministère de l’energie et des mines .Production de 12 000 MW d'électricité solaire destinés au marché national. Sur ces 12 000 MW prévus pour le marché national, 2 000 MW seront tirés des éoliennes, 2 800 des centrales photovoltaïques et 7 200 MW des centrales thermiques .Le programme tracé à cet effet prévoit aussi la production, en partenariat, de 10 000 MW, destinés exclusivement à l'exportation. Au totale ce large programme prévoit 22.000 MW d'électricité à partir d'énergies renouvelables d’icil’an2030.

(21)

La mise en place de ce programme nécessiterait d’après nos calculs Les actions suivantes 400 éoliennes de 5MW, soit encore 20 éoliennes chaque annéeet une éolienne chaque 18 jours!!

***Pour une éolienne d’une puissance de 5MW, le cout varie entre 16 à 20 million d'euros.

Ce vaste chantier représente un investissement de 8 milliards d'euros, soit encore 800 milliards DZD

*** Une éolienne moderne est conçue pour fonctionner pendant environ 120.000 heures durant ses 20 années de durée de vie.

36 centrales thermiques avec une capacité unitaire de 200MW, soit encore, 2 centrales chaque année et une centrale thermique chaque 6 mois!!

***Le prix moyen du courant provenant d'une centrale solaire thermique est de 3000 euro/kWh

Ce vaste chantier représente un investissement de 22 milliards d'euros, soit encore 2200 milliards DZD

***Les panneaux solaires sont tous dotés d'une garantie de puissance de 25 ans Les onduleurs sont dotés d'une garantie d'usine de 5 ans, qui peut être prolongée en option jusqu'à 20 ans. En moyenne, on peut partir du principe que la durée de vie d'une installation solaire est de 30 à 35 ans.

70 centrales photovoltaïques avec une capacité unitaire de 40MW, soit encore, 3 centrales chaque année et une centrale thermique chaque 4 mois!!

***Le prix actuel d'une installation de 3kwc est de 22 000 €.Ajoutons le prix du raccordement qui est en moyenne de 450 €.le cout d’une installation de 3kwc est environ : 25000 euros Ce vaste chantier représente un investissement de 25 milliards d'euros, soit encore 2500 milliards DZD

*** la durée de vie minimale est de 20-25ans pour un rendement de 80%.

La proposition alternative de (Lezzam, Mederbel et Amrouche) Scénario à 20% en énergie renouvelable :

Consommation de pétrole à l’horizon 2030 :

En se basant sur le taux de croissance des 10 dernières années, on estime une augmentation de 5.7% en consommation de pétrole, la consommation s’élève donc à 48 MTEP en 2030 :

*Scénario à 20% ENR : ce taux d’intégration des ENR représente 9.5MTEP ce qui

correspond à 43GWh ou encore 5000MW.on utilisera L’équivalent de 2000MW en éolienne soit encore 50 éoliennes de 2MW chaque année c’est à-dire qu’il faudra construire une

(22)

éolienne chaque semaine. A raison de 1.3 million d’euro par éolienne le cout total s’élève à 65 millions d’euros par an. Et L’équivalent de 3000MW dans le solaire soit encore 2000Mw pour le solaire thermique pour ce faire il faudra installer 10 centrales thermique d’une capacité unitaire de 200MW soit encore une centrale chaque année

Le reste soit encore 1000MW en solaire photovoltaïque ce qui est l’équivalent d’une centrale photovoltaïque d’une capacité unitaire de 40MW chaque 10 mois.

*Scénario à 30% ENR : ce taux d’intégration des ENR représente 14.4 MTEP ce qui

correspond à 65GWh ou encore 7560 MW. On utilisera L’équivalent de 2500MW en éolienne soit encore 62 éoliennes de 2MW chaque année c’est à-dire qu’il faudra construire une

éolienne chaque 6 jours. A raison de 1.3 million d’euro par éolienne le cout total s’élève à 81millions d’euros par an . Pour ce qui est du solaire il faudra lui réservé 000MW : Dont 3000Mw pour le solaire thermique pour ce faire il faudra installer 15 centrales

thermique d’une capacité unitaire de 200MW soit encore une centrale chaque 9 mois le reste soit encore 2060MW en solaire photovoltaïque ce qui est l’équivalent d’une centrale

photovoltaïque d’une capacité unitaire de 40MW chaque 5 mois.

Dans ces deux scénarios nous avons considéré 20% d’économie d’énergie soit l’équivalent de 9.5 MTEP.

Objectif de 30% Production en EnR à l’horizon 2030

Source :Direction Générale du Développement et de la stratégie – SONELGAZ- (Séminaire Algéro-Allemand sur le partenariat dans le domaine de l’Energie solaire) Le niveau actuel des énergies renouvelables avoisine 0,5% de la production nationale totale.

Ce taux devra s’élever à1% vers 2011 avec la mise en services des centrales en cours de réalisation. Dans ce scénario, l’hypothèse a été de faire augmenter cette part de 1.7%

annuellement pour atteindre un objectif de réalisation en énergie renouvelable de 30%de la production globale, et ce sur l’horizon 2030.

Pour une production de 125000 GWh à l’horizon 2030 et une part en énergie renouvelable de 30% soit encore : 37500 GWh équivalente à 4400MW dont 2000Mw seront de source

éolienne, il faudra donc installer 65 éolienne d’une capacité unitaire de 2MW chaque année soit encore une éolienne chaque 5 jours. A raison de 1.3 million d’euros par éolienne le cout

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total s’élève à 84 millions d’euros. Dont 2000Mw pour le solaire thermique pour ce faire il faudra installer 10 centrales

Thermiques d’une capacité unitaire de 200MW soit encore une centrale chaque année.

- le reste soit encore 400MW en solaire photovoltaïque ce qui est l’équivalent d’une centrale photovoltaïque d’une capacité unitaire de 40MW chaque 18 mois.

Objectif de 40% Production en EnR à l’horizon 2030

Source : Direction Générale du Développement et de la stratégie – SONELGAZ- (Séminaire Algéro-Allemand sur le partenariat dans le domaine de l’Energie solaire) Dans ce scénario, l’hypothèse a été de faire augmenter cette part de 2% annuellementpour atteindre un objectif de réalisation en énergie renouvelable de 40%dela production globale, et ce sur l’horizon 2030.

Pour une production de 125000 GWh à l’horizon 2030 et une part en énergie renouvelable de 40% soit encore : 50000 GWh équivalente à 5800MW dont :

- 2500Mw seront de source éolienne, il faudra donc installer 83 éolienne d’une capacité unitaire de 2MW chaque année soit encore une éolienne chaque 4 jours. A raison de 1.3 million d’euros par éolienne le cout total s’élève à 108 millions d’euros.

-2500MW en solaire soit encore :dont 2000Mw pour le solaire thermique pour ce faire il faudra installer des centrales thermique d’une capacité unitaire de 200MW soit encore une centrale chaque 18 mois

- le reste soit encore 500MW en solaire photovoltaïque ce qui est l’équivalent d’une centrale photovoltaïque d’une capacité unitaire de 40MW chaque 14 mois.

Conclusion :

Pour arriver à atteindre ces objectifs ambitieux il faudrait lancer ces projets en parallèle.

Que peut-on faire pour réduire la consommation d’énergie en Algérie :

Pour réduire la consommation énergétique en Algérie il faut jouer sur deux facteurs : 1:

L’efficacité énergétique 2: La sobriété énergétique

De nombreuses possibilités sont offertes pour réduire la consommation Le transport :

• Passer aux véhicules moins gourmands en énergie à 120gde CO2/km

• Développement des trains de banlieue, de tramway et de transport public

• Encourager le covoiturage et tarifer Une vignette automobile sur la base de la consommation d’énergie

• Taxer les véhicules énergivores et encourager le GPL Bâtiments HQE

• L’isolation des bâtiments

• Privilégier l’architecture verte

• Eviter le climatisation

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Eclairage

Utilisation des lampes moins énergivores comme les lampes fluo compacts.

La consommation énergétique en Algérie : quelques chiffres Le Parc de logement actuel est environs 8 millions logements

La consommation énergétique moyenne d’un logement classique est 1.05 TEP/an

1/ le chauffage : représente 17% de la consommation globale d’un logement classique soit encore 0.1785 TEP/an

2/L’éclairage : représente 32% de la consommation totale d’électricité dans une maison classique Ou encore 0.27888 tep/an

En 2030 le Parc de logement en Algérie est estimé de 12 millions de logements.

Consommer mieux en consommant moins !!!

Si tout Le rayonnement solaire dans notre pays qui est l’un des plus puissants au monde avec une moyenne de 2200 KWh/m2 était récupéré, ce serait au total 5,3 millions de

térawattheure/an que l’on pourrait utiliser, soit l’équivalent de 860 millions de tonnes de pétrole, presque les réserves pétrolières de l’Algérie.

Si on exploite 0,001% de ce potentiel énergétique, on économise l’équivalent de 8,6 millions de tonnes de pétrole à un prix de 50 dollars le baril, ceci permettrait de dégager une rentrée de 4 à 5 milliards de dollars.

Si on prévoie dans une loi sur l’urbanisme et l’habitat une meilleure efficacité énergétique, c’est-à-dire une meilleure isolation thermique des habitations et bâtiments, et encourager les fenêtres en PVC une économie d’énergie et de chaleur sera de l’ordre de 30 à 40%. C’est l’équivalent de 92160 TEP/an donc plus de 1.85 millions TEP économisé en 20ans Si de plus on alimente ces logements par des lampes fluorescentes compactes qui utilisent 5 fois moins d’énergie on économise 0.066 millions de TEP /an c’est l’équivalent de

1.32millions TEP économisé en 20ans

si de plus on admet qu’un logement a besoin en moyenne de 5 lampes basses consommations l’économie réalisé sur la durée de vie de ces ampoules est de179.448milliards DA

Si on alimente tous les logements construits d’ici 2030 parun système solaire pour le

chauffage de l’eau chaude sanitaire, ce serait au total l’équipement de 4 millions de logements neufs qui seraient équipés en chauffe-eau solaires et l’économie d’énergie atteindra 0.36 millions de TEP/an soit l’équivalent de 7.2 millions de TEP en 20 ans.

La maitrise de l’énergie en Algérie(projets de l’APRUE)

Cinq programmes de maîtrise et d’économie de l’énergie en Algérie sont en cours de réalisation par (Aprue) dans différents secteurs, notamment le bâtiment, le transport,

l’industrie et la consommation des ménages et des entreprises. Il s’agit des programmes “Éco- lumière”, “Pop-air”, “Top-industrie”, “Éco-bât” et “Alsol”.

(25)

Programme Éco-lumièreconsiste a la diffusion de 5 million de lampes basse consommation au cours de cinq prochaines années les économies d’énergies escomptées à travers la mise en œuvre de ce programme sont 257 199 tonnes équivalent pétrole et 470 000 tonnes de CO2 évités. Le nombres de ménages touchés ne dépassera pas 10% concernant les lampes économiques sur 1.2 millions de logements a construire durant le plan quinquennal

2010_2014 même pas 1%sera concerné par les mesures d’efficacité énergétique sachant que avec seulement les lampes économiques les ménages peuvent réduire de 80% leur

consommation d’électricité.

programme “Pop-air” il a pour objectif, quant à lui, d’apporter un appui au développement de l’utilisation du GPL comme carburant pour les véhicules afin de réduire la tension exercée sur les autres carburants, notamment le gasoil.

Programme “Top-industrie” consiste à financer des projets porteurs d’efficacité énergétique exemplaires et à organiser des cycles de formation pour vulgariser les bonnes pratiques de l’utilisation de l’énergie au sein des entreprises.

Programme “Eco-bât” a pour objectif la réalisation de 600 logements à haute performance énergétique permettant de réduire la consommation énergétique des ménages de près de 40%

Ainsi l’Algérie entend réaliser 3 milles logements écologiques et la rénovation thermique de 4 mille autres logements existant ainsi que 20 pour tertiaire dans le cadre du programme

quinquennal 2010-2014

Projet ALSOL consistant en la promotion de chauffe-eau solaire dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, il est. Également prévu l'installation de 10 000 chauffe-eau solaires et 22 000 m2 de capteurs dans les centres de santé, les hôtels et les bains maures.

L’Algérie de demain :Les tendances lourdes, actuelles et futures

L’Algérie n’aura plus assez de pétrole ni suffisamment de gaz, quelques années plus tard elle doit en importer pour couvrir ses besoins

 La population serait de 60 millions d’habitants. Il y a un risque d’insécurité alimentaire. (la famine)

 L’Algériese trouvera en situation de pénurie d’eau. (la pénurie et les guerres de l’eau) (la sécheresse)

 L’Algérie subira de nombreux changements climatiques. (réchauffement climatique) (érosion et déforestation)

 (chaos économique)

 la fin de la civilisation du pétrole risque de générer un fantastique chaos économique, mais aussi géopolitique… (guerre des civilisations)

Demain 2030, après demain 2050 : on doit se préparer !!!!

Comment peut-on construire un avenir pour notre pays ?

 la stratégie énergétique n’est pas de la responsabilité du seul ministère de l’énergie mais de tous les départements ministériels qui, à des degrés divers ont une

responsabilité, l’eau, l’environnement l’agriculture sont les premiers concernées le ministère du commerce est un véritable tonneau des Danaïdesqui laisse rentrer au

(26)

pays n’importe quoi .Cela doit cesser. Il a la lourde responsabilité de participer au gaspillage de l’énergie (véhicules, électro-ménagers énergivores).

 Performance économique, équité sociale, respect de l’environnement et exigence démocratique ne sont pas incompatibles. Ce sont les quatre piliers du « développement durable », ou devrait-on dire, d’un « développement humainement soutenable ».

 La formation des hommes est de ce fait, déterminante.En définitive, la meilleure énergie pour notre pays c’est encore et toujours sa jeunesse dont les ingénieurs devront être partie prenante de son avenir.

Conclusion :

 L’Algérie se doit d’investir une nouvelle façon sobre de consommer l’énergie. L’ère du gaspillage doit être derrière nous.

 Tournons le dos à l’ébriété énergétique, consommons vert. Pour consommer «éco- citoyen ». Il faut retrouver le temps des saisons, le goût de la consommation des productions de sa région. Nous n’hypothèquerons pas l’avenir des générations futures en leur laissant une planète vivante.

 C’est là tout le défi que nous avons à relever dans notre pays pour tourner le dos à une rente qui anesthésie toute créativité au profit d’un sursis trompeur. Il faut réhabiliter l’effort et les légitimités du neurone. L’avenir du pays est à ce prix.

Bibliographie :

-Pr CHITOUR :pour une stratégie énergétique de l’Algérie à l’horizon 2030.

-Centre de recherche des énergies renouvelables : www.cder.dz http://www.aprue.org.dz/

-office national des statistiques : http://www.ons.dz/

-site officiel de ministère de l’énergie et des mines : http://www.mem-algeria.org/fr/index.htm

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